Vraiment l'Humanité elle a essayé de nouveau.

Elle lui a donné une chance. Une de celles, dans ces moments romantiques et fort bien imaginées, où on dit à son être aimé "Fais moi rêver fort, bébé".

Alors elle est allée voir, ce que les vertébrés, de moins en moins comme elle, faisaient, pour remédier au déluge.
Après tout, ils se sont réunis dans une Organisation Impériale martiale !

Et alors ?
Bah alors ils chantaient. Se disant sans doute, que pire, il ne pouvait arriver, l'orage était là.

On en était donc là !

La Piaf fit ce que tout être intelligent ferait à ce moment là, en Secteur Impérial du moins : Se demander si le lance-flamme, distributeur de bonheur, était toujours prohibé dans le coin.

Et après une nuit planquée loin des drames, une journée de course commença... course aux MP, course aux infos, course aux messages, coordination des efforts, relance à droite, alerte à gauche, tournez à 500m après la plaque d'égout!
H-0 ... on y était!
Et la pluie se mit à tomber.




... et après, il faudrait creuser.

"On est bons pour les AA... on monte à la DAR!"

Quelle nuit tranquille!

Ni une, ni deux.. Elle sortait d'une douche congelée, pour en prendre une autre. Désastreux, après quelques dérives dans quelques bâtisses, elle rejoint un attroupement, pour lequel elle ne prêta d'attention qu'une bonne dizaines de minutes, ne prenant pas plus le temps que ça de se renseigner ; Au contraire, elle prit place dans un appartement à peine respectable, dans un quartier qui l'était encore moins, tout ça pour admirer la vue en hauteur, de cette magnifique soirée trempée.

Le nain avait reussit à sortir de sa torpeur habituelle plus tot dans la journée le temps de voir que le soir venue, il y aurait besoin de monde pour veiller, surveiller et surtout ... creuser sous une pluie battante.

C'est en râlant et bougonnant que ce dernier alla chercher sa pelle usagé avant de retourner avec toute l'équipe de lemmings, creusant, remplissant et déposant une bonne partie de ce début de soirée.

Le nain continua sa soirée à droite et à gauche là ou des bras étaient nécessaire, un léger sourire s'affichant quand il pensa que c'était tellement cliché de voir un nain creuser avec une pelle.

Ma foi ... la nuit va être longue

La pluie battante. Une baie vitrée en centre ville. Mains croisées dans le bas du dos. Mains qui rejoignent la taille.
• Vous stressez ?
• Non, c'est assez joli en fait. En touchant le sol, la pluie laisse une petite étincelle, une fumée rapide.
• Vous aimez de plus en plus le Chaos.
La pluie battante. La pluie acide. Mains croisées sur la nuque. Mains qui rejoignent la taille.
• Vous voyez, vous l'avez tout de même eu votre bal.

La pluie battante. Le jukebox. Peu importe la ville, cette nuit, les Elfes* danseront.

*Et kob'elfe !

La prochaine soirée s'annonçait chaotique, la pluie martelait la vitre à ne plus finir, le bal annulé ainsi que les autres choses prévues.

Mais nullement besoin des soirées mondaines pour improviser, ils enclenchèrent le jukebox, le maladroit enchaîna ses pas de danses tout aussi comiques les uns que les autres. La rougeoyante suivant un rythme endiablé et le duo graciles, elfiques plus proche que jamais malgré le déluge ambiant.

- Je crois que si je veux changer les choses, un jour, je me dois d'être idéaliste. Si jeune et déjà blasé, ça n'aurait aucun sens.
- C'est certain, j'aimerais que vous soyez comme cela à jamais. Que ni les pluies acides ni personnes ne vous gâchent cela.

- Que peut-il nous arriver. Au pire, nous serons confinés ici quelques jours ? Est-ce vraiment le pire que je puisse espérer vous pensez ?
- Mmh.. Allez savoir ? Autant, nous nous supporterons plus.
- Nous verrons.

Advienne que pourra..

La vaut soupire de fatigue. Ses mains sont moites, elle transpire. Elle est dans le noir, son visage sale faiblement éclairé par de curieuses excroissances blanchâtres. Une odeur nauséabonde la suit, mélange répugnant de fourrure animale, de bave et d'urine. Elle entend des grognements et des gémissements plus loin dans le couloir. Elle est seule.

Soudain, quelqu'un saute avec souplesse à ses côtés.
Elle sursaute. C'est l'elfe. Le Capitaine. Ouf. Foutue pluie... foutue idée d'aller récolter alors que ça grouille de rebelles et d'autres saletés du genre. Elle retient un reniflement de dégoût. C'est pas le moment de finir noyée en ST.

