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EDC de Cryx~52202

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Un rendez-vous

Alors que le Secteur continue de s'enfoncer...
Alors que l'énergie vient à manquer...
Alors que la noblesse ne fait toujours pas l'unanimité...
Cryx continuait à s'épuiser, parce qu'il le fallait bien. Et qu'il le voulait bien, s'il ne voulais pas à l'inverse s'ennuyer.
Après quelques heptades un peu calme, il s'était remis un coup de fouet pour relancer plusieurs projets à la fois.
Penser à autre chose qu'au désastre sentimental qui le mine de plus en plus.
Une rupture qu'il a bien cherché. Et des proches à qui il essaye de réclamer de l'aide avant qu'il ne se noie. Se dégoûtant de plus en plus de ce qu'il pourrait devenir.
Pourquoi était-il si compliqué?
Toujours est-il que la jolie demoiselle qu'il a invité à cette soirée, n'est ici que pour raison professionnelle. à la base. Rien n'empêche de jouer un peu.
Elle arrive, dans une jolie robe. Il la regarde, la détaille. Ils se saluent et il lui fait un baise-main, l'invitant à venir s'installer.
Ils parlent de quelques banalités, et de son boulot. Il la sent un peu hésitante. Elle n'a peut être pas totalement confiance en lui.
-Vous risquez rien à parler avec moi.
Il la pousse à dire ce qu'au fond il sait déjà, car il s'est déjà renseigné. Mais il le veut d'elle même et avec ses mots, et plus de détails. C'est bien plus intéressant. Il repousse à plus tard le moment pour aborder le sujet plus en profondeur et l'invite à s'installer à table.
Comme d'habitude il aime inviter pour cuisiner. Mais ça faisait peut être deux ans qu'il n'avait pas fait de dîner comme ça. Simple cela dit, il s'est calqué sur son goût et ceux de sa race, de manière à lui faire plaisir.
Elle a une certaine grâce qui ne le laisse pas indifférent. Elle se déplace avec souplesse et vient se poser face à la table, avisant la décoration de table.
- C'est charmant.
- Moins que vous.
Elle esquisse un sourire en secouant doucement la tête mais déjà il part à la cuisine chercher les assiettes.
Il lui explique sa passion de la cuisine, et ne cache rien, qu'il aime le faire quand il invite ce qui n'arrive pas si souvent que ça.
- Vraiment ? Vous avez tout d'un tombeur pourtant. C'est vraiment bon ...
- qu'est ce qui vous fait dire ça? Il lui sourit en coin.
- Il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. Vous avez de la prestance, une carrière brillante, de très bonnes manières.
- Hm. Vous oubliez les malus. Je suis outrilien, compliqué, et des rumeurs courent plus vite que moi.
- Oh .. si ce n'est que ça. Les outriliens ont souvent leurs charmes ... et les personnes complexes sont souvent les plus intéressantes.
- Voilà qui fait de moi une cible de choix pour vos serres ma chère.
- Ah .. vous placez la barre très haute.
- Vraiment?
Elle pince légèrement les lèvres avant de répondre.
- Mon coeur n'est pas à prendre, très cher.
Ha, joli coup de bâton. Il ne l'avait pas vu venir celui là. Mal renseigné. Aucune importance, le jeu n'en sera que plus amusant.
- N'est-ce pas être impérialiste que de viser l'impossible?
- Uniquement si cet impossible demeure bon! Mais vous marquez un point.
Il hausse une épaule.
- Parrait que suis bon.
Inutile de poursuivre pour le moment et d'être lourd.
- Enfin... parlons un peu projet. On va pas minauder toute la soirée. Faut en garder pour d'autre moment.
Elle rit, et il se lance alors dans la discussion plus sérieuse.
Puis ça glisse petit à petit vers le sujet abordé à l’apéritif. Il sent son amertume, sa rage interne. Il la comprend, il est passé par là, il a toujours ce moteur rageur au fond de lui qu'il retient. L’œuf brisé au sommet du steak répand son jaune, tout comme les paroles qui se déversent au fil des minutes. Ils dégustent, aussi bien le repas que les dires de l'autres. Lui l'analyse.
