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Loyalistes, Impérialistes, et Hostis (Pt 1).

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Loyalistes, Impérialistes, et Hostis

Par Mergo KorSkarn.

Table des matières, avec détails des chapitres du Livre Premier.
  • Préface, pages 2 à 3.
  • Livre Premier : Des Loyalistes et des défauts, pages 4 à 26.

- Du Loyalisme, page 4 à 5.
- Le Menteur, page 6.
- Le Peureux, page 8.
- Le Prétentieux, page 10.
- L'Arrogant, page 12
- L'Avide, page 14.
- L'Ambitieux, page 16.
- L'Influençable, page 18.
- L'Intolérant, page 20.
- Le Méprisant, page 22.
- Le Rigide, page 24.
- Le Superficiel, page 26.
  • Livre Second : Les Impérialistes, pages 28 à 42.
  • Livre Troisième : Les Hostis, pages 44 à 49.
  • Postface et remerciements, page 50.
Préface

Salve a toi, Lecteur attentif.

Cet ouvrage ne saura prétendre avoir toutes les clés des définitions des trois "adjectifs" qui en forment le titre, mais sache qu'en tout cas il se fera fort de donner un point de vue argumenté et détaillé. Mais au final, n'oublie pas qu'il n'est qu'un bout de papier entre tes mains, et que c'est le déterminisme des individus à faire avec ce qu'on leur donne et leur apprend qui leur permet de créer, modifier, le monde autour d'eux pour qu'il soit plus favorable pour eux-mêmes, pour un groupe, ou pour l'Humanité tout entière.
Si l'Impérialisme prône de se focaliser sur cette troisième fin pour en garantir la survie, il n'est pas le seul à le faire, mais il se veut en être le meilleur moyen légué par les enseignements d'Impérator, une voie bien plus clair et précise, moins abstraite, qu'on ne le pense. Cette voie est un ensemble de moyens qui visent a servir de tuteurs pour guider l'être vivant par tous les moyens nécessaires vers la survie de l'Humanité, même parfois au sacrifice de soi-même.
L'idéologie rebelle, au contraire, prône de ne se laisser restreindre en aucun cas, ni même par l'idée de privilégier le plus grand nombre par rapport à soi-même ou aux siens, et cela en est la différence la plus emblématique. Car si c'est une contre-idéologie, des individus Impériaux et Rebelles peuvent parfois trouver la même solution à un problème plus il est simple et menace autant l'individu que l'Humanité. Comme par exemple sacrifier un simple clone pour son secteur si cela peut empêcher des exogènes d'y accéder.
Enfin viennent les Loyalistes, mais pas seulement ceux résidant en Secteur Impérial, et qui se situent respectivement entre ces deux idéologies plus ou moins polarisées vers l'une ou l'autre. Être Loyaliste, c'est obéir à une personne ou groupe de personne dans le but d'être plus forts ensembles, et cela transcende tout clivages idéologiques, même si cela est en général une idée plus remarquable en SI, un bon Loyaliste mettant de côté son propre bien pour garantir le succès de la tâche ou de la survie commune, là où la liberté individuelle rebelle ne vient en général renforcer cette idée.
Dans les pages qui vont suivre, cher lecteur, je me permettrais de définir les différents "types" de Loyalistes, Impérialistes, et enfin Hostis, en les décrivant ainsi qu'en allant plus en profondeur dans les définitions relatives a chacun d'entre eux.
Sache que cet écrit remplit sa tâche sans aucune hostilité, aucune dénonciation, et se veut simplement et uniquement être une notice informative et utile pour celui s'interrogeant quant au réel sens de ces termes et les clivages qui permettent de qualifier un individu comme penchant d'un côté ou de l'autre.
Mais n'oublie jamais que, a part certains androïdes et encore, nul n'est appelé a être statique dans ses raisonnements et son "soi", car cela serait de toute façon antagonique avec la survie. Les individus changent, certes, mais d'un autre côté il est indubitable qu'ils le font très lentement et quantitativement à des chocs subis qui remettent en cause ce qu'ils croyaient, ce qu'ils pensaient. Persuader un individu qu'il est dans le tort pour changer sa compréhension d'une chose et de ce tout ce que cela recouvre, est extrêmement ardue, selon le caractère de l'individu, et par voies de fait, son idéologie.
Livre Premier
Les Loyalistes

Le Loyalisme, est le fait d'obéir, en général, à un individu ou un groupe d'individus, ce qui dans la vaste majorité des cas se rattache au gouvernement, ou toute forme en imitant le fonctionnement (les LR).
Le Loyaliste donne donc de son temps, ses moyens, ses compétences, ses clones, pour les tâches qui sont posées sur ses épaules par ceux en qui va son Loyalisme. Cela peut être n'importe quelle délégation de tâches, avec plus ou moins de confiance placée en l'exécutant selon ce que l'on sait de son Loyalisme, tout comme cela peut être tout autant plus ou moins abusif ou nécessaire à confier
La guerre par exemple, que cela soit inter-sectoriel, civile, ou contre les exogènes, requiert souvent, pour que "meilleur" en soi le résultat, la mobilisation d'un maximum de Loyalistes.
À l'opposé en terme d'importance du seul individu, il y a DI ou LR, qui si cela ne requiert pas nécessairement d'être Impérialiste ou Rebelle, requiert un important degré de Loyalisme de sa part pour qu'il ne travaille pas contre son propre gouvernement, même juste en se remplissant un peu les poches au passage ou copiant des données.
Mais le Loyalisme, va également aller dans les deux sens, selon son idéologie : Un Impérialiste, même aux plus hautes fonctions, doit être Loyal envers Imperator et Ses Enseignements, ainsi qu'envers l'Humanité. Là où un Rebelle, même LR QG, doit être loyal envers la Rébellion et son peuple, ce qui, dans ce second cas, avec l'absence de figure personnifiée supérieure même si non-présente, ainsi que
l'absence de cadre clair et défini légué, a pu de tout temps encourager à des dérives totalitaires et tyranniques, parfois plus encore que le régime Impérial par nature autoritaire. Par voie de fait, ces gouvernements successifs se réclamant pourtant Rebelles pour espérer garder une légitimité, en ont peu à peu fait perdre tout son sens voir perverti, même si de toute façon aucune définition claire de ce qu'était être Rebelle n'a vraiment fait prévalence, ce qui a condamné l'idéologie dès le départ.
L'Impérialisme n'est pas exempt de ces problèmes, sa définition changeant au même rythme que les personnes se succèdent au pouvoir, et non, je ne m'égare pas dans mon sujet car :
Le seul Loyalisme dans un individu, grandit dans l'absence d'idéologie, car il est le compromis facile que l'on peut entendre partout comme étant "Je me bats pour mon secteur", bien qu'il soit plus présent en SR. En SI au contraire, si le même cas de figure est vrai avec un Impérialisme qui peut péricliter sans aucunement atteindre la volonté d'un individu étant peu informée à s'investir pour l'Impérium, le Loyalisme peut tout autant s'éteindre au même rythme que l'Impérialisme d'un individu. C'est ce que l'on voit souvent chez les personnes qui peuvent êtres répudiées par des personnes au pouvoir, ou dégoutées par les agissements dont ils peuvent être témoins, les abus.
Dans les pages suivantes, je vais décrire les différents sentiments négatifs pouvant guider un individu, et le rendre juste Loyaliste au mieux. Enfin, selon moi, l'Impérialiste/le Rebelle est nécessairement Loyaliste aux institutions, à moins d'être persuadé que partie ou totalité de son gouvernement ne l'est pas et refuse donc son soutien.
Le Menteur