Le Blanc viendra saisir son communicateur en alerte, avisant les différents messages en soufflant du museau.
Ca creuse, ça déblaie, ça sort son parapectum, bref.

"Bordel, de la pluie et tout le monde court dans tout les sens."

Saisissant son Agri, il fila vers les ST pour s'assurer qu'aucune bestiole trop curieuse ne vienne faire irruption en Orion.

Et c'est après une longue après midi de fouille que la mauve se retrouva au cercle avec ses congénères... la pluie ? Elle ne s'en souciait pas tant que ça.
Son occupation, BAGARRE !
Quoi de mieux qu'une soirée pourrie par le temps pour s'entrainer et se défouler avec ses amis.

Une journée bien particulière allait débuter, elle allait être agrémentée d’une pluie bien violente que ce qu’ils avaient pu connaître depuis. Était-ce un bon signe ? Qui pouvait bien le dire, Morgrim n’était pas certain que cela était l’annonce de quelque chose de bien et en réalité, il s’attendait déjà au pire. La pluie en elle-même n’était pas le problème pour lui, elle était tout au mieux une pluie plus sauvage que la moyenne, peut-être comme une femme sauvage au lit, allez savoir.

Il ne pensait pas que cette petite tempête allait créer des problèmes forts importants à la ville, il ne pouvait s’imaginer qu’une telle chose allait ravager l’ensemble de la cité… Ne serait-ce pas misérable ?

Certains criaient à l’apocalypse comme si un quelconque calendrier chelou et sorti de nul part avait prédit la fin de l’humanité alors qu’il n’en n’était rien. Il se contentait d’observer cette douce averse aussi douce que les cris d’agonies de gens (donc pas très doux) et s'amusant presque des précautions des autres, voire de la peur.

L’eau coulait ou s’accumulait en fonction de l’état des lieux, tout dépendait si vous aviez le luxe d’être dans un coin digne de ce nom ou si vous viviez dans une décharge. L’elfe ne pouvait s’empêcher de se demander si cette pluie n’allait, finalement, pas être la solution au problème de l’eau. Il se posait sur son fauteuil comme une bonne feignasse qu’il était, se servant un petit verre de mac pour l’occasion ainsi qu’un cigare. Après tout, ils étaient face à quelque chose de particulier, il était donc important d’en profiter dignement, n’est-ce pas ?

La nuit va être longue…

Souffle-t-il pour lui-même tel un fou qui parlait à lui-même, à défaut d’avoir des amis pour lui tenir compagnie. Bon, il en avait, il ne voulait pas trop les inviter, c’était là la différence, mais chute ! Pour l’aspect dramatique, nous dirons qu’il n’a pas d’amis. Tout ce qu’il restait à savoir, quelle merde allait ressortir de cette pluie car il allait de soi qu’une merde allait arriver. Il avait bien une constante dans cette cité et c’était qu’il avait toujours une couille cachée quelque part, près à vous sauter à la gueule pour souiller votre dignité à jamais… Du moins si vous en avez une, mais là n’est pas la question.

16h50 - Le réveil. Difficile. Encore 20 minutes. Pas envie de se lever. Comme tous les matins. Pas envie de sortir, de voir des gens, dire, encore, que tout va bien alors qu'il n'en a plus rien a foutre de rien. Putain de casse-burnes ! Quel que soit le secteur où ils ont vu le jour, ils sont la vraie majorité. Prêchant l'exemple et ralliant sans cesse à eux de nouveaux casse-burnes. Il y a de quoi trembler ! Bientôt, le monde leur appartiendra.

Trouver une meuf?
Le mariage, les liaisons, les amours d'une nuit l'avaient convaincu que l'acte sexuel ne valait pas ce que les femmes exigeaient en échange.
Dès qu'une femme se tourne contre toi, oublie la. Elles t'aiment et puis tout à coup patatrac, elles sont capables de te regarder crever la gueule ouverte et elles te crachent dessus.

Du taf?
A quoi bon...
Rien ne l’intéresse plus. Dans le temps il avait excellé et s'était trouvé passionné par un job pourtant. A ses yeux jamais le CdO n'a redressé la barre depuis son départ.
Comme il aimait a le dire :"Si on arrive à se faire haïr, on sait que le boulot est bien fait."
Et ça putain ouais, les gens le détestaient...Un peu trop d'ailleurs, il avait réussi a faire un peu trop chier -trembler?- ces putes corrompues du gouvernement d'alors qui ont tout fait pour l’évincer. Et ils y étaient parvenues...
Oh, il avait bien reçu une ou deux mains tendues depuis pour reprendre du service, mais a quoi bon?
Il n'y a rien que des mauvais ou des très mauvais gouvernements.

