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[EVENT] TDG-1

Créé par Key~66636 le 21 Mars 2017 à 00:54

Visible par tout le monde - Sujet Role Play
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Jay Posté le 23 Mars 2017 à 22:16 #221
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La meilleure chose était de pouvoir regarder Norah grande, perchée sur ses pattes arquées, une posture mêlant sensualité à la race que représentait Gnoll pour le genre humain, cloîtré dans les murs du S1 depuis déjà des centaines d'années. L'isolationnisme poussé à l'extrême, le penchant radical pour l'extermination massif. Ces derniers jours ont été les preuves concrètes de ce que l'humanité vaut face à l'inconnu. Si le vautour venait de vivre une soirée de merde, elle n'était clairement pas terminée.

Dans la rue, elle l'avait dans ses bras, elle grattant sa nuque, elle était très attentive et son odorait trahissait les éventuels mensonges du vautour. Meme sous son masque que le Cercle de l'Orient donnait aux agents, il se sentait misérable : sous sa propre épouse et dévouée.

Un Gnoll s'est approché, le Tybalt de toujours. Jay ne l'avait pas reconnu. Il voulait Norah, son regard terrible et effacé d'humanité, gorgé par l'envie de conclure par le coït. Il n'avait d'yeux malsains que pour l'élancée bleue, cette toute bleutée parfaite. Un jeu pour lui, une partie de gagnée, il faisait quatre tête de plus que le vautour, dominant à dominant trois fois plus réduit. Malgré la tenue-tête du vautour, il finit sa course frappé, par la gigantesque et dangereuse patte du gnoll, l'envoyant épouser la porte d'entrée d'un taudis.

Le combat se déroulait sous les yeux du vaut', éclaté contre un mur, le masque semblait fracasser, qu'est ce qui coulait le long de la tempe de Jay ? Etait - ce la pluie acide ? Du sang.. Du sang, l'arcade éclatée et le dos endolori et loin d'être protégé par un moindre exosquelette.

C'était terminé, et si par Kender il parvenait à se redresser, ce n'était qu'à la fin de la bataille gagnée par le Gnoll enragé, excité. Le vautour de redressait, les doigts ankylosés se dirigeaient vers le manche de son magnum, chargé de quatre balles. Il gaspilla une balle pour signaler sa présence à Tybalt. Mais c'est à ce moment qu'une escouade d'extermination impériale arriva, pour casser cette scène unique, le trio éternel, l'ébène remplacé par le dur béton des rues. C'est fini, la réalité reprenait sa dictée. L'Humain pose son pied, et fait sonner le tambour des armes.

A la fin, elle se conclue par la fuite de Tybalt, la mort de Juliette et Roméo qui erre.. Blessé, ayant directement renoncé à aider l'humain à garder l'Ordre, la Police restera loin derrière lui. Sa plaque, jetée au Cercle de l'Orient.

L'Ambassade assure au couple qu'elle a agit dans leur intérêt, autorité bienveillante, préférant jalousement garder deux vautours que d'en faire don au S7. Mais eux, lui, n'est plus ami avec cette Ambassade.

Au revoir.
Cosmos Posté le 23 Mars 2017 à 22:21 #222
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NetKeeper
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Très très vite le gnoll s'enfuit... l'instinct de survie passant avant toute chose... au delà de l'envie de se reproduire, au delà de l'envie de trouver femelle, au delà de l'envie d'assurer sa domination sur une éventuelle meute ou races inférieurs...

Il n'y a pas d'honneur, de morale ou quoi que ce soit, il sait ce qu'il attend si il reste... une femelle de perdue... mais il en reste d'autres...

La bête se retire pour l'instant... attendant son heure...
Les pions sont ici pour faire du sale. On est pas sur Disney+.
Inconnu Posté le 23 Mars 2017 à 22:26 #223
[HRP : Extraits de chat sous spoilers, actions discrètes entre *]
Objectif évasion !

On l'avait trahie, à plusieurs reprises. Cognée, rabaissée et elle s'était même sentie humiliée. On lui prêtait des actes et des intentions qu'elle n'avait pas... En bref, de son point de vue légèrement dérangé, elle vivait l'enfer. Il fallait dire aussi, que de ne pouvoir quitter son lit plus d'une journée; sanglée par ses proches, sédatée ou gazée; avec un mal de tête dingue en prime, ce n'était pas un cadeau !
Mais on venait l'aider. La secourir. La veille sa gardienne était entrée, lance-flamme dans le sac pour la faire libérer. Peu efficace du point de vue de la libération, pas du tout diplomatique mais l'intention était là.
Ce jour, profitant du capharnaüm qui régnait dans la chambre, elle allait s'échapper d'une toute autre façon.
Médecins en visite, patients fraîchement déposés, supérieurs venus évaluer la situation, tout avait eu lieu en même temps ! Et fort heureusement, c'est ce moment que choisit son amie pour ouvrir le sas. Un sas qui s'ouvre sans personne dedans, ça ne fît tiquer qu'une des présentes; mais trop tard.
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*Ellea passe un coup de kanuf au niveau des liens d'Ariane.*

Hein ? Quoi ? Qui... ? Comment ?
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Ariane frissonne et remue un petit peu.
Ariane: M'pf...
*Ellea: Aller.. file tant que tu peut..*

Le cerveau de la Kob' tourna à toute vitesse, là il fallait la jouer fine. Fini de grogner, de supplier, de gueuler, elle n'aurait qu'une chance, et vu que personne ne comprenait rien dans le bruit et la confusion ambiante, c'était son créneau !
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Ariane grogne un coup et s'étire.
Ariane: M'pf, m'rci p'r les soins...

M'bon, pas de réactions, prochain objectif : passer le sas. Son amie est là quelque part, sous module, mais avec une densité de gens au m² si élevée, même chuchoté est compliqué.
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Ariane@Cryx: M'sieur Cryx ? M'rci. P'r l'soins et tout.
Ariane fait un faible sourire en s'étirant et se lève doucement.
Ellea bouscule Cryx au passage en r'acitvant le sas.
Ariane@Cryx: M'dites, j'peux aider c'mment ?
Ariane entre dans le sas.
Cryx regarde l'état d'Ariane

La féline eut un frisson quand le Lord posa son regard sur elle. Il allait voir son pelage fourni, virant au brun, ses longues griffes; la sueur coulant de son crâne... Elle souffle, dans un murmure, espérant que son amie l'entende.
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*Ariane: OUVRE !*
Cryx: Ariane?

Fort heureusement, son amie a ce qu'il faut pour activer le sas, sinon elle serait restée comme une conne devant. Mais elle est là, sous camouflage, et l'active.
Ariane se laisse décontaminer, puis sort dans le couloir.
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*Ellea: Allez.. court !*

Incroyable, libérée ? Non, pas encore... ! Mais le reste fort heureusement ne fût qu'une formalité. Trépigner devant l'ascenseur, patienter tant bien que mal car elle était totalement dépendante de sa sauveuse pour utiliser les équipements, n'étant pas accréditée.
Mais plus personne ne vint leur barrer la route. Pas de gaz sorti du plafond, pas de gardes armés et tarés... Elles sortirent.
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Ariane: M'ah p'tain c'que ça fait d'bien !!
Ariane: C'ssons-nous !
Inconnu Posté le 23 Mars 2017 à 22:27 #224
Raaawwwr
Norah~50792 Posté le 23 Mars 2017 à 22:33 #225
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Juliette
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Juliette défend son Roméo.. C'est le monde à l'envers. Juliette se bat contre Tybald, à armes égales. Des griffes, des crocs.
Son vautour, Son mâle, Son dominant.

