C'est dur de communiquer comme ça, je me sens tellement seule...
Ce nouveau monde est merveilleux, sauvage, entre nous en essaie pas de s'entre-tuer, j'aime toujours autant aider les autres. J'ai même essayé de protéger une de mes congénères.
De se que j'ai senti, nous sommes une majorité de femelle. Mais c'est bientôt fini !
J'ai sauvé quelqu'un du CCMRA, je lui est fait respirer le smog et j'ai même réussi à lui retirer ses fléchettes anesthésiante !
Bientôt, il sera comme nous et il pourra me réconforter du vide au fond de mon coeur, quand je ne suis pas en train de chasser ou de dormir, je pense au mâle qui partage ma vie. Il n'est pas infecté lui, est-ce-qu'il va essayer de me tuer si il me voit ? Ou est-ce que c'est moi qui le tuerais ?

Durant la nuit, sous le lit de la Gobeline, des craquements se muant progressivement en bruits de dislocations se font entendre. Le tout s'accompagne d'une agitation générale et de couinements stridents quand la douleur se fait insupportable. Au petit jour, l'état se stabilise progressivement. Les gémissements font maintenant place à quelques grognements. De temps en temps, également, on peut l'entendre gratter sur le sol. Cela fait d'ailleurs beaucoup de bruit pour une si petite chose. Quelque chose ne tourne pas rond.

Rei ne supportait pas du tout l'arrivée des gnolls, elle qui détestait plus que tout cette race ignoble.
Impossible d'avoir l'esprit serein, bien dans sa petite vie, elle avait appris à faire face aux disparitions et décès de ses proches.
Des amies transformées. En gnoll.

Lorkah était tout fou, il fourrait sa truffe partout sur le sol sale du SR à la recherche des autres, l'instinct de la meute.
Il y avait surtout des gnollettes, que pouvait-elle faire contre ça ?
Rien, pauvre humaine.
Rei, ne servait plus à rien.

Alors que les médecins de la ville cherchaient des raisons, des réponses à leur questions, elle s'en alla dans les souterrains pour se suicider contre un rat gourmand, afin de laisser son cerveau flotter dans un sommeil profond, pour ne pas penser à tout ca et sortir de cuve dans quelques jours.

A chaque pas qui descendait l’échelle du SAS, elle séchait ses larmes, faisant l'effort d'être digne.
Puis en bas, un inconnu, bloqué par deux rats.
Bizarrement, il eu peur un instant pensant d'elle une impérialiste, mais la situation a fait qu'ils ont fait connaissance rapidement.
Fallait qu'il tombe ici, et maintenant lui.
Elle proposa de l'aider à passer en s'occupant des rats, ce à quoi il répondit :

Oui après tout, une cuve c'est rien.

Rei s'approcha du rat, il se jeta sur elle, deux coups de griffes et voilà qu'il la bouffa en quelques bouchées, lui offrant ainsi son désir tandis que l'inconnu s'était jeté lui aussi sur l'autre rat, comment avait-il finit ...?

Elle se réveil dans ses propres plumes, observant tout autour alors que quelque chose la titille. Le smog rend déjà tout gris de loin, mais même de près les couleurs meurent, et une odeur.. Une odeur qu'elle n'avait jamais sentit auparavant qui la fis fouiller cette benne à ordures dans laquelle elle a passé la nuit. Ce qui la dérangeais le plus, c'était qu'elle se sente encore plus calme dans le smog, et ces changements.
...
Après quelques minutes à fouiller sa benne, une nouvelle odeur.. elle les sent bien plus distinctement pour le moment, même si elles doivent être relativement proche. Elle relève la tête, non sans surprendre le kobold qui s'approchait. Le pauvre s'est tellement fait un sang d'encre qu'il dormait debout, fouillant le secteur sans arrêt pour retrouver les fugueuse du nid. Elle montras les crocs en le voyant armé, se préparant à fuir au cas où, ce qui n'était pas nécessaire au final, elle même moins agitée. Ils engagèrent une discutions, non sans que la plumette n'essaie de faire la sourde, il veut la raisonner de retourner ne plus s'exposer au smog.
...

"Je souffre depuis trois jours.. je me sent enfin bien.. dehors..
Zahdum nous chasse.. avec une espèce de milice..
J'étouffe entre quatre murs.."

