Arrivant dans le hall du Cipe, elle avait suivie un monstre pour prendre des notes le premier n'était pas agressif et plutot curieux, mais celui qui arriva dans son dos oui. la jeune femme n'avait rien vu venir, se contentant de faire des petits pas en arrières silencieusement, prévenant l'armée au passage par com.
il l'a saisie des ses machoires puissantes et la fit cogner de chaque coté du mur, dans le couloir étroit du CIPE.
Oline atterrit au sol inconsciente, l'agresseur pris alors tout sont temps et lui arracha d'un coup de crocs le bras jusqu'au haut de l'épaule droite.....
la belle blonde allait y passer pour la seconde fois de la journée, mais la créature l'abandonna là et partie avec son butin. Oline était épuisée et mourante

Ambiance.





Dans des circonstances de type 'une horde de bestioles immenses ravagent la contrée', un individu lambda pense à sa survie et se barricade chez soi. Un individu idéaliste, stupide, formé ou payé pour part au combat en murmurant des prières à Impérator.

Yon pense surtout aux échantillons qu'il lui faut absolument collecter. Et part donc à la traque des bêtes, désarmé à l'exception de ses seringues et son scalpel.

La créature est là ! Grande, horrible, vicieuse comme un troll qui aurait mangé un chewing-gum, les dents pointues comme un gnoll dévoreur de premiers-nés, les griffes acérées comme des Wolfers. Le plumeuse inspire, active dans un léger vrombissement ses équipements de furtivité, priant le Trench de lui accorder son ombre protectrice.

Ce que le Trench lui offre, bien volontiers. Malheureusement, Son Ombre ne s'étend pas au délicat fumet plumes-smog-kobold du vautour, pourtant récemment passé à la douche. La bête, non, la Bête flaire, hume, fonce le renifler.



...Mais pas suicidaire, notre vautour se jette au sol et fait le mort. La bête le renifle de plus belle, on dirait Zye, en plus compréhensible sur ses intentions, en king-size, aussi, en plus méchante probablement, n'empêche, elle hésite, la boule de plumes-et-trench-à-capuche ne lui paraissant sans doute guère comestible. Le latex et ses dérivés ont souvent cet effet.

Une silhouette apparaît alors, au loin. Est-ce un Nautilus ? Est-ce le CdO ? Non, c'est un kobold avec un fusil laser ! Et pas le sien. Ce qui est une excellente chose, étant donné que la bête cavale à sa poursuite, délaissant la proie d'origine.



Notre vaut' se lance à la poursuite de la bête, parce que quand même, il veut son échantillon, faut pas dec'. Mal lui en prend : le kobold s'échappe, la bestiole fait volte-face, et renverse, d'un coup, proprement la princesse, avant d'en déguster une gorgée.

La vaut' hurle, détestant le goût amer de la douleur, sort la seule arme à sa portée dans la panique et l'emploie, offrant à Dreadcast



C'est ainsi que la Nécro s'enrichit d'une nouvelle victime, première proie de la première Bête sous Kronatium de la ville. Une expérience scientifique novatrice de plus à suivre de près, probablement.

Contrairement à toute la foule qui semblait courir après les bestioles pour les rencontrer, Halden était juste parti boire tranquillement un verre quand il tomba sur trois spécimens face à quelques soldats. Il recula instinctivement de quelques pas, à la fois tétanisé et captivé par le spectacle; admirant les manoeuvres militaires pour esquiver les monstres, les garder à distance sous le feu de leurs armes.
Il composa par reflexe un message à l'intention d'une curieuse intéressée par les créatures, sans lâcher complètement du regard le balet de tir, d'esquives, de coups, ou les participants se faisaient de plus ne plus nombreux au fur et à mesure que les renforts étaient mis au courant...et jusqu'à ce que le premier tombe, vite suivi par un autre.
L'humain saisi par reflexe son ridicule kanuf, complètement dépassé par les événements, et suivit le reste par reflexe...aller porter un de ceux qui était tombé sans trop savoir comment l'aider, quand soudain les combattants se mirent à crier presque à l'unisson:

retraite, dégagez

Incapable à réfléchir, il suivit les ordres pour quitter le bar, visiblement en transportant le mourant avec lui, puis aida à le transporter jusqu'à l'abri suivant. Enfin du temps pour reprendre ses esprits...lentement...entre une des blessées qui disparaît en laissant qu'une tache de sang, et un médecin lui faisant presque aussi peur que les créatures ayant attaqué...mais tout cela est normal, et il fait même partie de la haute société, paraît-il.

Quand soudain, la terreur revient: un grognement, puis deux, et des coups sur la porte...tout un plan en préparation, il en comprenait pas la moitié, mais il savait vaguement où aller.
Les portes se rouvrir pour laisser les soldats faire diversion, Halden resta paralysé une seconde avant de pouvoir s'élancer, mais une des créatures le prix en chasse...chanceux qu'il était elle le laissa vite surement pour une proie plus juteuse; juste le temps de disparaitre dans un abri de fortune pour reprendre son souffle.
Mais au moment de remettre le nez dehors pour trouver une vraie planque, il tombe nez à nez avec une autre bete, bien plus tenace que la première...la course fut courte, et son imprudence lui couta un bras...et quelque temps à déambuler dans les rues avant de trouver un docteur capable de le maintenir en vie

Les Maldrills avaient parcourus tout le SI à la recherche de nourriture fraiche. En début de nuit, les ruelles de ce secteur ressemblaient à celles de l'autre secteur, la veille.
Les immondices jonchaient les avenues dans lesquelles les cadavres étaient tombés les uns après les autres, témoins de la violence des Maldrills. Ils avaient défoncés bien des portes, malgré les efforts héroïques des combattants impérialistes.
En quelques grognements, les Maldrills se mirent d'accord pour visiter les ST.

