Quatre ans auparavant, une idée fumeuse avait jailli dans l'esprit de la naine, au détour d'une conversation avec la Rouge.


"On pourrait faire un parc avec ..."


Immédiatement, l'imagination débordante de Sincinatti avait décrit la flopée d’hypothétiques possibilités, aussi innombrables que la vitesse de son esprit.
Les murs de leur projet prenaient forme devant ses yeux à mesure qu'elle décrivait de plus en plus passionnément les tenants et les aboutissants de ce projet fou.

Elles avaient couché sur le papier le fruit de leur passion commune et au fil des heptades, avait pris vie un étonnant concept mêlant tout à la fois divertissement, sciences en tous genres et gestion.
Chacune lui apportait sa moitié, telles les mères d'une chimère incroyable.

En guise de marraines, les chapitres annonçaient l'implication de tous les corps de métier et la plupart des cercles officiels de l'Imperium.

Mais les aléas de la politique en avait décidé autrement et alors que l'Ambassadrice du moment venait de donner un premier avis favorable, elle fût remplacée quelques heptades plus tard.

Tout était à refaire et ce serait plus délicat car les relations entre la nouvelle Ambassadrice et Sincinatti étaient parfois houleuses, souvent tendues.
Les deux avaient des caractères forts et il fallait bien reconnaitre que la pétillante naine se faisait un malin plaisir de secouer le CN pour provoquer des réactions, sur lesquelles l'Ambassadrice rebondissait pour la plus grande satisfaction de sa malice.
Cela lui avait valu de finir sur le banc des punis du CN, interdite de parole.

S'en accommodant très bien, elle avait mis ce temps à profit pour calculer sa trajectoire et, s'éloignant des postes à responsabilités de DI, elle avait choisi de jouer la corde pour se poser à la Direction d'une Annexe d'ordinaire réservée aux civis.
Etrange ? pas tant que cela pour qui connaissait la naine.
Attendant patiemment le moment propice de se révéler comme une organisatrice de talent, l'occasion lui en avait enfin été donnée grâce aux DreadCast Games. Durant un an, la filoute avait travaillé d'arrache pied.
Au final, le résultat était à la hauteur et elle avait pu approcher assez prêt des gouvernants pour négocier la reprise du Nautilus, projet de l'Ambassade qui stagnait et ne faisait toujours planer personne, et faire accepter en supplément dans la crèche scientifique Impériale, le rejeton de sa Rouge et elle.

La nature a horreur du vide, dit-on.
Là où passait Sin', ça ne restait ni vide ni atone bien longtemps.

Quelques histoires politiques plus tard, car il en faut bien pour s'occuper un peu sinon ce serait morne, elle présentait enfin à l'équipe de chercheurs disparates les deux projets : l'un sortirait des Murs pour en ramener quelque chose à exploiter dans le secteur; l'autre faisait le chemin inverse et en tablant sur ce que l'on savait déjà faire, ils iraient poser l'Empreinte Impériale en dehors des Murs.


Le défi était lancé. Gigantesque. Colossal.
Quelqu'un disait "à l'impossible nul n'est tenu".
Ce à quoi aurait répondu Sin' : "mais on va y arriver".

"On pourrait faire un parc avec ..."

Les créatures, celles qui lui avaient déjà fait flirter de très près avec la mort, un aller simple dans l'estomac où le retour à la vie ne se jouait qu'à une récupération de puce au milieu d’entrailles... Un élément des plus troublant à la résurrection, où la peur avait maintenant sa place, omniprésente.
Dépasser ce stade lui prit bien des années, hélas. Pour se faire il a fallu évoluer, à l'excès inverse elle s'efforça d'adopter ces créatures pour mieux régner sur sa peur, les dominer et les dresser lui semblait être la meilleure chose, pour elle, pour l'Empire.

Quand vint l'intrusion et le moment de les combattre, nul doute que la présence d'Akasha dans cette traque fut d'une aide des plus convaincantes pour sa cure. Le résultat n'en était que positif, il était enfin temps de passer aux choses sérieuses.

"On pourrait faire un parc avec ..."

Ça tenait du rêve, du délire, d'une utopie, pourtant c'est bien aux côtés de sa naine qu'elle s'accrocha à ce plan des plus fous. Répertoriant, notant, examinant, tout ça dans le plus grand des secrets.... Sans vraiment y croire, comme un rêve éveillé dont on a conscience mais auquel on s'attache, ayant peur d'ouvrir à nouveau les yeux et retomber dans cette cruelle monotonie.
Des embûches, elles en ont rencontrées, baisser les bras ? Non, il fallait juste dévier de l'objectif, pour mieux s'y recentrer. Il y avait un bon nombre d'éléments à assembler, de statuts à trouver, de plans à monter.
Des années et des années de patience, de discrétion, de recherches, de prise d'informations... Ce n'était pas dans les habitudes de la rouge, directe et rentre dedans, nul doute que sans le sang froid et la maturité de sa moitié, elle n'en serait pas là.

