
EDC de Acius
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Articles
Étoiles
[ P ] I. Chefs de pôl... (10☆)
[03] Marche de l'Human... (6☆)
[04] Marche de l'Human... (6☆)
Statistiques
Nb. articles | 10 |
Nb. ☆ données | 266 |
Nb. ☆ reçues | 56 |
Nb. ◊ écrits | 54 |
Nb. ◊ reçus | 3 |
Nb. √ | 4548 |
_Projeté loin des canons de beauté traditionnels dans cette silhouette aux proportions tronquées, noueuse comme un arbre des mangroves de Kepler 20-f, Acius affiche une nature elfique abâtardie par les péripéties qui tordent la Cité. Mise à nu, son enveloppe dénonce l'échec d'une migration vers la race des bien-nés : ses bras sont trop effilés, ses côtes asymétriques, ses jointures aussi saillantes que les genoux des derniers vieillards de DreadCast. Ce vaisseau de chair paraît perpétuellement distendu de l'intérieur par un organisme trop vif, étirant sa peau en de larges tranchées musculaires qui traversent son corps comme des varices.
_Acius est un corps trop organique, où la technologie s'est imposée comme un impératif à la vie; la courbure proéminente de l'acier chirurgical découverts à ses omoplates, ses coudes et ses rotules trahit l'implantation sub-musculaire d'une cybernétique assistant une mobilité malaisée par des articulations défaillantes. Pour l'ensemble, l'elfe semble avoir préservé l'illusion d'une relative sobriété technique, camouflant l'essentiel de ces implants sous d'épais tissus; on le prendrait sans doute pour un voyageur d'un autre temps s'il n'y avait, perpétuellement visé sur son visage, ce curieux regard solaire qui évoque un astre mourant. Pupilles nerveuses propres aux yeux chromés, les globes qui siègent dans ces orbites caves ne se déforment sous aucune lumière. Par écho, ceignant son visage pour mieux en anoblir les traits déformés par une chair tiraillée, un ornement d'or et de carbone s'embrase sous les néons criards de la ville, jetant au gré de ces feux-nouveaux des reflets toujours changeants.
_Silhouette roide égarée dans un smog de tabac capiteux qu'il crache à cycle régulier, vous le trouvez là cintré d'un long manteau aussi sombre qu'épais, battant ses cuisses à chacun de ses pas, nuque préservée des lames de froid par un haut-col rabattu jusqu'au lobe de ses oreilles parées. Au revers saillant du pardessus, une boucle métallique a été brochée; y pend un respirateur cliquetant en fibre de carbone. A son épaule droite a été cousue une discrète petite décoration patinée par le temps et les intempéries qui tombent inlassablement sur la Cité. Sous le manteau, un pourpoint matelassé, aux teintes fatiguées par les décennies traversées, couvre l'homme de la taille au seuil de son cou; le pli qu'il accuse à sa poitrine trahit la présence d'un holster pectoral sombre, où peut luire l'éclat polymérique d'une lourde crosse. Un pantalon simple d'ouvrier couvre le galbe aride de ses jambes noueuses; une sangle en cuir d'écureuil, où ont été greffées deux larges poches de tissu, enserre sa droite cuisse, tandis qu'une paire de genouillères en fibre rigide a été agrafée à l'articulation des genoux. De quelques emplacements peuvent s'échapper une faible luminescence, caractéristique des cartouches énergétiques de la carabine Varja. Haute sur ses tibias, scellant solidement son pantalon, sa vieille paire de botte fait grise-mine, cependant que les nuits passées dans les mangroves acides ont achevé de ronger semelles et coutures. Elles crissent, craquent, grincent, mais l'homme ne semble pas déterminé à s'en départir, sourd à leurs plaintes.



_Acius est un corps trop organique, où la technologie s'est imposée comme un impératif à la vie; la courbure proéminente de l'acier chirurgical découverts à ses omoplates, ses coudes et ses rotules trahit l'implantation sub-musculaire d'une cybernétique assistant une mobilité malaisée par des articulations défaillantes. Pour l'ensemble, l'elfe semble avoir préservé l'illusion d'une relative sobriété technique, camouflant l'essentiel de ces implants sous d'épais tissus; on le prendrait sans doute pour un voyageur d'un autre temps s'il n'y avait, perpétuellement visé sur son visage, ce curieux regard solaire qui évoque un astre mourant. Pupilles nerveuses propres aux yeux chromés, les globes qui siègent dans ces orbites caves ne se déforment sous aucune lumière. Par écho, ceignant son visage pour mieux en anoblir les traits déformés par une chair tiraillée, un ornement d'or et de carbone s'embrase sous les néons criards de la ville, jetant au gré de ces feux-nouveaux des reflets toujours changeants.
_Silhouette roide égarée dans un smog de tabac capiteux qu'il crache à cycle régulier, vous le trouvez là cintré d'un long manteau aussi sombre qu'épais, battant ses cuisses à chacun de ses pas, nuque préservée des lames de froid par un haut-col rabattu jusqu'au lobe de ses oreilles parées. Au revers saillant du pardessus, une boucle métallique a été brochée; y pend un respirateur cliquetant en fibre de carbone. A son épaule droite a été cousue une discrète petite décoration patinée par le temps et les intempéries qui tombent inlassablement sur la Cité. Sous le manteau, un pourpoint matelassé, aux teintes fatiguées par les décennies traversées, couvre l'homme de la taille au seuil de son cou; le pli qu'il accuse à sa poitrine trahit la présence d'un holster pectoral sombre, où peut luire l'éclat polymérique d'une lourde crosse. Un pantalon simple d'ouvrier couvre le galbe aride de ses jambes noueuses; une sangle en cuir d'écureuil, où ont été greffées deux larges poches de tissu, enserre sa droite cuisse, tandis qu'une paire de genouillères en fibre rigide a été agrafée à l'articulation des genoux. De quelques emplacements peuvent s'échapper une faible luminescence, caractéristique des cartouches énergétiques de la carabine Varja. Haute sur ses tibias, scellant solidement son pantalon, sa vieille paire de botte fait grise-mine, cependant que les nuits passées dans les mangroves acides ont achevé de ronger semelles et coutures. Elles crissent, craquent, grincent, mais l'homme ne semble pas déterminé à s'en départir, sourd à leurs plaintes.







Domus Artificium
(Merci Full bis !)
(Merci Kemelvor !)