À n'en pas douter, il y a une grande différence dans la vilenie entre mentir que "Non, je n'ai pas pris ta crédipuce de 1000 crédits" ou "Non, je ne leur ai pas dit où tu habitais. Ça va ton warp ?".
À partir du moment ou le Loyaliste Menteur ment contre son gouvernement et non pas pour lui, il n'est en réalité même pas Loyaliste. Pour autant, s'abaisser à mentir, et donc sacrifier son honneur pour sa cause, pourrait faire de soi un bon Impérialiste/Rebelle ? Cela est sujet à débat.
Ce qui est par contre, je pense, certain, c'est que mentir à ses compatriotes, et je précise donc bien pas des ennemis, est sans aucun doute indigne.
La raison est fort simple. Le rêve que nous entretenons, pour la survie de l'Humanité, est l'élévation de nos personnes, quelle que soit la manière que nous dicte notre idéologie... Et cela passe nécessairement par la communication entre les individus qui s'entendent ainsi, raisonnent, pensent ensemble et en parfait accord, malgré des points de vue divergents, pour trouver les meilleures solutions à des problèmes communs ou non.
Cela d'ailleurs, entre dans la définition de Technocratie, soeur de la Méritocratie, présente aussi en SR par la méthode d'élection selon des candidatures jugées et débattues publiquement.
(Qu'est-ce que la Technocratie ? Non, ce n'est pas le règne des machines, mais l'idée que les plus instruits, informés, les scientifiques, les experts, devraient diriger.)
Or, la communication, le raisonnement logique et scientifique, les faits, tout cela ne saurait s'encombrer de mensonges pour réussir.
Bien au contraire, le mensonge met un frein considérable selon sa gravité, son étendue, et son type, au raisonnement impartial et dénué d'émotions qui créent les meilleures solutions pour le plus grand nombre.
Proscrire le mensonge, est donc une tâche qui doit être constamment poursuivie par les individus s’ils ne veulent pas rester un Loyaliste parmi d'autres, au mieux. Si ne pas mentir peut-être un désavantage important selon les milieux, selon les personnes qui se dressent face à vous, il ne mène souvent qu'à stagner où l'on est, autant soi-même, que les individus dans le doute de vos véritables intentions. Même d'un point de vue stratégique, avez-vous réellement besoin de ce moyen pour entretenir un doute chez l'adversaire sur la marche que vous allez suivre ?
Bien évidemment, un Agent des SRI, n'a pas d'autre choix que de mentir pour le bien de l'Impérium, où le civil face à un DI/LR abusif.
Le mensonge est bien moins grave lorsqu'il est ainsi usé, du moins si l'on en est certain, pour sa cause, pour un bien plus grand que soi-même, et pas juste pour obtenir une deuxième prime, se faire rembourser quelque chose, ou éviter une sentence juste.
Le pire mensonge qui existe, à n'en pas douter, est de dire "Je suis
Impérialiste/Rebelle", si vos actions ne le clament pas pour vous.
Croyez-moi, sincèrement, quand je vous dis que l'on peut monter au sommet sans devoir recourir au mensonge ou ce genre d'artifices une seule fois, bien que cela vous expose possiblement à être manipulé si vous avez une attitude aussi franche que tranchée.
Le Peureux

La peur est un sentiment versatile s’il en est.
Elle peut guider dans la bonne comme dans la mauvaise direction, selon son idéologie, et même selon le Loyalisme. Mais rarement, la peur de perdre, quoi que ce soit qui nous appartient, aura guidé dans la bonne direction pour l'Humanité ou un secteur.
Il n'y a pas de courage sans peur, et cela est sans aucun doute vrai. Il y a aussi peu de peur, à l'intérieur des murs, sans mort définitive... Et pourtant, nous entassons les richesses, les privilèges, et les droits...
Là sans aucun doute, l'idée que l'on peut perdre tout cela, déclenche la peur, et symétriquement le courage. Il n'appartient ensuite qu'à chaque individu de voir l'un ou l'autre triompher, pour soit battre en retraite, soit pour continuer de l'avant, fort de ses convictions, de ses pensées, de ses idées et de ce que l'on pense juste.
Le Loyaliste ne recule pas face à la peur lorsqu'il s'agit d'obéir à ce qu'il considère comme étant l'autorité légitime. Le problème étant par contre, que celle-ci peut justement se reconnaître par la peur qu'elle lui inspire, au travers de l'idée qu'elle peut lui reprendre tout ce qu'elle lui a donné. De voir ses statuts perdus, ses privilèges, ses équipements retirés, et de devoir se débrouiller seul, et notamment dépenser son propre pécule, le Loyaliste peureux étant souvent avare.
Là où en SR la peur est propre à chaque groupe capable de l'inspirer en cuvant ou fermant de force des boutiques, en SI, cela est généralement très centralisé autour du seul gouvernement capable...
de délivrer des peines de prisons très, très librement. Bien qu'on ne s'y trompe pas, la réciproque est tout aussi vraie en SR si un gouvernement tyrannique parvient à conserver suffisamment de soutiens, ou du moins de force par les armes sur les bons leviers.
Ce qui différencie justement un simple Loyaliste d'un Impérialiste ou d'un Rebelle, voire même qui peut antagoniser ces deux derniers adjectifs avec le Loyalisme, est qu'ils peuvent aller à l'encontre de leur gouvernement malgré cette peur dans le but de sauvegarder leur idéologie.
D'un autre côté, l'on peut subir exactement les mêmes peines, prison ou cuves, plus particulièrement lors d'attaques sur le secteur adverse, ce qui rend la personne nécessairement Loyaliste d'ainsi subir pour son secteur. Mais très possiblement aussi Impérialiste/Rebelle par le sacrifice de soi-même pour une idéologie, avec la condition que cela soit bien la raison pour laquelle l'on est sorti de chez soi. Et non pas l'envie d'aller "taper" sur quelque chose.
C'est ainsi, qu'à l'instar du cas précédent, certains génotypes sont à mettre en exergue comme plus ou moins prompt à céder ou résister à certains sentiments. Si les kobolds, elfes, vautours, peuvent être plus dissimulateurs et pas vraiment brutaux, c'est tout le contraire des orcs ou des trolls, qui par ailleurs pour revenir au cas présent, céderont bien plus difficilement à la peur, aux chantages, au doute... Mais pas à d'autres penchants.
Quoi qu'il en soit, tôt ou tard, la peur peut guider l'Impérialiste/Rebelle à trahir son idéologie au profit de son intérêt personnel et de son Loyalisme face à une autorité abusive.
Le Prétentieux

