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[Event] APOCALYPSE

Créé par Alpha le 23 Janvier 2021 à 20:57

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Inconnu Posté le 25 Janvier 2021 à 23:08 #101
La vaut s'était finalement décidé à s'activer, une soirée à se promener dans la boue et les torents pour sauver les quelques glands pas assez débrouillards pour se déplacer d'eux même, une journée à peu près calme, elle avait décidé de répondre à un appel à volontaire.

C'est finalement à quatre qu'ils durent s'occuper de la très lourde tâche de sauver l'énergie sectoriel, mais rien à faire, après un état des lieux, un plan technique théorique fait à la va-vite, c'était trop tard, les conditions s'étaient trop dégradées pour pouvoir le mettre en place.

Les éléments ne faisaient qu'aller de plus en plus fort, la situation, quoi qu'il soit fait n'allait qu'en s'empirant. Pour la vaut', il fallait survivre, gérer la crise jusqu'à la fin du compte à rebours qui annonçait la libération.

Mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle vut les flots perdre du terrain pour la première fois en plusieurs jours, des robots sortis de nulle part partir réparer les dégats, Thallys faire une annonce même ! Puis le paysage de la ville avait changé, rien n'était plus pareil. Rien n'est jamais plu pareil après chacune des catastrophes qu'elle avait pu vivre. Mais là, c'était quand même sacrément spécial comme changement !
Téha~72296 Posté le 25 Janvier 2021 à 23:25 #102
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Ce devait être une petite chasse presque anodine... une ou plusieurs petites bestioles à attraper... Mais comme le début de ce fichu déluge... rien ne se passait vraiment comme prévu. Nous allions de surprise en surprise et ce fût le cas cette après-midi également.

Petit groupe de Rebelles rassemblés et fin prêts à chasser le Cyclopécureuil, se mit en route, dans une progression lente face au déluge de flotte qui leur tombait dessus... sans compter celle dans laquelle nous pataugions... nauséabonde et encombrée de quelques déchets remontant des égouts.
Nous étions motivés malgré la progression difficile... Nous avancions précautionneusement et dans un même élan quand certains d'entre nous virent au loin deux billes jaunâtres qui nous observaient... nous scrutaient sans bouger. L'engouement revint de plus belle, une trace... une présence enfin, il ne nous en fallut pas plus pour nous mettre à sa poursuite alors qu'elle se mit à nous fuir... furetant dans la rue avant de se carapater dans un bâtiment par une vitre qu'elle aura brisée.

Jusque-là, personne ne se doutait encore de ce sur quoi nous allions tomber... Ce n'est qu'en entrant dans la bâtisse et en entendant une femme hurler de frayeur que nous nous sommes doutés que la petite bête que l'on chassait ne l'était sans doute pas tant que ça... Doute se confirmant quand nous avons pénétré dans le logement ou elle s'était réfugiée... Où nous l'entendions même depuis l'entrée, gratter férocement le mur.

Quelques grondements s'échappaient du petit groupe lors de leur progression jusqu' à la pièce dans laquelle on pensait acculer la bête mais quelle ne fût pas notre surprise en percevant le large trou dans le mur et le bruit de pattes au-dessus de nos têtes... La maline était prête à tout pour nous échapper mais c'était sans compter notre hargne, notre motivation à l'en empêcher et ce fût chose faite quand certains se mirent à tirer, d'autres brandissaient leurs armes pour éventrer le plafond et chercher à blesser la sournoise qui malgré elle nous a facilité les choses en chutant certainement, pattes traversant le plancher ce qui n'échappa pas à deux des nôtres qui s'y accrochèrent avec force, la faisant tomber, dégringoler lourdement sur l'un des imposants mâles de notre petite troupe avant qu'un furieux combat ne fasse rage.

Les armes tendues, balancées avec force sur ce qui s'avérait être un rat finalement, cherchant à l'affaiblir, à le blesser. Toute énergie dépensée pour l'empêcher de fuir.. de nous fuir.. après plusieurs minutes d'intense combat, une queue puis une patte volèrent, suivies par le bras d'un des nôtres que le rat avait lacéré.. coupé dans un dernier élan de rage, de colère.. Tandis que celle de notre groupe ne faisait elle aussi que croitre jusqu'à parvenir à le mettre au sol.. Les Orcs enragés ne faiblir pas allant jusqu'à lui trancher la tête dans un ultime assaut vengeur alors que la bête s'était écroulée au sol.

Et ce fût dans le sang et les relents métalliques.. de sueur du combat que nous avons dû gérer les premiers soins pour nos deux blessés, l'un s'en sortant finalement mieux que l'autre, quelques fractures remises en place efficacement, contusions et lacérations tandis que l'autre se vidait de son sang... bras lui manquant. Mais c'était sans compter l'efficacité de la Gnoll guérisseuse qui parvint à faire au mieux pour qu'il ne finisse pas en cuve...

Vraiment.. rien ne se passait simplement...
ShibO~66987 Posté le 25 Janvier 2021 à 23:58 #103
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Le napalm, ça .
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La rouge avait passé trois jours sans dormir, trop inquiète pour son domaine matriciel. Trois jours d'enfer auquel elle s'est préparée comme elle a pu. Barricade et soudures étanche de ses salles serveurs.. système de pompage offert par sa nouvelle associée, tout était prêt.. et même le plan de secours : L'utilisation de ses pompes à cryo-cooling pour siphonner encore plus !

Oui mais voilà... Comment se préparer à l'impensable ? Personne dans le secteur n'avait jamais vu cela. Elle se rongeait les serres pendant des heures à surveiller la rue sur ses écrans, des heures à essayer de trouver n'importe qu'elle nouvelle idée pour ralentir l'inévitable...

Ploc... ploc...

Elle leva les yeux au plafond de son dôme matriciel.

