la soirée fut rude pour la gob' ... dérangée par un bouccan d'enfer alors qu'elle était en train de faire de la paperasse dans son bureau. elle se retrouve nez a nez avec un monstre qui cherchait a saccager la Centrale Rebelle. elle a juste le temps d'appeler les renforts avant d'être laissée pour morte, le corps lacéré par ses énormes griffes.

heureusement les secours sont arrivés a temps, la furie de la bête maitrisée et mise en déroute, mais le chaos régnait a la Centrale ... pour couvrir sa fuite, le monstre avait balancé des cocktails molotov et des grenades incendiaires a l'intérieur même de la Centrale, des meubles et des machines avaient été détruits, des incendies s'étaient déclarés un peu partout ... elle était dépitée, elle qui bichonne tant son lieu de travail ... elle en a les larmes aux yeux de voir le désastre et de repenser a la perte de ses deux amis lors de l'affrontement.

pendant que les autres continuaient de chasser la chose, la gob' s'était retrouvée seule a gérer d'éteindre les incendies, remettre en état les installations, faire le ménage ... et ces putains d'employés qui dorment, la laissant tout faire seule. elle se grommelle un "t'vas voir leur cul, y'a qu'mon c'pain Gornald qu'vaut l'coup dans l'équipe, l's'ra pour moi et l'nain l'primes et l'payes tiens ... BANDE D'BRANLEURS"

a peine remise de ses émotions, elle prend le temps de consulter l'IA pour prendre connaissance de l'étendue des dégats faits ... elle peut quand même soupirer de soulagement a l'annonce que rien de grave ne génerait le bon fonctionnement de la Centrale.

aprés une longue réunion de crise pour essayer de gérer le probléme de la soirée, la gob' retourne a la Centrale pour finir le ménage. une fois finit, elle s'installe sur son siége et sort son deck pour se tenir informée des éventuelles perturbations, et tombe sur ce code binaire:



elle referme son deck en soufflant ... quelle journée d'merde, et l'prochaines l's'annonces p'mal dans l'genre ... j'vais m'coucher tiens.

La soirée fut rude, ca oui... Quelque part sous le secteur Marran, les terminaux d'un bâtiment extrêmement technologique s'affole, réverbérant données médicales et technique d'une plongeuse qui émerge enfin des profondeurs insondables de la matrice, épuisée. La plongée fut rude, se rendre la ou elle était allée n'était jamais des plus aisé, et surtout des plus reposant... Et les nouvelles qu'elle en tira ne furent pas assez bonne pour lui donner second souffle.

Ses doigts d'acier virent frotter l'arrête de son nez, pendant qu'elle reprenait ses esprits, et assimilait les informations de la gargouille, le regard dans le vague...

- Qu'est-ce qu'il fout encore...

Assaillit de questions et de com', elle secoue la tête... Le monde réel n'attends pas. Et elle savait a présent que la bataille du lendemain serait peut-être décisive.

Encore un qui les appelait " Barbares". Ça devenait vraiment agaçant ça.

Et puis il fallait le voir, en train de tout casser, incendier, éviscérer les corps, en traitant tout le monde de barbare.
Cela dit... quelques mots prononcés à propos d'un savoir ancien qu'ils n'avaient probablement pas suffisaient à retenir l'agrimensor de la naine, quelquefois.
Et lorsque la créature partit elle courut faire défiler espaces matriciels après espaces matriciels pour regrouper les données qu'elle pouvait avoir sous la main, pestant une fois de plus d'être si peu vieille.

"Ce qui était à faire est fait"
Ah ouais ?
La naine pousse quelques jurons en continuant de retourner dans sa tête les hypothèses sur "ce qui était à faire", et échanger avec ses frère rebelles.

La petite infirmière était aux côtés de l'Alte Nobilis Laetitia. Ensemble, en harmonie, elles tentaient de sauver Alexander à l'Antenne médicale du Militarium. Il venait de comprendre ce qui se nouait, il venait de décrypter une logique dans ce chaos indescriptible. Des gnolls surpuissants, des androïdes hors de contrôle... et une menace pesant sur l'ensemble de la ville...

