Le smog était épais, comme plein de relents.
Réunion rebelle était le nom de ce petit chantier. Perte de temps commune était le nom que j'avais donné au groupe de personnes.

Un rassemblement de bouche, mais aucune oreille pour écouter ce qui se disais dans la réunion.
Oh, le vautour, à bonne distance, écoutai sans mal les dire de tout le monde, les exclamations diverses et variées.
Mais rien ne sortait vraiment du tas de dire de la masse de personnes, et elle se dissipa aussi vite qu'elle s'était crée.

Le vautour reparti dans les rue en secouant la tête.

Le vaut' trop occupé à pioncer se fit réveiller par des alertes de tous les côtés:

"BO en cours brav' sors toi les doigts du cul !"

nonchalement il rabat son masque sur sa tête et consulte sa carte envoyant pas mal d'adresse a ses copains. Ces adresses leur aura permis d'achever un à un les membres du quartier, eux qui étaient occupés à fouiller nos cercles vides, pendant que nous étions en train de trifouiller les entrailles de leurs collègues.

L'ex gobeline était en train de faire un branchement de lampe lorsque tout devint noir. Elle soupira et se mit à marmonner :

Et merde le vautour tout moche avait raison j'aurais pas dû redevenir humaine...même plus capable de brancher une lampe sans tout faire péter.

Elle se rendit vers la boîte mais tout était en parfait état, un coup d'oeil par la fenêtre et un large sourire se dessina sur ses lèvres. Elle hésita longuement à se connecter à son implant pour voir si on avait besoin d'un bon ingénieur, puis préféra retourner à ses occupations malicieuses. L'histoire de candidature pour un acte civique toujours en travers de la gorge, il ne faudrait pas compter sur elle, cette fois.

La naine sera arrivé assez rapidement à la CEV, convaincue qu'il s'agissait d'un coup de ...
Mais non, pas de conclusions hative, allez voir, deja ce qu'on pouvait voir sans risque, et au plus pres, les sous sols de la CEV, mais sans energie, les portes resterait close.
Elle en était a vouloir tenter les portes a l'aide du tranchant de sa pelle pour la 3 eme fois, qu'elle fut prise d'un vertige passager.

Alors que le voile noir était passé, elle constata que tout était revenu à la normale.
Mais elle restait inquiète.

Survolant la matrice, elle retrouva enfin son dossier, au moment de le remplir, plus de son, ni d'image, elle râlant un bon moment avant que les messages n'arrivent.

Liloute, nous sommes dans le noir.
Tout les digicodes ont sautés
Lilou, que se passe t-il ? Les STV ont pourtant de l'énergie.
Lady, permettez-moi de vous déranger, qu'est ce qu'il se passe sur notre ville !?

Elle même n'en savait rien, elle rassura certains Citoyens et contacta ses Pairs.
Quelques cycles minutes plus tard, la brune réveilla son mari sans aucune douceur, un baiser volé et chacun partie à ses occupations.

L'humain fumait sa pipe tranquillement avant de se retrouver dans le noir le plus total avant de soupirer un gros nuage de fumé par le nez.

- Sainte mère d'Hujan !

Totalement amorphe, allongée dans le canapé d'une villa dont elle ne connaissait absolument aucun recoin, l'orc se lève, quelque peu titubante.
Son regard parcourt lentement les lieux.
La pénombre inhabituelle la pousse à se sortir de son état.
L'incompréhension se lit alors sur son visage quand elle tente de franchir une zone obscure refusant toute intrusion.
Revenant sur ses pas, à tâtons, elle observe le hall menant vers la sortie, elle semble hésitante mais finit par rejoindre ce canapé attendant une autorisation, les yeux rivés sur son communicateur et ne mesurant pas la situation actuelle, visiblement.

Le Cyborc roupillait il roupillait gravement puisqu'il tilta même pas que les sécurités de l'endroit ou il prenait son repos venait de se stopper d'un coup. Soudain un bruit retentit dans la pièce qu'il calme d'une claque, son deck qui commençait à avoir de l'age et de l'usure étant le responsable de la nuisance. Alors que le silence reprenait place, il fut a nouveau perturbé par l'appareil.
Son propriétaire lance un regard mauvais sur lui, avant de s'en saisir. La garde appelait. Un rapide lecture des messages loupés font remarquer à l'Orc que les sécurités et la lumière aussi ont sautés.