Il est une nuance essentielle à définir entre être prétentieux, et être arrogant, bien que ces deux défauts soient souvent présents chez les mêmes personnes.
Le prétentieux, s'arroge des mérites qui ne sont pas siens, il clame savoir, pouvoir, être, posséder, des choses qu'il n'a en réalité pas. Cela peut être des qualités, des compétences, des connaissances, des exploits, ou des particularités même pas forcément mélioratives.
En général, ces personnes se reconnaissent avec aisance, ayant un besoin maladif de se sentir reconnaître par les bruits sortant de leur bouche et ce qu'ils peuvent inspirer chez le naïf qui l'écoute.
Seulement, ce genre de procédés peut être autrement plus subtil, autrement plus insidieux et sournois, que cela soit des remarques bien plus légères, à double sens, pour s'attribuer par exemple le travail d'un autre en laissant planer un doute. C'est ce qui fait que le prétentieux est intrinsèquement, aussi, menteur, au moins par exagération.
Le prétentieux, peut n'avoir recours qu'à quelques figures de style pour attirer l'attention sur un sujet, et ensuite n'expliquer une situation, une chose étant arrivée, en terme vagues pour faire travailler l'imagination de celui qui l'écoute, ou centrer toute l'action sur lui-même dans son récit, pour qu'au final une impression, même inconsciente, d'importance s'y attache.
Si l'intention derrière cela est souvent bénigne, souvent innocente, tel des jeunes combattants se jaugeant et énumérant leurs rares
Faits d'armes d'importance pour se mesurer l'attribut masculin ou les ovaires, cela est parfois, souvent même usé à de bien pires fins.
Un mot aura peut-être attiré l'attention à la quatrième ligne de la page précédente, et j'y viens enfin : le Mérite.
L'Impérium est un système qui se veut Méritocratique, et bien que cela ne soit écrit nulle part vis-a-vis de la Rébellion, il est absolument indubitable que lors d'une élection, entre un jeune inconnu comparé à un ancien ayant fait ses preuves, même si leurs programmes se valent, il n'est pas difficile de deviner que l'un aura un net avantage.
En tant qu'Alte Nobilis, j'ai eu maintes fois l'occasion de lire des "prétentions" m'ayant littéralement retourné l'estomac, et m'ayant fait douter que les initiateurs se souviennent avoir travaillé avec moi et que leur candidatures se retrouveraient sur mon deck.
La prétention, est un fléau à n'absolument pas négliger dans la bonne marche de tout système, car l'on n’est jamais à l'abri de voir le Méritant devancé par le Beau-Parleur.
S’il est évidemment du devoir de ceux jugeant ces candidatures d'en démêler la vérité et si possible de s'entretenir en tête à tête pour avoir une vue moins subjective de la personne, il n'en reste pas moins que cette course à la vérité est, une fois de plus, profondément contre-productive. Pire encore, le Méritant peut se sentir obligé d'enjoliver une candidature, pour d'innombrables raisons, qui serait pourtant déjà suffisante avec ces semis-mensonges, et s'en voir pénaliser.
Et je ne parle même pas de débats où un manque d'arguments peut vite se voir remplacer par des "Moi je..."
L'Arrogant
L'arrogance est sans aucun doute un défaut bien moins grave en règle générale que la prétention. Mais pour autant, si les prétentieux sont plus rares ainsi que leurs débordements de ce type, c'est parce que là où cela est mensonge, l'arrogance n'en est pas, la personne n'est pas réellement en "tort". Elle s'amuse juste à étaler, souvent avec répétitions, possessions, connaissances, statuts, ou compétences.
On peut d'ailleurs souvent constater un cheminement de l'individu ayant besoin de s'autocomplimenter, comme d'abord penchant vers la prétention en l'absence de choses particulières pouvant le mettre en valeur, avant d'ensuite passer à l'arrogance une fois que la dure vie en Dreadcast leur aura donné l'occasion de s'illustrer. Parfois même, comble de l'ironie, l'individu se targue justement d'avoir été prétentieux par le passé pour faire preuve d'arrogance en parlant de son humilité présente avec assurance...
Mais rien n'est jamais aussi simple. Et ainsi l'arrogance peut avoir ses biens fondés, jusqu'à en être presque excusable, quand l'individu se voit submerger au milieu de prétentieux, et réagit ainsi pour pouvoir être considéré tout aussi méritant.
Dans ce genre de situation, l'Impérialisme ne peut que conseiller de souligner de façon factuelle l'amélioration de soi ou d'autrui, et ce, chose essentielle, dans une dimension CONSTANTE, plutôt que de vivre dans un passé révolu qui peut ne plus avoir cours. Même l'elfe le plus blasé, doit sentir qu'unir sa voix à la cacophonie des "Moi je", ne saurait que l'avilir lui aussi et le confondre parmi les autres.
Même si l'on peut dénoncer cela sur un ton cynique et pédagogique, la distance doit primer sur l'étalage vaniteux pour calmement statuer de sa propre qualité avec le plus d'objectivité possible dans le but de se démarquer.
Après tout, l'avisé doit faire le bon choix entre une candidature, une présentation de soi factuelle et non-manichéenne, et une autre dont le polissage ne saurait cacher les bosses et replis sombres. Ou alors l'avisé ne l'est pas tant qu'il se doit de l'être en tant que dirigeant, et donc à la fois pour mériter de diriger, mais également d'être servit.
Ces choix, ne devraient voir l'éconduit Méritant se morfondre dans un sentiment d'injustice, car par ses mauvais choix, ceux-ci étant particulièrement cruciaux, celui qui se trompe cause sa propre perte.
L'arrogance n'a jamais fait bon ménage avec des individus parmi pourtant les plus emblématiques à la fois de l'Impérium et de la Rébellion, une haute estime de soi, pour s'arrêter à cette expression, étant souvent nécessaire, ou du moins faisant la différence, pour constamment s'élever au-dessus des autres et imposer sa vision.
Cela donne tout son sens à l'idée de l'importance de croire en soi-même, pour être capable d'affirmer et trancher des positions avec certitude face aux autres.... Il y a aussi l'idée que, celui qui se fait ses propres éloges, finit immanquablement par y croire soi-même...
Étonnamment, les races étant le plus sujet à l'arrogance sont variés, sans véritablement de différences notables pour les autres...
Si les elfes tendent naturellement à l'être, cela peut également être le cas d'orcs, et plus surprenant, d'IA, qui voyant les choses de façon fort manichéenne et "certaines", peuvent émettre des postulats affirmés et pourtant basés sur des informations partielles ou fausses.
L'Avide

Sans absolument aucun doute, dans la vaste majorité des cas, le fléau ravageant le plus les deux secteurs, à tous les niveaux, bien que souvent proportionnellement à la hauteur du poste gouvernemental, est l'avidité.
Avidité de richesse, avidité de pouvoir, avidité de sexe, avidité d'influence et de reconnaissance... Nommez-en un au hasard, et à moins d'être tout frais sorti du maturateur, des exemples, des noms, voir des souvenirs, reviendront en mémoire les illustrant, ainsi que les conséquences qui en découlent.
Par principe, une personne avide n'est proportionnellement MÊME PAS Loyaliste autant qu'elle est infectée par ce sentiment, qui l'incite à prendre pour lui-même ce qui ne lui appartient pas, à garder ce qui lui est prêté, à réclamer ce qu'il ne mérite pas.
Avoir un plus gros compte en banque plus que nécessaire, vouloir habiter dans le plus grand et le plus beau gratte-ciel de la Cité, s'habiller, en les costumes ou les armures les plus luxueuses, entasser et surtout se procurer à outrance les possessions..
Autant de déraisons futiles qui peuvent orienter un individu dans une voie totalement égoïste et contre-Impérialiste, voir contre-Loyaliste si, comme la majorité du temps, l'on vole uniquement pour soi-même, pour satisfaire un sentiment aussi vil qu'il est parfois fort.
Si amasser par prudence est une vertu, cela ne saurait JAMAIS être...
Aux dépens du système et du plus grand nombre que l'on sert, avec la condition que ledit système serve donc notamment l'Humanité si l'on veut se dire Impérialiste, ou la liberté si l'on se prétend Rebelle.
Mais dans ce cas, cela sort de la simple avidité, car celui qui vole ceux qui volent dans le but de rendre à qui de droit devra en assumer les conséquences tout autant qu'il faille être conscient de la justice, à n'importe quel prix, moyen, qu'il tente de rétablir.
L'avide lui, en comparaison, est un cancer fort malheureusement repoussant indéfiniment comme nous tous par l'action du clonage, imposant que la tâche qui repose pour tous ceux étant fort dans leurs convictions tournées vers l'intérêt du plus grand nombre, doit être porté, sans aucune exception, vers son ablation chirurgicale de tous les leviers, moyens, travers, par lesquels il vole et satisfait par là-même son avidité. Et cela, face au fléau représenté, ne saurait connaître nulle retenue qui ne soit bénéfique au résultat, comme l'on dit en langue Impérial : "Extremis malis extrema remedia."
Et en langue commune : "Aux grands maux les grands remèdes."
Il n'y a pas vraiment de prédispositions marquées envers l'avidité selon le génotype, sauf peut-être pour les kobolds... Mais le problème ne se situe pas seulement dans son avidité, vice, même, mais dans son habileté à le cacher. Mieux il le cache, moins on peut la contrer, ce qui la rend bien plus grave. Donc, les races maîtrisant les approches les plus subtiles, telles que les elfes ou les vautours.
D'un autre côté, des génotypes plus "brutaux", peuvent être plus enclins à simplement prendre ce qu'on leur a confié quand ils se sentent trahis, par exemple les orcs, mais avec un accent sur les gnolls, exacerbés par leur inclination à ne pas s'attacher à un secteur.
L'Ambitieux