A l'intérieur, ça se déchire.
Sa nature profonde, la Juliette de toujours lui dit de défendre son Roméo griffes et crocs. Elle l'aime. Elle l'a toujours aimé. Il est son époux, son Maître.
De l'autre côté, cet instinct animal, encore incompréhensible et pourtant si fort, si violent, la force à se soumettre à Tybald, plus fort qu'elle, plus vif. Pour sa survie, alors que les crocs effleurent sa jugulaire.

Mais la survie.. la survie. Un.. Deux.. Dix humains. Tybald fuit alors que Juliette reste dans le stupide espoir de protéger son Roméo.
Connerie. Ce n'est pas Roméo, la cible. Elle court, galope dans la rue. La panique gagne, elle feule et glapit sous les coups qu'on lui assène.
Pourtant elle ne réplique pas, sa seule idée est de fuir.
.. Fuir.. Liberté.. Liber-..

Cuve.
Molluck~60095 Posté le 23 Mars 2017 à 22:47 #226
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Gare au Gnoll
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Le gobelin était à pied d'œuvre, alternant de longues balades aux quatres coins du secteur, a pied pour éviter tout ces fous bien trop équipés et entraînés pour lui.
Quand il ne courait pas un peu partout, au hasard ou pour le compte de l'agence, c'est dans la quiétude à peine éclairée du fond d'une villa qu'il mettait à contribution le matériel acheté.

Et pique et pique un bras... Remplir la seringue... Puis dans l'éprouvette.
Et gratte et tire de la peau... Avec la pincette... Dans la pochette hermétique.
Même la viande rouge qu'il recyclait y passait.

Puis ce fourmillement dans les jambes... Ce besoin de smog et d'espaces grands ouverts... Qui poussait son corps disgracieux, surtout pour les efforts physiques, a pourtant affronter dehors et les silhouettes qu'il évitait avec soin.
Rarement des gens pas armés jusqu'aux dents ou en groupe...

Et cette putain de chaleur toujours...
Même parmi les frigos sécurisés...

Petit à petit il ne remarquait rien d'autre, fonctionnant a l'automatisme, a l'instinct, répétant un cycle, la tâche pensée devenant tâche répétée, jusqu'à faire 5 tours du secteur dans la journée, remarquant à peine des bonnes occasions...

Tout était si... Gris... Même le violet de son costume qui s'usait à vue d'œil...
Gris... Chaud... L'instinct...
Radium Posté le 23 Mars 2017 à 23:22 #227
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Déflecteur
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Dans une cave aménagée, quelque part dans le secteur...


Le troll avait pris conscience des événements sur l'aitl il y a déjà deux jours. Prenant au sérieux cette catastrophe, il s'avait qu'il y avait souvent des affaires a faire durant les moments de panique et d'anarchie et quoi qu'il se passerait tout ce qu'il comptait c’était survivre, ne pas se faire contaminer.
Tres rapidement il s'équipa d'un respirateur et d'une combie tech 5 afin de pouvoir roder au plus pret de la mort.

Au repos dans un bunker il guettait les actualités sur la matrice et l'AITL, attendant une occasion pour agir. Son temps mort il l'occupait a gérer ses affaires avec les non contaminés. Il ne se sentait pas concerné, habitué au longues journée en prison l’expérience ressemblait a son quotidien. Les rues pleins de créature hostiles.. Et puis si les gens n’était pas capable de survivre alors la future génération fournie par Thalys le serait.

Tout ce qu'il espérait c'est qu'il n'y aurait pas de mobilisation officielle.
Voltaya~54718 Posté le 23 Mars 2017 à 23:34 #228
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CyberMaster
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On pouvait se demander quels souvenirs Voltaya allait garder de cette journée de folie.
Amnésie due au traumatisme de la cuve, du virus ? Ou bien quelque chose de très clair, presque troublant tant c'était limpide ?

Rien de tout ça. Ce qui anima Voltaya pendant ces heures de liberté, de jeu, de course effrénée ... ce ne fut que des instincts. Fugaces, les images qui allaient rester ancrées dans la mémoire de la vautourde étaient peu nombreuses.
FAIM
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PEUR
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SORTIR
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JOIE
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DOULEUR
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DETONATION
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NEANT
Vostro~62916 Posté le 23 Mars 2017 à 23:40 #229
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Scientifique
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Revenant à lui avec une gueule de bois pas possible, se situe dans un grand hall bien éclairé, le sol, son revêtement est familier même un peu trop à son goût. Là ce gnoll l'observe, ne semble pas agressif ni... méfiant, s'approche même en remarquant qu'il revient à lui, le remuant de son museau, posant la main dessus surprit par la douceur, une lechouille puis une seconde "erk tu pue dla gueule toi !" comme un coup d'fouet, se redresse vivement et se frotte le visage pour chasser ses derniers traits endormis.

Titubant jusqu'à la sortie, ferme les yeux en appréciant le contact extérieur, en étant cette fois, conscient de cela. La chaleur se dissipe recouvrant une température plus... confortable, reste un moment assit devant puis ce gnoll, ce foutu gnoll au museau puant, court vers lui et l'attire à l'intérieur, ferme derrière lui sans prendre le temps de verrouiller. File au terminal pour comprendre la situation, une équipe de recherche ! bien armée de plus. J'veux pas retourner là bas. Je... "c'quoi ces poils sur mes mains !.." j'en avais mais là, c'est touffu ! Mon nez il... *remue les narines* cette odeur, sent la viande fraiche à travers le frigo clos. *plisse les yeux perplexe* tapote sur le terminal pour chercher une issue, ou un passage 'fin d'quoi s'échapper du piège qu'il s'est lui même tendu.

Il tombe sur un menu dérobé à force de chercher, l'ouvre et y voit une trappe donnant sur un accès au toit "oooh Colonel vous êtes pleins de surprise.." ferme la porte donnant sur la pièce et s'engouffre à travers la trappe, verrouillant l'accès grâce au deck qu'il garde précieusement avec lui. "Je me demande la vue qu'on peut avoir de là haut.." Grimpe les centaines, si ce n'est plus, de barreaux pour soulever l'écoutille, le vent s'engouffre dans le conduit, le baignant dans la foulée du froid mordant.

"Wow ça pèle bien plus qu'en bas.." grimpe les dernières et referme aussitôt. sourit en regardant le paysage grisé, grisé ? "hein?!" se frotte les yeux "foutu tranquilisant" rouvre les yeux mais les couleurs neutres, ternes restent en place. S'approche du bord et constate de la belle hauteur de son perchoir, s'assoit, sort un steak qu'il déguste devant cette nouvelle vision, regardant ses mains changeantes. souffle d'agacement de pas comprendre d'où ça vient. Ferme les yeux un instant..