"Tu veut dev'nir comme Raksha ?
Tu veut dev'nir un vrai danger ?
Tu veut rester la vaut' qu'tu est ?"
...
Elle faisait presque semblant de ne pas l'écouter, essayant de l'ignorer jusqu'à un argument qui fit basculer le débat :
...
"Ecoute.. Si tu veut réagir comme une junky qui souffre, en manque, et pr'férer sombrer dans la cam qu'essayer la désintox.."
...
La réponse au retour fus assez explosive, lui mettant ses serres à la gorge à la limite de venir la lui arracher pour se passer les nerf, sous une violente impulsion :
...

"Ne me.. Traite pas.. comme une putain de jukie.."

La confrontation l'avait éveillée un instant à cette question, dont la seule réponse qu'elle sortait était le fait de se sentir bien, et de ne pas souffrir. Les retombées de se laisser aller, et devenir une Gnoll comme tous ceux ayant dépassé un certain stade allais être douloureux, elle le savait, elle même avait été effrayée par une Gnoll, quelques jours avant que tout ne commence. Elle s'effrayait elle même lors de sursaut de conscience lors-ce qu'aucune pulsion ne la faisait aller dans une direction sans lui montrer les autres.
...
Dans ce sursaut, elle le repoussas en prenant la fuite par rapport à la conversation, direction son nid avant d'appeler sur tous les fils de communication des personnes en qui elle avait pu compter..
"Quelqu'un au nid.. C'est urgent putain.. !"Elle appela trois fois avant que sa cousine et son elfe ne viennent. Elle se tenait en boule, se concentrant pour ne pas s'enfuir de nouveau en perdant ses plumes, suffisamment pour que s'en soit anormal, elle tendis une arme à la première venue.
...
"Il se passe quoi ? Tu... t... Tu veut que je tir ?"

"Attend pas.. putain.."

Elle ferma les yeux, plus qu'une dernière douleur et elle serait délivrée de tout, remise à zéro. Une détonation puis.. plus rien, plus de douleur, plus de pulsion, plus d'envies, plus sensation d'étouffement, plus de fièvre, plus de perte de plumes, plus de couleurs qui fuient sa vision.. et plus besoins de fichus calmants. Elle allait ressortir, affaiblie, mais saine.. plus question pour elle d'avoir à sceller ce dilemme une fois de plus, et de souffrir de ce virus d'avantage.

!!!!!!!!!!!!!!! Toutes les Phases 2 et 3 restant, resterons infectés, même post-cuve.!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ps: idem pour les phases 2 et 3 cuvés ces dernières 24 h

ça sentait le caca dans le secteur, tout le monde courait dans les rues, chasse à Gnolls et tout. Mica, lui était devant les restes de la tourte délivrée par Vanity. Gentille elle, elle lui avait même gentillement agréée de ne pas laisser de restes.

Le QI, c'était sa prison depuis deux trois jours. Il se devait de sortir, connaître où il était plutôt qu'accumuler les menaces et accusations, endosser la responsabilités de tout ce caca. Il leur avait dit.

C'bin fait pour vot' tronche ! N'aviez qu'à pas m'faire l'brin dans mes négouts !

Décision prise, son acolyte et responsable comm' l'avait contacté. Il donne sa toute première et officielle conférence au sein de l'Ambassade même, il était temps de parler.

D'abord la nuit ,
Tu commances à distinguer des formes. Des nuages , des ombres. L'éclairage de la ville , distille une lumiere blafarde. Devant toi se dressse une masse sombre , imposante.

La clinique. Celle qui ta retenue prisonière , pour ton bien disaient-elles.
Tu te met en marche vers elle . Plus tu t'approches mieux tu la distingues. C'est une vieille clinique, un vieux batiment rebelle. Somme toute assez simple.
Le smog l'entoure , il épaissit .
Non ce n'est pas ça. Ce n'est pas le smog qui s'épaissit. Tu comprend qu'il y a un brouilliard noir autour de la clinique. Un brouilliard plus noir que cette nuit malsaine. Tu ressent quelque chose d'extrêmement bizare , de pas tres agréable . C e n'est pas vraiment de la peur , mais une sorte de lourdeur angoissante.