Un bon, c'est clairement ce qu'il s'est passé, à force de patience et de persévérance elles y arrivaient enfin. Une équipe, des locaux, des fonds, et le soutien des grandes instances. Il ne restait plus qu'à relever ses manches, le temps était enfin venu, d'évoluer, pour le bien être de l'Empire, comme pour le sien. Mais les aléas sont là... Ils sont toujours là...

Je suis tellement éreintée d'être forte... j'aimerais tant, pour une fois, me montrer écervelée et froussarde.. Pas longtemps... juste un brin... un jour... un cycle... juste ça...

Mais non, elle avait encore à faire et lourd était sa tâche. Le masque ne tombera pas, pas encore, elle est livrée seulement à la réalité d'une glace qui ne reflète pas sa réelle apparence. Il lui manquait un point pour être parfaite dans l'illusion, ce qui caractérise l'humaine dans toute sa chaleur, le sourire. Éteinte devant sa glace, elle force sur ses joues et ses dents, jusqu'à obtenir un rictus qui n'a rien d"agréable, déformé par l'effort.

Il est sans doute trop tôt... au boulot maintenant.

Académie Impériale
Insérez votre Carte d'Identité

D'une main assurée, je glisse mon ticket-citoyen dans la fente vrombissante. Le geste est impeccable, habitué; je ne compte plus les heures passées à errer comme un vampire le long des grands halls de l'Académie Impériale, à écumer la bibliothèque et ses lourds ouvrages, à découvrir et reconnaitre les visages répétitif, moi qui n'a pourtant jamais été physionomiste.
En quelques fractions de seconde -une éternité informatique-, mon visage est quadrillé, mon statut analysé, mon fichier scrupuleuse contrôlé. Je reste serein, les regards ne me font pas peur. Ceux d'une machine moins encore. Dans un gémissement électronique, la carte m'est rendue tandis que le terminal valide mes accès.

-Lantham-
-Citoyen-
-Disciplus-

Profil Conforme

Et comme un coffre de banque, les serveurs publics s'ouvrent à moi alors que, déjà, ces longs doigts reptiliens qui sont les miens caressent le tableau tactile et me guident au seuil de cet univers matriciel dont je ne peux que deviner les couleurs au travers d'un écran de verre et de fibres. Une multitude de noms défilent rapidement sous mes yeux, une liste longue et laborieuse que je scrute, attentif, à la recherche de celui-là même qui a motivé ma connexion. Les mots s'écoulent et les traités scientifiques s'épuisent jusqu'à ce que, sans autre forme de procès, perdu entre deux ouvrages aux titres peu évocateurs, apparaisse le fruit de ma prospection.

Expéditions Impériales
par Shivah Windrunner

Je suis de l'ancienne école. De celle qui a apprit a se débrouiller avec peu de moyens, a forcer la chance par le culot, a minimiser les interrogations au profit des affirmations. De celle, aussi, qui n'est animée d'aucune ambition sinon celle de laisser à ses descendants un avenir fait de réussites et de victoires. Une dépendance indomptable, physiologique, en constante opposition à ma condition d'Immortel. Mais soit, je ferais avec.

Comme le disent si bien les érudits et les linguistes, "nam et ipsa scientia potestas est".

Chapitre : Les dangers extérieur
Catégorie : La flore
Titre : Champignons

Les témoignages se succèdent, plus ou moins imagés. Le style littéraire m'importe peu, seules comptent ces rares brides d'informations implicites que l'on peut soutirer aux mots. Je veux comprendre. Je veux voir. Je veux étudier. Mais les murs, trop hauts, couvrent l'horizon. Il faudra alors multiplier les prélèvements, prévoir la desquamation, sentir le vent balayer les plaines désolées. Et ne pas attirer l'attention, pas avant que l'on accepte mon dossier. Isolé dans les locaux de l'Hôpital Impérial, je peut bien poursuivre mes observation seul pendant quelques temps encore.

Recherches avancées:

> Mycelium [189 résultats]
> Thallophyte [68 résultats]
> Macromycète [102 résultats]
> Sporophore [98 résultats]
> Plasmogamie [24 résultats]
> Caryogamie [24 résultats]

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> Météorologie [697 résultats]
> DC Weather [354 résultats]
> Anémométrie [69 résultats]
> Dynamique des fluides [210 résultats]
> Stress hydrique [13 résultats]
> Hygrométrie [346 résultats]

Jour 4 Année 239.3

Coordonnées matricielles: 0

Emplacement préçis classifié. Profondeurs Dreadcastiennes.

02:37

Grondements lourds alors que l'énergie est dérivée, crissements aïgus alors que les chariots s'activent, cliquettements des pattes arachnides s'abbattant telle la pluie sur le métal, les bruits distants, sourds, lointains même pour l'opérateur unique. Les ateliers automatisés reprenaient vie, s'ils l'avaient déjà eue, une fraction minime nécessaire aux maintenances des nettoyeurs et à la production de matériel de vie simple. Des nuages de poussière naissaient certainement des croutes de saleté datant d'éons, tombée là, petit à petit, sur le matériel qui ne devait seulement servir à son plein potentiel au cas où, au grand, cas où.