- Nope, même pas en rêve.

Ploc ploc ploc ploc..

- Bordel de ...

Ploc ploc ploc ploc ploc ploc ploc ploc ploc ploc ploc ploc..
.
Ozlem Posté le 26 Janvier 2021 à 00:07 #104
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Chef de guerre
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Ce dernier jour avait probablement dû être le pire. Elle s'était réveillée sur son meuble, mais couchée, la tête dans l'eau, prête à se noyer. Elle s'est redressée en sursaut, crachant l'eau sale qu'elle avait respiré. Malade, elle l'était toujours. Une fièvre de gnoll la terrassait.

Son com' vibra, un message. Un visage qu'elle aimait, et qui l'avait repoussée s'affichait. Une violente injustice monta en elle quand elle vit ce visage ruisselant lui implorer de venir l'aider. Prise par les sentiments elle accepta.

Il vint l'aider à sortir de son appartement inondé, où même son mètre 85 juché sur un meuble de 60cm de haut ne lui permettait plus vraiment de s'en sortir vivante.

Il utilisa toute sa force pour la tirer, poids mort anéanti par la fatigue et la maladie. Par les coups et les hématomes. Par une situation personnelle horrible.

Plusieurs fois elle lui demanda de la laisser se débrouiller seule. Il refusa à chaque fois, en bon sauveur. Il devait la sauver même si elle ne le voulait pas. Mais elle n'avait jamais aimer endosser le rôle de la victime.

Il y avait entre eux une affection nette et évidente et pourtant tellement de douleur et de sentiment d'abandon, qu'elle ne put s'empêcher de le lui reprocher. Il savait, il n'ajouta rien, ou presque rien, tandis que les trombes d'eau noyaient les bâtiments.

Elle put trouver un instant de repis malgré tout cela, une douche, laver ses vêtements... Avant que le déluge ne frappe plus fort encore, détruisant les toits.

Comme une idiote, elle parti aider un secteur qui la battait comme la tête de turque du quartier. Elle donna de sa poche pour réparer le toit de la CEV, pour sauvegarder l'énergie du secteur.

Parce qu'elle était rebelle, et que ses convictions n'étaient pas complètement mortes.

"Tu ne devrais pas payer de ta poche, laisse-les se démerder. De toute façon ils vont encore te cracher dessus."

Ils lui avaient cracher dessus. Pas tous, certains.

Son départ n'engendra qu'une nouvelle traque de la part de la nuisance qui la poursuivit pour une affaire plus sotte que sotte, une affaire de NA éplorée.

Elle n'avait jamais aucun répit, et ne trouvait guère asile où que ce soit, car elle savait que quiconque l'accompagnerait, devrait subir le même sort qu'elle si tant est qu'ils essayaient de l'aider.

Même lorsque tous se réfugiaient pour échapper au courroux des cieux, elle n'était pas en sécurité. Un coup de lame lourde transperça son dos de douleur. Quelques autres la fauchèrent avant qu'elle ne puisse s'enfuir.

Elle ne se cacha pas longtemps encore, que de nouveaux coups vinrent la sonner, mais une nouvelle fois, elle s'échappa, ses pas lourds dans les rues sous eaux, glissant sur la boue là où l'eau s'était retirée.

Sa gorge brûlait, son souffle était court. Ses muscles criaient à l'aide, la fièvre la faisait délirer. Elle ne savait pas d'où elle sortait encore de l'énergie pour fuir.

Elle se retrancha dans le seul endroit où elle cru pouvoir obtenir un peu de répit.

Elle s'écroula contre un pilier tandis que Thallys annonçait la reconstruction de la ville.

Elle haletait, autant de froid que de douleur, des plaies ouvertes qui ne semblaient pas vouloir arrêter de saigner. La fièvre qui tentait de lui faire perdre connaissance. L'épuisement au bord de la mort définitive.
Elle n'avait jamais été aussi mal. Elle n'avait jamais tant eu envie de hurler, et de pleurer. Elle avait mal, dans chaque recoin de son être. Dans son coeur comme au bout des doigts.

Elle était un animal faible, seul et traqué. Blessé par le chasseur.

"Elle attend des excuses, elle compte pas s'arrêter avant."


JA.MAIS. JAMAIS !!!

Jamais.



Elle était allongée, là, sur la pierre froide.

Peut-être ne passerait-elle pas la nuit.

Peut-être était-elle assez forte pour survivre jusqu'au bout.

Mais la pluie... la pluie s'était enfin arrêtée. Son coeur aussi.
Caïn~69236 Posté le 26 Janvier 2021 à 00:25 #105
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A peine dormis, déjà réveiller. La voix fracassante de Khran qui retenti puissamment dans toute l'Ambassade. Caïn était encore dans le brouillard, il distinguait mais n'assimiler pas les informations. Il lui fallut du temps pour aller rejoindre les autres, du moins les trouver en haut de l'Ambassade tous grouper a l'Est. Empiler les un contre les autres.

Caïn avait froid, mal au crâne et l'humiditer ambiante lui donner pas envie de s'assoire contre le marbre glacial. Sa vielle amie lui fît une place sur le meuble qu'elle squattait, lui offrant même un manteau pour se réchauffer quelque instant. Il avait espérer s'endormir et avait même prêter sa Tenu Tech5. Mais en vain, elle lui fût rendu par l'annulation pur et simple de toute missions de sauvetage. Trop risquer vu le débit d'eau. Un de ses amis parti en mission était contaminer par les radiations et avait manquer de se faire emporter par les flots dans le sud.

Mais le repos espérer fût bien court, Le Gobgénieurs arrivant en trombe demander des renforts au STV qui crouler sous le poids de l'eau. Le toit allait rompre. Impossible de rester sans rien faire, ce serait criminel.