L'ambition, est un sentiment très ambivalent, à double tranchant pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, on peut définir une forme d'ambition négative, et une forme d'ambition positive, dans cette recherche d'honneur, de distinctions, de renommée.
La première, est un important fléau à mettre en relation avec l'avidité, qui consiste à désirer ces choses car on ne les possède par, car l'on veut jouir de ce qu'ils peuvent apporter pour soi, la nuance est donc certes sur la fin visée par l'ambition, ce qui le suit... Mais malgré tout, désirer, implique nécessairement cet égoïsme, implique nécessairement de vouloir posséder pour posséder, de façon au moins sentimentale, sans logique, sans raison autre que l'instinct d'avoir toujours plus et de s'élever au-dessus des autres pour se sentir mieux, pour se croire meilleur.
La seconde, "l'ambition" positive, est le fait de rechercher parfois les mêmes choses mais pas pour les posséder, mais pour en faire un usage impliquant un but plus grand que soit-même, par pour son profit personnel. Si en faire usage pour son gouvernement/groupe, est un acte Loyaliste, ou pour les valeurs Impérialistes/Rebelles un acte en concordance avec cette idéologie, il est vital de noter que ces trois finalités peuvent tout autant s'exclure que se rejoindre selon l'usage qui est fait des pouvoirs acquis. Y compris ces deux derniers dans d'extrêmement rarissimes situations...
Autre que la finalité, une deuxième chose d'importance permet de
différencier ces deux formes d'ambition :
La façon de les satisfaire, de s'élever, d'obtenir ces privilèges.
La manière "positive", fort évidemment, inclue de travailler, d'agir, d'être, en concordance avec ce que nous devons mériter d'avoir.
Le mérite. La méritocratie, un thème central de l'Impérialisme, mais également présent pour la Rébellion bien que peu évoquée.
Dans le système Impérial, il est du devoir des élites elles-mêmes en leurs temps entendues et désignés méritantes, de remarquer ceux qui peuvent l'être, de les tester, et de les élever. Ils en ont la responsabilité, ainsi que de toutes les conséquences de ces choix.
Dans le système Rebelle, cette décision est celle du peuple soit de façon indirecte en élisant uniquement le LR QG, soit direct en élisant tous les LR. Ce sont des différences fondamentales, parmi les plus importantes, qui introduisent des divergences gigantesques :
Alors que dans le système Impérial, la méritocratie est sans cesse assaillie par la corruption, la désinformation, et le copinage, la réciproque s'applique, mais atténuée, dans le système Rebelle, où par contre, les individus vils n'usent pas que de coups bas, mais peuvent aussi avoir recours aux armes... Ou ceux qui s'opposent à eux...
C'est de là que découle, l'une des uniques dynamiques perdurant entre les deux S : Tour à tour, l'un est plus libertaire que l'autre.
Quant aux manières négatives de servir ses ambitions, nul besoin d'aller plus en longueur pour les décrire : Si vous êtes une Lady qui se vend à plus d'hommes gravitant autour du pouvoir qu'il n'y a de DI, ou si vous êtes un LR qui reste en cuvant tous ceux le critiquant...
Il y a peu de différences net selon les génotypes. Les kobolds peut-être manquent en général d'ambition, préférant la discrétion, le tangible.
L'influençable

Plus qu'une tare impardonnable comme d'autres décrites, être influençable est un simple défaut, qui peut être assez bénin tout comme relativement grave selon la situation, mais qui est assez aisément reconnaissable.
Pourquoi cette largeur dans le spectre de la gravité, alors que l'on peut être tout autant influençable dans deux exemples bien différents mais de portée absolument incomparable ?
Être influençable, désigne le fait d'être versatile, facilement orienté, par les remarques, les manoeuvres, plus ou moins subtiles, d'autres personnes, cherchant donc, consciemment ou non, à vous faire agir dans leur sens, selon ce qu'ils pensent, veulent.
Si être influencé par une personne qui n'a aucune mauvaise intention vis-a-vis de vous, voire au contraire, et qui plus est vous influence sans même s'en rendre compte, il serait difficile de la tenir responsable de toute manipulation. Même si, comme l'on dit en langue Impériale : "Com intentiones ban est infernvm sternentvr"
ou "L'enfer est pavé de bonnes intentions".
A contrario, si l'on vous influence en connaissance de cause, même pour votre propre bien, cela se qualifie comme étant un mensonge, et ne saurait être Impérialiste a moins d'être en possession d'informations que la personne ne possède pas, notamment de par un statut supérieur, bien qu'il faille insister qu'un statut supérieur ne donne pas, bien au contraire, le droit de mentir plus souvent à moins que le bien de l'Impérium soit dans la balance.
Tout comme le droit de commandement, dont on peut avoir à ne jamais faire usage, il ne saurait être tolérable de faire usage de tels moyens, surtout si cela s'aggrave comme étant pour un profit personnel et non pas englobant l'Impérium ou l'Humanité entière.
Car rappelons-le, comme décrit précédemment dans la catégorie traitant du mensonge, tout ce qui contribue à faire que la pensée et les décisions se basent non pas sur la logique la plus pure et le raisonnement le plus certain possible, mais sur des sentiments, ne saurait contribuer à l'élévation de l'Humanité, mais la faire stagner.
C'est la nuance d'importance, entre convaincre et persuader : Dans le premier, l'on utilise des arguments et des faits, tandis que dans le second cas, l'on fait appel à des sentiments, à la personnalité...
Pour définir donc en quoi il y a deux exemples totalement extrêmes de gravité à être influençable, prenons un Civis et un Alte Nobilis.
Le Civis, se rend à l'Ambassade ou la Domus un beau soir, pour entendre un discours. Qu'il soit enflammé ou pas, qu'il cherche plus à convaincre ou persuader son auditoire, ce discours va influer, dans un sens ou dans l'autre, nécessairement sur la personne. Mais si par exemple c'est un discours précédant une bataille, être "influençable," ou du moins être dans un état qui contribue à l'être avant le combat, peut-être positif pour le moral.
Dans un autre cas, un Alte Nobilis, ou Noble, ou DI, qui se laisse murmurer des choses, quelle que soit la personne, inconnue, confrère, compagn(on), etc... Peut se retrouver influencé à prendre des décisions d'une extrême importance, pour servir une seule personne...
Peu de différences par génotype, sauf peut-être les androïdes "purs".
L'intolérant