Ce ne sont que des risques négligeables.



Mais pour les prochaines étapes prévues?



Nous sommes largement plus que qualifiés pour nos rôles, et avec les outils qui s'ajoutent au fur et à mesure..



Marge de risque minimale, les accès sont déjà en vigueur pour accéder à l'objectif. 



Calculs des étapes ultérieures seront faits en temps voulu.

Considérez moi déjà en chemin, ajustez vos configurations préventives.

Quelques notifications s'accumulaient sur des écrans, couleur jaune. Maintenance recommandée unité 086 couloir 008. Maintenance recommandée unité 003 couloir 121. Maintenance recommandée unité 359 couloir 598. Un doigt écrasant une touche au passage les fit disparaitre, un processus s'effectuant rapidement, le logiciel préférant donner une barre de chargement plutôt qu'un défilé de code en temps réel, une odeur de roussi se répandrait sinon. L'analyse prendrait le temps de la petite passe, une rare sortie du réseau pour lui, qui ne sortait de l'endroit disposé hors du temps. À l'abri des aléas des États successifs et des enfants qui y jouaient. Une arche, peut-être, l'utilisera-t'il ainsi? Les futurs possibles étaient trop flous pour les calculs de probabilité, chaines évènementielles éclatées, prêtes à se consituer dans une forme ou une autre.


clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic clic

Vite, vite qu'ils se ruaient vers leur mise à jour, un courageux se faufilant entre ses jambes alors qu'il empruntait un long couloir, ne modifiant pas sa démarche pour le petit droïde d'Atria qui n'avait planifié que le chemin le plus optimisé vers sa métamorphose partielle. Toutes les installations du monde ne pouvaient tirer qu'une quantitée finie de ressources, ce compromis sera largement adéquat. Des portes blindées s'ouvrent d'elles-même en sentant la cybernétique de l'accrédité, s'avancant toujours sans modifier son rythme de pas. Pénétrant dans une pièce à basse accréditation interne, la plus basse en fait, le Comte poursuit vers les escaliers de gauche, l'on aurait pu presque reconnaitre un double motel, l'un en face de l'autre, mais sous terre cependant, la salle commune qui aurait pu servir de salon néanmoins vide, de même pour le reste, très austère. Sauf pour les sillons de propreté causés par la légère brise de battements d'un long manteau au travers du tapis de poussière grise, il serait impossible de croire que quelqu'un y aie déjà vécu depuis des millénaires. Les grandes LED offrant un éclairage tamisé étant les seuls éléments qui brisaient la monotonie des murs gris et des portes en titane mat. Entrant dans ce qui se devinait un appartement par le matelas posé dans un coin, le vautour fini par s'assoir dans un fauteuil, une magnifique station de travail de technologie qui n'existait pas encore trônant devant lui. Un cable, un branchement dans la nuque, et la réalité fondit pour laisser place à un sous-réseau de lignes noires luminant de la même couleur sur un fond infini de blanc, chevrotant légèrement. Fort singulière représentation matricielle. Le faucheur, ou l'Archange dépendant de l'observateur, fonça sans grande peine hors de ce milieu, vers la matrice globale du Secteur 1, au travers des passages oubliés. Invisible aux sondes générales déployées dans un espoir de réduire l'exercice de la plongée aux autorisés , passant au travers sans s'en soucier le moins du monde. Esus est une gentille fille, et de toute manière, il n'avait jamais cessé de grandir, inexorablement, impensablement, les programmes produits étaient plus qu'adéquats.

Jour 4 Année 239.3

Coordonnées matricielles: classifiées

Emplacement préçis: Quaerere Imperialis

02:54

Passage des serrures et effacement de l'action deux milisecondes ensuite, l'Intelligence Artificielle s'éveilla de ses tâches routinières mais sans plus, légèrement dérangée parce qui serait pour elle une intuition inexplicable. Puis, il entra, Pater aux fâmeux accès hardcodés en son être, l'apparition trop humaine pour être une intelligence artificielle, mais métaphorisée deux fois plus grande, sur-voltée, créatrice de curiosité surtout au code qui lui cherche à savoir, quoi de mieux pour un laboratoire. À son service immédiat. Le créateur lorgnait ça et là les banques de données, cherchant quelque chose tout en enregistrant vaguement en sa mémoire les sujets généraux des autres blocs de données. Il finit par isoler ce qu'il souhaitait, et l'abomination matricielle lui donna, un peu de code, une recherche, certainement un jouet qu'il souhaitait décortiquer et analyser. La copie volatile désormais fixée entre ses doigts. Le Comte se permit une réflexion à diffusion haute, peut-être parce que cette entitée fut la seule chose qui dérangeait sa routine sociale depuis trois années de réclusion.



Intéressant, je repasserai bientôt, quand le reste de ces fruits seront mûrs, ou près de l'être.