C'est dans le flou et les flots qu'il accourut jusqu'au STV, nombreux était les présents. Il fallait protégé les cuves de l'eau, les microcoupure ouvrant les cuves ce qui risquer de les détériorés gravement, il fût tenter de les sceller.
Puis le noir s'installa, le vacarme se fît entendre.. Peu être que son corp as lâcher. A son réveil tout était fini, le Smog avait reprit sa place. Aucune victime a déploré. L'Empire avait survéçu.. Au déluge !
Cosmos Posté le 26 Janvier 2021 à 00:31 #106
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Une fois de plus, la survie fût obtenue par des éléments extérieurs

Leur ennemie ? Quelque chose qui était en voie de disparition : l'eau.

De l'agitation, du bruit... continuellement... ce bruit assourdissant, pouvant vous ronger une fois qu'il vous éclabousse.

Un secteur inondé, méconnaissable, une visibilité réduite, le bruit, encore le bruit des éclairs, de l'eau, de l'acide qui tombe, qui ralentit les mouvements, qui dissout ceux ne s'étant pas protégé.

L'impuissance... comme toujours... ce sentiment si familier, si insupportable...
Ce sentiment de ne devoir sa survie qu'à la chance, encore et toujours cette même chance qui lui aura fait "grâce" d'avoir l'autorisation de vivre, une fois de plus.

La mort était là, proche, familière, elle avait prit le temps de s'annoncer cette fois, venant en grande pompe, faisant tourner celles des souterrains à plein régime.

Assurément cela allait avoir des conséquences à travers les neufs secteurs, la topographie changée à jamais, un nouveau facteur à prendre en compte, une foultitude de tâche supplémentaire à venir.

Dérisoire... tout avait été dérisoire... toutes les tentatives étaient tombées à l'eau, un manque de préparation flagrant... mais à qui la faute cette fois ?

Tout était voué l'échec... et les moyens de protection étaient notoirement défaillant depuis plusieurs décennies, enfin lui s'en rappelait, il avait prévenu.

Mais bon ? Au final ? Même le vautour, lui et son génie, son ego, n'auraient pu changer le court des choses. Trop, c'était trop, il avait ses limites, la technologie à leur disposition avait ses limites.

Donc on prend chacun notre tour les choses en main, quand vient le moment, leader d'un instant, avant qu'un autre prenne le relais le lendemain.

Mais en vain...

Comment pouvait on s'imaginer qu'un connard avait programmé de tel niveau de précipitation ? Qui était l'abrutit il y a plusieurs siècle qui avait osé programmer une telle chose ?

Le Fléau, Le cataclysme, Les enfants, Aeron Chain, Emperor, Ignis, Turing...

Décennie après décennie, la violence du changement se fait toujours aussi violente à l'impact, il révèle les failles, condamne ceux incapable de s'adapter, l'évolution à marche forcée.

A en devenir le dernier survivant de plusieurs génération.

Une fois encore le permis de vivre lui avait été délivré.
Mais pour combien de temps ?
Les pions sont ici pour faire du sale. On est pas sur Disney+.
KorSkarn Posté le 26 Janvier 2021 à 01:24 #107
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Rêveur Désabu.
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Elle était partie.

Le cyborg était sur le toit de la villa, l'armure et son revêtement insensible a la pluie quand bien même elle n'eut été purifiée, immobile, dressé comme une grise gargouille de mauvais augure.

"BLAM !"

Pas totalement immobile cependant, les mains s'agitant dans des gestes quasiment mus uniquement par la mémoire musculaire, des gestes répétés, apaisants, pratiquement abrutissants de simplicité et de répétition.

"BLAM !"
Scouiiiik !...

Touché.
Il en avait des munitions, pour passer le temps a regarder l'eau s'assombrir un peu plus derrière les rats dont l'aisance a nager là en bas avec un faux air indolent laissait presque admiratif.
Enfin, indolents, jusqu'à ce qu'une balle de .44 passe par là.

"BLAM !"
Scouik ! Scouiiik !

Il avait besoin de réfléchir un peu, ignorant le rat qui semblait le maudire pour recharger le second Gun. Mais pourtant, il était incapable de simplement rester assis ou allongé malgré la fatigue d'avoir couru a droite et gauche, d'avoir bricolé. L'impression qu'il n'y avait finalement que des engrenages dans sa tête, tournant comme le barillet du Gun qu'il goinfrait de munitions, tournant dans un vide de ressenti, mécanique simple et désinhibée qui le muait comme un automate vers la prochaine embûche.

Le mouvement du barillet s'arrêta entre ses doigts, alors qu'il allait insérer la dernière cartouche pour le remplir.
Quelque chose changeait.

Il redressa la tête, optiques levés vers le ciel.
Plus rien. Plus de plic-plocs. Enfin, cela s'atténuait.
Il Le chercha, quelque part là haut, du regard. Sans être épris de quoique ce soit, car il n'avait pas craint que ce serait là leur fin, qui eut été bien pathétique.
Non, simplement saisi d'une sombre réflexion.


"Nous l'aurions bien mérité..."
Sebastiàn Posté le 26 Janvier 2021 à 01:53 #108
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Pour Lui
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Il avait traversé ces 72h avec la même intensité que cette foutue pluie se déversait du ciel. D'abord doucement, goutte à goutte, presque mollement. Et puis, le rythme s'était accéléré, jusqu'à ne plus s'arrêter, comme lui : courant après le monde qui prenait l'eau, il refusait de baisser les bras, même si tout commençait à peser bien lourd sur ses épaules percluses de fatigue. Bien heureusement, ils étaient plusieurs animés de la même détermination, et le SR, aussi bordélique soit-il, avait de la ressource et des idées. Pendant deux jours, il courut partout, creusant des fossés, remplissant des sacs de sable, arrachant des fauteuils, aidant à poser des pompes. Intellectuel mais pas scientifique, il se sentait paumé mais refusait d'être inutile. Le dernier jour, il le passa avec de l'eau jusqu'à la taille, trimballant des neuvopacks parce que les ptits génies à la poverte avaient eu une nouvelle idée pour pomper la flotte qui s'écoulait partout, s'infiltrait partout, ruisselait partout... Une dernière fois, on allait essayer de sauver les meubles - et les murs, et les toits! Une dernière fois, on allait essayer de contrôler la situation.