Un instant qu'il pensait, en regardant son deck, vingt cinq cyclominutes ont défilés.. "J'me suis pas senti partir..." se redresse comme il peut, se courbe quand il est debout, des douleurs l'envahissant, s'appuie sur le garde fou et sent son dos se contracter anormalement, l'obligeant à se courber un peu plus, grogne de douleur les dents serrées . Restera là à subir son propre corps qui fait je ne sais quoi.. Sa barbe s'étoffe encore plus qu'elle ne l'était déjà, des canines deviennent plus longues. ses ongles s'hérissent et parviennent à griffer le béton du garde fou...

"quesche que chest chette merde.." mes mots sont difformes, comme l'impression de parler sans réussir à articuler. Des sdf défilent en contre bas... il les sent, mélange de skiwi, de tabac froid, de transpiration puis cette odeur, une odeur de chair. Se secoue la tête pour chasser ces pensées malsaines, grimaçant plus encore sous la douleur croissante, se tient la tête en faisant les quatre cents pas sur cette plateforme à l'écart. Recevant comme un coup dans le dos, se retrouve à quatre pattes, son dos bouge alors qu'il en sent chaque os remuer, grimace de douleurs, le retenant tant bien que mal, chaque os de son corps, le fait souffrir, se met à trembler sous la charge émotionnelle, reste ainsi plusieurs cycles jusqu'à sentir une vague de chaleur l'apaisait, se redresse , retourne observer les alentours silencieusement, les bras et les jambes repliés sur lui même, la tête posée sur ses rotules.
Se laisse bercé par la brise nocturne, apportant nombre d'odeurs variées et différentiables.
Inconnu Posté le 24 Mars 2017 à 00:04 #230
...


Si les choses étaient à refaire, l'humaine n'aurait pas pris ce risque. Quelques minutes de smog l'auront plongé dans un enfer physique et psychologique. C'est en échangeant quelques com' qu'elle comprit ce qui lui arrivait. Paranoïa ou infection? Ces mots raisonnaient dans son esprit, accélérant son rythme cardiaque. Comme une honte.. Elle aura besoin de plusieurs cycles pour accepter... plusieurs autres pour l'annoncer.
Je suis infectée.. Faites attention à vous


...

L'humaine affaiblit par la fièvre et par l'effort de contenir son humeur massacrante, s'enferme dans un silence profond.. Seule, elle lutte contre cette envie d'exploser. Les souvenirs de la déception de ces derniers jours venant la défier sans cesse. Luttant contre ses bas instincts qui espèrent seulement réussir à la dominer.

...

Viktoriya se tourne alors vers la seule personne qui peut supporter le pire d'elle. Sa fidèle.
Elle profite alors d'un moment d'égarement, d'une faiblesse pour se livrer à quelques échanges mal intentionnés, comme pour se soulager du mal qui la ronge.


tu fais que dormir toi Pu****!


...

Des cycles et des cycles s'écoulent sans qu'elle ne quitte la cave. Allongée dans des éclats de verres, enfermée dans l'obscurité de son être, l'humaine négocie avec elle même pour agir avec discernement.

Il vous faut des médicaments contre la fièvre et si possible, boire frais, pour faire baisser votre température.


A chaque doute, elle n'avait qu'à relire ses com' pour se persuader de suivre les conseils de celle qui avait le plus d'impact sur elle. Comme un poids de plus sur sa conscience si elle la décevait.

...

Sous un subterfuge, elle réussit à rejoindre l'institut Atrium accompagnée de son amie de toujours. Elle réussira à se convaincre que c'était pour son bien. Mais elle savait qu'elle avait besoin d'une présence, un soutient lui permettant d'admettre et d'assumer cet échec ... être contaminé.

...

Après quelques cycles de black out, ses grands yeux noirs fixaient le lit.... vide à ses côtés. Elle, qui avait manigancé pour ne pas être seule dans cette épreuve.
Sous un vent de panique, l'ancienne blonde douce et rassurante comblera le vide quelques cyclo minutes. Avant même que Viktoriya réalise ce qui allait encore lui arriver.

Bienvenue en Stade II Viktoriya

Elle respire différemment, elle hume, elle scrute la chair en mouvement.. Elle renifle..J'AI FAIM !
Nero Posté le 24 Mars 2017 à 00:09 #231
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Après un long après midi d'agonie à l'hôpital, Pandito ne supportant son mal, avait demandé à mourir.
Retour en cuve. Nouveau départ.
Dès sa sortie, masque de fortune sur le visage, il courut, passant les ruelles les moins fréquentés, retournant chez lui au plus vite.
Une fois chez lui, il calfeutra toutes les entrées d'air voulant limiter au maximum les risques.
Il attend alors patiemment la fin de l'épidémie, assis sur son canap, vodkast et clopes à portée de main, AITL en main et pistolet chargé à proximité.

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Pandito avait passé sa matinée au travail, fin de service arrive, il remballe ses affaires et repart en direction de la maison.
Comme à chaque fois, il fait un détour à l'Impasse histoire de boire un coup, taper la causette avant de faire le ptit dodo. Arrivé devant l'impasse, il remarque que la boutique est fermé.

"Bon tant pis je repasserais plus tard..."

Il s'allume une bloody et reprend sa route. Deux rues plus loin, il s'arrête, intrigué, remarquant des traces de sang "frais" sur un mur. Il regarde autour de lui, cherchant un éventuel corps. Rien si ce n'est ce silence oppressant.

Tout à coup, un coup de feu retentit, Pandito sent une immense douleur parcourir son bras, il respire un bon coup et se met à courir, cherchant désespérément un coin où se planquer. Trois rues plus loin , il trouve une benne, saute dedans et tente de ne plus faire de bruit.

"Bordel, il se passe quoi là ?" se dit'il à lui même.

De longues minutes s'écoulent, Pandito, étouffant dans la benne finit par sortir de celle-ci. Il scrute les alentours et ne voyant pas de "menaces" file chez lui. Une fois rentré, il soigne son bras, se pose sur le canap, jette un oeil aux annonces : [DCN] ALERTE PATHOGÈNE

"Oh bordel...."

Il eut alors une pensée pour ses deux collocs dont il n'avait eu aucune nouvelles. Ce n'étais à première vue que le début d'une longue et sale journée.
Pandito eut une nuit agitée, rêves étranges, bouffées de chaleur, il se réveilla en hurlant au milieu de la nuit. La soif l'assaillait, sa gorge le brulait atrocement, il sortit de son lit et prit le chemin vers la cuisine. Il fut interrompu en butant contre une bouteille de vodkast vide qui gisait sur le sol.

"Ah ! Putain, qui est le con qui a laissé trainer ça ?!"

Agacé, il ramasse la bouteille et continue son chemin. Arrivé dans la cuisine, tête la première dans le frigo, Pandito cherchait de l'eau.

"Champkro, non, poche de sang, non plus, glukoz, surtout pas.... Putain j'avais pas laissé de l'eau dans le frigo ? Bordel, je pensais en avoir acheter."