Un geste bref de la main et son enfant se figea alors que lui, flottait vers la sortie, refermant soigneusement les serrures derrière lui. Le pauvre, comme les autres il ne les maintenancait plus depuis une dizaine d'années, qu'à une fraction de leur potentiel inatteignable par les non-créateurs. Toujours performants, néanmoins. La visite s'effaca totalement des banques de données de l'IA, ainsi que toutes les manipulations. Rien ne s'était passé, l'interférence ne toucherait pas l'équilibre. Il était bien hors du temps en quelques sortes.

Jour 4 Année 239.3

Coordonnées matricielles: 0

Emplacement préçis classifié. Profondeurs Dreadcastiennes.

03:09

L'ombre matricielle retourna d'où elle vint, posant les plans dans les répertoires locaux. Tout de même volumineux pour être stocké dans un implant, cela vaudra une petite migraine, rien hors d'habitude pour un architecte qui travaillait sans relâche, encore, et encore. Son attention se posa alors sur un des équipements de sa responsabilité admninistrative.

Unité 359 couloir 598 ... 



Maintenance lancée.



Épuration des données corrompues.



23% ...



87% ...



Reconstruction des référents endommagés.



...

La Punkette avait rejoint le projet sans trop y croire mais bien déterminée à se faire accepter.

"Vous avez...un genre oui...un certain genre...ça ne va pas être simple de vous faire rentrer dans l'équipe..."


Et pourtant. Sa batte cachée sous son siège elle avait pu travailler avec eux, à ce projet un peu fou mais tellement tentant. Les idées de tous ces chercheurs se mélangeaient, les cerveaux bouillonnaient et elle essayait de suivre tant bien que mal, savourant les moments de détente inattendus. Cette Lady la surprenait à chaque rencontre.

Premier test.

L’hélium c'est fantastique et quelques chansons suraiguës plus tard, le ballon s'élève dans le hanger. Il fallait quelqu'un pour tester et la voilà, "première femme ballonnée" dixit la Lady, ça monte, ça monte, ça ne se casse pas...la descente par contre n'était pas prévue...hmmm..un détail...

Lancé de ballons.

Chariot emprunté aux STV. Pour dégager un troll de la route avait prétexté le Lord, pour une course chariot avait préféré dire Jazz...bof, au final elle s'en était surtout servi comme véhicule. Sympa d'ailleurs...à perfectionner mais il doit y avoir possibilité d'en tirer quelque chose.
Un autre Lord avait la carte. Cinq emplacements. Cinq endroits stratégiques dans le secteur. Une soirée plus tard, cinq montgolfières flottaient au dessus du secteur 1 à un peu moins de 200 mètres du sol, visibles par tous, peut-être même de l'autre côté du mur. Relevés météo pour le DCN ? C'était effectivement l'explication qu'ils donnaient...

Les portes du SAS s'ouvrent lentement tandis que Duke s'avance dans la pièce aussi froide et pure que la cryogénisation. C'est lorsqu'elles se referment qu'il découvre un atelier suréquipé, tout ce qu'un ingénieur réclame est ici, les conditions parfaites pour réaliser des chefs d'œuvres mécaniques.
Mais bon, cette vision se détériore face à la pile de Decks rétros qui est dressée sur le bureau et qui ne demande qu'à être démontée. Le siège d'ingénieur l'allèche face au travail qui l'attend...

DÉBUT DE LA TRANSMISSION

Avant tout, musique, de gros lard pour un travail de gobelin. Commençons par le plan, une vieille feuille de papier froissée et tachée par les marques de toutes sortes de liquides que j'ai fais à l'arrache et que j'ai rangé dans ma poche il y a pas mal de temps.





Après une brève lecture de la recette, il ne manque plus que les ingrédients, un sac de fils électriques prélevé dans des Jukebox ou gazinières abandonnées, les piles farins et les récepteurs dans la pile de decks rétros, les dynamites toutes fraîches dans mon étui Bomberman ®, le scotch, le fer a soudé et la clope pour se détendre... Ah non, je l'oublie vite celle-là, elle attendra..
Commençons par démonter ces ordinateurs...











Les decks sont en morceaux, en cadavre plus loin derrière moi. Seul les récepteurs T21 et les piles sont restées.
Bon, selon la logique, plus il y a de récepteurs, plus la distance de détonation est importante et plus il y a de piles, plus les charges explosent en même temps: Donc selon mes calculs, c'est parti.
Je prend six fils que je soude à la pile puis trois autres que je relie aux récepteurs, j'assemble le troisième à la pile. Ensuite, je soude chaque fil de la pile à chaque bâton de dynamite... Ah merde, je reprend les récepteurs que je connecte au Canal 99204UR2 qui correspond à celui de mon détonateur Bomberman ® fabriqué sur mesure et je nomme la bombe 1A histoire de la faire péter intelligemment.
Donc après je peux tester si le relais est prêt , je mets mon doigt, je sens un coup de jus, la détonation est prête et ça veut dire d'éteindre les récepteurs pour enfin brancher la dynamite aux fils.
Histoire que ça soit propre est présentable, j'assemble le tout avec du scotch en un bon gros paquet.
Voilà maintenant, on a une charge qui peut faire péter des murs, des hommes, des femmes et des monstres.