Trop d'informations, de message et de panique. Trop de paramètres, de cris et de sang. On observe et on analyse mais honnêtement on prie pour que cette punition soit contenue dans un seul secteur que l'autre puisse survivre... Et non, curieusement les bêtes semblent très portées sur la notion de partage. Allons bon, profitons du massacre pour faire ressortir le meilleur de chacun... Mais tout cela est impossible à décrire. Je .. Je n'ai pas le temps d'écrire, je dois agir.

c est alors que grey surveillait le sas impé qu il vit 2 maldrills devant ses yeux .Grey resta figé un moment ,les bêtes hurlaient cependant il ne bougeait pas ,il pris quelques secondes avant de se mettre a courir en direction du sr .il finit par atteindre le sas rebelle et s en sorti indemne.

Après tous ces mouvements, bastons, 2 cuves en deux jours, son équipement défoncé, contacts MP avec les rebz, contacts MP avec les zimps, son Ethayel favorite, eu regardé les FP stratégiques et autres essais de trouver comment gérer la chose.. En plus de son projet de mettre à mal le QG... ça faisait beaucoup de choses à gérer en même temps.
Par cet évènement il avait fait une connaissance ... qui avait grave assuré, et il s'entendaient plutôt pas mal.
Ah il lui en fallait pas beaucoup pour lâcher prise...mais là pour lui tout allait à peu près bien.

Le vieux dicton dit : Jamais deux sans trois... Il est temps de voir sa véracité...

Après une bataille monstrueuse et sanglante face à trois madrils, kelvin a été tué... A peine sorti de la cuve, fréquence radio qui demande du renfort en ST...

Salle éffondrée et combat rebelle dedans... Ordre d'y aller par la Legata pour les aider... A peine il entre, il franchit le premier couloir effondré... Explosion vers le nord qui l'atteint lui aussi...

Sortir de la cuve pour repartir vers la cuve, il n'a même pas eu un cycle de vie à ce clone et il a déjà perdu la vie pour laisser place au prochain clone qui doit remplacer Kelvin.

Va-t-il réussir à confirmer le dicton ? Jamais deux sans trois ?

L'ultime puissance : Dame nature

Deux années de préparations intensives en vue d'une expédition risquée hors des murs de la ville, marqués par les séquelles de la dernière qu'ils jugeaient désastreuse, ce n'était rien face à celle qui les attendaient.
Une fois que le groupe avait passé les portes, une illusion de rêve se présenta à eux : Un ciel lumineux, une vraie végétation mais cela cachait bien un cauchemar sans limites.
Première attaque, les explorateurs étaient en supériorité numérique face aux "Mobs" comme dit Duke mais cela n'a pas suffit et deux d'entre eux sont morts, trente minutes après avoir passé les portes.
Ça aurait pu être acceptable si la jambe de Duke n'avait pas été arrachée brutalement dans le combat : De longues minutes de souffrance et surtout un handicap terrible... La cuve était préférable mais on n'abandonne en aucun cas son groupe.



Le fléau Maldril

Les explorateurs étaient loin de penser que les bêtes qu'ils avaient affronté étaient minables comparés aux choses qu'ils ont fait rentré en ville lors de leur fuite. Des monstres bipèdes mais plus imposants et flippants qu'un mélange de la race orque, trolle et gnolle avec un supplément radiation pour les mutation.
Ces choses venaient de l'enfer, elles sont rentrés dans le secteur et l'a mis à sang, tuait tout ce qui bougeait. Les habitants essayaient de les exterminer par la force brute mais une seule de ces bêtes suffisaient pour un groupe de six combattants.
La seule solution c'était la réflexion.
Plusieurs scientifiques cherchaient une solution au problème par la faiblesse, Duke proposaient de s'en servir à leur avantage en les envoyant de l'autre côté tandis que d'autres voulaient toujours s'envoyer eux-mêmes en cuve... Compliqué quand il y en a encore trois en ville.



Les mobs bougeaient entre secteur trois, souterrains, secteur un puis les souterrains, une dernière fois.
Cet endroit serait leur tombeau, les deux secteurs réunis étaient là pour les combattre à la force brute mais plus intelligemment que les autres fois. Un éboulement avait condamné un des couloirs au nord des souterrains, emprisonnant deux des monstres ainsi que quelques combattants tandis que de l'autre côté des gravas, le dernier monstre tombait. Ce n'était pas la seule chose qui était tombé, des cristaux tombaient du plafond et recouvrait le tout d'une fine pellicule lumineuse, peut-être était-ce la faiblesse des monstres.

Il fallait désormais aider ceux qui étaient sous les pierres, tout le monde y donne un peu du sien mais pas trop car il y a encore de la confrontation entre les deux secteurs. Mais tout problème à sa solution, celle de Duke était rapide, simple et belle.
Le début d'un combat classique se faisait entendre mais cela l'a vite agacé donc il a décidé de finir comme il fallait: en posant des bombes, au milieu des combats et en plein dans la salle effondrée.
Puis, il a juste crié le mot magique qui n'a pas suffit à prévenir tout ses alliés, la puissance de l'explosion était trop forte et à tout rasé sur son passage, y compris les fuyards.

Cette longue aventure se termine par une cuve générale, des esprits marqués à vie, une première vue de l'extérieur ainsi que de quoi faire avancer le secteur. Les plus grands efforts récompensent toujours, si il n'y aurait pas d'effort de la part des habitants durant ces derniers jours alors le secteur serait déserté donc cela ne fait que continuer..