Il ferme le frigo et retourne s'allonger sur son lit, se remémorant sa journée précédente.

"Ils parlaient d'un agent pathogène dans plusieurs communiqués ... Ptain, j'espère que j'ai pas chopé cette saloperie en allant filer un coup de main à l'hosto...."

Pandito se rappelait alors de ce moment de sa journée qui était particulièrement atroce, la folie avait régné à l'hôpital, des coups de feu, des cris, des pleurs, il se rappelait surtout d'une patiente qu'il avait du attacher pour qu'elle puisse être soigner. Elle était venue pour une fièvre, une autre patiente lui avait tiré dessus sans raison particulière et suite à cela c'étais devenu l'escalade, ils s'étaient mis à trois sur elle pour l'immobiliser afin qu'elle puisse recevoir des soins appropriés.

Perdu dans ses pensées, il finit par se rendormir.
Il se réveilla à nouveau quelques heures plus tard, la chaleur l'étouffait, et il avait cru entendre des bruits dans la maison.

"Sil ? Nimbus ? C'est vous ?"

Il prit son pistolet, tentant avec tant bien que mal de vérifier chaque pièce, inquiet.
Au fur et à mesure que le temps passait, la chaleur devenait insoutenable, sa vision se troublait à certains moments, il pensait halluciner.
Face à une telle situation, Pandito s'habilla et partit en direction de l'hôpital, espérant que là bas, il trouverait un remède à son mal.

[N͔̞̥̭̬̦̱̤͑̋̈́ͣͩͤ͡͞ė̡̡͓͇̩̬̣͍̱̭ͤ́́͊r̲̪̤̲ͮ̌̊ǒ̦͓͇̖̼̑̍̾͂̈́̋ͨ͛ ̗̮̪̫̱̱̝̰̘ͪͩͭ͂ͭ̎ͪ͘P̰͇͓̜̘̎ͬͪ͢a̧̹̙͕̗̪̰̣̙ͯͤ̊̅̓͒̇́v̴̟̘̠̫̹̲͈̲ͥ͆̏̄̒ͫͨͪl̵̩͖͈̦̠̃̔ͬͬͬo̷̖̜̲͖͕̿ͬ͒̅͂̏͛̏v̟ͩͦ̈́̈́̇̕]
Inconnu Posté le 24 Mars 2017 à 00:19 #232
Le jour suivant avait été différent pour la Gobeline infectée. Avec l'idée de faire sortir un proche de la prison dans laquelle on le retenait, celle-ci s'était enfin décidée à sortir dehors. De toutes façons, ça ne pouvait être pire qu'à l'intérieur, se disait-elle. Adresse en main, elle déambulait donc dans la rues à la recherche du fameux bâtiment, sans grand succès. Tout d'abord agacée, l'air du smog parvint toutefois à l'apaiser peu à peu, tant et si bien qu'elle cessa momentanément ses recherches pour flâner dans les rues et finalement s'arrêter pour s'endormir à même le sol. Harassée par le virus et le manque de sommeil qui en avait découlé, celle-ci ignorait totalement se qui se passait autour d'elle: les courses poursuites, le brouhaha de la ville, tout cela était maintenant bien loin.

Mais le repos fut de courte durée. Ni une ni deux, happée par une patrouille, celle-ci termina dans l'institut qu'elle recherchait tant. Cependant, à peine arrivée, l'envie d'en ressortir la poignarda comme une évidence, un besoin vital venant lui tordre les tripes. Paniquée, les effets précédents s'estompèrent et le mal réapparu aussitôt. A partir de ce moment, tous les moyens étaient bons pour regagner la liberté précédemment volée. Jusqu'à feindre l'absence de maladie. Malheureusement, l'agressivité reprenant le dessus, ses tentatives se révélèrent peu fructueuses et c'est avec beaucoup de frustration qu'elle se retrouva coincée, comme beaucoup d'autres, dans la petite pièce qui deviendrait son second foyer.

La nuit fut moins agitée que la dernière mais l'envie de partir, de respirer, d'être au contact du smog devenait de plus en plus grand. Malheureusement, la salle bondée et la surveillance accrue ne laissaient que peu de place à l'illusion et malgré les demandes incessantes de la Verte, rien de concluant ne se produisit. Il fallait donc vivre de calmants et d'autres occupations très sommaires afin de ne pas devenir fou. Tout autour, les malades criaient, se blessaient, s'insultaient, tous pris du même désir.

Le soir commençait à poindre et l'état de la Gobeline se mit progressivement à se détériorer. Les sueurs s'intensifiaient, les stimuli environnant devenaient plus puissants, presque insupportables. Elle tremblait, ses muscles se contractants par spasmes plus violents encore que les jours précédents. Son dos la faisait souffrir, elle avait besoin d'air frais. Péniblement, celle-ci glissa sous son lit en fer afin de profiter du froid du carrelage et de l'obscurité. En boule contre le mur de la chambre, quelques craquements venaient parfois se coupler aux gémissements du petit animal.

Pas de doutes, la nuit serait encore longue.
Shaye~62161 Posté le 24 Mars 2017 à 00:54 #233
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Taulard
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Cela faisait maintenant 3 jours entiers que la rouge était allongée sur ce lit, sanglée aux 4 membres. Elle avait vu beaucoup de tête, mais n'avait reçu aucune injection, aucune nourriture, aucune boisson durant 2 jours, elle réclamait de sortir, se tordait en tout sens....
sortir... j'veux m'casser, faut qu'je sorte, j'peux pas rester là....
les cris, les odeurs, la chaleur, la fièvre, la colère... l'envie de pisser....
elle avait beau réclamer à être détachée, à vouloir sortir... rein y faisait, ses plaintes restaient sans réponse... Surement dû à son agressivité palpable... mais qui ne le serait pas dans cas, avec une pression ultime sur la vessie du genre à rendre agressif n'importe qui!?
.......
....
..
Elle était à bout, ne pouvant plus tenir, la douleur la prenant jusqu'aux os... elle se libéra, une sensation agréable au début, puis gênante, humiliante, et une odeur de pisse franchement forte se dégageait de son futal.