Maintenant, j'ai fait le plus gros et le plus facile, j'ai le cadeau spécial qui m'attend. Je vais fabriquer l'équivalent d'environ 35 charges 45K-MS. Avant de faire ça, j'ai vérifié que les récepteurs toutes mes bombes étaient inactives car je vais beaucoup jouer avec le détonateur. Elles sont rangées en sécurité prêtes à l'emploi.
Bon, ça va être la même manipulation qu'avant avec plus de complications dues aux nombreux fils que je vais utiliser. Une fois les fils connectés et soudés aux piles et aux récepteurs, je règle ces derniers sur un canal spécifique de mon détonateur, ici le HM1. C'est une bombe particulièrement chiante donc autant lui réserver un canal à elle toute seul la coquine. Après ce réglage, je prend chaque fil et je teste la puissance du coup de jus électrique, quand je presse le bouton de détonation, je dois ressentir l'électricité dans chaque fil, si un d'eux est suspect je le change et je le reconnecte. Après blabla, on relie les charges aux fils, on met du scotch et on peut enfin la ranger soigneusement après avoir éteint son détonateur.

Une Jazz qui se dégonfle pas

Un ballon bien gonflé

Une lady Sin' qui en loupe pas une

Les ingrédients étaient réunis pour que la soirée prenne de l'altitude.



Jazz on the air...♫


Les deux se retrouvèrent à l'endroit convenu pour tester le matériel de la gobeline faiseuse de ballons.
Elles commencèrent pas vider le contenu de la nacelle, conservant le système de gonflage au gaz uniquement et pour se donner du coeur à l'ouvrage, lady Sin' entama un chant d'hélium bien sniffé.

La gob' avait annoncé un poids limite de la charge de la nacelle, à ne pas dépasser.
Qu'à cela ne tienne, les filles avaient donc conclu qu'il fallait tester cette capacité aussi, même si cela dépasserait allègrement la limite annoncée.
Entre la pétillante naine à l'hélium et la punkette d'un genre certain, le choix fût rapide et l'humaine fût désignée capitaine de bord.
Se débarrassant de tout objet superflu, arme, équipement et même combi, simplement ornée de ses tatoos et d'un débardeur, elle s'installa et demanda en substance d'y aller mollo sur l'envolée.

"Ouvrez doucement les gaz, lady"

"D'accord...."
avait répondu d'un ton enthousiaste la naine facétieuse avant d'ajouter rapidement

"plein pot !"

et d'ouvrir la manette à fond.....
Le gaz envahit rapidement le ballon qui décolla prestement, grimpant les mètres les uns après les autres jusqu'à atteindre le plafond.

Les deux filles étaient plutôt fières d'elles : ça volait, c'était pas encore tombé, c'était plutôt stable et ça dépotait bien.
Jazz avait fait quelques essais de stabilité et la puissance paraissait bonne.


"C'est bon, vous pouvez descendre, on a tout vu."
"Euh...comment ?"


Les yeux émeraudes de la naine allèrent rapidement des cordages restés au sol à la Jazz qui flottait dans les airs, à une dizaine de mètres du béton froid et la variable inconnue de l'équation nommée "Descente" avec un grand D s'agrandit dans son esprit qui s’accélérait à mesure que les palpitations de son coeur emplissaient la case "Problème en vue", avec un grand P, un peu comme dans " Par Hujan ! "

Au même moment, Oline apparu sur le com' de la naine et la réponse fût brève, qui éluda toutes les autres questions, bien moins existentielles que celle de l'instant : "Jazz est en l'air, venez vite".

Une poignée de secondes plus tard, Oline contemplait la Jazz volante, le ballon qui planait merveilleusement bien et le cordage resté à quai.
La jeune humaine, toujours inventive et pleine de ressources avait alors proposé d'alourdir la nacelle.
Immédiatement, Sin' l'avait prise au mot et, se saisissant d'une chaise qu'elle tenait par un pied,- pourquoi une chaise d'ailleurs ? - avait pris son élan telle les athlétiques dieux du lancer de marteau d'un autre monde, et tournoyé, chaise à bout de bras, pour dessiner une série de cercles avant que la bouée improvisée pris son envol, direction le ballon.
Par bonheur, chance, ou peut être n'était-ce pas son heure, Jazz avait vu l'objet volant passer près sans heurter son carrosse.

La chaise se fracassa plus loin, devant l'air dépité de la naine qui cherchait déjà une autre bouée à lancer dans les airs.
Oline était intervenue promptement pour la couper net, avant son élan cette fois.
Elle avait alors proposé de lester la nacelle avec l'un des projecteurs du plafond dont Jazz sectionna le cable avec une dague gardée dans un endroit secret sur elle.
Un projecteur dans les bras plus tard, l'électricité coupée et seulement éclairée des faibles lueurs des spots de secours, ceux qui indiquent l'issue de secours sans jamais expliquer par quel moyen on s'y rend, Jazz était toujours en l'air.