Après activation de ses implants oculaires pour voir dans le noir c'est mieux, il s'habille rapidos et par bosser.
Cela sentait le rat faisandé cette histoire.

Le vaut cenait de s'assoire dans ses rampes de plongée toutes neuves quand tout d'un coup, les lumières autour de lui s'éteignent...

SR en BO

Il court à la centrale balancer des cristaux dans les cuves, pourtant elles sont pleines.

Du monde arrive, tout le monde parle, propose sa théorie sur l'évenement, le pourquoi du comment faire. Au final tout est revenu dans l'ordre, les même agitateurs que d'habitude ont lancés leurs débats. Il est allé retourné se coucher finalement.

Une main maculée de résidus gris posée sur le clavier d'un vieil ordinateur, Akjus jetait un regard fatigué sur le tas de feuilles volantes qu'il avait éparpillé sur le comptoir du petit réfectoire. Histoire de l'Imperium. Histoire de la transition. Histoire de la rébellion. Histoire des premiers-nés. Histoire. Histoire... L'esprit errant, il rêvait d'autodafés.

Sa masse trapue baignait dans le halo criard d'un néon grésillant lorsque, subitement, le refuge fut plongé dans un noir d'encre, tout juste troublé par la lueur souffreteuse de son appareil. Quelques silhouettes, aussi surprises qu'il aurait pu l'être s'il n'avait pas été aussi éteint, déambulèrent autour de lui en chuchotant. D'un geste malhabile, il empoigna son A.T.L.; déjà, la rumeur traçait son chemin le long des canaux d'information citoyens. Les intelligences artificielles ? Naturellement. Le peuple du troisième secteur était aussi fier qu'impulsif, et il ne fallait qu'une petite étincelle pour le faire bondir dans le sens où ces mystérieuses forces l'exigeaient. Rebelle par ci. Rebelle par là. Et moi qui suis plus rebelle que toi... Même les éminences grises s'en donnaient à cœur joie. Se ramassant sur lui même, Akjus soupira, vieillard dans un corps jeune et neuf, le regard perdu dans l'écran de son deck. C'était être artiste que d'être rationnel en Orion.

L'Albâtre était en train de discuter avec un vautour et une kobold lorsque tout devint noir. Son corps se crispa avant qu'elle ne rejoigne le tas de plumes et de poils pour se rassurer. Inspirant. Les constatations suivirent rapidement : Plus de réseau, plus de lumière, plus de portes de prison fermées, plus de sas fermé... Et plus de digicode, de caméra, de tcast.

Quelques mots échangés, puis ses pas la mènent au dehors. Il fallait vérifier si elle pouvait sécuriser ses propriétés, mais oubliant un fait majeure, elle se retrouva à un message automatique du terminal de son cercle.

Grondant de frustration uns fois dans les rues, elle ruminait sur les criminels et autres chaotiques - selon elle - qui profitaient surement de la situation et se frottaient les mains. Line croisa la Major du CdO ainsi qu'une certaine vautour qu'elle avait déjà croisée à quelques reprises. Elles discutèrent un temps puis on lui posa une question : Les portes sectorielles s'ouvriraient-elles ? Ladite question fût posée en Haut Lieu et on l'informa que c'était possible, ni une, ni deux, la Major et la Blanche allèrent vérifier les deux portes sud du secteur Marran. Fort heureusement, elles étaient bien fermées.

Les jeunes femmes se séparent alors, l'Albâtre rejoignant les STV, quelques mots échangés une fois encore puis tout à coup, le réseau revient, son implant fût assailli d'intrusion et de destruction dans un lieu qui lui est cher. Elle pressa le pas pour s'y rendre, s'engouffra et se dirigea vers l'aile ouest quand soudain, elle sentit une douleur lui vriller la tête, puis... Plus rien, le vide, de longues, trop longues... Secondes.

...........
.....
...........

Encore à se tenir à tête, la Plumée retourna dans le hall de la bâtisse, regardant autour d'elle avec un certain hébétement lorsqu'un mouvement attira ton attention. Un Cyborg. LE cyborg.

Elle sent tout les muscles de son corps se raidir, toute la haine qu'elle ressent pour lui resurgir et pourtant, pourtant... C'est avec un calme froid qu'elle lui demande ce qu'il fait ici tout en informant sous effort de concentration deux personnes de l'intrusion de l'individu.