Tu te reveille en sueur dans ton squat.

Pas encore totalement transformée , tu reçois un com a ton réveil. On te suplie tu es malade tu doit te soigner.
-J'AI PAS ENVIE HEIN HEIN , JE SUIS LIBRE LA !
tu cris dans le com , tu entends ta propre voix . Tu ne te reconait pas. Tu n'en peu plus, tu sors à l'extérieur et tu hurles.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

La mutante entre dans l'école apres avoir hurler au smog. Elle se couche en bouel dans un coin , ferme les yeux. Mais ne dort pas , elle send sa bouche s'alonger son nouveau poil se dresser . ses main se transformer en pattes ses pied devenir des pattes. Elle devient dep lus en plus lucide voie le changement en elle ses sens en alerte. Les couleur changer , les odeurs de plus en plus atirante. Une nouvelle gnoll est née !



J'ai des jolie papate Regarde ses main

J'ai meme une jolie queue !

Que se passe-t-il? certains ont les poils qui tombent? d'autres mutent encore plus? tel était la finalité? Ou cela va-t-il nous mener !

Entre deux vomissements et douleurs, l'homme ricane.

C'est douloureux, tellement douloureux.

Retour en arrière. La génétique revient à la normale.

Et lui, lui, il rigole. D'avoir su la vaincre. Comme un doigt d'honneur au gouvernement.

Il a vaincu le virus. Et même si c'est ce qu'il a connu de plus douloureux...

Il est terriblement fier. Avant de s'écrouler, de fatigue. Repos mérité.

Elle était délivrée ? On peut dire ça, délivrée du second stade et du fait d'être une menace pour les proches qui veillent. Son elfe viens la chercher à la sortie de la cuve, elle doit endurer l'un des warp les plus violent qu'elle connaisse, elle est exténuée, elle pourrait presque s'endormir à même le sol, une combi et un masque qu'elle enfile, pas la tête à rechigner, elle est emmenée chez elle.. Pas dans son nid, qui après les ravages qu'elle y a causé serait un bon moyen de la recontaminer.. Thalys purifie les corps de leur mots avant de les laisser sortir, non ? Mais pas le temps d'y réfléchir, elles sont toutes deux à bout de force, l'une, aillant pendant les trois jours, jeuner pour veiller sur l'autre qui venait de cuver.
...
Un SAS, elles sont décontaminés, retire leurs protection et s'afralent l'une contre l'autre sur le canapé non loin et elle s'y endormis toutes les deux. Mais si c'était si simple, ce ne serait pas amusant ! La phase 2 est une transition, que la cuve lui avait épargné. La cousine les avait rue joins dans leur sieste.. Et au réveil de cette elfe et cette kobold que sommeil une Gnoll blanche avec quelques plumes de prises dans le pelage que le warp avait suffisamment affaiblie pour qu'elle reste à sommeiller, ne souffrant au moins pas de sa mutation. Elles s'organisèrent, verrouillant le SAS, préparant une ambiance calme en croisant les doigts pour son réveil et la garder au calme, sans vouloir la déranger. Avec l'agitation dehors, elles voulaient veiller à sa sécurité.

Spoiler (Afficher)

"Ça fera bizarre.. Vraiment bizarre.."

Lit? Check.
Pouf? Check.
Table? Check.
Canapé? Check aussi.

Elle regarde sa liste et se dit qu'au rythme où la quarantaine avance elle aura même l occasion de tester le frigo pour pioncer.

Elle soupire un peu, luttant contre elle même pour ne pas reprendre ses cents pas. Parait que ça énerve les autres. Elle qui passait d habitude sa vie au glop sans problème elle commençait à en avoir la nausée. Bob le Gob a deux doigt de rendre son tablier. Putain d infection. Même le smog, qu'elle évitait habituellement comme la peste, lui manquait si c'était pas incroyable.

Le problème de la quarantaine c'était pas la peur de l infection. Après tout elle avait pas foutu les pieds dehors donc... Non, c'était l ennuis. Ils se rendaient tous fou a tourner en rond entre le bureau, la salle de repos et les sous sol. Qui avait besoin d'un virus quand un simple Huis clos multiplie par 10 les envies de cuve?

