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Madison

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Les SAS sont fermés. L'Imperium propagande. Une guerre de sonnerie de SAS s'engage de temps à autres. L'Inquisition fait peur, pouvant intervenir n'importe où. La Basse Ville est franchisée plus ou moins. Les nobles en sécurité en Haute ville.
Pendant ce temps, à la moule qui Saoule, une serveuse sert des clients avec un sourire enjôleur pour faire toujours plus de vente. Pratiquement que des mâles, peu de femelle... C'est pour dire.

Un skiwi ? Bien beau gosse je te fais ça ! lançais-je à l'humain.
Mes yeux se posent sur l'orc, le gobelin, les deux elfes et la vautour de présent. Une journée comme une autre. Tout le monde est servit, pas de problème en vue pour le moment. Je m'étire avec un grand sourire et jette un œil au jukebox.
- Hey mam'selle ! Niark niark, tu nous fais une 'tite danse ! m'interpelle le gobelin de sa voix nasillarde.
- Oh si gentiment demandé... répondis-je Allez pourquoi pas, après tout vous êtes tous sage...
Je me dirige vers le juke et enclenche une musique ♪♫ sous quelques sifflements, démarche féline et provocatrice je me dirige vers le bar et attrape la barre pour m'y accrocher pour monter dessus. Déhanchement, je laisse mon bassin flirter avec mon outils de danse rigide... Un sourire provocateur aux lèvres...

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Charles D. Ward

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Secteur Marran - La moule qui saoule
Heure : Approx. 10:30 PM.

Il est déjà tard lorsqu'Charles franchit les porte du T-cast du sud, bien loin de la Haute-ville, loin du luxe... A ca il connait, la misère, le pauvre bougre qui bosse comme techos dans l'usine du coin a passer les heures les unes après les autres le nez sur les rouages des machines dans le hurlement de l'acier et le fracas de la chaine de montage...

Il sort du taf, après tout faut bien manger, c'est un peu la seule chose qui le motive a enchaîner ses six heures de taf payées au lance-pierre sans aller gueuler sur son patron incompétent qui regarde ses employés comme des petits pions... Mais nan, la bas c'est l'régime du silence, personne l'ouvre et les écureuils seront bien gardés...

Il sort l'espace d'un instant de ses songes en descendant la grande rue qui le sépare de sa destination, le temps de ré-ajuster sa grande veste de cuir noir sur son ventre bedonnant... Ouai c'est vrai, le gars s'pas une gravure de mode, il a quelques... Ouai, quelques kilos en trop, puis la tronche patibulaire qui ferait fuir un rebelle avant qu'il ai a la sortir... Il a vraiment pas l'air sympa, et de toutes manières il a vraiment pas envie d'avoir l'air sympa dans cette ville de dégénérés.
Lentement, l'brun glisse une clope a ses lèvres et l'allume d'un petit geste de briquet, avant de passer son poignet sur son pif rougit par le froid, reniflant un peu... Faut dire, il est pas trop en faute, c'est pas avec son gagne-misère qu'il peut aller s'payer de la chirurgie esthétique comme les autres, l'Charles... Donc il s'contente de s'qu'il a et puis regarde les autres de hauts, de toutes façons ils valent pas un dixième de sa personne qu'il s'dit.

Puis bon, quitte a bosser autant, il a ses petits plaisir aussi, histoire de relâcher un peu la pression... Et en en parlant, le voila qui franchit d'un pas assuré la porte du bar du Sud, ou la musique tambourine dans ses oreilles, une musique un peu vieillotte qui change des "boom boom" habituels. Le brun laisse son regard planer sur le publique masculin attroupé ca et la a mater le cul des autochtones, crachant leurs billets si durement gagnés dans l'heptade par pouvoir voir un peu plus d'chair et espérer accompagner la donzelle dans une ruelle pour deux minutes trente d'nirvana... Et encore, deux minutes trente pour les plus endurants.