Quelque part en SI, devant un deck relayant les bulletins d'informations. Pix' et biscuits en nombre. Car la sécurité prévaut.

...



Une pix' passe, la moitié de secteur trépasse, mais survivent ceux qui en veulent, ceux qui vivent, malheureusement.



Seconde pix' trépasse et le secteur à nouveau s'émois devant quelques cuves.



Plus de pix' et plus de biscuit, mais les messages affluent, sacrée plaie que ces pertes de... attendez, quoi?


Stop! Une réflexion s'impose.
Élément 1: Perte de bras systématique.
Élément 2: Appel à l'aide systématique, sans bras.
Élément 3: Vouloir vivre sans bras, systématiquement.

L'kobold se bouge enfin, arrivant dans l'Annexe de l'Hôpital. Un humain sans bras, effectivement, et une outrilienne sur place.
Résultat de l'opération: un humain maintenant inutile, une outrilienne mobilisée pour ses soins.



Résultat de l'opération: une humaine maintenant sans bras, 5 personnes mobilisées pour ses soins.

Le constat de la kob' était simplissime et à la fois alarmant. Une fois rentrée en lieu sûr, sous terre et n'ayant pas été mangée bien qu'ayant croisé une petite dizaine de fois ces créature sous module d'invisibilité. Car pas folle la bestiole, on n'approche pas des monstres taille gnoll-troll XXL et allaités aux anabolisants radioactifs pendant leur phase de maturation.

D'où venaient-ils ces Gnolls sauvages? Comment avaient-ils pu entrer à l'intérieur de la Cité? Quel danger représentaient-ils? Réactions?
Avec l'Aitl qui se remplissait et témoignages, ils constituaient un Danger mortel: Zalaniz alarmée, elle renseignait, le communicateur fixé à sa bouche:

- alloooo?
- Où es-tu? surtout ne sors pas.
- Je suis à l'Académie, j'y suis allée pour voir si tout allait bien, je change les sécurités. Je n'ai pas croisé de Gnolls
- ils sont vers le quartier Armacham, j'ai failli y passer! Restes sous digi!
- A l'Académie tout est calme, le temps de faire une annonce interne...


plus tard:
- Il faut refermer le SAS!
- Je viens...où... oui à l'Annexe, j'arrive!

Après avoir participé à une réparation de SAS urgente, dans l'angoisse, ils se retrouvent dans une planque de L-X non loin de là, Mirmael lui explique en aparté.:
- Cet équipement n'a pas encore été testé sur ces Gnolls ...
- Donnez-moi un de ces casques. Je vais y aller. Mission suicidaire.

Zalaniz parti donc dans les sous-terrains inondés dans la poussière des décombres d'éboulements et cristaux farins détachés en suspensions d'émanation farique dans l'air, avec l'équipement que l'Ingénieur Mirmael lui a avait confié, envoyant des ondes ultras-sons ne sachant pas vraiment si celui-ci fonctionnerait sur les créatures féroces prêtes à l'éventrer, entourée de tout ce chaos, rebelles et impérialistes, des humanoïdes qui tentaient de survivre et sans doute ne pensaient qu'à se trucider entre eux...

3/243.5 - 20ch30

La poitrine se soulève et se rabaisse sans discontinuer, vite, avec affolement. Comme tout aujourd'hui : tout est fou. La vitesse à laquelle ils courent, la force de ces créatures, la liste de noms sur l'AITL.
Dans la pièce carrelée de blanc du sol au plafond, allongée la tête contre une cuvette, elle respire vite, comme pour emmagasiner le plus d'air possible. Son bras droit tremble encore, incontrôlable, l'index crispé contre la gâchette.

Les miettes de crâne de l'elfette éclaboussent le mur et la porte d'entrée. La détonation aurait réveillé tous les habitants du bâtiment, mais il n'y a qu'elles, pataugeant dans une marre de sang. En l'instant, Emily prie davantage pour qu'aucune créature n'aie entendu le tir à bout portant que pour l'Elfette qu'elle abat.

Elle rouvre les yeux, les battements de coeur affolés par cette vision. La créature reniflait dans son dos, elle n'a eu le temps que de pousser une porte au hasard, se réfugiant dans un hall d'entrée vide. En ressortant pour poursuivre ses recherches, une autre bête l'attendait, une autre porte défoncée avant que la chose ne se jette sur elle.

A présent, c'est le calme plat. Le bâtiment est d'un silence de mort. Les arrivées d'eau ont dû être coupées il y a longtemps, pourtant, Emily jurerait entendre le plic-ploc singulier d'une fuite de robinet, qui se répercute en écho autour d'elle, hurlant à ses oreilles. Sa respiration prend un temps avant de sa calquer sur cet écoulement régulier, son coeur ralentissant enfin la cadence à son tour.
Tout est fou, aujourd'hui. L'oreillette pendouillant près de son cou continue de cracher un flot de paroles insensées. Des ordres, des demandes d'appel à l'aide, des cris, des tirs, des hurlements de ces bêtes fauves.
De sa main libre, le Lieutenant glisse les doigts sur son autre poignet, désactivant l'émetteur-transmetteur pour quelques instants. Le calme revient. Elle vient de tuer.
L'arme lui échappe des mains quand elle se redresse en quatrième vitesse, agrippant de toutes ses forces la cuvette de wc, vomissant de tout son saoul le liquide de cuve ingurgité il y a moins d'un cycle.

Heureusement que personne ne l'entend chialer comme une gamine.