Bass! y a de l'eau qui coule dans le salon!

Mais il n'y avait plus un bâtiment qui ne prenait pas la flotte et colmater les brèches progressivement ne servait plus à rien... tout s'écroulait, les toits, les murs, les rues. Le secteur entier menaçait de sombrer.
Alors l'urgence retentit, stridente dans le ciel qui se déchirait. On crut qu'on allait devoir choisir : ARAS ou la CEV, la CEV ou ARAS..? Au fond qu'importe, tout serait englouti. C'est avec désespoir ou détermination que les hommes se réfugièrent vers les deux seuls bâtiments qui tenaient encore. Entassés, les uns sur les autres alors que le déluge s'abattait comme une géhenne punitive sur cette cité des vices, ils attendaient ce jugement dernier en essayant de se rassurer, de se dire que tout allait bien. Mais dans le com :


Aëlissya est seule au CH... Aidez la...

Et il avait fallu qu'il se lève, comme un con, porté par ce complexe du héros, persuadé que rien ne peut lui arriver, et qu'il va courir plus vite que la vague. Bien sur. Il avait couru au ralentis, luttant contre la flotte qui lui arrivait à la taille, dans le ciel zébré d'éclairs. C'est par miracle qu'il avait trouvé le CH, s'agrippant à un mur, chaque pas après l'autre comme si ses bottes pesaient trois tonnes. Elle était là, toute menue dans son énorme armure, poussée par une détermination aussi folle que la sienne. Il s'était avancé vers elle, puis avait tourné la tête... Là, au-dessus des murs pourtant immenses de la cité, le ciel semblait s'être allongé, étiré pour devenir opaque. Noire, infinie, écrasante : la vague arrivait.
Agrippant la petite elfe, ou pris dans son élan, paniqués, ils sautèrent à corps perdus dans le batiment qu'elle venait de quitter, dans un fracas de fin du monde qui les précipita tous les deux contre un mur, dans un chaos total.



... Le silence, la poussière, la lumière.
Il reprit conscience quelque part sous les gravats, tâtonnant autour de lui. Les néons de la rue venaient illuminer son visage endolori et éclairent la petite silhouette non loin de lui qui bougeait à peine. Sortir des décombre, ramper dans les gravats, chercher de l'air. L'elfe était pâle, elle toussait, mais elle parvint à émerger avec lui de la bâtisse avant de chanceler. Il l'avait rattrapée ou s'était effondré avec elle, à l'extérieur. A l'air libre. Et sec. La fin du monde était passée, ils avaient survécu.

Mais pas Aëlissya.
Alors que la vie reprenait, en témoigne son com qui se remettait à biper, et tandis que la flamboyante le rejoignait, sa marraine recrachait un flot de sang avant de s'affaisser dans ses bras et d'y subir l'apoptose.
Il ne se rendra compte que bien plus tard que son autre bras pendait mollement, inerte, mais au fond, tout ça était flou, de plus en plus flou. Le monde devenait flou. Dans son crâne, la pression du sang qui s'accumulait rendait ses idées brouillonnes, imprécises et les silhouettes de plus en plus nombreuses qui l'entouraient devenaient... floues.

Et il ne contrôlait plus rien.


Bip... bip ...bip...
Inconnu Posté le 26 Janvier 2021 à 02:06 #109
Elle ne s'était pas inquiété tout de suite. De grosses gouttes de pluie ? Comme dirait son mari, la pluie, ça ne manquait pas, les gens ne sortaient juste pas assez de chez eux.

Mais quand le rassemblement avait été sonné, là ça avait fait tilt. Et de petit épisode amusant, c'était rapidement devenu une confusion digne d'un holofilm catastrophe.
Pendant des heures la violette avait couru de partout. Un coup pour prodiguer des soins, un coup pour récupérer des sacs de sables. Elle avait même affronté les éléments pour récupérer les buissons effrontés qui c'était invité dans les divers bâtiments de la ville.
Après deux jours de course folle, c'est une plumée épuisée qui bavait consciencieusement sur le divan humide que tentaient de remplacer les robots de la ville.

A son réveil, le secteur était métamorphosé. Dans les rues boueuses, l'eau coulaient encore de ci, de là, engorgeant les égouts. Des ruines de bâtiments, les robots en bâtissaient de nouveaux. Les façades étaient nettoyées, repeintes. La violette venait enfin d'apprendre à se reconnaitre dans le secteur, et voilà qu'elle était bonne pour recommencer. Tout ses repères s'effondraient devant ce changement d'ambiance.

Mais elle était vivante, et surtout ... elle avait des logements à remeubler.
Phylène Posté le 26 Janvier 2021 à 08:52 #110
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Porte Etendard
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L'Ire du Ciel









Il n'avait pas fait de bruit, ce ciel. On s'imagine l'orage et les catastrophes les plus violentes annoncés par l'écho fracassant d'un cri terrible à en faire trembler les murs. Nous nous attendions au rugissement du vent, à la tempête, à trois coups zébrant le ciel pour débuter l'apocalypse; Il sonnait par petites gouttes, une multitude de bruines cachées par le brouillard; Une nuée de petits insectes replets au ventre luminescent et transparent qui s'écrasèrent comme un concert de cuivre aux notes uniques sur nos têtes; Sur les gens; Sur les immeubles; Sur nous.