Le v'la qui s'pose sur une chaise un peu au loin, posant un instant son regard noisette sur la bridée s'déhanchant contre une barre... Puis migrant sur les spectateurs. Ouai il aimait bien mâter lui aussi, mais contrairement aux idiots mâtant la chair fraiche qu'ils pourraient jamais touché, qu'il pourrait surement jamais toucher non plus, et encore moins avec on salaire, il préférait observer les autres qui lui offrait un spectacle emprunt de dédain, alimentant son moteur a mépris et a haine, bouffée de plaisir narcissique et égocentrique dans une journée pourrie...

Mais c'est vrai que la bridée est pas moche.

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Jean-Michel Von Storm

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Au croisement Sud-Ouest entre la rue de la propagande et la rue imponite, dans un van noir garé sous un porche. Même heure.

- Et là je lui dis... c'est de la merde de kobold !
- pouahahaha
- T'imagine sa réaction ? uhuhuhr

L'inspecteur Jean-Michel Von Storm et son collègue l'officier de renseignement Ash se tapent une bonne marrade dans leur fourgon de police déguisé en véhicule civil... bien que le machin peint entièrement en noir et planqué tous feux éteints fait plus penser à une bande de mafieux sur le point de faire un drive-by shooting qu'au van de la famille Delajungle.

Jean-Michel, dit le virtuose pour ses talents de pilote de fourgon et autres compétences de protagoniste lambda style John McLane, coupe court à cette ambiance de folie et fait grésiller un peu son talky pour joindre le troisième agent planqué un peu plus loin.

- Jamy, du nouveau ?

*twii*

L'écran de bord du fourgon s'allume, laissant apparaître le visage de Jamy à demi-masqué par une tenue tactique d'observation nocturne.

- Pas tout à fait, Jean-Michel, figure toi qu'il n'y a absolument rien de nouveau. Trois clients sont entrés ces vingt dernières minutes, et personne n'est sorti à part un orc bourré qui vient d'appeler un taxi.

- Merci Jamy.

*piov* l'écran s'éteint.

- Mais qu'est-ce qu'il fout ? soupire Jean-Michel.
- Aucune idée mec, ça sent le roussi !

L'homme qu'ils cherchent aurait du sortir aux alentours de 22 heures, comme il a l'habitude de le faire à chaque début d'heptade. A 22:30, ils attendent toujours le signal de Jamy qui est posté dans un immeuble en face de la Moule qui Saoule. Ils ont ensuite pour instruction de démarrer en trombe et de procéder à "l'appréhension de l'individu", comprendre s'arrêter à son niveau, lui péter les rotules et l'embarquer en deux-deux. Mais quelque chose doit le retenir à l'intérieur.

- S'il est toujours pas sorti dans cinq minutes, j'entre et je lui pète les rotules.
- Ah ouais pourquoi pas, comme ça j'assiste à la chute de ta carrière et j'deviens le premier inspecteur black de l'histoire, ça me va !
- Merci pour ton soutien, Ash.
- Hé ouais mec ! ça sert à ça les collègues.

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Madison

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Je continuais de danser de manière lascive et provocatrice en observant les mâles en rûte, toujours pour plus les allumés et augmenter la cagnotte. Bien entendu pensais-je Ils ne me m'auront pas...
La danse langoureuse se perpétue lorsque le fameux gus qui doit se faire arrêter se lève, montrant une bonne liasse de crédit avec un rictus en coin. Je m'approche lentement, connaissant très bien ses envies... Après tout c'était un habitué.

Mes doigts glissent sur les clavicules de l'individu, avant que je n'attrape sa cravate. Je l'attire brusquement vers moi en me cambrant penchée, cul en arrière.

- Tu veux quoi choux demandais-je aguicheuse
- Tu nous ôte quelques vêtements m'selle ?