21ch10

Versant l'eau d'une bouteille dans ses mains, Emily tâcha d'en ôter les traces de sang, frottant vigoureusement. Une serviette sans doute sale lui permet malgré tout d'enlever la sueur de son front, son cou et sa poitrine.
Et comme pour se calmer un peu, la jeune femme s'appliqua à replacer soigneusement la serviette sur son support avant de se détourner pour récupérer son arme. D'une pression elle ouvrit le chargeur, retira l'unique cartouche usée et la flanqua dans sa poche, la remplaçant par une neuve, claquant ensuite l'arme pour l'accrocher dans son dos.

Il était grand temps de se reprendre en main. D'une nouvelle pression sur son poignet, elle réactiva l’émetteur-récepteur, les voix familières recommençant à crachoter dans l'oreillette qu'Emily installa dans son oreille. Paniquer ne servait à rien. Elle était morte inutilement à cause de cela. Alors avant toute autre chose, elle transmit quelques données à une connaissance bien plus savante qu'elle et prit la direction de la sortie en se faisant. La plante renversée sur son chemin lui arracha presque un cri de stupeur.

Calme-toi, p'tin d'bordel.

La claque mentale assénée lui permet de reprendre sa marche, enjambant le pot de fleur pour venir placer son oreille contre la porte.
Le calme plat. Personne dans le bâtiment. Elle pouvait sortir, non pas sans activer son module d'invisibilité. Mais pour aller où ? Après quelques déglutissements, Emily prit enfin la parole, chuchotant inconsciemment dans le micro de son Kevlar.

22ch01

Le corps brutalisé par les assauts des bêtes féroces rebondit sans cesse contre les portes qu'ils forcent. Hazel, Yuuri, Ginette, Ylana et d'autres s'acharnent comme elle à bloquer les portes de la salle Ouest du Militarium. Trois des créatures ragent contre celles-ci, bondissent, plaquent leurs corps épais et massifs sur le métal qui, s'il paraissait autre fois en titane, ne ressemble plus aux yeux d'Emily qu'à de fines feuilles d'aluminium.
Les secours arrivent, mais plus ils affluent, plus le nombre de bêtes augmente. Et Emily grogne, presque aussi fort que ces monstres assoiffés de sang et de terreurs, mus par le désir de tuer. Comme le Lieutenant, en l'instant, dont le regard noir foudroie la rouquine du Militarium, qu'elle insulte des pires noms possibles et imaginables. Elle, elle avait des idées pour qu'ils s'en sortent tous. Ça n'aurait pris qu'un instant. Quelques courtes secondes pour qu'ils puissent tous s'échapper, mais elle n'écoutait pas, donnant des ordres plus absurdes les uns que les autres. La première porte lâcha, comme l'espoir que le Lieutenant avait de s'en sortir vivante.
N'écouter que son instinct. Toujours.
Le dos collé à la porte, Emily accrocha les doigts à son module d'invisibilité, fermant les yeux. Quand la porte se ferait défoncer, au moment précis où son corps serait basculé en avant, elle appuierait pour déclencher son module, grimperait sur son overboard et se lancerait comme un canon à l'assaut de la porte Sud. Là, il faudra non pas filer directement vers la sortie, mais contourner les piliers, meubles et autres plantes synthétiques qui trainent dans le Hall d'entrée du Militarium.
Si elle avait déjà critiqué la décoration du Militarium, mentalement, elle s'en excusait. Ces plantes lui sauveraient peut-être la vie.
Et les autres ?
Ils n'avaient qu'à suivre la rouquine et filer bon pied bon oeil vers une mort certaine et inévitable.
La seconde porte craque. S'ouvre. C'est le moment.

22ch22

La porte du bâtiment claque, l'arme est lancée dans un recoin du hall, elle grimpe les escaliers à une vitesse folle pour fracasser une seconde porte menant au salon. Devant elle, le précieux breuvage, Skiwi ambré d'un certain âge mis en bouteille dans le Sud du SI. Le bouchon, comme les nombreuses portes aujourd'hui, sauta en un instant.
Enfin, c'est autre chose que du sang qu'elle avale aujourd'hui. Trois lampées lui suffisent pour retrouver son calme, pourtant quand elle claque la bouteille sur le meuble et y accroche ses doigts, elle sent encore tout son corps trembler des pieds à la tête.
Les informations ne cessent d'affluer et c'est de mauvaise grâce qu'elle répond froidement dans l'émetteur. Imperator seul sait à quel point elle n'a pas envie de parler, là tout de suite.
Elle relâche le bois du meuble pour perdre les doigts dans ses cheveux, s'accroupissant par la même occasion. Front contre l'armoire froide, d'autres messages affluent, des canaux privés, un remerciement et un au revoir. Comme si c'était le moment.

23ch00

Enfin une de ses idées est écoutée. Ils diront forcément que c'étaient la leur. Elle s'en fiche, verre de Skiwi à la main, pieds croisés sur la table basse, le Lincoln récupéré et posé à présent à côté d'elle, dans le canapé. Allié d'un soir, unique espoir. Mieux vaut boire.

23ch15

Une longue minute de réflexion la pousse à suivre son instinct, enfin. En quelques mots, un message est transmit à la Blonde qu'elle avait suivi avec assiduité la veille, le long des ST. L'échange prend, les conseils et recommandations sont donnés jusqu'à ce message annonçant un besoin de renfort.

Déjà ?