17h35 - Voila deja 45 minutes qu'il cherche une raison de se lever. La pâteuse. C'est quoi ce truc qu'il a pillave hier soir?
Alcool de carton, chourrave dans les réserves de ce connard de Radium.
Bien fait pour sa gueule. Mais pour la gueule à qui?
Pendant qu'il bloque assis au bord de sa rampe, voûté par le poids de l'existence, rassemblant le peu de neurones qui lui restent, il se gratte, les plumes tombent par touffes entières.

17h49 - Retour sur terre. Notif du DcN. 'culés d'emmerdeurs avec leur propagande de merde...
De la pluie?
Comme d'hab quoi...
Une bonne raison de ne pas sortir.
Il se traîne vers la pharmacie de ce qui fut un jour, sans doute, un labo, dans le taudis qui l'abrite. Tire une seringue usagée d'un évier crasseux, un flacon d'un frigo tout aussi moisi.
Se frayant un chemin parmi les cadavres de bouteilles, enfin de retour sur sa rampe, le garrot se détend, les iris se révulsent... Sa routine est entamée. Dans une heure, sans même essuyer la bave qui s'écoule de son bec il se branchera, errant dans la matrice comme dans la vie, alternant patchs, fixes, bouteilles, l’œil hagard jusqu’à sombrer, épuisé de ne rien faire, sans penser une seule fois à demain.

Demain, qu’il faut recommencer...

Pour cette putain d'éternité...

c'est une verte dans grosse panique qui avait des la première alerte remplie les frigos au cas où. Surtout que depuis un moment son époux dormait beaucoup il fallait donc qu'elle le protège. Le temps d'un sommeil de 3h et la voilà à lire ses coms et de grogner.

-fais chier... Temps de merde...

va se préparer un truc à bouffer et répond aux coms qui sont important pour elle en laissant le canal alerte de côté.

Dans une immense villa et bien au chaud, véritable bunker technologique de merveille et d'invention gobeline la famille de la gobeline est endormie. Elle lêve la tête, le ciel holographique est bien en place en mode nuit pour aider tout le monde à dormir.

Ainsi doucement elle se lève sur sa plateforme et vole tranquillement jusqu'au balcon pour observer la cité.

Tant de fois j'ai pensée te quitter, tu ne partiras pas avant moi hein ?...

Sûre de ses travaux pour protéger le secteur de radiations et autres soucis, il en reste le principal. L'eau, elle se doute bien que cette quantité d'eau entraineras d'importants changements, elle en serre les poings et les dents

Le nombre de fois où j'ai manquée de peu de te détruire maintenant la nature me concurrence ....

L'image d'elle tombant de la tour DCN la frappe, ce moment qui plus tôt aurais signé sa fin sans l'intervention de l'équipe qui installa le dispositif.


Hujan...

Moins confiante elle pose ses petites mains sur la vitre en baissant les oreilles. Prise d'une peur gobeline elle file vers son rideau de métal. Protégeant tout ceux qu'elle aime. L'inspectant encore et encore, agitant ses oreilles.

J'ai besoin d'encore un peu de temps, j'ai besoin de temps pour l'Inventer, pour, pour rendre les gens heureux, pour Deus ...

Passé les dernières gouttes, l'humain taciturne se démit de ses fringues gorgés d'eau, puis une fois au sec il sortit une bouteille d'eau de vie pour l'occasion et entreprit une réflexion de circonstance.

La génétique devait pouvoir apporter les réponses, si la ville devait se transformer en aquarium, les humains auraient de nouveau le devoir de s'adapter. Il fallait donc plancher sur les données, celles qui mèneraient à la génération d'êtres capables de prendre soin de la conservation au cas où tout veindrait à être engloutit.

Mais partir de rien n'est pas choses aisé, extraire l'oxygène de l'eau avait l'air plutôt simple lorsque l'expérience se menait en laboratoire, avec des équipements, mais transposer le principe sous forme biologique s'évérerait surement bien complèxe. Séléctionner les organismes aquatiques, dévellopper les connaissances, confronter les résultats..

Il s'endormit sur ces pensées, et son esprit vogua la nuit durant entouré de chimères aquatiques aux chants entrainants.

