Recherche

EDC de Cryx~52202

Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Cryx~52202

Cacher

Les givrés

Des doigts qui activent quelques boutons d'allumage. Le cybermoog 3100 HPL, énorme appareil musical synthétique qui se met à sa disposition. Multiples diodes clignotantes. Boutons, clapets, pédales et claviers réglés... Une série de lasers tendus entre deux pièces de l'engin sur le coté, comme une harpe lumineuse.
Cryx enfile des gants blanc réfléchissant.
Une heptade qu'il travaille dessus tous les jours un petit peu. Déchargeant sa peine en musique. Ecrivant quelques portions, revenant dessus, enregistrant les pistes. à présent il allait enregistrer la version finale.
Se servant de sa queue pour activer une pédale d'activation, quand il ne peut se servir de ses mains, il entame les notes graves synthétique en traversant la lumière, qui réfléchi en fonction de la hauteur de frappe une certaine quantité reçue par des capteurs, et enclenche une tonalité.
Il y a une heptade, alors que peu de temps avant ce fut elle qui était encore là à le retenir de cryo, un simple message bref lui parvint, ne lui laissant que peu de manière d'intervenir. Le temps de lire, de se remettre du choc, de checker ce qu'elle faisait... Daphnée était déjà en cryogénie...
Sa femme. Unique qu'il n'ai jamais été jusqu'à épouser. Son amour depuis des années. Sa petite femme parfaite ou presque.
Partie...
Une énorme sensation de vide où tout s'est effondré. Son seul support pour tenir qui se brise. Comment faire alors?
Certainement pas compter sur la belle famille. Puisque quelques jours plus tôt, dans un excès de colère face aux dissidents il les a envoyé paitre pour leur soutient à ceux ci. Dès lors le beau père n'espérait que le cuver. Mais qu'importe.
Et surtout face au départ de Daph, on pouvait bien lui faire n'importe quoi, ça n'avait plus d'importance.

Un être de rien, recroquevillé presque sans vie sur son neuvopack. La vibration de celui ci comme seul câlin résiduel. Il n'aurai jamais pensé qu'elle partirai si tôt. Elle si folle de lui depuis presque sa naissance.
Des pas qui s'approche et s'arrête à coté. Une voix connue, féminine. Il ne bouge pas. Elle le force finalement à se relever, et lui prend la main pour l’entraîner, peut être de pitié face à ce résultat misérable.
Il est mou, silencieux, perdu. Il ne dit pas un mot pendant qu'il traverse couloirs et salles d'une maison inconnue. Jusqu'à quelque chose qui le fige sur place. Dans la salle, un jardin, réel, intérieur, avec des vraies plantes. Elle le connait, elle sait que ça le touche direct et qu'il active sa curiosité de scientifique à 300%.
Il hère doucement entre les allées des plantes, en touchant du bout des doigts presque avec crainte de se faire manger.
Elle l'invite à se rapprocher pour discuter. Cette réminiscence flamboyante du passé. Il n'aurait pas imaginé qu'elle serait là mais elle l'est. Il débloque, pète les plombs intérieurement, craque. Extérieurement c'est à peine quelques sanglots qui sortent. Il retient tout, de peur d'exploser et faire très mal.
Il ne sait plus ce qu'il fait. Il ne veut plus dormir dans un lit, il veut casser ses repères. Il est prêt à s'enterrer là dans le jardin, à même le sol, se faire un nid comme s'il était dehors, se dépayser. Quand à elle, elle le réconforte, est présente, le surprend par cette attention soudaine.
Le reste de l'heptade ne sera qu'une suite presque effrénée au n'importe quoi... Combler un vide de bien des manières. Un je-m'en-foutisme exacerbé par la déception et la tristesse. Des visites nocturnes de la compagnie dissidente dans plusieurs appart où qu'il aille, qui pour l'instant étrangement le laissent tranquille. S'ils savaient. Il n'avait juste pas encore la tête à prendre part au conflit.
Et un support qui reste et se renforce curieusement. Un soutient finalement mutuel. Un destin cruel identique unissant les esprits. Quand elle menace à son tour de cryo c'est son dernier lien qui s'efface. Ce n'est plus possible. Il la retient autant qu'il peut, désespéré. Entre ses déboires sentimentaux et les crises sectoriels, il est à fleur de peau, prêt à tout raser, tous les détruire, dans une optique tellement extrême qu'il en validerai des options globales drastiques qui ferai passer l'ON pour des kob à câlins, si ça pouvait reconduire à un Ordre stricte derrière et le recadrage général de l'Imperium. Il se souvint d'une phrase de Daphnée, le soir où lui même voulait partir et qu'il craquait.
" - Tu voudrai un régime totalitaire?
- Et alors? Si ça marche? N'est ce pas ce qu'a mit en place Imperator et qui s'est perdu?"

Pour le moment... pour le moment essayer de survivre. Essayer de profiter de sa simple présence. Essayer de passer à autre chose pour avancer si cela était encore possible.
Spoiler (Afficher)
hrp comme toutes les autres chroniques.

◊ Commentaires

Aucun commentaire