Ce n'était pas ce qui était prévu. Pourtant cette fois et sans rechigner à la tâche, Dye se lève, abandonne sa mauvaise humeur et récupère son arme, direction le Militarium - encore. Par chance, elle n'est pas loin et quand elle arrive sur place, la situation est claire et dégagée, les ordres distinct : besoin d'aide ? Oui, non, merde ? Le « Oui ! » tonitruant l'encourage à rejoindre la bataille et elle se lance donc, corps et âme cette fois, contre cette unique créature qu'ils font rapidement souffrir, la mettant en déroute.

Tu veux fuire, saleté ? Bah tiens, pas questions. Crève.

Les brutes des bas-fonds rejoignent l'armée de tireurs. Les tirs se croisent, les tireurs roulent, sautent et bondissent pour viser de la meilleure façon qu'il soit. Cette fois, plus que jamais, Dye ressent cette adrénaline particulière qui tenaille son estomac bien en place, lui évitant de chuter dans ses talons. Ses tirs font mouche, tous ou presque, malgré l'arrivée d'une seconde créature qui vient protéger la première. Seule tireuse à la ligne de mire dégagée, elle ne fait pas le poids. D'un grognement, les bêtes sonnent le replis et s'enfuient à toute berzingue.
D'un autre grondement, la Blonde et la Brune hurlent leur rage. Elles y étaient presque.

23ch56

La Legata débarque au Militarium où le Lieutenant se prend visiblement la tête avec un Gnoll mal léché. Ou est-ce elle, la mal léchée, l'histoire n'est pas claire. Mais l'annonce est faite : les créatures sont dans les STs. Que ceux qui veulent y aller y...

Emily saute. Elle court, son équipement lourd ancre ses pas dans le sol, mais elle bondit d'un pied sur l'autre, passe la brèche en fléchissant à peine les genoux, suit son instinct qui lui hurle de recharger son foutu fusil avant de continuer. Alors en courant, elle recharge : une, deux, trois. Les cartouches sautent, celles vides tracent un chemin du SAS impérialiste jusqu'au couloir au Nord de la grande salle. Emily y trouve la Blonde est déjà en train de tirer contre un monstre dans le couloir que les gravas bloquent peu à peu. Agilement, Dye s'immisce, slalome, remercie son casque M21 de faire rebondir les cailloux qui lui tombent sur le crâne.
Au détour d'un rocher immense planté dans le sol, une créature seule semble aussi paumée que le Lieutenant. C'est à celle qui attaquera en première.

Qu'est-ce que je fous ?
Je suis mon instinct.

Levant l'arme contre son épaule, la cible bien en joue, elle fait feu. Seule contre un monstre, peut-être celui qui l'a déchiquetée, elle ne sait plus, elle s'en fiche. Celui qui lui a échappé il y a quelques instants, c'est lui : elle reconnait les blessures, le grognement.
Si Emy doit crever encore une fois aujourd'hui, ça sera par sa faute, pas à cause d'une Rouquine incapable, ni à cause de qui que se soit d'autre. Alors elle tire, hurle à plein poumon à l'Orc vert qui passe non loin de la rejoindre. Peu à peu, les alliés se font plus nombreux, les débris aussi, le ciel leur tombe littéralement sur la tête mais, agiles, ils évitent, dos contre dos, épaule contre épaule, feignant de ne craindre ni la mort ni la douleur. Tous bons acteurs, tous déchainés pour des raisons qui leurs sont propres, ils frappent chirurgicalement : pour l'un de ses premiers combats réels, Dye fait des prouesses. La chance du débutant, peut-être. Mais lorsque la créature se jette sur elle et qu'elle se laisse volontairement tomber ventre sur son overboard, roulant sur une épaule pour assaillir la bête par le dessous avant de se donner une impulsion contre le mur pour s'éloigner...Le tout sans être touchée : à ce moment là, elle se sent pousser des ailes.
Les coups de la bête pleuvent, moins brutaux que plus tôt. Le regard de la Brunette n'a de cesse de se porter sur Irista, lui ordonnant quelques fois de reculer, se permettant de donner des ordres dont elle sait qu'ils seront suivis, aussi étrange que cela puisse paraître.
Entre temps, les cibles changeant pour éviter de rester bloqués sous les éboulements. La nouvelle créature halète. Il est temps de porter le dernier coup, puis de fuir au plus vite. La tenue autrefois noire d'Emy est à présent blanche, grise, sale de poussière et de terre. Elle prie pour que le S2 ne les écrase pas tandis que la bête s'effondre.

1/244.1 - ~1ch00

Le replis est sonné. La bête git au sol et certains s'acharnent déjà à dépecer sa carcasse. Qui était la bête, encore ?
D'un pas leste, Emily quitte le couloir bouché, se dirigeant vers le SAS rebelle avec appréhension. Il y a bien longtemps qu'elle ne s'était pas baladée seule dans ces couloirs. La dernière fois, c'était...
Elle s'arrête. L'adrénaline retombe, dégrisant son inconscience. A nouveau, elle tremble et se plaque contre un mur, cherchant un souffle qui ne vient pas.

Allez Emy, casse-toi. Allez.

Les rebelles passent dans son dos. Ils portent des blessés, ils sont aussi désemparés qu'elle. Ils s'organisent comme le feraient de simples Civis en SI avec les moyens du bords, sauvant leurs amis, leur famille, même ceux qu'ils ne peuvent pas supporter, sans doute.
Mais il n'y a personne pour sauver Emily, contre son mur, qui se relève péniblement et s'éloigne sur son overboard. Les bruits du combat sont loin. Le calme lui fait un bien fou.
Tout est fou, ce soir...

~1ch30

Elle remonte l'échelle, enfin, après avoir croisé un rebelle dont elle se moque pour reprendre un peu d'aplomb et à nouveau, cet Orc vert qu'elle toise d'un regard froid.