Ce ne devait être qu'un petit orage, un petit écho de rien dans le ciel de DreadCast, rien qui pourrait faire changer notre quotidien si ancré dans nos mœurs. Rien qui aurait pu faire changer notre regard ou nous surprendre. Nous ne pouvions pas avoir plus faux.

Au centre névralgique du monde la pluie s'était abattue comme un rideau de fer, écrasant tout sur son passage. Catapultée par une force défiant les lois de la nature, une unique goutte s'écrasait à côté d'un millier d'autres au même endroit, inlassablement. Elle hurlait aux côtés de ses sœurs comme un autre millier de pilums lancés sur une horde barbare, affrontant des kilomètres de nuages noirs pour exploser en une myriade noirâtre de gouttelettes plus fine. Un obus d'eau. Pourrions-nous gagner cette bataille ?

Face à la colère des éléments nous n'étions une fois de plus qu'un petit rien. Bravant les pluies torrentielles en hurlant à qui le voulait bien entendre, aux Dieux et aux autres de tenir. Ce poing brandit serrait la main infortunée embarquée dans ce typhon que créait la multitude de courants qui déchiraient nos façades et brisaient nos murs, emportant les pauvres qui n'avaient pas assez de force pour se débattre. Aux essaims de cadavres se mélangeaient la cohorte des mouches, et nous devenions les parasites d'un monde aveuglé par l'orage. Nous devenions noirs. Noirs de suie, noirs de boue, noirs derrière les flashs qui haranguaient le ciel de leurs colères, déformaient le Smog pour lui donner son aspect le plus rugissant. L'orage, ne frapperait pas trois coups pour donner la fin de la pièce, ce ne serait qu'une vague. Une vague unique et déferlante, une vague brunâtre sortie de terre, un immense serpent de débris, d'eau, de poussière et de cadavres; Une vague de gens; Une vague de Chaos.

Je découvrais avec joie un nouvel élément. L'Eau et la Terre s'épousant pour se verser au sol, éclairés par le Feu du ciel pour répandre Mort et Destruction. Elle s'était engouffrée partout, sa colère même, pendant quelques minutes, avait fait flanché la ville.




Au centre du tourbillon des éléments, quelque part, accrochée à une façade en hauteur, une silhouette zébrée par le ciel observait en hurlant la déferlante ravager le monde; Sa masse brandit vers le ciel, espérant attirer à elle le souffle tonitruant des Dieux.

Typhon de tourment,
Tourbillon tu es Monde,
Chaos je te vois.





























" Moi ? Je suis malhonnête. Honnêtement, c'est des gens honnêtes dont il faut se méfier car on ne sait jamais à quel moment ils peuvent faire quelque chose d'incroyablement... Stupide ! "











-Sa te dérange si je me mes torce nue [22:16] -
- Les méchaaaants ! Les méchaaaants ! -
Message du SR : Non.
La Domus ne reviendra pas.





#Pôle-Danse Sama
#Drôle de bosse vraiment mystérieuse à un endroit vraiment étrange là où il ne devrait rien n'y avoir comme c'est bizarre🤔🤔🤔.

-Se taire est ordinaire.-
-Les Idéaux sont pacifiques. L'Histoire est violente.-
#"Devine-qui-est-passé-gnoll-?"
#Aimepasleslégumes
#Assume-ton-pyjama
#JesuisCarpette
#Get-Rekt







#e-penis
Ohno
Olala

-Phylènu Gnollu Noblu-
Joey~62360 Posté le 26 Janvier 2021 à 09:08 #111
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L'humaine était prête pour son weekend d'introspection personnel. Stock de sédatif pour parer à cette fichue mutation qui l'empêchait de dormir normalement, une couette bien chaude et un oreiller bien moelleux. Un dernier tour au laboratoire afin de proposer son prochain sujet d'étude et elle pourrait enfin faire un break. C'était sans compter l'environnement qui avait décidé d'en faire qu'à sa tête.

Un com pour la sortir de ses préparatifs, trouver une solution à proposer pour évacuer de l'eau. Ben c'est comme vider la baignoire...retirer le bouchon et laisser s'écouler dans les égouts! Sujet vite résolu, la chiasse des exogène puis demander aux IA, pas le temps pour pour râler...dodo.

Réveillée pour sa dose de sédatif journalier, plusieurs com longs comme le bras, un soupire, sélection du com de son meilleur pote. Extraction! Roh mais on peut jamais se reposer en paix ici bas! Débarquement de sauveteurs, transport vers l'Ambassade, pas de fiancé, nid d'orc...dodo.

Réveil, passée des bras d'un orc à son humain en oreiller, une vanne à sa soeur, sédatif...dodo.

Ambassade désertée, retour à la maison, le lit pas fait, les oreillers par terre, une râlerie, un câlin, un bisou...dodo!
Inconnu Posté le 26 Janvier 2021 à 10:14 #112
Lendemain de cuite ? Non pas vraiment.

La jeune humaine finit par se réveiller dans l'Ambassade, parmi un tas d'endormis ici et là, réalisant que la veille a été mouvementée.

Elle avise les dégats ici et là et se met en route pour voir le secteur.
Un chaos sans nom...
Pénétrant au Militarium, elle souffle un instant, la puanteur la prenant aux bronches, la boue collant à ses bottes.
Elle se dirige vers la salle ouest, où elle retrouve son supérieur qui tente de dormir, puis s’affaire à la tâche ingrate qu'est de nettoyer le Militarium. Seule, elle cherche de l'aide, le bâtiment imposant ne pourrait être remis à neuf par deux petites mains.

En Duo avec le Directeur poilu, ils s'y mettent, vidant le sous sol, nettoyant ici et là.. Évacuant les eaux sales, la boue et surtout les odeurs nauséabondes.