Alors les occupations avait commencée.
Une partie de dés par ci, bouger les meubles pour barrer les portes par là...
Regarder l'AITL et les trop rares information officiel. Ou le com et ses trop nombreuses spéculation et on dit.
Regarder par la fenêtre. Compter les Kob pour s'endormir. (Bon ça elle avait vite arrêter après avoir rêver de l invasion des Zyes. Qui a peur des Gnolls quand on imagine des centaines de Zye faisant des reniflettes?)

Et puis les plan a la con avait commencés. Utiliser une table et des kanuf pour faire des fléchette, (la table ne s'en remettrais probablement jamais mais au moins elle avait apprit que le lancer de couteau c'était visiblement pas un talent pour elle.)
Utiliser un matelas pour descendre les escaliers aussi. Elle avait eu de la peine pour le matelas mais aux cris de joie de la patronne et de l orquette ça valait le coup. Elle avait quand même passer son tour pour ce plan là voyant déjà le moment ou elle mangerais les marches une par une jusqu'en bas. Il était LONG cet escalier.
Elle avait même tenter le glissé de chaussette quand personne ne regardait battant son records en traversant le couloir dans un glissade presque contrôlé qui avait finit dans un mur.

Elle jette un coup d oeil a son AITL et son com tout les deux silencieux. La pièce vide lui renvois presque son soupire en échos juste pour lui faire comprendre sa solitude.


Est ce que les bouteilles de pix en morceau ca pourrait faire de bon morceau pour une mosaïque?

7/277.5

Le rue lui semble bien grise à travers ses yeux plissés et encore mal réveillés. Et bien odorante... Même l'odeur de la pluie lui paraît marquée. Elle se redresse, étrangement gênée par l'étroitesse de ses vêtements. Elle porte une main à son front pour le frotter et s'étonne de sentir un contact... Pelucheux ?! Elle regarde ses mains et secoue la tête. Ses yeux lui jouent décidément des tours... Mais le flou bien estompé ne lui laisse aucun doute quant à sa nouvelle apparence. La stupeur la paralyse. Lorsque la gnoll retrouve la force de se mouvoir, elle se traîne misérablement à quatre pattes jusqu'à la flaque la plus proche. L'eau la présente à sa nouvelle apparence. Ses pattes se rejoignent sur sa gueule pour retenir un cri tandis que son dos va chercher le soutien du mur proche.

Ses pensées s'emballent et s'entrechoquent. Qu'est-ce qui lui arrive ? Et les autres ? Comment se rendre utile dans cet état ? Se mêler à la population augmenterait les risques de contamination, d'autant plus qu'on cherchait probablement à l'enfermer encore une fois. Perdue, la peur l'enveloppe. L'AITL et son communicateur lui apparaissent comme les dernières sources d'espoir pour trouver des réponses à ses questions. Une vidéo et un message audio de celui qu'elle aime l'attendaient. Son coeur se déchire et lui arrache quelques hurlements larmoyants. Elle a besoin de lui mais il ne doit surtout pas la trouver.
Se cacher. Se cacher et lutter contre son instinct qui lui dicte d'aller le retrouver. Tel est l'ordre que lui donne ce qu'il lui reste de raison.

Sortie du bar, le nain ère sans but précis dans les rues pendant de longues minutes.

Il entre dans une banque et consulte les tarif en pestant contre les tarifs bien trop important pour sa bourse.
Puis une autre banque.... Et une autre....

Il claque la porte du dernier bâtiment bancaire du SR en jurant ce qui ne lui lui ressemble pas.
Un petit coup d'œil à l'AITL et direction le CCRMA ou il commence à mettre le bordel parce que
personne ne veux lui ouvrir.
Il veux juste voir celle qu'il aime et tous ces enfoirés l'en empêche.

L'entrée est exigüe et bon sang qu'il fait chaud.... Et tout ce monde qui parle sans accéder à sa demande .... Personne ne l'écoute...C'est trop...
Le nain envoie son poing s'écraser contre le mur avant de sortir, furieux.