Connard d'Acivis d'mes deux.

L'ordre est donné de redescendre, aux volontaires du moins. Emily se porte volontaire, sans réellement savoir pourquoi. Cette fois encore, mue par son instinct, elle descend un à un les barreaux de l'échelle que les autres semblent ne jamais remarquer, sautant dans le trou sans penser au sol en-dessous.

Un jour, ils crèv'ront tous, ces cons-là.

D'ailleurs, c'est ce qu'il advient pour une partie d'entre eux. Longeant les couloirs des souterrains pour retourner sur les lieux de leurs crimes, les Impérialistes se retrouvent coincés face à un mur de débris : orcs, humains, koboldes, gnolls, tous mettent la main et la patte à la tâche, déblayant le chemin qui mène aux leurs. Même des rebelles se joignent au labeur, jusqu'à cet instant fatidique. Le sifflement d'une Outrilienne qui gronde des ordres que peu suivent directement.
La première cible, la Rouquine Impérialiste, que Dye observe de loin. Pas question qu'elle se joigne à cette tuerie inutile, le secteur n'est pas en danger : il n'y a que les morts qui le sont et, à dire vrai...Rien ne sert plus de rester, à présent. Ils sont condamnés.
Alors suivant ceux qui se replient en tremblant sous les tirs qui sifflent à leurs oreilles, Emily s'immisce dans la brèche creusée par l'équipe bleue, retrouvant un groupe complet prêt à...

KABOUM
La détonation est assourdissante. Les murs de débris sont pulvérisés et projetés dans le dos d'Emy qui se protège le visage en courant à l'opposé de la salle Nord. Derrière un son strident, elle parvient à entendre la voix tout aussi stridente de la Legata.

En vérité, elle comprend seulement tout ce qu'ils viennent de vivre, durant ces derniers 24 cycles. Ils sont en enfer, un enfer qui n'en finit pas. Un enfer provoqué par l'Humanité, auquel l'Humanité doit mettre fin.

Toussant et crachant leurs poumons, les survivants suivent les conseils d'une Lady avisée, s'accrochant tous aux respirateurs qu'ils se partagent sans gêne, mettant de côté toute forme d'égoïsme.
Tâchant de se repérer dans l'obscurité poussiéreuse des ST, la troupe rebrousse chemin jusqu'au SAS, portant les blessés à bout de bras. Emily quant à elle analyse les données du CdC. Les morts sont innombrables. Tout comme les barreaux de l'échelle qui semble plus haute que jamais. La remontée dure, longtemps, longtemps. Aussi longtemps qu'elle avait chuté lors de sa mort quelques cycles plus tôt.
Cette fois, la lumière au bout du SAS est éclatante. Assourdie et aveuglée, épuisée, ses pieds se reposent enfin sur le sol du militarium. Les médecins se précipitent sur les blessés, le calme est encore loin de poser sa chape de silence sur les lieux mais il est clair que l'atmosphère est différente. Maintenant, ils ne risquent plus rien.

C'était la folie. C'était l'enfer. Mais ils sont vivants. Du moins, pour l'instant.

réservé

L'elfe tira quasiment tout de suite en voyant la bête près d'elle, son deuxième patient de la journée ayant manqué de peu d'y passé à cause d'une section de la jugulaire devait à nouveau être évacué. Elle criait des ordres, s'en fichant impérialement de qui était noble et qui était acivis. Tous devait partir de cet endroit rapidement avec le moins de danger possible.
''Sortez et courrez !''
Loyla se fit plaquer sur un mur, profitant du rebond pour filer plus loin, attirant la bête vers la sortie, loin du blessé et du petit monde qui s'affairait autour de lui. Les points de ses cicatrices aux bras avait sauté, elle ne devait pas regarder pour le savoir, la douleur avait suffit.
Je dois tenir....Pas de mort héroïque Loy'...Pas de cuve maintenant...C'est pas le moment...
Une fois sortie de la nouvelle Réserve, elle cria encore après la noble qui tirait son mari loin de l'agitation pour un endroit plus sûr.
''Dépêchez-vous !''
La bête sorti du bâtiment et l'elfe repris ses tirs dessus. Elle vit la Lady bleue lui sauter dessus avant de se prendre un coup et disparaître pour mieux renaître.
Loy' recommença à courir pour sauver son clone.
Pitié.....Pitié Imperator...Sauvez moi...Je vous demande pas souvent de faveur...
Elle s'engouffra dans un bâtiment, et avança dans le couloir, cherchant une porte ouverte désespérément. Mais en se rapprochant de la porte elle fit le pas de trop, se retrouvant nez à nez avec la bête qui la faucha d'un seul coup.
L'elfe tomba au sol, sonnée par le choc pendant que le monstre se penchait sur elle. Il lui mordit le mollet sans ménagement, arrachant des hurlements de douleur à l'elfe. La bête devait la trouver à son goût et lui arracha une parti de la jambe plongeant la rousse dans un semi-coma. Il s'attaqua ensuite à son buste, relevant les côtes malgré l'armure puis l'abandonna.
Loyla rouvrir légèrement les yeux que quelques cycles minutaires plus tard, elle n'avait qu'une pensée, mourir pour échapper à cette souffrance.
Elle parvient avec beaucoup de misère à contacter la Lieutenant et l'attendit en se vidant de son sang, doucement.
La brune jura en butant contre l'elfe au sol avant de voir son état. L'elfe n'aurait pas su dire qu'elle réaction elle avait eu, retournant lentement dans le coma.
''Cuve moi...''
Sa voix était devenue sifflante.
Au moins un poumon perforé.
L'humaine semblait légèrement touché par la situation mais accepta, murmurant :
Bonne cuve n'Oreille
L'elfe lâcha un '' 'ci'' sifflant avant que son crâne n'explose sous le choque du tir.
Le clone accueilli les souvenirs de la rousse avec effrois, les images du combat du matin, des bras lacérés par une bête, du bras arraché du Captaine.
A sa sortie de cuve, l'elfe se pressa dans sa propriété la plus proche. Elle consulta tous ces messages, certains plus inquiétants que d'autres.
Ca me fait une belle jambe votre compassion...Aller aider au lieu de faire ça...
Loyla serra son com' dans sa main et respira profondément puis contacta son Colonel.
Je suis sortie de cuve
Besoin de rester un peu seule, pardon.
Elle ne pouvait pas retourner au combat...Pas tant qu'elle verrait sa jambe se faire arrachée sans même devoir fermer les yeux...
La peur est une gène au combat....On les aurai...Il faut les avoir... Il détruisent l'Imperium.
Le com' vibra la réponse du Colonel accompagnée d'un appel à l'aide d'une civis. L'elfe l'invita chez elle. Le diagnostique posé, elle regarda à nouveau son com'. La jeune humaine se débattit un peu pour retourner au front mais Loy' eu vite fait de la calmer par une simple menace. Elle la laissa un instant se reposer après une injection d'antiseptique à large spectre.
Un bête se battait contre des silhouettes que la rousse ne prit pas le temps d'identifier. Elle tira sans relâche, poursuivant la bête.
Je vous le ferai payer...Payer de m'avoir faite souffrir.
Mais bientôt la bête fut rejointe par une autre. Toutes deux encerclées, dos à dos se prenait les balles des combattants. Elles filèrent soudainement, retournant dans les rues du secteur.
L'elfe savait que si la victime chez elle ne bougeait pas, elle serait hors de danger. La compagne de la jeune femme l'avait contacté, Loy' l'avait invitée à les rejoindre avant de commencer plus profondément les soins. La plus grande lacération était soignée lorsque que la femme arriva. La rousse finit les soins en donnant des consignes à Mina, la patiente visiblement complètement à l'ouest. Le tout fini, elle fila dans les rues, passant rapidement à la banque chercher deux eagles et les recharges.
Maison...maison...maison...
Elle claqua la porte derrière elle, la scella puis poussa sa bibliothèque contre.
Voyons si la connaissance protège vraiment de la brutalité...