Oline avait des idées en réserve et, après avoir mis les filles dans le noir, elle décida de les mettre dans le froid.
Logique imperturbable, le gaz froid se contracte, le ballon redescendra.
Elle enclencha donc la clim' sur marche forcée et observa l'effet qui se fit vite sentir, surtout sur les épaules nues de Jazz qui avait laissé sa combi au sol, comme tout le reste.
Frigorifiée mais accompagnée d'un projecteur éteint - c'est pas donné à tout le monde de s'offrir un vol en ballon près d'un projecteur éteint qui sert à rien -, dans la pénombre du grand hangar dont le toit de métal flirtait toujours avec la toile gonflée de bonheur de son ballon, Jazz était toujours en l'air.

En dessous, lady Sin' s'agitait, répondant brièvement à son com' et tentait sans succès d'attraper le ballon à la corde. Même juchée sur un atelier, la naine était trop courte. Mais point en idées !
Une inspiration soudaine et elle courut chercher de quoi arrimer le ballon avec le cordage. Oline prit peur de la voir brandir une arbalète à son retour, craignant que la lady ne la jette à son tour.
Lady Sin' noua la corde à un carreau qu'elle envoya se ficher dans un coin de la nacelle, puis, toujours dans l'atmosphère plus que fraîche de la clim' déchainée, arrima le ballon lent à la détente à un pied d'établi.
La corde bien tendue, Jazz disposa un objet insolite que la gob' avait laissé dans la nacelle et qui devait servir à empêcher les chutes du ballon une fois en extérieur.

Ni l'une ni l'autre n'avait bien compris le fonctionnement de l'objet de toute façon inutile en cette heure et hauteur et l'avait dénommé bretelles ou porte jarretelles de la gob'.
Allez savoir ce que ça faisait là... ce n'était pas l'heure de se poser ce genre de question, et Jazz lui trouva un tout autre usage. Elle s'y suspendit et fila d'une traite jusqu'en bas, dans une fantastique glissade pleine de grâce et de viandage à l'arrivée.

Lady Sin' souriait grandement face à la beauté de l'acrobatie et, malgré le froid et le stress qui les pinçaient, n'en perdait pas son enthousiasme.
Elle déclara fièrement Jazz de "première femme ballonnée de toute l'histoire de DC".

En réalité, son esprit fulgurant avait rapidement comprit qu'elles venaient d'inaugurer de grandes avancées technologiques. Mais cela, elle se gardait bien d'en parler et seules ses habituelles facéties rayonnaient comme pour détourner l'attention vers le spectaculaire et l'ostensible illusion, telle une magicienne dont on regarde les mains alors que tout se passe ailleurs....

Après l'essai concluant du vol sous le Hangar, Lady Sin' avait réuni son équipe pour procéder aux lancers "in vivo" comme elle s'amusait à le décrire.

La soirée avait été mouvementée entre transporter le matériel, l'installer et envoyer les ballons météo dans le ciel.
Evidemment, ils avaient essayé de faire décoller un des engins avant que Sin', qui s'occupait de faire les divers branchements à l'intérieur, n'en sorte.
Si leur première tentative avait échouée, la dernière par contre avait presque réussi à envoyer une naine par les airs. Ils avaient ouvert les gaz alors qu'elle se trouvait encore dans la nacelle en compagnie de la lady Rouge.

Le sol s'était éloigné brusquement, tandis que la naine s'empressait de faire descendre sa compagne d'infortune. Hélas, quand son tour arriva de sauter, le ballon était déjà haut de près de quatre étages et la plongée s'avérait dangereuse.
La lady avait alors opté pour une descente à la corde, s'agrippant fermement à l'un des câbles et se dépêchant d’atterrir.
S'envoyer en l'air seule ne la branchait pas plus que ça et pour une fois, elle préféra ne pas rester la tête dans les nuages.



Les bras en bouillie et les épaules déchirées suite à cette acrobatie à laquelle elle n'était ni habituée ni préparée, elle avait rejoint les blagueurs à la Base pour observer les données renvoyées par les cieux.
Elle n'en saisissait pas tout et faisait confiance à leur chimiste pour décrypter les mystères du ciel.

Quelques temps plus tard, pendant que les analyses s'accumulaient sur les écrans, elle et deux autres étaient partis installer le reste du matériel.

Un recel d'information de la part de ceux qui auraient du être ses équipiers dans ce projet, une pointe de jalousie aussi certainement, les avait conduits dans l'impasse d'un tuyau qui leur avait fait dépenser temps et sueur inutilement.
Revenus de leur étuve de laquelle certains à la Base s'étaient bien gardés de les informer que ça ne mènerait à rien, le trio avait décidé de passer par une autre voie pour mener à bien leur mission. Sin' n'avait cure des mesquineries d'écolier jaloux et sa détermination à atteindre un objectif autrement plus grandiose n'avait en rien été ébranlée par une marque d'égoïsme capricieux.