BB_24 Posté le 26 Janvier 2021 à 11:15 #113
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L'Ire du Mythe




L'effervescence des avenues était indomptable. Il y avait les fouilleurs des sols, et les fouilleurs des poches. Il y avait les fous et les gratteurs qui se mêlaient aux travailleurs. Des odeurs de fritures qui attiraient le passant, et des odeurs d'ordures où se prélassaient le mendiant. Et pour masquer tout ça aux esprits penseurs, il y avait le Smog.

Smog, c'est un peu le thermomètre de la Cité. Il permet de prendre la température des productions, de prévoir le temps qu'il fera. Facilement susceptible, il ne reste jamais longtemps au même endroit. Il entend tout, il sait tout. Et parfois, ça le rend bien irritant. Alors quand il a commencé à se faire discret, bien plus absent qu'il n'aurait du, cela s'est écrit dans le cerveau enfumé de l'humaine : Pluie était en colère.

Et lorsque Pluie s'énerve, il vaut mieux rester caché.

Alors dans tout son courage, elle s'était enfouie. Au fond d'un appartement, à la lumière de quelques bougies, elle se préparait. L'odeur entêtante des joints mêlée à la fumée de l'encens nimbait l'endroit d'un aura mystique. Et ce n'est pas ce qu'elle mijotait au sol qui changerait la donne. Certains la diraient défoncée, d'autres folle, alors qu'elle ne se voyait qu'ouverte. Ouverte aux voix des rues.

♪♫ Dans un grand bol de glukoz,
Délayez du goblikoz.
Faites tiédir à la casserole
Un peu de sang de gnolle ! ♪♫

Chantonnant faux, un refrain revisité, elle mélangeait substances étranges à d'autres plus quotidiennes, préparant on ne sait quoi, pour on ne sait qui. Bénissant par Smog et Cendres et priant Poussière, pour vivre jusqu'à demain.
Et dehors, Pluie s'énervait.

Vidant ses larmes de rage sur le Secteur, nettoyant les rues, inondant les taudis. Menant l'Émissaire de l'Apocalypse au travers le Cité. Les larmes d'Oubli s'étaient taries avec le temps, sans doute. Il était l'heure pour Pluie de rappeler à l'Humanité sa piètre place parmi les Grands.

Cela dura. Combien de temps ? Une Éternité.

A jeun, dans le froid et l'humidité, elle finit par la rencontrer. Pluie. Elle était là. Chez elle. Trempant dans son sillage les meubles et les murs. Faisant craquer les toits. Elle était là. Toisant l'humaine du haut de ses gouttes. Dans un dernier geste, celle-ci s'offrit. Léguant tout au Mythe. Tout ce qui lui restait. Avant de s'évanouir. Les cycles passèrent. Et au réveil, Pluie n'était plus. Les meubles avaient été remplacés, les sols nettoyés des seringues et des marques douteuses.

Et Pluie n'était plus.


Mais Smog revint, plus fort qu'avant. Et plus irritant aussi. Il remplit les rues. Et recommença à cancaner, portant dans son sillage le rire hystérique du dernier Émissaire de l'Apocalypse.

Résurgence est là. Tic. Tac. Tic. Tac. Elle arrive. Résurgence est là. ♪


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Aexe Posté le 26 Janvier 2021 à 14:58 #114
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L'Ère de la Pluie


De tous les maux qui savent charmer Aexe, les averses étaient parmi les premières, définitivement. Et pourtant l'intempérie croissante, tandis que celle-ci s'activait discrètement pour en délayer les inquiétantes conséquences, lui valait de belles interférences.

Si la première de ses deux âmes y était depuis toujours vouée, la seconde s'en angoissait. Leur harmonie fragile, inachevée, leur impossible union s'y noyait, suffoquant à mesure que passaient les cycles, dans la boue des rues, dans les refuges surpeuplés, dans les tentatives précipitées d'aller contre telles précipitations, défi au sort, aux nuées. Jusqu'à la dernière arche, de paradoxe en paradoxe, où elle ne savait plus laquelle s'enivrait, laquelle s'affolait. Et qu'enfin, au seuil critique, émerge une fois encore la symbiose qu'elle cherchait tant, ne trouvait jamais qu'une fois au bord des gouffres.

Ressortir.

Et les trombes l'avaient trouvée, silhouette insignifiante perdue sous le déluge, à passer d'une demeure perdue, abandonnée à l'autre, s'inviter en des lieux trop longtemps oubliés que les eaux menaçaient d'engloutir, pour y cueillir en grelottant les fruits bleutés du typhon. À défier la gravité et les courants pour poursuivre, pour progresser. Pour errer dans la tempête comme jamais elle ne l'avait fait. Et toujours pourtant.

Jusqu'à ce que le toit d'un bâtiment plus accessible, car autrement plus menacé, ne l'accueille pour une brève étape, et qu'elle puisse se dresser face à la ville sous les flots, contemple ses prophéties réalisées. Debout parmi les ruines, en une Cité Immergée.


- Regarde Âme. Comme j'en rêvais.
- ɔᚣᚱ ᛚ'ᛊᚢ ᚱᛊᛟᚣᛉᛇ. Ωᚲᛉ.
- Dᚣnᛇoᚢs.


Et dans la folie des éléments déchaînés de ce spasme d'orage de la dernière Cité de l'Humanité, il y eut une elfe pour chanter ses prières, et danser sa folie seule sur un toit, comme si elle ne l'était pas.
Inconnu Posté le 26 Janvier 2021 à 18:05 #115
Dans les peines et les difficultés, la solitude d'ordinaire accompagne l'humaine ... Mais il faut croire que les temps change, qu'elle change, que la pluie outre laver les rues et détruire les obstacles est aussi libératrice et fertile aux espoirs, aux rapprochements et aux sentiments.