Il se cale dans son siège, un doigt sur le menton, la regardant pensivement.
Il se lève finalement pour débarrasser.
- Ne sous-estimez pas les lenteurs relatives à la noblesse... C'est une catastrophe. On est beaucoup plus figé qu'on ne le pense là haut.
Elle lève les yeux au plafond, il sent son exaspération.
- y a lenteur et inactivité teintée d'incompétence. Deux choses très distinctes.
- t-t-t pas de dissidence chez moi.
- Pardon... fit-elle en levant les mains.
Il lui explique alors qu'il ramène le dessert.
- On peut parler des soucis, mais on crache pas, qu'importe ce qu'on pense.
- Navrée, vous avez raison.
Il continue de creuser, qu'elle lui dise tout.
Elle est intéressante et apprécie ce qu'elle dégage. Pour peu qu'il la connait, elle lui semble bien. Il sait exactement ce qu'elle ressent et ça le rapproche d'elle. Alors il tente de la rassurer, de lui expliquer comment lui il s'est orienté.
Mais aussi ses doutes actuels.
- Je n'oublie pas facilement. Je suis pas prêt d'oublier le chaos qui a été déversé.
Mais quand elle fini par lui dire que la situation risque encore de péter il ne peut retenir ses pensées en grognant.
- Les imbéciles.
Foutre de crétins de barbares primaires, bandes de bourrins dégénéré chaotique abatteur de l'Ordre, idiots conspuant, détritus d'humain, espèces de... Stop... arrêtes.
- Je/nous sommes des êtres sensible à nos émotions, tu ne peux pas l’empêcher, c'est la nature biologique. La capacité d'avoir des émotions est une partie de la définition de l'Intelligence.
Les émotions sont le signe du Chaos. Il faut le contrôler, le maîtriser, pas se laisser envahir par elles, surtout pour nuire à la globalité. Ce que tu appelles intelligence, est pour moi de la bêtise.
Le voilà exaspéré. Il se lève de table et l'invite à le suivre, allant se caler devant sa baie vitrée donnant sur la Haute Ville.
Il tend sa main à tout hasard.
- Vous danser?
- Uniquement lors d'un bal.
- ça veut dire non?
- Un autre soir, peut-être.
Raté. Tant pis. Elle est suffisamment réceptive pour que ce soit agréable, et le contre assez pour que ce ne soit pas dénué d’intérêt. Tout ce qu'il aime. Il replace ses mains dans le dos et fait un mouvement de menton vers le sol et le tapis.
- Savez vous ce que c'est?
- Non, qu'est-ce ?
- C'est un phœnix. Une bête de l'ancien monde. à la capacité spéciale, il décède en se consumant, et renaît de ses cendres. C'est par là une sorte d'immortalité.
- C'est... étrange.
- C'est surtout une métaphore. Un impérialiste doit être comme un phœnix. Parce que l'Imperium lui même est une sorte de phœnix.
- Mourir pour renaître ..? mmh .. J'ai un doute sur le fait, mais dans l'idée. Oui.
Il fixe les immeubles de la ville, nappés de smog, les lueurs des fenêtres éclairant à peine celui ci en certain endroit comme des taches colorées diffuses.
- L'Imperium brûle. De plus en plus souvent. Mais à chaque naissance je le ressens plus faible.
- Tu me ressens car je te martèle le crâne de ma présence. mais que sais-tu au fond des existences des milliers d'individus qui me compose, du traînard des bas fond, au nobilis.
Je veille. Et je ne parle pas des individualités qui n'ont aucune importance, mais de ta globalité.
Il soupire. Ils continuent encore de parler un peu mais il se fait tard.
Après un petit échange littéraire ils se quittent. Elle a apprécié la soirée, lui aussi. ça faisait bien longtemps, de telles personnes avec qui il peut discuter se font rare.
Il espère au fond qu'il aura d'autres occasions de poursuivre ces discussions.
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Pour trace d'un rp. toujours hrp sauf ceux à qui cryx en parle, s'il en parle.

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