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Les mots trempés
Créé par Inconnu le 06 Juin 2023 à 21:26
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Inconnu
Posté le 06 Juin 2023 à 21:26
#1
*Cela faisait un moment que l'idée trottait entre ses deux oreilles. Un moment qui, s'il devait être compté en secondes, en aurait fait des millions. Mais finalement, le temps importait peu, quand l'éternité s'offrait à vous. C'était justement dans ce questionnement, qu'elle se décida. Maladroitement, peut-être bien, elle avait une sainte horreur d'aller sur la matrice. Peut-être même qu'elle n'allait pas déposer le message au bon endroit, mais après tout....Seuls ceux qui ne faisaient rien ne se trompaient jamais. Alors, elle glissa son papier, afin que celui intéressé, vienne s'y adonner.*
Swen
Posté le 07 Juin 2023 à 12:23
#2
Voguant sur la matrice comme à son habitude, Tharz voit un EM qui l'interroge, il pique rapidement sa curiosité... pourquoi ne pas participer ?
C'est la fin, le tout dernier matin,
Le tout dernier farin,
Ne me lâche pas la main,
C'est la fin...
Le smog est dense,
Le suspense intense,
Que se passera-t-il demain ?
Quel sera notre destin ?
A l'aube, l'énergie s'amenuise,
Oui, la vie s'épuise,
Un luxe était le confort,
Voici le nouveau décor,
Les lumières de la ville,
Qui lui donnait son style,
Sont désormais éteintes,
Les défenses sectorielles seront atteintes,
Voilà la crainte,
Les exogènes dans l'enceinte,
Le centre de clonage ne tardera pas,
A ne plus fonctionner, là,
N'y a-t-il plus d'espoir,
Tout n'était-il qu'illusoire ?
Cette cité, notre berceau,
Ne dois pas devenir notre tombeau,
C'est la fin,
L'éternité touche à son point,
Meta-race et humains,
Seront désormais qu'un souvenir lointain,
Prends ma main,
Et allons-nous en loin,
Les IA ne sont plus,
Il ne reste que l'individu,
Autant gagner la liberté,
Découvrir de nouvelles contrées,
Pour le temps qu'il nous reste,
Pour ce destin funeste,
C'est la fin,
Voilà le refrain,
Allons-nous en loin,
Et surtout, ne lâche pas ma main.
Le tout dernier farin,
Ne me lâche pas la main,
C'est la fin...
Le smog est dense,
Le suspense intense,
Que se passera-t-il demain ?
Quel sera notre destin ?
A l'aube, l'énergie s'amenuise,
Oui, la vie s'épuise,
Un luxe était le confort,
Voici le nouveau décor,
Les lumières de la ville,
Qui lui donnait son style,
Sont désormais éteintes,
Les défenses sectorielles seront atteintes,
Voilà la crainte,
Les exogènes dans l'enceinte,
Le centre de clonage ne tardera pas,
A ne plus fonctionner, là,
N'y a-t-il plus d'espoir,
Tout n'était-il qu'illusoire ?
Cette cité, notre berceau,
Ne dois pas devenir notre tombeau,
C'est la fin,
L'éternité touche à son point,
Meta-race et humains,
Seront désormais qu'un souvenir lointain,
Prends ma main,
Et allons-nous en loin,
Les IA ne sont plus,
Il ne reste que l'individu,
Autant gagner la liberté,
Découvrir de nouvelles contrées,
Pour le temps qu'il nous reste,
Pour ce destin funeste,
C'est la fin,
Voilà le refrain,
Allons-nous en loin,
Et surtout, ne lâche pas ma main.
Swen Silvergold Skyler
Stiny~49460
Posté le 07 Juin 2023 à 13:49
#3
La ratoune ne pouvait laisser passer ce type d'occasion. Alors, elle ne la laissa pas passer.
C'est la fin, le tout dernier matin,
Le tout dernier farin,
Ne me lâche pas la main,
C'est la fin...
Bout de papier,
Mots détrempés
Une relique au pied
D’âmes désemparées.
(Elles étaient venues sans savoir que c’était le dernier
Et comme la pluie, elles tombaient des nues)
La loose, quand même, passer son dernier jour sur un terrain de fouilles.
Enfin, c’est ce que se disait ce vautour, derrière son écran,
Lisant la feuille de papier via son drone de surveillance,
Ce qui n’était peut-être pas beaucoup mieux.