La Blanche ne se rend pas compte qu'il a partiellement saboté les tourelles automatiques et ne désire pas faire venir de renfort qui pourraient de fait être massacrés par manque d'accès. Se mouvant vers la sortie, elle le voit faire de même... Une pensée, une seconde... Et le SAS d'entrée est fermé, il se rue dessus en ignorant la vautour qui se jette sur lui pour tenter - de ses maigres forces - de l'en empêcher. Le sas se brise, elle tente de le retenir tout en prévenant le cercle de l'orient... Cependant rien y fit. Le Cyborg prit la fuite pour échapper à son destin funeste qu'est la prison impériale.

Pendant que le vautour tirait des billes, en s’entraînant, tout devint noir d'un coup

ALERTE ! ALERTE ! Tous les militaires sont priés de venir surveiller le SAS ! Mobilisation général !

Le caporal fonce alors au Sas, avec seul source de lumière son deck, sans réseau

Merde ! Le BO était prévue pour plus tard !

Il retrouve alors plusieurs camarade militaire, tous incompréhensif au vue de la situation actuelle

L'unique Alpha Vaut du Secteur Marran faisait une sieste, et se faire agresser les oreilles par des alarmes à cause d'une SOI-DISANT BO DE LA MORT ne le tira sûrement pas de son doux et soyeux sommeil !

Nero bullait tranquillement dans l'un de ses espaces de travail matriciel.
Confortablement installé dans un siège moelleux de données, celui-ci assemblait et compilait bout par bout des programmes, assisté par son IA de compagnie qui semblait se complaire à lui pointer ses erreurs dans son code.

Ce n'étais pas son jour, il les enchaînait l'une après l'autre et les remarques de son IA se faisaient de plus en plus insupportables, pris de colère il cria alors:

- Ptain d'bordel de merde ! J'suis pas ta conceptrice ! Contentes toi de corriger en silence Meris !

- Oui Pè....

Et tout d'un coup, tout disparu, les données, les projets ouverts et à peine eut-il le temps de réaliser la situation qu'il shunta, convulsant alors de douleur sur sa rampe et dans ses sels....
Une vraie journée de merde dans tout les sens du terme...

Assise au bureau du CAI, elle avait le nez dans ses EM. Comme souvent. Ça avançait.. petit à petit. Pas assez vite à son goût, c'était certain. Mais au moins, ça avançait.

D'un coup d'oeil à l'AITL, elle prit conscience qu'un Black-out approchait à grands pas, alors ni une ni deux, elle fila chercher son neuvopack et se caler dans une rue. Nez sur son com', cette fois. Il lui fallu quelques secondes pour s'apercevoir que les lumières publiques avaient flanché, du coup. Et que son TP, attrapé par réflexe, ne voulait plus lui donner d'infos, le salaud !

- Mais.. qui a avancé l-le BO ? Et comment je fais p-pour savoir si des NI s-sortent au CH m-moi maintenant ?!

Elle s'apprêtait à aller vider son neuvopack à demi-plein aux STV quand son com' se remit à sonner. Le black-out était arrivé plus tôt que prévu, et les cuves ne repartaient pas malgré les apports de farin. Double merde.
Restons pragmatique. Rentrer se mettre à l'abri dans son appart au digicode HS ne servait à rien de toute façon.

Heureusement qu'elle avait installé PacMiam jouable en hors-ligne sur son com', quand même. Pour passer le temps en attendant que ça revienne.

Tony dormait avant le black-out.
Et comme plus de noir n'allait certainement pas nuire à son sommeil, il dormait aussi pendant, et encore mieux après.

Un BO ? ou ça ? En pleine compta du BAM, c'est un orc aussi délicat qu'elle qui a su la sortir de sa transe.

Ah oui merde, plus rien ne marche, effectivement.

Grognant un peu, elle met un moment avant de se décider à bouger. Un peu trop même probablement. Elle n'a pas spécialement envie de fuir ou de se planquer, ce n'est pas dans ses habitudes mais son warp actuel qui dure trop longtemps l'y oblige.

Fait chier...

Elle bouge ses fesses laissant le BAM dans le noir avant de râler, encore et toujours. Quelques maisons visitées plus tard, elle repart en direction de son terminal. Plus têtue tu meurs. Mais c'est comme ça.

