Recherche

EDC de Siouka~35641

Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Siouka~35641

Cacher

Bienvenue, le monstre !

Le gars rentre au bar et vient s’asseoir, il est assez grand et d’un aspect montruoso-démoniaque de l’espace. Il plaît tout de suite à Siouka, soit grâce à son instinct de Gob, soit parce qu’il porte des sortes de dreadlocks comme elle. Alors, elle l’accueille en souriant. Lui, ne peut pas répondre par un sourire parce que ce serait pire avec ses crocs en forme de cul d’oursin.
La gobeline est en train de préparer ses fameuses tourtes arc-en-ciel. Elle lui en propose une Il accepte. Elle le sert. Il se jette dessus… un mec bien.
Il fait peur à une petite blonde. Ce n’est pas sa faute au départ, le pauvre est fait comme ça, mais il en rajoute une couche avec espiéglerie. Siouka le regarde en souriant. Ce type est un monstre. C’est un vrai monstre à l’extérieur avec ses yeux perçants, ses dents aigues, saillantes, faites pour déchiqueter une cible déjà clouée sur place par un regard de prédateur. Mais elle le regarde faire son numéro comme au spectacle avec la blonde qui pisse dans sa culotte. Un véritable monstre à l’extérieur, mais dedans ? Siouka rigole, elle se délecte du jeu - un jeu sain, naturel, bon enfant, un remake de la Belle et la Bête, plaisir facile, plein de tendresse, de brutalité et de romantisme.
La gobeline se sent bien. Elle est heureuse de pouvoir expérimenter de telles rencontres en secteur Rebelle. Elle se souvient des paroles de ses « mini-grands », ces immigrants de l’empire avec qui elle a déjà pu discuter. Grâce à eux, elle s’est construit une représentation des « zimpés », qui sont comme des capuccinos, blancs et crémeux à la surface, noirs et serrés au fond. Aussi, lorsqu’elle observe le visage hideux de la créature qui joue aussi naïvement sans pouvoir sourire, elle ne peut s’empêcher de plaindre les impérialiste qui, a l’inverse, contemplent les visages souriants et enjôleurs de la noblesse impériale faisant bonne figure à travers la propagande pour mieux écraser le peuple et le priver du droit de penser, de décider, et de vivre.
De quel côté sont les pauvre gens ? Pour Siouka, la réponse est une évidence.
Le gars en question s’appelle Vassod. Il s’apprête à partir après son repas car il n’était venu au bar, apprend-elle, que pour rencontrer une gobeline. « Une gob ? » Les oreilles de Siouka se redressent. « Qué gob ? ». Vassod précise qu’il s’agissait de Hora.
- Ok, lui répond Siouka, si que j’vois Hora plus tard, j’te préviendrai et j’y dirai qu’t’es v’nu pour elle. Hora, c’comme qui dirait ma sœur. Mais l’est pu complèt’ment gob, enfin si, mais c’est une cygob en fait.
Vassod s’en est allé et, comme le pensait Siouka, quelques heures plus tard, Hora est apparue. Tout d’abord, Siouka s’est exclamée devant la chevelure de sa sœur enfin redevenue verte. Et puis elle lui a raconté qu’un gars sympa la cherchait.
Siouka eut alors l’immense joie d’entendre Hora dire du bien sur sa « créature » et ajouter avec fierté qu’elle avait été la première à lui parler. Pour Siouka, c’était alors la joie simple mais ô combien précieuse de sentir que son jugement était partagée par la cygob… communauté d’esprit, lien de race, valeurs de compatriotes en phase. Les deux gob se reconnaissaient dans cette même tolérance spontanée.

◊ Commentaires

  • Siouka~35641 (583☆) Le 12 Janvier 2013
    Bah... C'est rare, ça. Pis c'est encore plus rare qu'il joue le Kobolde.
  • Siouka~35641 (583☆) Le 12 Janvier 2013
    En tout cas... pô comme que tu l'décris sur ton EDC, qu'j'ai lu après. L'av'nir nous dira si l'instinct des gobs c'est vraiment fiable..
  • Night (124☆) Le 29 Janvier 2013
    "Aussi, lorsqu’elle observe le visage hideux de la créature qui joue aussi naïvement sans pouvoir sourire, elle ne peut s’empêcher de plaindre les impérialiste qui, a l’inverse, contemplent les visages souriants et enjôleurs de la noblesse impériale faisant bonne figure à travers la propagande pour mieux écraser le peuple et le priver du droit de penser, de décider, et de vivre." applaudis