Retour dans les rues grises de la ville ou il se calme respirant le smog sans se préoccuper d'où le mènent ses pas.
Il veux juste être près d'elle, il pourrait presque tuer pour ça.
Son dos le fait souffrir, ce qu'il attribue au fait de s'être endormi sur le bureau la nuit dernière.
Soudain... Une odeur familière lui parvient.
Une irrésistible envie de savoir d'où elle provient guide ses pas derrière une tour d'habitation où il découvre un Trench posé sur une chose étrange.

N'approches pas!!

Lenba se fige un instant.
C'est elle!!
Elle tente en vain de le convaincre de partir.
Le nain veut juste être près d'elle, c'est une obsession, un besoin vital...

Je vais....Te contaminer...

Le film de cette journée lui passe devant les yeux en un éclair, et il réalise...

Je.. je crois ...Qu'il est trop tard pour moi...

Une douleur aussi violente que soudaine lui parcourt la colonne vertébrale au moment ou il veut s'approcher et lui arrache un gémissement.

Son aimée, inquiète pour lui, délaisse sont Trench pour lui venir en aide malgré ses craintes.
Lenba découvre, avec étonnement, la nouvelle apparence de celle qui était “sa gentille elfe” mais ne ressent aucun dégoût ni aucune peur, lui déclarant une nouvelle fois sa flamme.

Il comprend qu'il va bientôt changer lui aussi et que la transformation a déjà commencé.

La gnoll prend soin de lui durant toute la soirée, leur creusant même un nid douillet à même le sol pour la nuit.

"Vous ne devriez pas rester dehors..."

Ça y était alors ? Si elle n'allait pas au traitement, le traitement viendrait à elle, c'était ça le deal ?
Quelques mots échangés comme une partie de poker, un "Je vais mieux" contre un "N'hésitez pas à me demander mon aide". L'agent du Cercle de l'Orient repart, l'air peu convaincu tandis que la Neo-Gnolle change de terrain pour ne pas croiser la cavalerie.
Si pour cette fois, elle avait réussi à donner le change, les changements physiques suivants furent impossibles à dissimuler sous les couches de vêtements.
Les poils.
La Faim.
Les os et les muscles qui craquent et se densifient.
Sa mâchoire qui n'est plus autre chose qu'une douleur pure.
Et le skiwi qui ne l'assomme plus.
Et elle ressort, encore, croise des groupes d'épurateurs qu'elle fuit rapidement pour se trouver un coin de smog calme.
Rien pour calmer la douleur. Tout pour nourrir la colère qui lui tord les entrailles. Et elle fuit encore, et elle se cache. Skiwi, steak, coup d'oeil sur l'AITL.
Petite comparaison de son état avec d'autres Neo-Gnolls tout en se plaignant de la prise en charge. On parie sur qui se fera choper le premier. On se plaint des autres races, ces traitres. Elle se retrouve à proposer son aide à un type de personnes qu'elle n'aurait jamais approché, trois jours auparavant. Mais trois jours auparavant, il n'y avait pas ce sentiment d'appartenance, cet... instinct de race.

Et puis, bien plus tard, la rencontre avec la moitié. Ou plutôt le tiers, devant la différence de taille et d'épaisseur qui commence à se marquer. Faire accepter les déformations du corps, de l'esprit. Lui répéter un peu trop souvent qu'il sent bon.
...Le voir s'évanouir.

Le veiller quelques cycles. S'endormir. Se réveiller sous la douleur et la Faim. Ne plus trop réfléchir aux détails. Smog. Steak. Humer sa moitié et lui coller un grand coup de langue sur la joue. Ne plus vraiment savoir où on en est, entre l'humaine et la gnolle. S'en foutre. Dormir. Oublier l'humaine.

De longues heures à maîtriser un brin ses cordes vocales, son dos qui se voûtait et la gênait pour se redresser sur ses deux pattes arrières. Les proportions qui changeaient. S’asseoir sur un fauteuil était un exercice qu'elle avait abandonné pour l'instant.
Déplier une carcasse qui ne faisait que grandir, au double de sa taille initiale. Les canettes de Pixelienne si dures à ouvrir pour seulement quelques gouttes. Les odeurs, puissantes, qui sentaient la peur, l'envie, la colère ou la bienveillance.
Un univers qui se déployait, et un apprentissage autant brutal que nécessaire.
Enfin, quand on est pas occupé a se gratter ce pelage qui pousse et pousse encore, quand on ne déraille pas à la moindre odeur de viande, quand on a pas envie de bouffer l'autre à la première remarque insultante ni de surveiller tout ce qui approche !