Tout à été complexe, les drames n'ont été loin. Et pourtant ... Elle c'est surpassée. Technologiquement, en essayant d'investir pour le secteur et réalisant son premier projet d'ingénierie correspondant à l'urgence de la situation. Amicalement en essayant de soutenir ces proches en difficultés et surprise à la découverte de certains messages qu'elle n'aurait jamais imaginer réceptionner ... Sentimentalement où l'on a su la saisir, la protéger, l'obliger à accepter que dorénavant elle ne serai plus seule.

Une famille se forge, doucement. Le cocon s'unit. La créativité s'envole et le secteur s'élève.

Après l'Apocalypse, l'aire du pardon et des possibilités s'ouvrent à ses mains. L'inimaginable arrive parfois. Au revoir Impasse, la douceur l'emporte enfin.
Lugal~72277 Posté le 26 Janvier 2021 à 19:39 #116
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Générateur de.
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La pluie cesse, le monde reviens rapidement à lui-même et les robots arrivent pour reconstruire. Dans le secteur qui prend un nouveau visage la gobeline vole, et observe ce monde d'un œil troublée.

Jamais l'Humain n'arriverait'Il à écouter ? Pourquoi toutes ces revendications et conseils dans les premiers temps avais été ignorer ?

Une seule personne à réagit à son idée la plus folle. Enfin elle avait quelqu'un d'autre qui la comprenais, elle qui si longtemps se retrouve à se battre contre une IA revêche qui la limite plus que l'aide. Une tentative de créer la chaleur des cuves pour faire partir l'eau...

Maintenant qu'elle y pense, elle aussi à céder à la panique, l'idée n'était pas dans le temps.

Elle observe ce monde mécanique, chacun faisant ce qu'il doit faire, construisant en si peu de temps ce que l'humanité fut incapable de faire avancer en plusieurs siècles.

Elle revoit tant de conseils, tant d'actions qui aurais évités autant de malheur.

La petite gobeline vole dans ce secteur vide de chaos.

Mais ce chaos reviens, quelques minutaires suffirent pour que l'entraide faible se brise cédant à nouveaux aux attaques, plus d'entrainement, plus de force physique.

L'Humain et Kepler ne sont pas comme la Science, ils sont disgracieux et ne ferons que de la douleur.

L'Apocalypse n'as pas eut lieu, mais pour les gens cela ne change rien.
Elle partira dans le nouvel espoir un jour et recommencera en veillant sur Eux.

Même si pour ça chaque année à attendre les résultats de ses recherches la rende plus amère, la souffrance de ses proches plus dangereuses, leurs amours fait qu'elle essaie. L'espoir reste peut être dans ce cœur d'enfants aux talents trop grands.

La petite gobeline vole ...

Thomas Posté le 27 Janvier 2021 à 20:59 #117
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Colonel Kyle
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24/01/2021 : L'humain observe de son gratte-ciel cette pluie qui s'annonce être le début d'un enfer.
Que nous réserves-tu ... ?


24/01/2021 21ch : L'humain aide dans différents domaines, avec différentes casquettes tout en ... contemplant cette pluie qui se veut chaotique.

Est-ce là un signe que tu me fais ? Est-ce une réponse à toutes mes questions ?


25/01/2021 20ch30 : L'humain sort enfin de cet abri improvisé par tous pour s'arrêter net, admirant alors ce nouveau paysage avant de se laisser envahir par un rire dément où il récupère de manière soudaine cet air neutre voire froid.

Merci.
Eaven Posté le 28 Janvier 2021 à 02:34 #118
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Voie d'Ashitaka
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Mrr'à tous le Quarere Imperiali,

Que tout l'monde s'prépare m'pour l'prochains jours.
Mrr'nous nous attendons à d'fortes averses.


Regard abandonné sur les quelques mots qui s'affichent sur son communicateur, avant qu'ils n'aillent se perdre à nouveau dans le smog, comme si souvent, comme si seulement. L'esprit s'offre au néant brumeux un instant avant de retomber soudainement sur terre : on ne nous prévient jamais pour les jours de grosse pluie. Il est facile de deviné comment la nuit s'est déroulée, sous défilement incessants ou presque de messages pour apporter une réflexion, même minime, parfois immense. Brouhaha commence.

"Attention, module Terra entre en phase génération H2O dans 24H, forte précipitation a prévoir. 
Durée de la phase : 48 à 120H."


On ne nous prévient jamais pour les jours de grosse pluie. Ce sera terriblement différent. Ca l'est toujours quand l'épée de Damoclès est déposée sur nos nuques plutôt qu'au-dessus de la tête, ça l'est toujours quand le temps est compté.


« Je croyais que tu aimais la pluie ? »
« J'aime la pluie, elle remplit mon âme.
Mais j'ai toujours eu peur qu'elle me noie.
Alors dis-moi, qu'adviendra-t-il ? »


***


20e cycle, le lendemain. Pluie est si ponctuelle que s'en est presque gênant. Elle ne se sera faite ni attendre, ni désirer : elle est là, au rendez-vous, pour nous tous. Elle toque à la porte, à la fenêtre, au toit, dans l'espoir qu'on lui ouvre, puisqu'elle s'est annoncée. Et alors qu'on se refuse à lui ouvrir, à l'inviter à l'intérieur, elle enrage d'être si mal traitée. Sa voix prend de l'ampleur, elle monte, monte, monte encore, et alors que quelques uns se sont abrités au Militarium suite au premier appel, ils passeront une première triste soirée : ses sanglots ont bourdonné à nos oreilles toute la nuit.