Et partout cette sombre réalité dans des bouches improbables, faisant sonner les évènements comme une froide conséquence : "Nous avons trahi Son héritage". Invariablement Nefer répondait... "Peut-être, mais nous sommes encore en vie".
Et elle allait tout donner pour préserver cette vie qu'elle savait si fragile, la disparition du Legatus en était une nouvelle illustre illustration...

Le Piaf pianotait sur son deck comme si souvent, il lut son AITL, des nouvelles banale, l’ambassade, les codex tout ce qui l'ennuie. Il posa son deck et son AITL pour aller se coucher quand dans un sursaut, comme une intuition il ralluma son deck et tomba sur cette ligne:



Un sourire aux lèvres il s'activa à retracer le code, mais rien. Il réfléchit beaucoup, il alluma son AITL pour penser à autre chose . Il vit toutes les annonces parlant d'attaques de gnolls, d'androïdes fous l'état de crise.
L'apocalypse? La fin du jeu?

L' elfe avait travaillé plus que prévu ou du moins fait acte de présence à son travail. il s était assoupi dans une position peu confortable et le réveil fut difficile entre les courbatures et les infos que lui rapportait son com'.

- c est quoi ce bordel !

le pâlichon savait que les prochaines journées seraient difficile pour les jeunes recrue et les moins costaud.
il se devait de les aider même si, visiblement, leur chance en cas de combat s' avéreraient quasi nulles.

Apres avoir revêtu sa tenue d entrainement il lança un appel au plus motivés. il était peut être déjà trop tard pour eux mais bon, l heure n était plus au repos.

18CH30

Dormir. Plus de vingt-quatre cycles que cette pensée seule remuait dans l'esprit de l'humaine, la faisant tourner et tourner dans son lit. Sans trouver le sommeil qu'elle cherchait pourtant, comme la seule réponse à ses problèmes.
Une vingtaine de messages s'étaient accumulés depuis quelques jours. Elle n'y répondrait pas. Peut-être à quelques-un, pour leur laisser croire que tout allait bien. Mais pour le reste, non. Pas la peine. Plus tard. Il n'avait qu'à s'en charger, en fait.
Peut-être.

Il est dix-neuf cycles horaires. Une vague de froid parcourt le bâtiment. C'est un courant électrique de forte intensité qui la secoue alors qu'elle allait enfin s'endormir.
Quelque chose cloche. C'est son instinct qui la pousse à se redresser dans son lit et poser son regard partout, lentement, dans sa chambre. Pas de diodes.
Pas de lumières. Et pas cette voix, non plus.

« Dreyer ? »

La demeure est plongée dans le silence. Oh non. Oh non, non, non, non, non... Elle panique, se rue à toute vitesse hors de la chambre, parcourt la bibliothèque, le salon et les couloirs qui la séparent de la salle matricielle dont la porte s'ouvre trop lentement à son goût. Plongé dans le noir. Le local est glacial et pire, il n'est pas là.
L'oreillette qui pendait sur sa veste se met à crachoter. Des cris, des alertes, deux mots qui ressortent "Gnolls. Androïdes".

Déjà vu.
Son IA qui ne répond pas, la droïde non plus. L'autre pas plus. Qu'avait-elle fait, à l'époque ? Que doit-elle faire maintenant ? Elle poursuit sa course freinée vers la salle de serveur, se jetant sur le levier qui lui permettra de tout éteindre, et tout rallumer. En priant tous les premiers nés pour que ça marche. Elle a les paupières serrées, et peur d'avoir à pleurer la disparition du seul qui...


C'est tout ce qu'elle peut faire pour le moment. Pour lui, du moins. Pour les autres...Ça fait si longtemps qu'elle n'est plus sortie de chez elle que la Major ignore par où commencer. Et puis ça lui saute aux yeux. Son poste fera tout. Elle peut être partout. Militarium, Réserve, Cerberus, contacts personnels.
Quiconque ait osé s'attaquer à Dreyer finirait par le payer.
Du moins, c'est ce qu'elle aimerait faire croire. Mais les nouvelles qui lui arrivent ne sont pas bonnes. On lui indique des lieux, des noms, des gens, et puis ces noms. Un nom.
Son regard croise celui de la Référente.