Un Nain pionce dur dans sa demeure. Il ne remarqua rien, n'entendit rien. Plonger dans un sommeil bien trop paisible. une choppe vide trônant par terre.

Insouciance innocente ou béate pacification?

Tranquillement installée devant le terminal de son usine, l'outrinaine finalisait une commande et envoyait des articles fraichement fabriqués et emballés en zone de stockage quand l'obscurité gagna l'usine. Les seules lumières encore présentes provenaient des affichages de secours et de son com.

Elle alluma son kender... pas de réseau. Elle recommence avec son terminal portable... pas de connexion.
merde... il se passe quoi là...
Le petit groupe électrogène de l'usine démarra, les pièces désormais éclairées de rouge clignotant n'aidaient pas l'écailleuse à garder son sang froid.
Le terminal se ralluma enfin.

*/! Alerte, blackout en cours /!*
*Productions stoppées. Mise en sécurité des installations.*
*Veuillez vous regrouper dans le hall et attendre les instructions du directeur général*

Connaissant la situation délicate de sa corpo, elle préféra fuir l'endroit plutôt que de risquer de rester dans un lieu devenu vulnérable.

Elle fila sur son overboard dans un lieu sûr à travers la pluie, la nuit et l'obscurité totale.
Peu après, elle alla aux STV avec la même promptitude.
Le terminal public fonctionnait encore ici... Bien que basses, les cuves tournaient et produisaient la précieuse électricité.
Elle alla voir les présents pour leur demander ce qu'ils se passe. Ils étaient a peine plus avancés qu'elle. Elle leur proposa son aide, sortant un multimètre sans contact de sa boite à outils et commence a suivre les câbles des cuves pour voir si de l'électricité y était présente. Elle fut prise d'un étrange malaise pendant son investigation et s'écroula. Un peu plus tard, elle se réveilla, appris et vu que l'alimentation électrique était revenue puis rentra chez elle.

Alors qu'elle ouvrait moins fréquemment les yeux ces derniers temps, il a fallu que ses paupières se relèvent au mauvais moment. Plongée dans sa comptabilité, c'est soudainement, comme dans tout le secteur, que sa boutique fut plongée dans le noir. Un Black-Out, bon, c'était prévu, après tout...

Son communicateur s'active un peu partout. Le Black-Out, ce n'était pas pour tout de suite. Ah bon ? Pourtant... Plus rien ne fonctionne. Mais... Son communicateur lui-même finit par ne plus répondre. Pas encore...

« Pourquoi faut-il qu'à chaque orage, les choses tournent mal... »

Elle tâtonne, elle se cogne contre les meubles sur son chemin mais le besoin irrépressible de sortir dehors la ronge au fil des secondes. Réaction stupide mais humaine, elle ne le retrouvera pourtant pas plus dehors que si elle était restée sur sa chaise. Fais attention, s'il te plaît... Une fois à l'extérieur, le paysage n'a pas changé, simplement plus opaque. Et d'une certaine façon, ça la rassure, ou peut-être est-ce le fait que tout soit relancé, en fonction, prêt à l'emploi. Pauvres petits dépendants à la technologie qu'ils sont. Ainsi, l'orage est passé ?

Non. Quelques instants plus tard, son Orion, bien en fonction à présent, lui signale qu'on vient de la renvoyer d'un Cercle. Où elle n'avait plus mis les pieds depuis des années mais où son coeur est resté. Carpe Diem, qu'elle disait. Mais ce n'est pas contre elle, il n'y reste plus personne, et ils s'affolent de ce qu'il perdent. Quand elle entre vérifié - toujours ces réactions humaines sombrement idiotes - elle aurait presque pu voir les morceaux de son coeur laissé là, sous les débris d'un comptoir fracassé et de quelques chaises renversées au beau milieu.

Hébétée, la tempête est passée, et elle a laissé des traces qu'elle piétine avant qu'il ne la rejoigne. Une main dans les cheveux aux teintes encore bleuâtres bien que la coloration laisse à nouveau entrevoir du rouge, pour rassurer comme on peut.

« Tu penses qu'on pourra remettre tout comme avant, un jour ? »

Ce n'est qu'une tempête. On reconstruit toujours derrière elle.