L'intolérance, est un défaut à définir avec beaucoup de nuances et de précisions, étant très général, pouvant couvrir depuis l'intolérance envers certains statuts, comportements, en passant par la simple intolérance envers des idées, jusqu'au racisme.
Car oui, le racisme existe toujours, qu'il soit négatif ou positif, et c'est une question dont certaines nuances peuvent profondément diviser même les plus Impérialistes.
Mais en règle générale, l'on s'accorde à dire que le racisme en tant que sentiment, en tant que peur, voire dégoût, d'une autre race (et ne soyons pas dupe, cela peut s'appliquer envers l'humain), et donc dans ce cas de figure nécessairement négative, est une chose anti-Impérialiste dans le principe. Pourquoi ?
Parce que si certes l'humain est le seul génotype à ne pas avoir de réels défauts, il n'a pas non plus de réel avantage au-delà de celui-ci du point de vue physique. De même pour les autres génotypes, chacun a ses avantages et ses défauts.
Entre un vautour pour être plongeur et un orc pour être cogneur, allez-vous choisir deux kobold ou deux humains à leur place, qui auraient les mêmes compétences a part physique, le même niveau d'expérience, le même loyalisme, etc ? Non. Du moins pas dans la logique des choses qui veut que vous ayez le meilleur pour l'Impérium
Dans ce cas, c'est du racisme pourtant, on ne peut pas le nier, puisque vous préférez un génotype à un autre. Seulement ce n'est pas
de l'intolérance, puisque vous feriez tout autant un autre choix s’il comportait autant d'avantages pour la tâche qui lui est requise.
Il y a donc un double racisme : Positif envers une race plus adaptée à une tâche, et négatif envers celui qui l'est moins.
Là où ce serait éventuellement de l'intolérance, serait de refuser la place à un humain, même par rapport a un orc qui aurait bien moins d'expérience ou écouterait bien moins les ordres, et qui aurait donc ses propres défauts, individuels et pas même liés au génotype, plus graves que ceux physiques de l'humain.
À ce débat l'on répond souvent que l'humain n'ayant pas d'avantages particuliers, si il n'est pas avantagé, placé sur un piédestal, il est voué a être étouffé par les méta-races : A cela, je réponds non.
Cela serait du racisme positif à nouveau, et pour aller jusqu'au bout de la définition de l'intolérance, cela en serait par rapport à l'ADN humain. Est-ce lui faire honneur que de le définir comme assisté ?
Qui plus est, le génotype humain a ses propres avantages dans sa propre polyvalence, y compris en matière de combat.
Pour résumer, il y a donc une très importante ligne à tracer entre les différents cas de racisme, qu'il soit dû à l'intolérance la plus irraisonnable et sans fondement d'une ou des méta-races, ou à la simple constatation la plus logique et pragmatique que chaque race a ses points forts dans certains rôles, fonctions, et ses désavantages.
Si en secteur Impérial, certains avantages sont apportés au génotype humain, assez anecdotiques dans la réalité à part le port d'arme, en secteur Rebelle, cela n'est inscrit nulle part... Mais le génotype vautour et humain sont pratiquement absents, surtout ce dernier des combats, quand ceux adaptés au combat se voient bien plus nombreux.
Le Méprisant

Le mépris, est une émotion assez particulière, qui doit clairement être différenciée de la colère, la fureur, ou le ressentiment. Le mépris est peut-être la nuance parmi ces sentiments négatifs qui exprime l'antagonisme envers un individu qui est le plus à la fois anti-Impérialiste et anti-Rebelle en principe. La nuance avec le mépris, est le fait que l'on considère la personne comme inférieure à soi, avec presque, du dégoût. Or, Imperator a mis un point d'honneur à nous placer sur un pied d'égalité et à faire que toute distinction de droits qui seraient supérieurs à ceux détenus par un autre se fasse par la méritocratie, le moyen le plus aveugle et égalitaire de définir l'importance des individus pour une société... En théorie.
La réalité est que justement, le mépris est l'un des freins à la méritocratie, et que c'est un sentiment qui croît, même si souvent il est habilement dissimulé, en proportion égale avec le déraillement de la méritocratie. Il faut voir les choses de façon simple :
Un Nobilis peut être méprisant d'un Civis, de par le statut que lui à réussi a obtenir. Seulement, le principe de méritocratie s'assure de deux choses : Premièrement, que le Noble soit arrivé à sa position en faisant preuve de compétence et d'un comportement Impérialiste, ce qui veut dire que si en principe il devrait être humble, en tout cas, son attitude méprisante sera au pire de l'arrogance.
Deuxièmement, la méritocratie se doit d'assurer que le Civis possède ses chances de faire ses preuves, et de se voir élever, si ses compétences sont au moins égales voire supérieures au Nobilis, qui fut élevé aussi.
En SR, la chose, bien que n'étant pas cadrée est, comme déjà dite plus tôt plus ou moins appliquée aussi, bien qu'avec des différences notables. Notamment le fait que le mépris proviendra difficilement des mêmes personnes responsables de la désignation de ceux occupant les postes à responsabilités. En clair, le mépris est beaucoup plus homogène dans la société rebelle en règle générale.
Être méprisant, est refuser de voir une personne sur un pied d'égalité et de reconnaître la possibilité qu'elle soit, même dans une seule et la plus petite des choses, plus compétente que vous, ou du moins puisse le devenir. Cela viole à la fois les valeurs Impérialistes et Rebelles.
Egalement Loyalistes, car il ne peut que difficilement y avoir moyen plus ingrat de récompenser un Loyaliste que de seulement le récompenser par du mépris pour ses sacrifices.
Par contre, si le mépris peut aller dans un sens, du haut vers le bas, il peut fort bien aussi aller de bas en haut.
Le mépris peut aussi bien désigner tout fait d'ignorer totalement, sciemment, refuser de respecter, le statut d'une personne, qu'il soit DI ou LR, par exemple en le cuvant comme s’il était n'importe qui, sans poste a responsabilités, quel que soit les conséquences que cela peut avoir pour son travail et donc pour son secteur d'appartenance.
Le refus de l'autorité est aussi du mépris, pour les statuts supérieurs, quel qu'en soit la raison, ce qui est peut-être l'unique cas où il peut être Impérialiste ou Rebelle d'être méprisant.
Certains génotypes sont bien plus enclins que d'autres à être méprisants des autres en général, selon souvent des avantages bien marqués. On peut citer les elfes, puis les orcs, les vautours, et parfois les kobold, les gobelins, et enfin les gnolls.
Le Rigide