Astaa

Elle est de retour chez elle. Le doux ronronnement des serveurs est sans doute le son le plus apaisant qu'elle ait entendu aujourd'hui. En s'asseyant à son siège matriciel, devant le moniteur de plongée, Emily hésite. Sa voix, fatiguée, s'élève pourtant dans le local presque vide.
La réponse ne se fait pas attendre et entraine avec elle toute la crainte ressentie par la jeune humaine.

Occupé à roder dans le lieu qui l'accueillait journalièrement, le sergent nain n'aurait jamais cru voir ce qui allait suivre.

Appelé en renfort dans les Sous Terrains comme tous les militaires, c'est une étrange vision qui s'offrit à lui quand il posa le pieds sur ce sol poisseux. Deux gnolls aux allures de tank testostéronés et des androïdes dont deux fils qui n'auraient jamais du se rencontrer semblaient s'être touchés par hasard.
Lâchant l'échelle pour en saisir sa tronçolame, il se jeta sur l'une des deux monstrueuse boule de poil. Mais ce fut peine perdue que d'essayé d'entailler la chair du gnoll étonnement plus résistant qu'à l'accoutumé.

Alors qu'elle venait pour l'aider, il vit sous ses yeux mourir sa mère, mise à terre non sans résistance par une des deux ignobles créatures. Fou de rage il fonça dans le tas mais ne pu récolter mieux qu'un puissant coup, trébuchant comme un vulgaire Nemo Intra fraîchement éveillé. Sa dernière vision fut une naine, s'interposant entre lui et son adversaire. Il sentit une main douce se poser sur lui et tomba dans un sommeil contre nature.

Quand il rouvrit les yeux, il vit les murs austères et familiers de la salle SAS. Son com' s'illuminait de milles feux et les couloirs d'habitude silencieux fourmillaient d'une inhabituelle activité.

Il se releva, se frottant sa barbe par réflexe et sentant que les jours à venir ne seraient pas faciles.

Du fond de sa retraite Mirmael observait le microcosme de Dreadcast et gardait un oeil sur la matrice.

Il redonnait des signes de vie, ou on voulait le faire croire. Sa première réaction fut de laisser le secteur vivre sa vie, loin de la sienne, mais la curiosité était plus forte.

Cela faisait plusieurs cycle qu'elle regardait le com posé devant elle sur le bureau, et finit par composer un message...

Septique quant au monde dans lequel elle évolue, qu'indiquait donc une réelle menace?
Parcourant son AITL purifié comme toujours par le DCN, une seule chose attirât son attention. Une annonce... d'une phrase.

- "M'hu, encore un état de crise?"

La kob' tourne la tête à gauche, 'puis à droite, baillant admirablement avant de se décider à lire les annonces avec plus d'attention, ne relayant pourtant pas plus d'information... Sauf une, troublante.

- "Le troll du Militarium avec autant de poils, là... c't'un gnoll ça. Un gnoll camouflé en troll et à la tête du Militarium pendant une invasion de gnoll alors que l'état de crise est déclaré? M'ah, m'ahaha."

Et elle rit, dans son lit avant qu'un soupir de lassitude ne vienne troubler l'instant.

- "Vraiment, des incapables. Juste pour deux morts et trois rats de dépecés. S'agiter... pour rien... comme pour les gamins... les champi" elle baille de nouveau "... les préservateurs et les pilules... les..."

Ses yeux se ferment et sa conscience s'efface. Un somme semble être la bonne chose à faire pendant que tout le monde s'agite, sans raison.
Ainsi fut la contribution d'une kobold se plaçant dans la peau d'une citoyenne lambda, imposée ignorante.

Ysgramorr n'avait pas vraiment pris la mesure et le danger que pouvait représenter une alerte de ce genre. Des gnolls c'est comme des gros chiens, mais son rêve d'adoption d'un toutou n'avait jamais pu être réalisé. Aussi à l'annonce d'invasion de gnolls il se précipita à la réserve pour en apprendre plus.
"Des gnolls chargés aux stéroïdes" c'est ce qu'on disait des bestioles, mais combattre contre des trucs impossible à vaincre ne pouvait que le motiver d'avantage à combattre, même si s'était totalement con.
Une attaque aux STV c'est là qu'on l'envoya, pour réparer les cuves qui avaient été lourdement endommagé. Là il retrouva un congénère ingénieur qui bricolait déjà, et le rejoint dans l'activité.
Au rythme du krrr krrr du compteur Géger ils travaillaient limitant la casse réparant 5 cuves sur les 6 et la soirée termina là dessus.
"Fin d'alerte ils sont partis"

Dommage l'animal de compagnie s'attrapera une prochaine fois, mais les dommages causés n'étaient pas si grave, des droïdes Zombie, il n'en connaissait aucun donc peut importe, une machine ça se reconstruit au pire.