Bandes d'enfoirés... vous m'avez m'laissé m'pisser d'ssus... batard CONNARRRRRDDDDS
Les cycles défilaient lentement, dure de ne pas voir passer les cm quand on est sanglée comme une démente à un lit, même sa femme ne voulait pas la détacher...
La fièvre était descendu, mais la folie et l'agacement restait, elle tremblait parfois d'énervement, insultait toujours voyant que personne ne voulait la détacher et la laisser partir de cet prison affreuse...
Le 3eme jours on la bourra de sédatifs pour la calmer, mais même shootée, l'humaine voulait sortir par tous les moyens, l'envie du smog, le besoin de sortir... et aussi l'urgence... elle savait qu'elle devait se tirer.... pour plein de raison, y compris les 2 raisons allongé une dessus et l'autre dessous des lits, grognant, craquant... fixant comme des prédateurs... Si elle restait là... elle servirait de repas... surement...

s...sortir... j't'en pris.... laisse moi.. so...rtirrrr
Thokuzum~55648 Posté le 24 Mars 2017 à 01:00 #234
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Vieux con
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Jour 3:


On se réveille, on a plutôt bien dormi ! Pute de nuit agitée, je t'ai niquée ahaha.
Mais on a faim. On vide son frigo, petit reste de rat qui va bien, hmmmm.
Faudrait un peu plus de gout quand même, alors on va faire les bars. On gratte les rack Dur d'appuyer sur s'boutons !.
Mais qu'on est con, on a la cybernétique. On secoue la tête en ricanant bizarrement, bruit de gorge profond qui nous surprend. On se mate dans le reflet du rack, encore plus de poils ! De belles oreilles pointues qui bougent toutes seules pour capter les bruits. Tiens d'ailleurs, c'est quoi ça ? L'oreille droite bouge, bruit venant du rack. Ah l'beau steak est là ! Grgrgrgr
On va vidé les autres racks, on cache tout dans son sac et on commence à grignoter tranquillement dans un terrain vague.

On renifle d'un coup, oreilles dressées. Oh une petite humaine ! On fait sa petite affaire avec, enfin on tente mais elle fuit.

On ressort du T-cast en grognemelant, mélange de grognement et du grommellement zumesque habituel.
On tombe sur une cyborg. Elle a pas à manger, pire elle veut nous piéger. Mais on le sent et on fuit. Direction l'Ouest puis le Nord.
On vide le rack du Plaza, puis on va grignoter un peu plus au Nord.
On tombe sur la nièce, tiens elle n'est plus folle celle-là ? On demande à manger, mais comme d'habitude ils ont pas. A croire que ça mange pas des humains ...

On retourne manger en sécurité après avoir senti trop de monde qui rodait autour de soi.
On s'endort repu pour quelques cycles.

On sort, encore, respirer le smog. Hmmm qu'c'est bon. On prend son sac et on pioche dans ses trésors. Bon gros steaks qu'on mange dans un coin.

Pis y a l'Alte tafiolle qui nous rejoins ... l'a faim aussi ! Et il nous pique un steak et demi avant de devoir se sauver parce qu'y a l'autre aux cheveux blancs qui a trainé près de nous. On sait que c'est une traqueuse, et vu la situation, on sait qu'elle a demandé de l'aide pour nous buter.

On se planque, encore et toujours.
On pianote le com pour trouver un endroit où bien se cacher. Y a la fille, l'adjointe, l'ancienne belle mère qui nous com pour avoir un pseudo rendez vous. Toute en même temps bien sur, on se fait pas avoir. Quoi qu'on doute pour la fille, elle essayerait pas de nous piéger elle.
On discute, se dispute. On surveille les actualités et en échangeant toujours autant par com. Remercions encore une fois la cybernétique qui nous aide à pianoter plus rapidement.

Exaspéré on pianote l'AITL. On fait son "Korskarn":

Spoiler (Afficher)
ANNONCE N°50342 DE ZUM
HONTE ...
Depuis quand l'état de crise permet le meurtre de masse ?
Depuis quand ces meurtres sont impunis ?
Vous tuez des civis, des Nobles même.
Vous tuez bien plus que ceux qui sont "infectés" ...
Qui est le plus dangereux ?

Je n'ai pas tué, je n'ai pas agressé. Je veux juste pouvoir respirer le smog et manger calmement. Vous nous obligez à nous cacher car vous vous permettez d'ignorer les Codex que nous sommes sensés défendre.
L'état de crise ne permet que d'exécuter les violents et fauteurs de troubles, et encore ce n'est pas écris ...
Ai-je troublé quoi que ce soit ?

Vous vous permettez même d'utiliser l'être le plus cher à mes yeux contre moi ... j'ai honte de vous.


Je vous cites:
"La cuve semble purger l'affection pour l'instant et j'invite chacun à réfléchir à la décision qu'ils souhaite prendre avec son clone ..."

Et bien j'ai pris cette décision.

"Nous comptons sur la maturité et la force d'âme de tous pour garder son calme et le contrôle de soi car une épidémie n'excuse pas tout, au contraire."

L'épidémie n'excuse pas tout ! Et j'espères que les traqueurs qui sont à nos trousses seront puni une fois qu'ils nous auront cuvé. Car ce sont des meurtriers.

"Car la justice est impartiale, équitable et intransigeante. Chacun doit s'élever et la suivre tel un phare dans les ténèbres"
Ghost White.

Ne l'oubliez pas ! Actuellement vous sombrez dans des méthodes rebelles, vous sombrez dans les ténèbres ...


Pis on se décide à aller chercher la fille pour parler, on la trouve, on l'emmène dans une ruelle. Mais elle veut pas parler, elle nous attaque sans chercher à comprendre ...
On la maîtrise en évitant de trop la blessée . On se barre en grognemelant: Espèce d'idiote !

On se planque encore et toujours. On y arrivera jamais, mais quand pourra-t-on respirer ce smog paisiblement ?!
Kelvin~27893 Posté le 24 Mars 2017 à 01:18 #235
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2/277.4... Centre de Clonage...



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Une nuit clairement impossible... Il n'avait réussit à dormir que très peu... Réveillé fréquemment pour prendre ses calmants afin d'apaiser la chaleur dans son corps et oublier qu'il est constamment sur les nerfs... Jusqu'au réveil... Où les visites commencent...

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Fragment de souvenir
Chaleur insupportable dans le corps

Kelvin: Je demande juste une douche... Je pue le Gnoll là !

Vous voulez prendre votre douche seul... ?

Kelvin: Je vais la faire simple... Le premier qui rentre dans la douche avec moi, qu'il soit mâle, femelle ou hermaphrodite... Je lui TERRAFORME LE TROU DU CUL ! Je prend ma douche SEUL !

Chargement de la sauvegarde: Terminé

Elaboration des schémas de conception: Terminé

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Fragment de souvenir
Une sensation bizarre l'envahi... Un sens familier et qu'il connait déjà, se réveille... Identifier les gens autour de lui par leur odeur... Il a comprit que ça commence à sentir mauvais... Sans parler bien sûr de la chaleur insupportable et la sensation que tout l'irrite.

Kelvin: Mettez-moi en isolement...

Une fois arrivés devant la porte de la chambre d'isolement

Kelvin: Personne n'entre tant qu'on m'a pas endormi avec le gaz via le système de climatisation.. !

Bien Lord.

Chargement de la sauvegarde: Terminé

Elaboration des schémas de conception: Terminé

Recréation de la structure: Terminé

Insertion des données mémorielles: En cours...

Fragment de souvenir
Il leur a pourtant bien précisé de le gazer pour l'endormir avant d'entrer dans l'isolement où il y était, mais visiblement, personne ne l'a écouté ou n'a prit en compte la seule consigne qu'il a donné avant de céder au virus après 48 heures de lutte physique et mentale pour lui résister.

Sort d'ici...

Mayiine se fait plaquer contre la porte de la chambre d'isolement... Kelvin a mit sa main sur la gorge de la vautour et est en train de l'étrangler.

Prend son badge... !

Kelvin: DONNEZ MOI CE BADGE !

