Recherche

EDC de 65442

Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par 65442

Cacher

Les bords de mère

Pour le confort de lecture, la fonction "cacher" est ici à peu près indispensable.






Loin du bord du rivage on les voit s'enlacer,
L'eau paraît moins glacée quand ensemble elles nagent.

Mauvais virage que les mots dévisagent.


Famille !, famille ?, faaaaamiiiiille - en famine... C'est l'éden et l'idylle des méchants, des gentils, c'est le cri sur l'écran des petits et des grands. Qu'est-ce que ça fait d'avoir une famille ? Qu'est-ce que ça fait que d'en avoir envie ? C'est l'un des seuls points où je puis me sentir, étant pourtant mystique, de loin la plus logique.

Il y a plus d'inceste que de reproduction.


Tout le monde me dit que ça va pourtant de soi, j'ai beau essayer, je ne capte pas. Ce n'est pas si grave. Pas besoin de comprendre pour jouer le jeu, si ça leur fait du bien, alors je fais au mieux. Sourires d'elfette pour cacher les soupirs des défaites, murmures de « fifilles » qui défilent au fil des jours et du rose aux joues.

L'affection y est, le coeur n'y est pas, et ça m'importe peu mais m'embête quand même, à chaque hésitation au détour d'un « je t'aime ». Comment qu'on dit ou qu'on agit, quand on est mère pour faire plaisir ? Maux des visages, mots sans repères. Chacune dans son rôle sait y faire, et je reste là, en bord de mère.


Bordel de mères.



Changement de style.



Je crois que la Surface était déjà bien assez étrange comme ça. C'était sans compter tomber à mon retour du froid sur un mini-moi. Effroi. En plus elle s'appelle Sanguine. Rat ! Cette guigne. A croire que Thallys me faisait un pied de nez. Ou un poing de nain. Elle aime les jeux de mots, le drame et le tragique, les rats, le sang, et danser sous la pluie ; comme une copie plus jeune. Et plus extravertie.

C'est là, évidemment, que débarque Eny. Vous connaissez ma femme (oui cheffe (1)) ? Eh bien c'est une tradi. Et quand elle voit un écureuil paumé, ça ne fait pas un pli, elle est là, pire qu'un rat affamé devant un steak faisandé ; comme une rage hormonale ou un manque à compenser, pour elle, c'est sûr, faut adopter. Au début, je lui expliquais, comme il faut, que je ne comprenais pas, que je ne savais pas, que je ne voulais pas, peine perdue. Essaie quand même – c'est sa rengaine.

Un sourire blême – une heure de gêne. J'en suis certaine, elle a mes gènes. J'ai juré, pourtant, j'ai fait gaffe à chaque accouplement (non). De toute façon, j'étais pas là, en tout cas c'était pas moi, moi je m'gelais la couenne (2). Je n'y crois pas. J'essaie quand même. J'inclus même sa soeur supposée dans la randonnée. Adopter, c'est mieux par 2-packs, comme le disait ce rappeur du Secteur... Euh... Six. Voilà.

On se parle peu, à part pour ne rien dire, des jeux de mots douteux dont nous seules pouvons rire. Rien que pour ça, je l'aime bien. Je n'aurai pas de famille, pas de gosses, de descendance. Ca finira, un jour. C'est toujours la sentence. Mais parfois, mieux vaut voir le verre à moitié plein. L'expérience d'un petit bout d'errance partagé en commun, quelques cycles me grise.



Merci, mes petites poussières.



Spoiler (Afficher)
Top,
1 – Je suis un film à l'humour un peu bas mais savoureux se déroulant à la préhistoire, je suis ?
2 – Je suis une chanson parodique basée sur une chanson de rap de Diam's, je suiiiis ?
Crédits : musique : I'm leaving - Low Roar
Image : Docks par I am Tsukiko
Personne citées : Enylwën, Leïa-Iora, Sanguine, April-May.

◊ Commentaires