L'Orc regarda les quelques annonces Aitl

"Hmpf juste un peu d'flotte"

"restez planquez!venez vous terrez au Mili'"
Info bridée pour la plèbe ,communication proche du néant

L'Orc resta pret des siens,l'eau au dessus des habitations,si seulement...ça laverai cette putain d'ville.

La soirée avait ete rude! Passée à remplir des sacs de sable pour calfeutrer les entées des batiments importants du secteur.

A creuser dans cette boue qui colle aux pieds, comme un caramel mou t'arrache les ratiches ! De la glaise jusqu'au genou !

Progresser etait de plus en plus difficle ! Surtout pour un nain avec les jambes courtes.

Interieurement il esperait que l'eau ne monterait pas trop haut, il ne savait pas nager !

L'Alpha se réveil de bon matin, il se dirige vers le Centre Militaire, préparant une descente en souterrain. En sortant de là où il créche, une pluie imposante s'abat sur son crâne dégarni, le front perlant à grosse goûte. L'Orc gronde, s'essuyant le front d'un revers de main avant de reprendre sa route.

Les pauvres elfes vont être décoiffé mphrr.

Inquiétudes, contentement et tristesse.
C'est ainsi que se passa la journée et la nuit de la Kobold.

Inquiétudes ca l'eau allait monter, et elle craignait pour les bâtiments, et surtout pour les gens. Au dela d'une possible submersion des gens de petite taille dont elle faisait d'ailleurs partie, qu'allait encore apporter cet évènement inhabituel ? Maladies ? Exogènes ? Autre chose. L'inhabituel à Dreadcast était rarement une bonne surprise.

Son poignet droit la lançait, et elle avait du mal a se concentrer bien longtemps ...

Contentement car même si elle n'avait pas retrouvé son entrain d'antan, elle avait pu déployer une énergie qu'elle ne se sentait plus capable d'avoir. Courrir de gauche a droite et apporter le matériel dont ont aurait besoin avant même que la demande en fut clairement exprimée, elle avait charriée tant et si bien qu'un peu de fierté perlait dans un sourire. Donné quelques conseils aussi, être sur tout les fronts. Elle se retrouvait, enfin.

Tristesse car en rentrant, elle constata que sa moitié avait bougé, de quelques mètres, changé de place dans le canapé. Combien de temps n'avait elle plus eu de discussion ? Dix ans ? Plus. La cyborg qu'elle regardait devant elle n'avait l'air que de dormir. Mais pourtant elle avait raté un de ses rares "éveils", et pire, elle n'avait pas pris le temps de lui écrire pour la prévenir. Elle n'avait pas pensé à elle ce soir. Pas un instant. Elle s'en voulait, atrocement ...

Au réveil, réflexe habituel après les cajoleries réglementaires à son cher endormis après sa lourde nuit à courir et creuser, râler et brailler aussi un peu sûrement elle l'imagine aisément... Écrit un com, prise de température de la situation. Puis une dizaine d'autres pour savoir comment se trouve ses proches, plus ou moins loin. Une tasse de thé plus tard elle s'installe au sol ses cheveux coulant sur ses épaules et son déshabillé léger. Contre la vitre les sanglots nocturnes se font pleurs macabres. On ne sait encore ce que cela pourra réserver, tout est permis... Mais l'envie est a l'optimisme aujourd'hui. Songeuse, elle sort sa frise.

23012020 Le Déluge.

Et que le sort nous soit favorable...

Le cycle 20 retentit sur la montre entourant le petit poignet gobelin, les gouttes d'eau font leur apparition et il est grand d'aller se mettre à l'abri et attendre de vois ce qu'il se passe.

Le petit être choisis son laboratoire comme lieu sur, familier et techniquement évolué, il sera d'un grand secours. La soirée se résumera à un concert de fracas de gouttes sur la structure, une surveillance accrue par les hublots de son bunker personnel et la valse des communication inquiétantes pour certains, je-m’en-foutisme pour d'autre.

C'était parti, certes, elle n'avais pas d’inquiétude pour elle, mais les réactions de l’extérieur pouvait faire grincer des dents, les mise en garde ignoré ou pas prise au sérieux, il fallait focaliser sur le pire des cas possible quand bien même il t'en coute de passé pour une pessimiste ou rabat joie, tu as fait ton job Dinah, tu as prévenu. Aprés tout, nous verrons bien ce que nous réserve ces "hydrocycles" de terraformation espérant certainement passé pour une folle paranoïaque plutôt que ces inquiétudes ne se réalisent...

Il est tard, les ambres surveillent toujours et encore, la fatigue les emportant peu à peu avant que la Gobeline ne se meurt dans un sommeil qui la trainera jusqu'au petit matin surement.