Kel...vin..

Menace-là avec tes griffes... !

La main libre vient se poser devant le visage de mayiine, les griffes commençaient à peine à se constituer

Kelvin: Donnez-moi ce BADGE ou je ne REPONDERAIS PLUS DE MES ACTES !

La porte se déverrouille..

Porte ouverte... fuit... FUIT... FUIIIT !

Il libère la gorge de mayiine, la saisit par le col de sa combinaison et l'envoi en direction du mur derrière-lui, il ouvre la porte... Il y avait Cryx, Gleen et Tharios devant, Cryx lui envoi un tir de fléchette sédatif, elle finit dans son épaule... Malheureusement, entre la voix intérieure qui a prit le total contrôle, entre l'adrénaline et les Nanorobot qui se battent contre le remède injecté... le sédatif n'a fait aucun effet.

Libère ton chemin... !

Il envoi un coup de pied violent vers Cryx, l'envoyant contre Gleen... Les enjambe et poursuit son chemin pendant que Tharios essaye de le rattraper avec son épée...

Ascenseur... Ascenseur... ASCENSEUR !

Il arrive devant l'ascenseur et commence à spammer le bouton qui réclame la cabine... Il y entre... Spamme le bouton du CDC en total enragé sans meme faire gaffe que les portes s’étaient déjà fermés et que la cabine descendait déjà...

Les portes s'ouvrent... Trois armures pressurisés l'ont bien accueilli... à leur manières...

Chargement de la sauvegarde: Terminé

Elaboration des schémas de conception: Terminé

Recréation de la structure: Terminé

Insertion des données mémorielles: Terminé

Décontextualisation du sujet: Terminé

By L-X
Inconnu Posté le 24 Mars 2017 à 01:20 #236
L'arrivée du gnoll Lorkah dans le bureau et l'échange qui en suivit avec Mik provoqua une crise de panique chez Aellô. Se sentant prise au piège, elle s'enfuit à l’extérieur pour s'aérer.

De retour quelque temps après dans le quartier du Centre Militaire, différentes odeurs lui parviennent alors qu'elle arrive près du t-cast. S'approchant au carrefour plus haut, elle renifle vers l'Est, puis l'Ouest. Une bagarre faisant rage dans la première direction, Mik, et Lorkah présents ; une humeur à coucher dehors dans l'autre direction suivi d'une question. Le choix est rapidement fait et elle fonce pour sauter dans la mêlée et protéger sa congénère dans le tas. Le reste, peu lui importait, seule Mik comptait à ce moment précis.

Les choses rentrent dans l'ordre, des gens partent, d'autres arrivent.

Elles font la connaissance d'une autre, supposait, gnoll. Elle va même offrir son steak plus tard !

C'est à ce moment précis d'ailleurs, qu'Aellô se sera présentée au mieux à Flÿnn, souvenez-vous, l'humeur à coucher dehors. Elle patiente au mieux, curieuse de son comportement, à se demander qui apprivoise l'autre. Ils arrivent à communiquer et gagner en confiance mutuelle, suffisamment pour aller se faire offrir un bon festin !

Il y aura un mort sur la distance les séparant du bar. Un andro' impertinent et insultant qui ne sait pas que provoquer une gnoll affamée, ainsi qu'un humain pas franchement d'humeur aux palabres est dangereux. Mik les rejoindra ensuite, et tout trois s'installent dans le bar.

...

L'heure s'avançant dans la nuit, Lô sort du bar pour se dégourdir les jambes, Mik retournant au technopole et Flÿnn restant à échanger un peu.

Finalement, ils prennent la route ensemble ; enfin, lui en T-cast, elle filant pleine balle sur l’asphalte pour le retrouver dans le sud du secteur. Ils gagnent ensemble le point de rendez-vous et s'y installent tranquillement... chacun son canapé.

Aellô se confie un peu, en ressentant le besoin. Consciente que la situation était compliquée, sa vie basculant vers l'inconnu... Elle avait peur de perdre celui qui lui est précieux, tous ses projets d'archives qui lui était pour ainsi dire, SA vie de vautour.

Qui s'en occupera si ce n'est elle ? Mais à quel prix ?

Des questions et d'autres, qu'elle chasse bien vite.

Son compagnon de route, épuisé, se prépare pour sombrer. L'ayant rejoint, installée sur les serviettes au sol, le museau sur le canapé, elle le surveille alors qu'il se laisse emporter par le sommeil.

Elle était paisible depuis peu qu'une odeur lui chatouille les narines, son rythme cardiaque s'emballant.

Mien...

Elle se redresse et s’approche doucement pour s'arrêter à quelques pas, museau tendu vers lui. La gnoll ferme les yeux prenant une lente respiration, lorsqu'il pose sa main. Elle soupire le coeur plus léger et va poser son front contre lui pour frotter sa tête dans un élan affectif. Elle grogne ravie, la main de sa moitié caressant son pelage.

Rrrr... Miiien....

Mienne !

Aellô se redresse et pose ses pattes avant sur les épaules dans un élan ; puis va coller son visage sur le côté du sien, affectueuse.

Je t'aime toujours ma belle.

Elle gémit doucement, et se remet sur ses quatre pattes pour frotter son corps tournant autour du sien. Elle l'imprègne sans doute au passage de son odeur, puis se calme et l'observe à nouveau alors qu'il laisse traîner sa main dans son pelage.

Garrrder... Com-bi ?

Cette foutue combinaison qui la sépare de lui, de sa peau et de sa chaleur...

Oui je la garde, le virus est dans l'air.

Pouvant cacher avec difficultés ses émotions, voir pas du tout, elle baisse les oreilles abattues.

"Qu'est-ce qui ne va pas ?"

Elle hume de nouveau vers lui, et lève une patte sur la combinaison.

"Pas êtrrre... Mmh... Mi-eux sans..."

"Si, mais je n'ai pas envie d'attraper le virus."

Pas envie d'être comme toi...

Voilà ce qu'elle comprend. Inaccessible, en retrait, voilà ce qu'elle voit. Il était sien pourtant... SIEN.

Elle doit se faire violence pour se contenir, et il finit par partir, d'un commun accord... Dans un grognement sourd, luttant contre son instinct, elle finit par exulter toute sa colère se retenant de partir en chasse après lui.

"RrrrRrrOOOoooaAAaaarrrr !!!"

Lô se lamente en gémissant après avoir fait valser un ventilateur...

Elle quitte le lieu pour assouvir une autre faim dévorante et y reviendra plus tard, repue, afin de veiller sur Flÿnn dont sa présence, ne pouvait pas le mettre plus en danger qu'il ne l'était déjà.
Kennit Posté le 24 Mars 2017 à 02:17 #237
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Après avoir passé une journée presque complète à comater d’un sommeil tout sauf reposant entrecoupé de réveils en sursaut, c’est de mauvais poil qu’il s’était levé les jambes lourdes et flageolantes, en direction de la salle de bain.

Autant dans son esprit embrumé, le fait de devoir se baisser contrairement à son habitude pour passer le chambranle de la porte n’avait eu aucun impact, autant la nécessité de se plier en quatre pour accéder au miroir l’avait interpellé, tout en remettant à plus tard la nécessité de s’en inquiéter.