La rigidité, ou la rigueur apparentée, sont deux choses qui peuvent autant être, de façons totalement opposées, soit des qualités soit des défauts très importants que cela soit d'un point de vue Loyaliste, Rebelle, ou Impérialiste. Pourquoi cela ?
Tout d'abord, il faut définir que la rigidité, la rigueur, désignent le fait de camper sur des positions, qu'elles soient idéologiques, théologiques, relationnelles, morales, etc...
À partir de là, tout simplement, le fait de faire preuve de rigidité selon les sujets mais surtout selon la manière, sont importantes à différencier. Car s’il est fort évident qu'être extrêmement rigoureux, que refuser d'abandonner, de trahir, que cela soit des idées Impérialistes ou Rebelles, le respect de Codex ou de droits, voire simplement des institutions, des amis, des règles mêmes tacites, sont sans aucun doute possible des qualités qui font la différence entre un mercenaire, une girouette (ne vous y trompez pas, pour certains, trahir successivement chaque groupes qu'ils rejoignent semble être devenu un mode de vie), et un Loyaliste/Impérialiste/Rebelle véritable, c'est tout autant au contraire néfaste de camper à outrance sur des positions qui peuvent se révéler fausses au moins en partie.
L'on se doit également impérativement d'être rigoureux et rigide, pour être impartial, juste, quel que soit par exemple la personne que l'on doit juger, mais aussi inflexible dans les efforts que l'on met dans un projet, un travail, que l'on se doit de mener à bien avant de les accumuler, ce qui peut être par ailleurs une attitude chaotique.
Vous l'aurez compris, la rigueur et la rigidité font que l'on peut se fier à quelqu'un même s’il est déjà compétent, communicatif, actif, poli, etc... Et cela s'applique autant dans les deux sociétés, quoi que la rigueur soit très probablement à l'honneur dans pas mal plus de postes en SI qui de toute manière, voit son cadre lui-même rigide et rigoureux se refléter dans chaque aspect de la société s’il est respecté.
Pour autant, rigidité et rigueur à outrance peuvent être des marques d'un Loyalisme profond mais êtres, dans mon opinion, éventuellement contre-Impérialiste ou contre-Rebelle. Pourquoi ?
Tout simplement parce que si vous refusez d'avoir tort, vous ne pouvez pas vous réclamer être de ces idéologies, à moins d'avoir toujours raison, ce qui n'est le cas de personne, du moins jamais totalement. Si certes oui, refuser d'abandonner un projet dans le sens de continuer à y mettre toute son énergie, ou même une personne, ou la conception d'une idée, puisse-t'être louable face à une opposition même écrasante, voire digne d'honneurs et de louanges, c'est au contraire tout autant à proscrire si vous êtes dans l'erreur.
C'est parfois dans ce paradoxe, et dans le grand doute qu'il introduit, que les plus grandes figues idéologiques peuvent s'abîmer.
Il faut savoir accepter d'avoir tort, ou qu'un autre a raison, et cela vaut pour les deux idéologies contraires, bien qu'à côté, soutenir un gouvernement, un groupe, ou une personne jusqu'au bout est d'un Loyalisme du plus pur qui soit. Divers moyens existent pour contourner ce problème : Un Impérialiste peut par exemple mettre au-dessus d'absolument TOUT le bien de l'Impérium et/ou le respect des Codex. Mais quoi qu'il arrive, il faut faire des choix.
Le Superficiel

Pour terminer, le superficiel est un défaut pouvant s'appliquer de manière aussi générale, qu'il peut être bénin.
Le superficiel, ne voit que la surface des choses, et donc de facto ne peut s'attacher qu'à cela dans les champs du débat, de l'analyse, voire même dans le relationnel ou la recherche. Mais cela peut aussi désigner le fait de ne faire, par la suite, le travail qu'en surface.
En d'autre termes, c'est un manque de vision, que cela soit dans la forme, dans le fond, en une quelconque information et donc par la suite son traitement, en un problème, et sa solution. Cela peut être aussi bénin que s'arrêter un instant sur la couleur d'un objet plutôt que sa fonctionnalité, que grave en étant totalement déboussolée lors d'un premier contact avec une personne en raison de son apparence, sa manière de parler, les choix de champs lexicaux de son discours...
Mais aussi par exemple de faire son travail au minimum, seulement pour "sauver les apparences", alors que c'est dans le détail et la profondeur des choses que se fait la différence, "A posse ad esse", entre ce qui est possible et ce qui est réel.
La superficialité la plus bénigne et répandue, est de s'attacher exagérément aux apparences, à la forme plutôt qu'au fond, à avoir des objets de luxe malgré le coût, par exemple pour l'Impérium si les finances sont difficiles, quand l'esthétique est totalement secondaire dans l'utilisation. Ou de dépenser son temps à décorer quand on a des dossiers, des com' en attente, que l'on a des tâches autrement plus tangibles et matérielles que le simple côté esthétique (sauf boulot)
Le superficiel dans un sens plus grave, est de s'arrêter sur un détail qui "choque", rebute, dégoûte, dans quelque chose de plus grand.
Par exemple, arrêter son opinion sur une personne, la confiner, a son simple statut plutôt que sur ses mots, sur ses actions. Ou sur un plan entier en se focalisant sur un seul point de détail, de manière exagérée et totalement contre-productive.
Quelle que soit notre idéologie, le succès dépend parfois, voire souvent, de notre capacité à faire abstraction des personnes, de leur passé, des détails dont nous avons connaissance, de leur réputation, pour travailler ensemble voire simplement se forger sa propre opinion.
Même si, il est vrai, les personnes au bout du compte ne changent que bien peu, il faut savoir accorder une chance dans une Cité où l'on croise souvent les mêmes visages.
Bien trop souvent surtout en tant qu'Alte Nobilis, j'ai pu voir la superficialité l'emporter sur la raison. Des dirigeants, du co-DI au Noble, s'arrêter sur des détails, sur des faits passés, voir sur des détails de simple apparence, pour descendre un individu quelque quelle qu'en soit la proportion.
Si en effet à certaines fonctions les apparences sont importantes à imposer et maintenir pour instaurer un esprit commun (un esprit de corps même pour l'Armée Impériale), un esprit culturel, cela reste bien secondaire à la compétence et au Loyalisme de l'individu.
L'apparence, doit rester comme telle, et ne pas définir l'individu dans sa globalité, ni lui permettre de se cacher derrière.
En règle générale, les elfes voire les humains sont sujets à la superficialité, mais cela est souvent assez généralement reparti dans les génotypes, avec peut-être aussi une différence selon les genres.
Livre second
L'Impérialisme

I - Des principes Impérialistes.
II - Des valeurs Impérialistes.
1) De chacun.
2) Des dirigeants.
II - Des buts de l'Impérialisme.
1) Individuellement.
2) Collectivement.
Introduction

On a souvent décrit l'Impérialisme tantôt comme une religion, comme une école de pensée, un dogme ou un ensemble de morales, voire des normes ainsi que des règles, ou plus général, une idéologie.
La réalité est autrement plus complexe : En réalité, l'Impérialisme est tout cela à la fois, quand on en rassemble les définitions qu'en ont chaque individu, bien qu'individuellement nous puissions ne le voir que dans une seule voire toute ces dimensions.
Le dogme, établit que les choses doivent se passer ainsi.
La morale, que ceci est mal, ou bien.
Et enfin les normes, les règles, que l'on doit agir ainsi ou pas.
Tout cela est regroupé sous la définition d'idéologie, qui peut donc s'apporter, s'appliquer, à chaque aspect, à chaque instant de la vie.
À chaque décision, à chaque choix, on peut ainsi également parler de "Mode de vie", pour en amplifier la définition selon laquelle chaque instant que nous vivons peut-être définis par cette attitude.
Si le mode de vie, se façonne également selon où l'on vit, cette valeur est elle-même changée au travers de la force de l'Impérialisme dans ce qui nous entoure, dans le cadre que nous vivons.
C'est un phénomène dynamique, ou plus l'Impérialisme est fort, plus il est facilement instruit en l'individu, bien qu'il pût tout autant, au contraire, choisir de rejeter la pensée collective.
La multiplicité des définitions a grandement contribué à affaiblir l'Impérialisme "commun", tout en le renforçant globalement en permettant à chaque individu de s'y identifier à sa manière.
I - Des Principes Impérialistes.