Avec l'aide de leur meilleur ingénieur, les trois avaient conçu leur engin et la naine, toujours aussi enthousiaste et joueuse, se préparait pour cet étonnant voyage.
L'idée n'était pas d'elle cette fois, mais le défis l'attirait tout autant.
Ce soir, enfin, ils verraient loin. Ce soir, enfin, elle percevrait l'au-delà, par delà les limites qu'un mur peut poser à la connaissance.
Un fin sourire demeurait accroché à ses lèvres tandis qu'elle passait en revue le matériel et les étapes de leur aventure.

Oline était abattue, tant de temps a chercher en labo, tant de temps a en perdre surtout.. enfin rien n'était perdu mais l'empire était lent, terriblement lent et a deux ou trois chercheurs motivés, c'était l'impuissance assuré pour soutenir a bout de bras un tel projet.
Avec la disparition de la directrice, les derniers onces d'espoir sur une hypothétique expédition, sombraient dans l'oublie, comme la grande majorité des autres projets gouvernementaux.
Encore une fois on allait changer de direction, encore une fois, on devrait faire un remaniement de programme de recherche, elle était fatiguée de tout ça et surtout des autres qui ne faisaient qu'attendre la bouche grande ouverte que ça leurs tombe dedans tout crue.
La blonde voyait s'évanouir son rêve de voir un jour le monde extérieure de ses propres yeux. contempler sa magnificence, sentir les essences botaniques, toucher la terre.. la vrai. tout ça n'était plus possible a présent et tout son travail fournis depuis 3 ans ou presque allait finir dans un carton. qui sait dans quelques années une autres équipe dépoussiérerait son travail, et comme les autres, sans illusions ils traîneraient la pattes sur leurs propres projets.

La jeune chercheuse sortie du Quaerere Impérialis et éteignit tour a tour les labos dédiés à l'expédition. la mine sombre et le pas lent, elle en avait perdue jusqu'à son sourire chaleureux et maternelle et portée maintenant le masque de l'impuissance et de la défaite. son carton sous le bras elle rentra chez elle..

Aki sillonne les rues, lance flamme en main, masque sur la tête.

Après une soirée ou plusieurs clones furent sauvagement déchiquetés par les bêtes, elle brule les restes pour eviter qu'une épidémie se déclare.

Une odeur de chair brulée se mêle désormais a celles laissées par fauves dans les rues de la ville.

Ghinzu avait passé la nuit dans une des cuves de l’hôpital, son mollet avait été déchiqueté à coup de griffes par une des bestioles, il en avait pris pour son grade.
Ses satanées bestioles étaient puissantes, violentes et assoiffées de sang.
Au matin, il sortit de sa cuve en pleine forme, bien meilleur qu'avant sa cuve, il c'était repris en prenant un petit déjeuné. Pour un orc, il paraissait faiblard, car en effet, il ne mangeait que très peux et n'était pas au meilleur de sa forme, semblant triste pour ceux qui le connaissaient vraiment.

Il avait passé sa journée à travailler et s’apprêtait à aller boire un coup à l'ACADIA quand il entendit du bruit et se dirigea en sa direction. Coups de feux et grognement retentissaient.

Elles sont là!

Ghinzu s'équipa correctement et donna sans attente son aide, il tapait bien plus fort que la veille, des coups puissants et bien portés, il pouvaient à eux tous réussir à terrasser ses bêtes.

Trop d'entrain dans sa volonté de vaincre, ce qui lui poussa à les poursuivre sans attente, il passa devant Xiya et sauta sur les bestioles qui paraissaient enragées. Il frappa de toutes ses forces à deux reprises, encaissant un violent coup de griffe lui transperçant son armure Dermique pour lui ouvrir un peux le ventre. Qu'importe il frappa encore, bien plus fort, la riposte fût énorme, il fût envoyé au sol comme une simple marionnette, incapable de se relever, sans doute la colonne vertébrale était touchée.
Les Bestioles gardaient leur proie, lui arrachant la moitié du visage en jouant avec la tête du pantin.

Une détonation se fît entendre, plus rien, le trou noir pour Ghinzu qui était maintenant mort.

Le gobelin, tué en premier lors de l'expédition avait été téléporté immédiatement.. sortit de cuve, il se mit a errer dans le secteur.. une clope au bec et le casque sous le bras.. tournant l'echec dans tout les sens pour en apprendre.
Il entendit Oshean avant de le voir, ses oreilles se tendirent et son cerveau pris une autre voix

-Oh.. Oshean ? Il est pas censé être dehors ? J'ai pas vu son nom dans l'aitl et .. ooooh, le bel engrenage sur le sol. J'pourrait peut être en..

Le troll cria pour demander de l'aide, suivit du cri d'une des créatures les pensées de Korky se focalisèrent via l'adrénaline, il mit son casque en vitesse et vint aider le troll. Deux contres deux.. tenir.. tenir en attendant les renforts. Ils furent mis en fuite après un long combat, les renforts étant arrivés suffisamment tôt.

Quelques heures plus tard, le gobelin se fit prendre a partie par deux des monstres, un de chaque côté. Sa jambe lacha et les bestioles se désintéressent de lui.. après une longue galère, il passât en cuve..