La gnolle ressentait d'autres changements, tout aussi brutalement.
Ses nouveaux alliés à fourrure, un besoin de les protéger, une reconnaissance, qui n'avaient pas besoin d'explication.
Les autres : Partagés entre la peur, l'agressivité et le mépris pour la plupart.
Les proches : ah ils étaient prudents, aimables ! Jamais elle n'avait eu une aussi belle pile de brochette ! Qu'elle grogne, ils se transformaient en distributeurs automatiques !
Voila une leçon sur les siens, les humains ou les métas vite retenue !

"Vaccin, infection, maladie, contamination, isolement ...
Bestiole, sauvage, monstre...."

Esprits étriqués !

RrrrRRRien d'tout ça !
RRRRrrrrrrraaaAAAaaaaaRRR !!!

Elle avait échappé de justesse à la gnollification. à un poil près même...

Deux à trois bonne heures de repos avaient été nécessaire pour qu'elle retrouve son apparence d'origine.

...

Des jours qu'elle luttait. Contrôler son esprit, son corps, son être, était devenu bien trop dur. La jeune humaine depuis presque un jour tentait d'enfouir en elle des instincts qu'elle ne connaissait pas. Des instincts qui peu à peu la dominaient. Et, sans savoir véritablement à quel moment elle avait cédé, à quel moment elle avait échoué : sa mâchoire encerclait déjà le bras de l'outrilienne. Ses dents devenu crocs étaient plantés, prise en flagrant délit, elle humait l'odeur si envoutante.. du sang. C'est en relâchant une demi cyclo minutes sa proie qu'elle s'abandonna totalement, replantant plus sauvagement ses crocs prenant la chair en pleine mâchoire afin de la déchiqueter pour se nourrir.

...

C'est ainsi qu'elle passa la nuit, enchainant ce cauchemar en boucle, s'agitant nerveusement.. Luttant inconsciemment pour ne pas muter, pour son humanité. Elle s'attachait à chaque personne qui avait de l'importance pour elle. Aussi peu soient-ils, elle s'accrochait à ses rêves, à ses devoirs manqués, toute cette vie, celle qu'elle s'était construit qui à ce moment semblait s'échapper...

...

Alors qu'elle perdait peu à peu espoir, alors qu'elle allait s'abandonner. Quelques mots, une attention particulière, un message lui redonna la confiance qui jusque la, s'était envolée.


Comme une puissance supérieur qui offre un gage de paix. Sous le sérum, la jeune mutante continuait son combat, prise de nouveau par des excès de rage et de colère. C'est alors qu'elle s'accrocha à ces mots, s’efforçant de les répéter en boucle, comme on récite une prière ou une incantation..

Un mal être total, des vertiges, des nausés, des tremblements... Jusqu'à épuisement...

...

Au réveil, toute trace de mutation, de contamination s'étaient envolé. Quittant quelques cycles plus tard l'Institut Atrium, l'humaine prise d'une légère crise de paranoïa restera accroché à son masque. Craignant à chaque émotion, colère ou énervement d'être à nouveau en mutation.

...

...À l'Hopital Impérial...

Il était venu donner un coup de main et avait dû gérer une bande d'excité au pied levé,Gleen et d'autres l'avaient efficacement assisté. Il s'en allait dormir serein.

Le lendemain
Une sourde colère dès le réveil,et très vite une colère incontrôlable. Le diagnostic tombe,l'infection est en lui.Il se retrouve à l'Atrium oú un certain Lord dit que sa patience est à bout et qu'il pourrait tuer quelqu'un.
Lenok se retrouve donc à genoux prêt à ramasser une cuve "salvatrice",le temps passe et le lord est occupé à autre chose. Après une certaine attente,l'ouverture de sa trachée par sa propre volonté,lui offre cette "guérison".

...Au Centre de Clonage...

Le réveil est dûr,mais encore plus quand il se rends compte que sa faiblesse est telle qu'il ne peut pas sortir du CdC. Il erre donc sans but 2 jours et 2 nuits.

...Au réveil...
Les griffes sont là,il n'est plus le même..