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EDC de Cryx~52202

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Je t'aime

Les mots fatidiques. Les a t-il déjà dit? Il y a longtemps oui, plus de 10 ans. Et depuis?
Depuis il hère, espérant trouver l'impossible.
Le maelstrom tourne toujours, lui claquant à la gueule ses coups de derviche tourneur en une alternance sans fin. Des heptades de solitude, suivit d'heptades de béatitude avec une deux ou trois compagnes. Des compagnes si on veut. Des compagnes incomplètes.
Il grappille ça et là au cours de ses recherches ce qu'il désire. Une femme intelligente ici. Une assez douée en politique là pour aborder des discussions plus sérieuse. Une femme tendre contre qui se blottir la nuit et moins être seul. Une bonne amante pour le plaisir charnel. Une écailleuse pour le plaisir des outri. Une plumeuse pour la douceur de sa couverture naturelle.
Parfois, avec de la chance, une arrive à réunir un peu plus d'un seul point en une seule. Mais sa femme idéale parait tellement illusoire. Alors il essaye de retrouver ce qu'il cherche par la combinaison de plusieurs, en un patchwork de quelques femmes temporaires, si tant est que ça arrive.

- Tu ne trouvera jamais personne à être si exigent.

Peut être... Il espère quand même. S'il ne s'est jamais marié c'est qu'il n'a jamais trouvé la bonne, ni n'a jamais voulu se lancer trop vite dans un mariage qui casserai en quelques heptades.
Quand bien même, il veut juste un peu de tendresse, qu'on s'intéresse à lui. Alors il se morfond seul dans son lit, attendant la prochaine vague où elles lui tomberont dessus, et où comme d'habitude il sera insatisfait.
La solitude est l'ennemi mortel et omniscient de ce Secteur. Un paradoxe incroyable mais il en était ainsi. Combien de gens seuls?
Pourtant une s'intéresse à lui, avidement, il le sait, elle suinte le désir à des kilomètres. Mais il la tient à l'écart. Plus pour la protéger que pour la rejeter. Il n'est pas celui qu'il lui faut. Pourtant ils restent proche. Elle essaye de faire sa vie, en vain. Il essaye de faire de même, en vain.

Il n'est plus sur de ses sentiments. Il retient tout car souvent c'est vain. Nombre d'échec qu'il a déjà subit, des femmes qu'il voulait qu'il n'a jamais eu.

Et tout changea à cette expédition.

Sa première escapade hors APM. Ce fut une catastrophe. Non pas sur l'objectif initial de la mission qui fut une réussite, mais sur l'aspect social de l'expédition. Jamais il n'aurait imaginé une telle plaie.
Un groupe éclaté et désuni, insultant, désagréable. Jamais il ne s'était senti aussi seul de toute sa vie. Dans un milieu hostile et mortel, ou la pression est énorme à cause du danger, les nerfs à rude épreuve. On a besoin de soutient. Il y avait eu tout l'inverse. Il avait fulminé tout le long de pire en pire. Il avait manqué de mourir dans ces foutu toilettes car il avait voulu accompagner deux compagnons pour les soutenir en cas de danger.
Après ça, il eu envie de ce jeter dans ce vide sans fond et d'en finir... Se sentant las, inutile dans cette existence. à bout, plus rien ne comptait.
Il n'eu qu'une accroche, de penser à elle en se recroquevillant dans un coin, seul, et de l'imaginer dans ses bras pour se réconforter.

Elle de son coté était en couple. Mais quand il parti elle était des plus inquiète et lui fit promettre de revenir.
L'inquiétude passa au désespoir au fur et à mesure des jours sans nouvelles. Elle se rendit compte qu'elle n'était rien sans lui, ne voulait rien faire s'il n'était pas là. Elle pleura des nuits entière à attendre et imaginer le pire.

Mais il revint...

Exténué et éprouvé nerveusement. Il n'avait qu'une hâte c'était de la retrouver.
Il proposa un diner. Il avait fait le ménage dans son esprit. ça crevait tellement les yeux qu'il en était devenu aveugle. Mais à présent...

Il la récupéra contre lui à la fin du diner. Elle savait déjà tout ses déboires, toutes ses histoires, c'était sa confidente depuis des années.
Il avoua qu'il était sa bouée de sauvetage pendant l'expédition, que sans ses pensées vers elle il serait déjà mort. Elle lui avoua ses propres inquiétudes pendant son absence.
Le voile se déchira au bout de tant d'années.

- J'ai été tellement bête. Depuis des lustres je cherche une femme idéale auprès de je ne sais qui... Alors que je l'ai sous les yeux depuis longtemps.
- Ho Cryx...

Il agrippa ses lèvres pour sceller l'union. Désormais il ne la lâcherai plus. Intelligente, belle, scientifique, bonne amante, coquette sexy ou classe, confidente. Elle réunissait tout. Presque, à 90%. C'était déjà plus que toutes les autres.
Il ne fallu pas long pour qu'elle quitte officiellement son autre mec pour être avec lui.

Mais il savait qu'avec elle c'était des nouvelles règles qui allaient s'imposer. Pas question d'en chercher une seconde en même temps. De toute façon elle le comblait bien.
Mais le derviche diabolique n'a jamais fini ses coups. A peine réuni, s'en revient une jolie vaut sexy avec qui il avait eu une aventure. Elle d'habitude intéressée que par les femmes...

- J'ai envie d'être avec toi... Tu m'as fait changé d'avis sur les hommes.
Mais putain t'es sérieuse là? Alors que tu m'ignorais quelques heptades avant? C'est trop tard.
Voilà le plus dur. Tenir le coup, ne pas craquer. Ne pas tout gâcher pour une paire de gros nibards, ou un joli minois, ou un cul offert gracieusement.
Des possibilités, il s'en vient toujours au moment où il n'est jamais seul. Elles font exprès...
Les filles... Sentent-elles quand un mec est en couple et est-ce que ça provoque plus de désir chez elles? Et ignorer les célibataires? Font-elles exprès par compétition ou jeu? Faudrai qu'elles expliquent un jour.
Bref, serrer les dents et dire non cette fois, pour elle. Elle avait ses nibards, son joli minois et son cul qu'il pouvait profiter quand il voulait.
Et il y avait celles qui étaient captivantes pour leur intelligence. Quel est le plus dur? Rejeter un cul tendu? Ou une union spirituelle?
Heureusement elle comblait les deux, ça aidait.

Il avait le temps pour profiter d'elle, la voir évoluer. Et comprendre un peu ses délires quand elle part dans des propositions fantasmiques, savoir la part de blague et de réalité. Pour l'instant il nageait un peu là dessus et n'osait pas la forcer.

Mais le choix avait été le bon. Les jours passant, son bonheur grimpa en flèche. Il se senti au moins enfin soutenu par quelqu'un, à l'écoute, avec une vraie fan avec qui échanger.

Elle était de son coté au paroxysme du bonheur. Elle avait espéré cela toute sa vie sans y croire. Au moins une qu'il rendait heureuse.

- Je t'aime.
- Moi aussi chou.
- Moi aussi quoi?
Dis le.
- ...
Crache! Dis le! Il faut que ça sorte. Ces mots te font encore peur, pourquoi? Tu ne risque rien avec elle. Aller!
- Je t'aime...

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Je précise quand même mais comme d'hab dans la catégorie chronique, article hrp connu que des concernés.

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