***


Un nouveau jour se lève, et ses yeux en bouche d'égout débordent, tout se déverse dans les rues de ses pleurs. Et nous sommes trop lents, bien trop lents, nous n'avons jamais été bien entraînés à gérer des torrents de larmes. Nous ne savons pas essuyer ses perles d'eau par millions, nous ne savons pas assécher ses joues d'asphalte, tout ce que nous savons faire alors c'est éviter l'acidité de sa tristesse. Et lorsque les flots de sa tristesse déborde, les protocoles se chargent de nous conseiller sur la marche à suivre. Les souterrains sont verrouillés, mais quiconque a déjà vu quelqu'un attristé le sait : tout garder à l'intérieur de soi ne résout rien. Mais qu'y pouvons-nous ?

Il ne nous reste qu'à essayer de sauver ce qui nous permet de La voir, même si elle a éteint la lumière, colérique mais pudique pour qu'on ne la voit pas pleurer. Et attendre de voir ce que l'on peut voir – qu'elle sature, que le cratère qu'est son coeur déborde, que les protocoles ont été pensés pour qu'on ne voit jamais ses larmes sous la surface – avant que sa tristesse ne fasse fuir même les rats de ses entrailles.

Alors ? Alors nous sommes démunis de ne pouvoir La consoler, et face à l'impuissance, il ne reste qu'à prendre peur. Elle veut pleurer ? Soit. Mais sauvons nos peaux, réfugions-nous à l'Ambassade, peut-être ne l'entendrons-nous plus.

***


Elle n'a toujours pas dormi de la nuit, alors que nous nous sommes à peine reposés. Mais au matin, elle trouve un nouveau moyen de nous signifier sa détresse : le farin de ses larmes s'est cristallisé, un peu partout, en buissons faits de cristaux scintillants, des bijoux de détresse. Qu'en faisons-nous, pauvres immortels que nous sommes sous le déluge ? Nous nous complaisons à faire la sourde oreille à ses complaintes orageuses, nous volons ses trésors cristallisés un à un sans discontinuer de la journée.


« Tu n'es pas trop légère pour aller les récolter ? Mais tu sais nager. »
« Je m'accroche comme je peux, c'est compliqué.
Mais, pour mon Secteur... Et pour voir pourquoi Elle pleure. »


Comment pouvait-Elle réagir face à si peu de considération de nos parts, nous qui avons détourné les yeux à son malheur, qui volons impunément ses trésors pour notre survie première ? Mal, infiniment mal. Lorsque la nuit tombe, elle sort de ses gonds, et pendant des cycles ont l'entend hurler sa rage contre les misérables que nous sommes, on l'entend casser murs et toits d'une colère légitime, alors que nous espérons encore nous sauver, au premier étage de l'Ambassade, aux étages d'habitations-éponges.

« Dis-moi où tu es et laisse-moi venir te chercher. »
« Certainement pas. »
« On ne sait pas si le clonage fonctionne. »
« Raison de plus pour que tu ne risques pas ta vie. »


Dans la seule idée qu'il lui restait d'éviter des risques inutiles pour un clone unique, il n'y a semble-t-il plus rien à risquer. Au plus noir de la nuit, au coeur de l'horreur, Elle nous montre son visage d'Apocalypse : personne ne fendra la mer de ses flots, les murs tremblent de sa rage grondante, il ne réside plus rien d'autre à nos oreilles, plus rien d'autre pour peupler nos esprits, jusqu'à la lie.

Qui l'a calmée ? Qui a su enfin la consoler de ce que nous lui avions fait ?


« ... Ou alors Il a eu pitié de nous et nous a sauvé, pour nous donner une autre chance. »
« Peut-être aussi, c'est vrai. Etonnant. Alors que nous le Lui rendons si mal chaque jour. »


Presque trop rapidement, Elle cesse de pleurer pour se parer d'un fard de smog, essuyer ses yeux, ne nous laissant que de l'eau dans le coeur et dans les hall. Comme tant d'autres, la silhouette d'un rouge qui ne se délave pas entreprend d'écarter les meubles gorgés de larmes, essorer les sols pour en dégager les preuves du déluge autant que faire se peut, jusqu'à ce qu'un bout de quotidien revienne, qu'un écran affiche un énième nouveau message.

... dédié à l'archive de la crise d'hier.
Je vous laisse y intervenir, mettre en page, chercher et fouiller...


Le ménage pourra bien attendre...
Nikolas Posté le 28 Janvier 2021 à 13:02 #119
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Citoyen (très).
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Quelque part, dans un secteur, l'attention portée vers Orion dont il a été très proche. Une fumée l'entoure, comme un parfum et au bout de ses lèvres, un joint, qui se consume petit à petit. Les traits tirés, visage agacé par cette pluie torrentielle qui s'abat sur Dreadcast. Un bref soupir.

Putain.. Mais qu'est-ce qu'ils branlent ces cons..
Stoner Posté le 28 Janvier 2021 à 13:41 #120
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Ze Bosse
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S'l y a bien une chose que le brun avait apprise au cours des décennies, c'est que pour chasser les pensées négatives il fallait s'occuper l'esprit. Alors ces dernières semaines il s'était abruti de travail: technopôle, négociations, recherches, conférences...

La menace lui avait permis de poursuivre cette débauche d'activité. On l'avait vu creuser, remplir, transporter, entasser, pataugeant dans la boue parmi les fangeux, installant les protections au mieux de ses capacités malgré les pluies diluviennes.

L'eau... substance essentielle qui l'avait souvent accompagné, des piscines de bars d'autrefois, de la pénurie menant à la station de pompage en passant par une nuit arrosée lors d'une expédition. Jusqu'à cette inondation destructrice qui avait fait craindre dans ses dernières heures qu'elle allait mettre un terme à l'Humanité.

Il en avait réchappé finalement, comme tous les autres, non sans avoir bu la tasse et souffert en son clone. Mais la reconstruction s'opérait et l'on recommençait à vivre normalement, presque comme si de rien ne s'était passé.

Toutefois en fidèle curieux, inlassable chercheur de réponses qu'il ne trouvait pas toujours malheureusement, il se posait cette éternelle question:


Pourquoi?