Après avoir démembré le SI, après avoir défoncé les portes du Mili, les Maldrills encore en vie s'étaient tous rejoints dans les ST, sur les grognements décidés de quelques plus agés.
Il y en arrivait par petits groupes qui flairaient les murs; certains étaient mal en point, d'autres toujours affamés. La plupart trainait leurs blessures ensanglantées au long des corridors crades des souterrains à la recherche d'un autre lieu à ravager.
Quelques habitants inconscients les avaient suivi, attiré par la curiosité ou le goût du danger.
Les Maldrills eurent tôt fait de repérer et d'attaquer pour trainer cette réserve de chair fraiche à même le sol, vers un tas de corps mutilés qu'ils gardaient férocement.
Les bêtes étaient entrées poussées par l'instinct de chasse dans cette immense réserve de nourriture que constituait la ville. Combattues, pourchassées, exterminées sans relâche, leur instinct de survie les poussait à gagner un autre territoire.

Rapidement, d'autres habitants arrivèrent pour sauver leurs compagnons, amoncelés en un tas de corps mi vifs mi morts dans le nord des souterrains.
Les bêtes furent contraintes de déplacer leur charnier vivant plus haut encore vers le nord, dans une salle étroite au plafond un peu bas qu'ils avaient repérée la nuit d'avant.

Pendant que certaines se faisaient prendre sous des feux nourris, les plus gros s'acharnaient sur les parois du nord de la petite salle, tant et si bien que les murs et le plafond tremblaient sous les bonds furieux des Maldrills qui se précipitaient dessus.
Leurs proies ne durent leur salut qu'au hasard ou leur mort qu'à la malchance lorsque le mur puis le plafond s'effondrèrent. Le sort à cela de bien qu'il traite tous avec la même équité.
D'innombrables blocs se détachèrent du plafond, écrasant tête, corps ou membres à l'aveuglette tandis que la paroi s'effondra brusquement, s'ouvrant sur une galerie insoupçonnée. Immédiatement, le plus grand nombre de bêtes s'y engouffra dans une cohue indescriptible, les uns écrasant les autres, ce qui provoqua l'effondrement de tout le plafond de la trop petite salle. L'éboulement referma aussitôt le passage dans un nuage de poussière cristalline.
Dans le vacarme, les cris des combattants qui persévéraient à éradiquer les derniers monstres se mélaient aux hurlements des blessés, coincés sous les gravats.
L'air se chargeait de cristaux de farin qui provenait peut être du plafond, peut être de la galerie si vite refermée et recouvrait les corps de ceux qui tombaient sous les frappes ou les parpaings.

La menace des Maldrills était éradiquée dans les secteurs habités.
La puissance, la bestialité des animaux dépassaient ce que les Dreadcastiens avaient connu comme horreur jusqu'alors et leur rappelaient à quel point l'extérieur est dangereux et indomptable.
Ils laisseraient sans nul doute un souvenir effroyable.
Les Murs avaient été érigé pour protéger les derniers bastions de l'Humanité; la technique du vol demeurait inconnue et innaccessible; autant d'éléments à prendre en compte pour bien comprendre que toute survie au dehors de la protection des Murs était illusoire.
Même les groupes les plus aguerris se faisaient laminer par les fauves et la flore exogènes.
Le Dreadcastien était faible, inadapté à une autre forme de vie que celle, citadine, à laquelle on l'avait condamnée. Etait-ce une punition ou une bénédiction que de vivre ainsi enfermé et protégé ?
Les Dreadcastiens venaient de se faire rappeler leur fragilité et leur petitesse face au monde extérieur qu'ils méconnaissaient. Peut-être un jour......... ?