Les principes Impérialistes, sont probablement ce qui laisse le moins de doute et le moins de divergences individuelles, et pourtant, si chaque Impérialiste est sans conteste en pleins accords sur un certain nombre d'entre-eux, ils peuvent se retrouver totalement déchirés pour peu qu'il faille par exemple échelonner ces valeurs.
Voire, par voies de fait et de façon fort insidieuse, se dire plus Impérialiste, plus Méritant, pour convoiter et se dire plus digne d'accéder à de hautes fonctions, trahissant par là même la non-appartenance à l'Impérialisme de façon aussi certaine qu'il est quasiment impossible de prouver qu'une personne agisse pour se porter vers le pouvoir lui-même, et non pas ses projets, ses contributions, ses compétences liées à son caractère propre.
Quoi qu'il en soit, ce premier principe indiscutable est le Respect voir la Foi envers les Enclism. Au delà de toute raison purement religieuse, ou simplement sentimentales, d'un désir d'être débiteur pour Tout ce qu'Ils nous ont donné, d'avoir une figure suprême, paternelle, voir simplement un exemple à suivre, il y a des raisons beaucoup plus logiques quant à ces sentiments de déférence envers Eux, par qui tout a débuté ici.
Les Enclism, sont les survivants, les témoins de l'Apocalypse, ils sont l'unique lien vivant, l'unique passerelle vers un Ancien Monde qu'ils ont vécu, autant les bienfaits, que le pire l'ayant jeté dans le Chaos total de la guerre, jusqu'à l'Ordre d'une Humanité éteinte, si ce n'étaient leurs efforts conjugués, pour la sauver.
C'est un savoir et une sagesse immense, dont ils sont les récipiendaires, au service d'une abnégation suprême qui leur a fait absolument tout donner pour recréer, redonner une seconde chance à l'Humanité, méta-humains compris à présent, de s'Elever.
Après les Enclism, viennent leurs oeuvres, directes d'abord, différence importante à définir dans un échelonnement pyramidal, telle la société Impérialiste, pour désigner ce qui porte le plus leur marque directe, ce qui est totalement leur création, a ce qui la porte le moins.
Tout d'abord, viennent... Nous. Les êtres vivants, dont partie de notre ADN, même petite en ce qui concerne les Méta-Humains, était sauvegardée dans le Renovamen, l'Essaimeur de Vie en ces terres où nous vivons désormais, dont l'emplacement a été choisit soigneusement pour qu'elle y soit le plus propice possible.
En ce sens, le Renovamen, mais aussi chaque Vie Humaine ou Méta-Humaine, ne doivent pas être considérées à la légère, car elles font éventuellement partie du Grand Oeuvre, quels qu'en soient les choix.
Mais par le clonage, la guerre, et les autres luttes intestines, ce dernier devoir est quelque peu dilué, sauf dans le cas où la mort se trouverait être définitive... Qui plus est, l'Impérium pour assurer le succès de ses buts suprêmes envers l'Humanité tout entière, se doit de s'assurer tous les moyens nécessaires.
Il y a ensuite la Cité, qui se doit d'être considérée avec la plus grande déférence, pas seulement pour son but, pas seulement, car elle garantit notre survie et notre développement dans tout les domaines, mais aussi car elle est le Creuset du Grand Oeuvre qu'est la nouvelle chance donnée à l'Humanité que nous incarnons : Dreadcast.
Creuset qui fut construit sous la supervision suprême des Enclism, avec comme subalternes les plus doués et compétents sortants du nombre des Premiers Hommes, souvent ces alors jeunes Premiers-Nés, car ils avaient reçu leurs Enseignements, s'y abreuvant dès le plus jeune âge, plus propice, et sans avoir préalablement à désapprendre les manières que leur avait enseignées la vie sauvage.
Ce qui nous amène à l'Enseignement des Enclism, plus particulièrement leur Verbe, dont les dépositaires privilégiés furent les Premiers-Nés, mais qu'il nous appartient à tous de sauvegarder et surtout d'appliquer : Chacun de leurs mots, chacune des connaissances qu'ils ont transmises, chaque aspect de la société Impériale qu'ils ont instituée après tant d'essais, fort de toute leur expérience et sagesse, et plus particulièrement... Les Codex, qui sont la substance même, à la fois peau et colonne vertébrale, cadre et fond, de l'Impérium qu'ils nous ont légué.
Si les Codex ont petit à petit été modifiés, souvent dans de très légères mesures, ces modifications n'en retirent absolument pas leur caractère quasi sacré, pour peu qu'ils soient Justes et Logiques ainsi qu'opérés, que cela soit directement ou indirectement, par des esprits qui furent jugés dignes par la Méritocratie.
Sinon la peau ou le fond en serait percé, exposant le contenu, ou la colonne vertébrale et le cadre sera tordu voire fissuré, faisant perdre toute forme et tenue à l'ensemble, le rendant inopérant.
Quoi qu'il en soit, l'Impérialiste ne saurait JAMAIS violer les Codex sans en assumer la totalité des conséquences et se constituer Pénitent, sans quoi il prouverait par-là même n'être pas Impérialiste.
II - Des valeurs Impérialistes

Il est de nombreuses valeurs et qualités, qui peuvent être désignées comme étant nécessaires à faire un Impérialiste...
Encore une fois la vérité est plus complexe, car si non seulement les définitions de ce quoi doit être un Impérialiste se font beaucoup plus divergentes sur ce sujet. Qui plus est, le sujet en lui-même est loin d'être simpliste, car ce qui fait un Impérialiste, ce n'est pas n'avoir aucun des défauts abordés dans le Livre Premier et toutes les valeurs qui vont suivre poussées à l'extrême... Ce qui est impossible.
Nos esprits comme nos corps, sont des mélanges savants, une Alchimie à l'équilibre bien plus établi bien que pas forcément aussi ancré, qu'on ne le pense. Nul ne saurait être parfait, tout comme nul ne saurait être totalement mauvais, comme le démontre et l'assure le cours naturel de l'Evolution.
Mais également, comme l'a expliquée Alleria avant moi, car c'est dans l'amélioration de soi, et pas uniquement dans le don de soi pour améliorer le monde qui nous entoure, que se trouve l'Impérialisme. Le courageux, n'est pas celui qui n'a pas peur : C'est celui qui en fait fi avec succès, qui la repousse pour agir et remplir ses responsabilités.
Per Aspera macte virtvte sic itvr ad astra. Ceux qui excellent, s'élèvent jusqu'aux étoiles par la difficulté...
L'Elévation, ou but suprême : Il se résume, dans une simplicité égale à la complexité des moyens qu'il faut y déployer, à l'amélioration constante de chaque chose, qu'elle soit physique ou non, jusqu'à l'Elévation à un plan supérieur, promit, prédit par les Enclism.
De l'Abnégation