C’est son reflet dans le miroir qui dispersa instantanément le smog imprégnant ses neurones, bien que le sinistre craquement suivi par la fulgurante douleur des phalanges de sa patte heurtant le mur après avoir fracassé le miroir n’y soit pas totalement étrangers non plus.

L’image gravé sur la rétine, il hurla, comme encore jamais il n’avait hurlé ce qu’il croyait être un "non" retentissant, mais qui sonnait plutôt à ses oreilles à mis chemin entre le grognement de frustration d’une bête affamé et le gargouillis qu’émettrait une créature à la gorge sectionnée.
Le commencement de la fin ... ou la fin du commencement
Line~46018 Posté le 24 Mars 2017 à 02:36 #238
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Quelque part en ville, cycle inconnu

La Blanche déambule sans aucun but, comme depuis qu'elle a clonée. Il faut dire que le peu de proche qu'elle avait étaient soit infectés, soit occupés par cet état de crise. Son travail réalisé, elle n'avait rien d'autre à faire à part réfléchir, encore et encore. Cela ne pouvait pas lui faire de mal vu les conjonctures, mais c'était sans doute trop de temps à ruminer ses pensées. De quoi devenir folle presque.

Elle hésiter à piéger l'un d'eux pour mieux le cuver et le retrouver. Pouvoir à nouveau lui parler comme avant. Pouvoir éviter de sombrer encore plus profondément puisqu'il n'était plus là, lui, l'oreille attentive, qui lui changeait les idées. Mais elle n'était pas la seule à vouloir le retrouver visiblement, ce fût un échec cuisant. Elle répondit de manière extrêmement froide face à sa propre déception, ou bien sa culpabilité d'avoir tenté de l'attirer comme une fourbe ?

Il fallait qu'elle se change les idées, alors elle laissa ses pas l'emmener devant une bâtisse dans laquelle elle s'engouffra. Cela faisait un moment qu'elle n'était pas venue, qu'elle n'avait pas lue un des livres présents dans ce lieu. La Blanche gagna donc la série d'étagère à laquelle elle était rendue, prit un livre et s'installa en tailleur à même le sol tout en s'adossant au mur. Il ne s'était pas passé cinq cycle minutaire qu'un bruit résonna dans le lieu. Elle relève la tête, fronce et lance un : "Qui est là ?" qui demeure sans réponse aucune, bien que... Est-ce un reniflement qu'elle a entendu ? Elle se lève. La peur ne l'étreint pas mais quelque chose ne colle pas. Et pour cause. Une tête de gnoll émerge du rayonnage... Et observe de ses yeux jaunes l'humaine.

"Tybald ? C'est vous ?" souffle t-elle tandis qu'elle range le livre, l'observant humer l'air avant que d'une voix gutturale il s'exprime "Ouais" tout en se passant la langue sur ses crocs. Alors la Blanche recule, l'instinct prenant le dessus... Quelque chose cloche. "Je vois, vous avez été infecté vous aussi... Enfin... Navrée j'essayais juste de me changer les idées... Je ne vais pas vous déranger"


..........

Tu recules alors qu'il sourit de toutes ses dents. Rien de très rassurant, tu sais pertinemment qu'un coup de mâchoire suffirait pour qu'il te tue. Il s'avance vers toi et tu remarques qu'il est littéralement "à poils", qu'il fait au moins quarante à cinquante centimètres de plus que toi, et surement le triple de ta masse corporelle, tu comprends que tu ne fais littéralement pas le poids. "Votre odeur m'avait manqué..." souffle t-il en mâchant les mots, tu essayes de gagner du temps en lui demandant s'il est sûr d'aller bien, engageant une conversation... Espérant qu'il reprendra contenance et qu'il saura respecter ta volonté comme que par le passé, car cette lueur que tu vois dans son regard, n'est surement pas celle de la raison.

Tu es tendu, prête à t'enfuir à tout moment, et heureusement. Une patte s'avance et tente d'attraper ton bras frêle en comparaison du sien. Tu bondis de côté et recule plus rapidement mais sans te retourner encore. Préférant le garder de visuel. Comme une réponse un grognement frustré franchit les babines du gnoll qui te regarde lui échapper, lueur bestiale s'embrasant dans son regard pour de bon. Tu vois clairement l'appendice sexuel qui se gonfle et ne tarde pas à tourner les talons pour t'élancer vers la sortie, comme si ta vie en dépendait. Tu esquives la table, tu cours, encore, et encore, maudissant les talons des bottes qui ralentissent surement ta course jusqu'au moment où tu sens ta cheville se tordre ce qui te déporte de côté au moment même où le gnoll bondissait pour tenter de t'attraper... Tu entends ses griffes crisser contre le sol puis un bruit sourd, comme s'il s'était prit un mur.

Mais tu ne te retournes pas, tu cours, encore.

Tu vois la sortie au loin ! Une bouffée d'oxygène gonfle ta poitrine mais... C'était sans compter le Tybald qui te fait valser d'un coup de patte avant de te percuter de toute sa masse, t'envoyant au sol juste avant de t'y plaquer sur le ventre. Tes poumons se vident d'air sous le choc, des points noirs dansant devant tes yeux, comme voulant t'inviter à les rejoindre. Un feulement à ton oreille te ramène à la réalité, suivit de la pression de ses crocs sur ta nuque, la langue râpeuse ne tarde pas à venir goûter ta peau accessible. Tu t'entends protester fermement mais il revient presser ses crocs sur ta nuque comme s'il voulait ainsi te soumettre à sa volonté. Sa patte glisse sous ta jupe, ses griffes viennent se perdre sur ton sous vêtement avant de, d'un mouvement brusque, te l'arracher en laissant des sillons de leur passage sur ta peau jusqu'à tes cuisses.

Mais tu n'abandonnes pas. Non. Tu n'es pas ainsi. Tu te rétractes et te fermes à lui pour ne lui laisser aucune ouverture où il puisse se glisser tout en tentant de ramper hors de sa portée, quitte à le frapper pour lui échapper. Mais c'était sans compter la masse corporelle du gnoll qui s'appuie sur elle en une patte entre ses omoplates, te plaquant plus durement au sol au point que tu entends ta propre respiration se faire difficile. Il t'aboie littéralement à l'oreille lorsqu'il parle à nouveau "Cesses donc !!! Et sois mienne !!!!" et tu réponds rapidement d'une voix méconnaissable, étouffée "Vous voulez me tuer ?! Je ne suis pas compatible !" Et alors qu'il vient s'essayer à saisir ton poignet... Un boucan s'élève, tu entends entre autre "CdO" mais tu as du mal à tout saisir, sentant les crocs se resserrer sur ta gorge à presque percer ta peau puis... Des coups sur le gnoll qui se répercutent sur ton corps et... Celui du gnoll s’effondre sur toi. Te plaquant au sol une ultime fois, de tout son poids...