Le lendemain, nouveau combat, au CM. A nouveau, de par sa lenteur du a son équipement, il fut pris a part par deux créature. Le désespoir aidant, le gobelin tenta une dernière manoeuvre .. sachant qu'il ne serait pas compris, il parlait plus à lui même qu'aux monstres.

-Je suis pas comestible putain de truc.. barrez vous..

La créature lui faisant face vint le renifler, celle dans le dos en profita pour le mordre. Il tomba au sol, toujours reniflé par la créature.. qui se détourna. Le gobelin haussa un sourcil et regarda celle qui l'avait mordu.. et qui galérait visiblement a mâcher sa peau, craquante et collante sur ses dents. Elle cracha le tout et se désintéressa elle aussi..

-Putain.. je suis vraiment pas comestible faut croire...

Le combat repris, le gobelin vint en renfort quelques temps, aidant les combattant.. il avait été formé pour ça et sa nouvelle combinaison l'aidait bien.
Lorsque le tout se calma pour la nuit, il retourna dans son labo.. des idées pleins la tête.. il sortit a nouveau quelques heures plus tard.

Quelqu'un se faisait encore bouffer. Le gobelin regardait en reculant lentement.. ils n'étaient pas assez nombreux. Lorsqu'Oshean se fit attaquer a son tour il ne put s'empêcher de tirer une salve de T31. Oshean parti et la bête se rapprocha de lui. Lentement. Il reculait doucement, ne voulant l'exciter. Elle parcouru la distance qui les séparait et le renifla avec attention. Le gobelin resta calme, seuls ses oreilles trahissant sa peur. Elle cessa de le renifler pour lui hurler au visage. Sa double gueule se déployant. Le gobelin se mit a trembler, ses oreilles affolés mais il tins bon. Toujours debout.

Encore une fois.. la créature se désintéressa de lui, ne le mangeant pas..

La nuit précédente fut agitée dans les ruelles où les bestioles ont déversé leur férocité, renversant poubelles, clodos et panneaux sur leur passage. La cité n'est plus qu'un tableau de désolation.
Le matin suivant, le calme est revenu sur un spectacle affligeant d'immondices et de restes de corps mutilés trainant ça et là, disloqués dans les caniveaux. Une odeur de pisse animale mêlée au sang encore frais des victimes flotte dans l'air ambiant. Elles rôdent..

Teva n'a eu ni le courage ni la force de sortir cette nuit, visiblement choquée et figée par le spectacle s'offrant à l’extérieur. Elle n'oublie pas ce face à face avec tête à crocs, cette douleur brûlante lorsqu'elle lui a déchiquetée la cuisse juste avant d'en faire son repas.

Elle a pourtant bien reçu l'appel mais l'impuissance générale ne lui a pas échappée, à quoi bon servir de dîner une fois encore! à quoi bon!
Elle se terre lâchement chez elle, ne sachant pas vraiment comment apporter son aide et puis...

3/243.5 0'02
".....des bestioles attaquent les sas. il parait qu'elles sont chez vous et qu'elle craignent..............
un cliché holo : http://th05.deviantart.net/fs71/PRE/i/2011/056/2/b/cosmonaut_werewolf_by_haitisworst-d3add03.jpg

fais très attention à toi mon p'tit écureuil!"

....un éveil bien matinal, .......un com' qui ne cesse de biper la sortant d'une impuissance qui agace, ........ affolement, ........calme, .......conséquence, .......s'en tape et pianote.

3/243.5 6'42 Envoi message....vérification équipement....inventaire....plissage de nez....immobilisme.......peur.......sortie vers nul part dans un premier temps......personne.....conséquence....trop tard.

L'elfe vaquait à ses occupations quand son appareil émit un son. Elle fronça son minois se dirigeant vers le sas d'un pas rapide. "Les hérétiques du secteur trois devaient encore vaquer à leur hobby préféré : La destruction", se dit-elle.

La foule était déja présente, elle s'approcha en tenue d'ingénierie et s'affaira à réparer les quelques boulons dévissés quand la Legata prit la parole.

Volontaires, Ce n'est pas l'ennemi habituel qui tente de forcer notre SAS. Mais des créatures, issues des profondeurs et vivant dans l'obscurité.

Le regard habituellement froid de l'elfe se mit à briller ... Des créatures de l'extérieur ! Elle en avait bien vu dans les livres ou dans le film de l'expédition, mais à présent celles-ci étaient là, sous ses pieds. Une excitation l'envahit, la soif de connaissance.



Son regard se posa alors sur la gynoïde et elle lui glissa quelques mots.


Les discussions filaient, le mot explosif revenait souvent, elle ouvrit la bouche.



Elle imagina le genre d'expérience qu'ils auraient pu faire, des réponses à certaines questions, ses pensées divagantes se firent stopper nettes.



Elle se renferma d'autant plus à l'idée de ne voir qu'une photo, la science de l'exterieur était là, à quelques mètres, et les portes lui étaient closes. Une frustration énorme se faisait sentir. L'impérialiste ne choisit pourtant pas l’égoïsme qui voulait s'exprimer : elle resta à son poste poursuivant ses coups de clés mécaniques.