L'abnégation est une importante qualité Impérialiste, qui bien que n'étant jamais assez forte, doit être confinée à certaines limites, mais de plus, à certaines situations et personnes.
L'abnégation est avant tout le déni de son égoïsme, c'est la capacité d'accepter donner à d'autres quelque chose, même si ce n'est pas quantifiable ou physique, à d'autres qui en ont (plus) besoin.
C'est le déni de soi, d'intérêts personnels, pour ceux communautaires.
C'est une qualité importante, et pas seulement pour un Educator envers ses NI, mais à tous les échelons et rôles de la société, même si l'on a plus souvent l'occasion de faire preuve d'abnégation envers les plus jeunes et démunis, cela ne s'y cantonne absolument pas.
Bien au contraire, cela s'applique également au don de soi et plus particulièrement de ses compétences et de son temps, pour les autres en général et la société Impériale dans son ensemble, soit en faisant refusant de faire le minimum de la fonction pour laquelle l'on perçoit un salaire, un statut, ou des avantages, soit en travaillant simplement sans aucune rétribution, ce qui est surtout répandu dans des rôles annexes, secondaires, au poste principal qu'on occupe.
Le déni de soi ou de quoi que ce soit qu'on (pourrait) possède(r), pour le bien commun, peut-même requérir de se retirer ou rester effacé de hautes fonctions où que ce soit.
Cependant, l'abnégation ne peut pas s'appliquer à tout le monde... Hostis, Acivis, anti-Impérialistes, ces individus sont bien difficilement dignes d'une quelconque attention au déni de soi.
De la Compétence

La compétence, dans son sens se rapportant à l'individu, est sa capacité à exercer une action, une fonction, un travail, bref un rôle.
Si Thallys crée de nombreux individus, ils ont tous des compétences instinctives, physiques, et même des facultés d'apprentissage d'autres compétences très différentes.
Naître n'est pas une compétence, mais vivre l'est, exemple démontré à chaque passage au Centre Hospitalier ou au CIPE, encombrés des corps comateux de ceux qui ne sont pas aptes a vivre.
Survivre l'est aussi, car si l'on ne peut nier que l'immortalité nous soit offerte, pourtant, a chaque heptade qui passe, voit la mort ou la cryo définitive de nouveaux individus pour de très nombreuses raisons.
Mais bien au-delà de tout ceci, les compétences sont bien plus nombreuses que ces deux axes, et autrement moins quantifiables : Compétences de communication, à combattre, à diriger, à créer, à copier, à prévoir, à coordonner, etc... Elles sont quasi-infinies, dans de nombreuses catégories, s'entre-englobant les unes les autres.
L'Impérialiste, toujours dans l'optique selon laquelle il doit chercher à constamment s'améliorer, ainsi que les autres, ainsi que l'Impérium, et cela par l'intermédiaire souvent d'une OI ou d'une Annexe, se doit :
  • De "collectionner" toutes les compétences qui peuvent êtres utiles dans ses fonctions, ses rôles. C'est une idée qui doit particulièrement être encouragée par exemple au Militarium, le combat étant complexe
  • De constamment chercher à développer, maîtriser, ses compétences
Du Pragmatisme et de l'Impartialité

Le pragmatisme, se définit, pour simplifier, comme le fait de s'attacher pour départager deux choix, voire deux opinions, à leurs seules conséquences et d'agir avec raison plutôt qu'un quelconque sentiment, dans une démarche similaire à l'approche scientifique d'un problème donné, où l'on cherche à tout quantifier, et peser.
Premièrement, cela induit de faire en déni total de toute subjectivité, de repousser par exemple des sentiments qui pourraient nous incliner vers un choix, une personne, etc, pour prendre ce que l'on considérerait, calculerait même l'on peut dire, comme étant la meilleure solution pour la situation en face de nous.
Cela implique donc d'agir avec une totale impartialité quel que soit le rôle qui nous est donné et le but à remplir, même si en étant Impérialiste, le bien de l'Impérium et de l'Humanité reste bien évidemment le but suprême qui se doit d'être quasiment constamment gardé à l'esprit, et ce, plus la décision à prendre pèse.
Détail important, le pragmatisme est pourtant de mise et ce quel que soit l'échelon de la société a laquelle l'on se tient, notamment car il est, comme déjà dit, intrinsèquement lié au fait d'être impartial.
Si le pragmatisme est de plus en plus vital plus l'on s'élève dans la hiérarchie sociale et dans l'importance de ses fonctions, que l'on travaille dans le public ou non, il est certes du coup essentiel très tôt lorsque l'on représente l'Impérium. L'on peut même le définir comme un idéal à atteindre dans la sphère socio-politique, comme principe majeur de ce qui guide un Impérialiste à s'incliner et constamment préférer le bien commun, du plus grand nombre.
Cette approche scientifique des affaires sociales et politiques, voulue par les Enclism en s'entourant d'une élite composée des individus les plus compétents dans des domaines extrêmement divers et variés pour les élever à la tête de la société, et ce quel que soit leur caractère et leurs inimitiés, est ce que j'ai défini plus tôt comme étant ce qu'on peut appeler la Technocratie. Ce qui, en coopération avec la Méritocratie, s'assure que les individus les plus aptes au niveau des compétences, et en principe les plus Impérialistes, soient élevés dans la hiérarchie sociale et administrative aux postes de décisionnaires.
Cela, chose importante à rappeler, n'a été, et n'est, en aucun cas l'idée comme quoi les scientifiques doivent ou sont les seuls aptes, à diriger : Mais qu'à partir du moment que l'on a un pouvoir de décision et ce quel qu'en soit l'échelon, il faille réfléchir en adoptant la froide et infaillible méthode scientifique pour choisir le meilleur.
C'est à dire rassembler le maximum de données pouvant servir à cerner le problème présent, voire former des théories, puis élaborer la meilleure solution en prévoyant les conséquences possibles, bonnes ou mauvaises, et même déjà commencer à réfléchir à comment les solutionner. En somme, c'est un peu comme jouer aux échecs. Il faut calculer les possibles suites d'actions, leurs résultats probables selon les réactions possibles de votre adversaire, ce qu'il va prévoir de faire, et comment vous pourrez y répondre... Et fort évidemment, à aucun moment, vous ne pouvez vous attacher à une pièce. Sauf le Roi.
Car bien évidemment, il est inconcevable de préférer quelqu'un ou quelque chose au-delà de son apport pour le bien commun ici.
De l'Humilité

L'Humilité est une qualité discrète, au contraire de ses antonymes que sont l'orgueil, l'égocentrisme, et toute vision déformée, souvent agrandies mais pas seulement, de soi-même. Cette qualité se définit comme le fait de se voir de façon réaliste, sans ajouts ni diminution, souvent comme un simple individu en oubliant où se réduisant au plus strict des responsabilités, statuts, ou titres que l'on peut porter.
L'Humilité peut même se voir comme une certaine santé et stabilité mentale, et se doit d'être cultivée par tout a chacun pour entretenir des relations saines là où se voir de façon irréaliste peut avec une intensité suffisante être même psychologiquement pathologique.
L'Humilité n'est aussi en aucun cas forcément opposé à des choses comme la fierté de soi, ou plutôt, la fierté d'avoir accompli certaines choses, la fierté d'avoir réalisé, participé, contribué, chose tout aussi saine à cultiver en quantité raisonnable sans qu'elle entraîne les défauts cités au début de cette page. L'Impérialiste se doit faire preuve de cette maturité qu'est l'humilité, pour mieux se percevoir dans le monde et tout simplement être plus à même d'être, à la fois de se sentir, et d'être senti, comme l'égal des autres au service de l'Impérium. Cela, n'est pas non plus opposé à la hiérarchie sociale, bien au contraire, même si cela fait partie des équilibres difficiles à conserver, les individus finissant souvent par se définir, même inconsciemment, par un statut qu'ils finissent par traduire comme acquis, et plus donné nominalement et indéfiniment que prêté temporairement pour servir l'Impérium. À nuancer avec la modestie, qui est la démonstration voulue d'humilité sans forcément en avoir.
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