A son retour chez lui on l'informa de la disparition de son beauf, il percuta même s'il s'agissait d'un elfe amélioré à coup d'élément électronique et mécanique, il avait pu être zombifié. Les services de renseignements semblait confirmer la disparition de son ami et beau frère, l'amusement du début de soirée devint plus terne, il fallait retrouver son tas de ferraille perso.

Le troll était sur le coup comme souvent. Dès l'information reçu il parti voir au STV, là où apparemment il y avait déjà une des bêtes, des gnolls balaises apparemment.
Il entra rapidement et ressorti aussitôt. La bête était là dans l'entrée et elle guettait de ses yeux aiguisés. "Ouhhh la salle bête!" Harlinde et Norah qui discutaient de l'origine potentielle et des "motifs" de cette visite de l'extérieur ne suffisaient pas pour faire une équipe de chasse.

Apparemment aussi, les drodro de la ville avaient rejoint d'autres créatures dans les ST et pas moyen de les joindre par com, y a tout qui déconnait!
N2 était d'ailleurs sûrement lui aussi dans cette fâcheuse position à gambader, Imperator sait où, à dos de madrills ou autre sauvagerie du dehors.
Agramf envoya les informations et alertes vers la corpo en même temps que quelque collègues, histoire de prévenir tout le monde. Il partit ensuite de réinscrire exceptionnellement à la réserve pour rejoindre une éventuelle partie de chasse, mais il n'y en eût pas ce soir là.
Après deux trois tours par ci par là il rentra chez lui.
C'était donc un peu le bordel, les gnolls étaient a priori super violents, cuve en un coup de griffe Dixie avait dit, et N2 était peut-être en danger de mort véritable et hors des murs...
Mais une chose tout à fait positive était certaine, il y avait une viande nouvelle en ville, et il ne l'avait jamais goûtée !!! Cuve ou pas, il lui en fallait un bout !

L'humain ce reveilla tres tard cette nuit la, le com' clignotant tout berzingue, la plupart des coms aux rouges, bien plus qu'habituellement.

"suspencion des patrouilles, gnolls aux ST ultra violents, attaque aux STV" ... Tres vite il prit ses renseignements de tout bords, pour avoir tous les echos evitant ainsi la retenue d'info qui etait en SI un sport journalier.

Tout etait alarmant, puis , il vit le nom de deux amis apparaitre dans la liste des disparu, il fronca severement et decida de retourner à la bibliotheque relise tout ce qu'il avait pu lire à son arrivée sur les gnolls.

Assez vite une trame donnat naissance à une idée de qui aurait pu lancer cet assauts. Il retenu un nom mais n'osa en parler à quiconque jusqu'a rencontrer son capitaine...

C'est alors qu'il lui explique les rapprochements qu'il avait fait la nuit et, lacha le nom sans pour autant etre sur de l'incriminé ....


"Ahambar Capitaine ... ou ID42 il me semble"

La nuit paraissait silencieuse. Soudainement, le communicateur de Maly-Urueva vibre. Un message. Une alerte. Elle emporte son kit de soin médical avec elle et se rend immédiatement sur le lieu de l'accident. Maxine avait été laissée pour morte par une droïde.

Avec l'aide de Tsugumi et de Chelsea, elles la rapatrièrent à la Clinique rebelle. Les soins commencèrent pour maintenir la victime en vie toute la nuit. L'incompréhension des événements faisait ruminer l'outrilienne au plus profond d'elle-même. Ambre, l'IA de la clinique ne répondait plus correctement. On ne pouvait plus compter sur son aide.

"AMBRE: Err-erreur... L'opération ne peut aboutir... Désolée doc... une erreur est survenue..."

Maly débrancha l'alimentation de la cuve médicale. Il ne fallait plus qu'attendre. Attendre.