Pour l'heure, chaque secteur devait panser ses plaies et mûrir ses réflexions sur ses structures.
Si les rebelles étaient puissants en combat, ils se montraient imprudents, à l'inverse des impérialistes, désorganisés et si craintifs.
Entre les deux se trouvait un lieu étrange qui abritait maintenant la horde des Maldrills et peut-être bien d'autres choses indicibles.
Quelles en seraient les conséquences ? nul ne le savait encore mais Dreadcast serait à tout jamais différente, marquée pour toujours de l'Empreinte des rebelles qui, forts de leur avancée technologique et intellectuelle sur leurs adversaires, avaient ouvert la porte au fléau de la mort.

Peut-être un jour entendrait-on des sentences d'exil vers le territoire des Maldrills en guise de sanction suprême ?

Quelques cycles plus tard, l'électricité se coupa.
Hasard ? coïncidence ?
Il fallait très vite remonter les niveaux énergétiques des secteurs pour les protéger de l'ennemi héréditaire, le secteur adverse.
Les neuvopacks y suffiraient-ils ? certains avaient ramassés des cristaux bizarres dans les souterrains, peut être y avait-il un moyen d'en faire quelque chose de plus énergétique ?
Il fallait certainement les utiliser avec un autre objet, mais lequel ?

La course à l'énergie était lancée.

Korky était juste venu fouiller au départ..
Puis a quatre ils avaient lancé des idées pour utiliser ces cristaux. Ils avaient besoin d'énergie..

Les gens c'étaient amassés finalement, ils arrivaient, toujours a demander la même question, en boucle.. sans cesse.. a proposer des choses déjà faites.
Il était au milieu, écoutait les idées, jugeait, essayait..
Pourquoi c'était il retrouvé au milieu, a faire les tests ? Il en savait pas grand chose..
Le gobelin rugissait en lui, il le rendait fou. Trop d'idées. Trop de phrases. Le gobelin se moquait dans la tête de Korky

-Si tu y arrives pas, ils vont mal te juger, pathétique ingénieur.. ils ont besoin d'énergie. De toi. Et tu chies..

Fumer.. Se calmer.. le bruit continuait. Sans cesse. Les gens parlaient, lançaient des idées. D'un côté c'était beau a voir.. au moins ils s'intéressaient. Mais de l'autre.. ça le rendait fou. Complètement. Vraiment.
A force d'essayer, ils avaient enfin trouvé. Ils avaient une énorme source d'énergie.
Il prit le temps de leurs expliquer exactement comment faire, et partit en titubant.
Il avait servit de canalisateur d'idée.. déjà qu'il galérait avec les siennes.. il ne tenait plus. Partir. Vite. Ils se débrouilleraient. Ils avaient fait du bon travail ensemble.
Une fois arrivé dans un coin calme, il se mit a vomir. Des tranquillisants lui furent donnés.. il perdit connaissance.

Coucou! Combien ça paye?

Pfiou! C'est nul! Tant pis!

Hihi! Ça paye combien?

Pas de réponse cette foie si. Ces gens de la haute sont vraiment trop des radins pensait la petite. Tant pis! Elle avait heureusement d'autres sources de revenue, et puis, elle savait qu'Imperator ayant plus d'un tour dans son sac, il allait certainement envoyer toute une armée de lav..... de bouf.... de gens trop beaux et trop gentils pour aller gratter par terre et remplir les cuves! Hihi! Chacun son rôle!

Hihi! Moi je suis une Dame tout de même!

Certains avaient découvert la formule chimique pour changer les cristaux récoltés dans la petite salle nord des souterrains en une puissante recharge énergétique.
Le produit était pour l'heure instable et impropre à l'utilisation.
Il allait donc falloir faire à la bonne vieille ancienne méthode de la récolte au neuvopack en attendant que les recharges soient visiblement efficaces.

Gabrielle se rendit dans les ST en courant... Elle devait venir avec ses cristaux farins... Un petit attroupement était là... Korky tremblait par moment en manipulant les cristaux tentant de créer quelque chose visiblement.

Hooyyy... s'passe quoi? pourquoi on me dit de ramener mes fesses avec mes cristaux? J'peux avoir un poil d'explication?

Elle avait du poser la question... comme certain avant elle et n'obtient de réponse qu'un long moment après.
Il fallait trouver une utilisation à ces cristaux pour pallier au manque d'énergie du secteur...
La réplicante observa le gob, proposa des idées elle aussi... un brouaha se faisait tous en même temps... certains rebelles faisait des rondes pour éviter que l'ennemie nous saute dessus...
Au fil de la nuit... après plusieurs tentatives... les cristaux réagirent... On avait trouvé... Elle reproduit les gestes du gob' et sourit voyant le résultat... Mais... que faire... comment l'utiliser?

Des cris se firent entendre... Les zimp arrivaient... mais elle ne pouvait pas partir avant que ... que ce soit stabilisé... Son coeur battait si vite... si fort... elle en éprouvait une certaine excitation.
Voilà c'était bon... elle pouvait remonter à la surface.
La réplicante courru avec les derniers pour sortir de ces sous terrains, la main dans sa poche pour maintenir la découverte.