Mais revenons à nos écureuils, oui.
Qui ne savaient quoi en faire,
On les comprend, des mots encrés,
Les cuves y sont indifférentes,
Ca ne vaut pas de crédits, rien,
Même pas un dernier farin.
C’est une mauvaise offrande,
Un encodage trop mal ancré
Un simple déchet qu’on déterre.
Pourtant des idées émergèrent.
La kobolde se dit qu’un dernier farin,
Elle se l’approprierait bien,
Brillant de plus dans sa collection,
Et la gnolle, qu’elle ne lâcherait pas la main,
Doigts entremêlés aux siens,
En délicieuse collation,
Le gobelin, dans le dernier matin,
Voyait, avec un sourire de gamin,
La plus belle des explosions.
Les fouilles de l'ultime matin
N’eurent pas un résultat faramineux,
Pourtant chacun parti heureux,
Et l’était toujours,
En s’éveillant le lendemain.
Le tout dernier farin,
Ne me lâche pas la main,
C'est la fin...
Bout de papier,
Mots détrempés
Une relique au pied
D’âmes désemparées.
(Elles étaient venues sans savoir que c’était le dernier
Et comme la pluie, elles tombaient des nues)
La loose, quand même, passer son dernier jour sur un terrain de fouilles.
Enfin, c’est ce que se disait ce vautour, derrière son écran,
Lisant la feuille de papier via son drone de surveillance,
Ce qui n’était peut-être pas beaucoup mieux.
Mais revenons à nos écureuils, oui.
Qui ne savaient quoi en faire,
On les comprend, des mots encrés,
Les cuves y sont indifférentes,
Ca ne vaut pas de crédits, rien,
Même pas un dernier farin.
C’est une mauvaise offrande,
Un encodage trop mal ancré
Un simple déchet qu’on déterre.
Pourtant des idées émergèrent.
La kobolde se dit qu’un dernier farin,
Elle se l’approprierait bien,
Brillant de plus dans sa collection,
Et la gnolle, qu’elle ne lâcherait pas la main,
Doigts entremêlés aux siens,
En délicieuse collation,
Le gobelin, dans le dernier matin,
Voyait, avec un sourire de gamin,
La plus belle des explosions.
Les fouilles de l'ultime matin
N’eurent pas un résultat faramineux,
Pourtant chacun parti heureux,
Et l’était toujours,
En s’éveillant le lendemain.
...
Madmax
Posté le 07 Juin 2023 à 16:29
#4
Mad prit son carnet et son stylo, puis laissa faire ses mains.
"C'est la fin, le tout dernier matin,
Le tout dernier farin,
Ne me lâche pas la main,
C'est la fin..."
"Quand mon cœur s'éteindra dans un dernier transport,
De tant d'esprits sans fond, vides, sans consistance,
Obscurcissent le ciel avec la persistance
Compté le nombre et dit :" Assez, voici le port! "
A la mairie, on va vite faire un rapport
Ils ont mis cet écran entre notre existence
Et le Bon Dieu, grisés, l'on est sans résistance,
La planche dont nos mains se font un doux support.
La nuit est, au dehors, reine sur la nature.
Silence. Pas un prêtre errant vers l'aventure
De son calme rien ne le fait démordre.
Je lui réponds, ému de sa bonté chagrine,
Indigné de voir ainsi troubler l'ordre,
Le flambeau de la vie est aux saintes doctrines.
Le tout dernier farin,
Ne me lâche pas la main,
C'est la fin..."
"Quand mon cœur s'éteindra dans un dernier transport,
De tant d'esprits sans fond, vides, sans consistance,
Obscurcissent le ciel avec la persistance
Compté le nombre et dit :" Assez, voici le port! "
A la mairie, on va vite faire un rapport
Ils ont mis cet écran entre notre existence
Et le Bon Dieu, grisés, l'on est sans résistance,
La planche dont nos mains se font un doux support.
La nuit est, au dehors, reine sur la nature.
Silence. Pas un prêtre errant vers l'aventure
De son calme rien ne le fait démordre.
Je lui réponds, ému de sa bonté chagrine,
Indigné de voir ainsi troubler l'ordre,
Le flambeau de la vie est aux saintes doctrines.
Inconnu
Posté le 18 Juin 2023 à 17:59
#5