... C'est alors, le noir ...
Eaven Posté le 24 Mars 2017 à 02:52 #239
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Elle rouvre les yeux sur un autre jour, plus terne encore. Comme si même dans ses yeux, tout se délavait : les murs, les visages, les voix. Aux cris, il lui arrivait même encore de rentrer la tête dans les épaules, effrayée. Par ce qui allait, indubitablement, se passer.
À chaque envie de grogner, elle suppliait pour lui. Et lorsque ça coulait de ses lèvres comme de l'acide, que ses poils se hérissait sur sa peau, qu'elle se redressait avec cette violente envie de les gifler pour pouvoir passer ce fichu sas de contamination, elle s'efforçait de ramener à elle les mots qu'elle croyait surpuissants.


« Vous êtes plus forte qu'il n'y parait... »
Inspire, expire, et crois-y bordel.


On lui avait proposé plus de nourriture qu'elle n'aurait pu en ingurgiter en temps normal. Elle avait retrouvé plus de monde proche d'elle ces derniers jours que durant la dernière année. Certaines visites même l'intriguaient : pourquoi Casého viendrait-il la voir, au risque de, peut-être, rattraper cette saloperie ? Ça n'avait pas de sens. Mais plus rien n'avait de sens. De toutes petites choses infimes, invisibles aux pauvres yeux d'immortels que nous sommes, jouaient avec nous. Rendaient le Secteur à feu et à sang. Retournaient les cerveaux même des immunisés. L'Enfer en intérieur.

« Il ne sortira pas... Vous ne sortirez pas. »


Pourtant, le sas de décontamination n'a de cesse de l'appeler. À chaque entrée, chaque sortie, elle en fixe les parois du regard avec l'espoir vain que si elle s'y accrochait assez, elle finirait par y passer à son tour. Jusqu'à ce que ses liens lui rappellent son immobilisme. Alors elle tire un peu plus, par simple esprit de contradiction avec cette logique naturelle, pour épuiser ses maigres forces, et se résigner jusqu'à la prochaine tentative. Elle ne demandait pourtant qu'un peu de smog..
Un petit glaçon, un petit ventilateur.. Elle voyait bien qu'ils essayaient, de leur rendre cet enfermement plus supportable, de les sauver de quelque chose de plus dramatique que l'on ne comprenait pas encore. Elle le savait, elle avait été de l'autre côté de la barrière il y avait tout juste quelques cycles. C'était un autre Enfer. Si la veille, elle avait dormi au milieu des patients, aujourd'hui elle donnerait tout pour sortir.


« Je me transformerai pas. »
« Ils ont tous dit ça.. »


Alors c'est quoi, ce qu'il y a dans ta voix ? C'est quoi, cet appel du fin fond de ton humanité pour qu'on te rattache ? C'est quoi ce rire rauque qui résonne d'être trop différent ? C'est quoi, ton corps qui s’arque-boute, tes paroles saccadées, tes gémissements ? Je sais que c'est ça. Pour en avoir trop vu en deux jours, je sais ce qu'il se passe. Et ce qu'il va se passer une fois qu'elle aura sorti ton lit de cette salle macabre.

« Non ! Kambei ! »
« Tout va bien ... Eaven... »


Sa propre violence grandit, elle tire de nouveau sur les liens qui la retiennent, même si ses griffes ne suffisent pas encore. Elle rêve de le suivre, mais pas par cette porte-là. Elle voulait juste sortir, et pas seule. Elle regarde à peine la blonde revenir, à peine ce qui a poussé sur ses mains. Et quand elle apprend réellement sa mort, elle crie, elle hurle, comme elle n'a jamais hurlé de sa vie. De nouveau. Décidément, cet Enfer décerne toutes les douleurs.
Elle lui aurait sauté dessus, si elle avait pu, lorsqu'il s'est approché pour la piquer. Au lieu de quoi, elle a essayé de s'accrocher, au peu qu'il lui restait d'humanité, au fin fond d'un être qui ne se reconnaît plus, dans l'espoir que le serum fasse effet. À croire que son corps la haïrait toujours, la rejetterait constamment, elle ne voit aucune différence, et elle coule. Et elle appelle, et son humanité s'épuise, et l'animal grandit, toujours plus. Elle lacère les draps en lui criant dessus, elle cherche à déchirer ses liens dans la force du désespoir, et de cet appel constant d'un air nouveau.


« Désolé, Eaven. »


Un coup de feu. Une balle, une seule, dans la tête.

Tu ne l'avais pas vue venir celle-là, pas vrai ? Et tu t'écroules, oui, écroules-toi, c'est terminé. Tu as cru qu'ils te laisseraient le temps, que tu aurais le loisir de partir ? Cette petite avait raison, tu es décidément trop conne. Toi, petite rouge, la naïve qui aura essayé de s'accrocher à cette humanité rongée, qui a voulu croire qu'avec de la volonté, on pourrait tout vaincre, même ça. Apprends maintenant qu'il y a des choses face auxquelles on ne peut rien. Malgré toute la volonté du monde, tu n'as pas tenu.

Ce n'est pas toi, qu'il a abattu. Mais ce qui a voulu faire de toi un animal.


« Je ne veux pas vous perdre, d'accord ? »


C'est toujours l'inconvénient. On a beau croire, on ne joue pas avec la Cité. C'est elle qui joue avec nous à sa guise et, même si l'on finit par gagner, elle a toujours une longueur d'avance sur nous. Assez pour perdre ce que l'on voulait garder.
Un instant encore, et son corps, qui tournait vers le méconnaissable, disparaît sous les yeux de quelques uns, débarqués par le bruit. Un instant encore, le temps d'une pensée qu'on déplie, légère. Humaine, toujours bien trop.

Les couleurs seront-elles revenues, lorsque je sortirai enfin..?
Restera-t-il encore des êtres, ou juste du sang..?
Où seras-tu..?
Kain~50996 Posté le 24 Mars 2017 à 03:35 #240
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Le vaut' se réveillait de plus en plus rarement, et s'occupait ou s'intéressait encore moins à ce qu'il se passait dans le secteur depuis belle lurette.
Ce soir, il s'éveilla tout d'abord difficilement, puis survola ses diverses communications.
L'une en particulier attira son attention..et le sortie direct de sa torpeur.

Après une réponse hésitante, il se releva, et traversa l'habitation sans même prendre le temps de s'habiller, milles et une pensées lui traversant l'esprit.

Arrivé à destination, il s'arrêta un instant puis chercha sa femme des yeux, ces derniers se posant sur la forme cachée sous les draps.

Une question...une voix étrange qui lui répond.
Multiplication des interrogations...il s'approche, malgré les multiples mises en garde lues plus tôt.

Une deuxième question...hésitation.


"Ma femme, pour toujours." pensa t-il, et il s'installa à ses côtés.

Quelques échanges, et elle se montra.
C'était elle, oui....mais que de poils.
On distinguait encore ses traits, certes, mais sa..pilosité aurait fait pâlir nombre de nains.

D'abord l'incompréhension, puis la curiosité.

Observation, réflexion...et une pensée.


"On va voir ce que ressent Vanity quand elle se couche près de Valmont.."
Et il s'allongea près de sa femme, à l'appétit plus que palpable.