Un sourire et la liasse est rangée dans la petite sacoche de la ceinture. Il est le privilégié qui a payé alors je reste devant lui, faisant des huit lent du bassin avant de me tourner dos à lui... Retirant mon débardeur avant de le laisser tomber au sol côté bar.
Satisfait le gus propose une autre liasse... Qu'il dépose sur le comptoir entre mes pieds. Il gagne un droit, celui de me toucher, chose qu'il ne se gêne pas de faire, caressant mes cuisses tandis que je me tourne vers mon "public" décrochant la ceinture alors que...

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Charles D. Ward

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Secteur Marran - La moule qui saoule
Heure : Approx. 10:30 PM.

V'la déjà quelques minutes que l'vieux Charles observe la foule qui s'masse et s'amasse pour regarder l'spectacle, et enfin une serveuse s'envient vers lui pour commander... Même payée a sourire elle tire la gueule, on voit bien qu'elle a pas vraiment envie d'approcher l'gros brun, même ici dans l'trou le plus sordide de la ville il arrive encore a faire tâche.
Mais bon, il a l'habitude et il vient pas la pour l'sourire des elfettes d'ailleurs. Lui, les metaraces, il aime pas trop ca de toutes façons, s'pas son kiff.

Peu a peu, il remarque qu'un des gus prend les d'vants sur la meute, un gus en costard cravate comme la plus part ici d'ailleurs... Il l'a déjà vu plusieurs fois, ouai, surement un habitué... A vu d'nez, il dirait qu'c'est un d'ces PDG d'une nouvelle firme montante d'puis la fermeture des SaS, trop populaire et rentable pour être vrai, et ca c'est surement même qu'la face visible des STV. Mais bon, qu'est-ce qu'il en a a foutre de ces PDG a la petite semaine et de leurs profits malhonnête, il laisse ca aux agents du CDO et continue sa p'tite inspection...

Au loin, il r'marque un détail qu'il avait pas vu... Quelques types, ca et la, qui tirent la gueule dans leurs costards trop grand pour eux. Alors ouai, dans cette ville y'en a plein qui ont des tronches pas possibles, mais la s'différent, il en connait pas beaucoup qui resterait d'marbre devant les courbes de la bridées qui s'déhanche la croupe sur sa barre... Nan, y'a un truc qui cloche...
Remerciant la serveuse qui largue sa chope de bière a sa table d'une poignée de crédits distribués bien vite, il s'assure instinctivement que ses flingues plasma sont bien a leurs places sous sa veste... Seule richesse véritable du brun qu'il aura fait passé pour "défectueux" a la chaîne de montage histoire de se faire un petit plaisir.

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Cyrax

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Cela faisait deux années que l'Impérium recherchait un moyen de sécurité plus fiable et plus efficace. Trois années pour établir le schéma de construction de leur projet et 2 années pour le construire et le programmer.
Ils avaient trouvé un moyen de sécurité dont ils ne douteraient pas de sa confiance et de sa puissance: Un androïde programmé pour faire respecter les codex impériaux et uniquement dédié à cela, également doté d'une intelligence artificielle 100% Impérialiste .
Cependant, le projet Cyrax n'était qu'un prototype testé sur le terrain lui même vu son coût de production qui était aussi important que l'ensemble des recettes salariales des Organisation Impériale sur une vingtaine d'années.
Par conséquent, le projet Cyrax était aussitôt déployé après une série de tests techniques pour patrouiller et contrôler l'ensemble des habitants du Secteur.




L'androïde arpentait la Rue Hoblet direction le sud où on lui avait signalé un réseau de production et de vente de stupéfiants. Il marchait, accompagné de bruits de pas secs et métalliques, ses deux capteurs visuels donnait une teinte verte au béton qu'il foulait.
D'une allure rigide et stricte, il avait rejoint la façade du bar "La moule qui saoule" pour y intercepter un individu suspect qui avait ses marques ici.
Les informations se firent confirmés deux minutes après son arrivée...

Cyrax: Cercle de l'Orient, contrôle d'identité et de vos biens personnels. 

L'individu sursauta à l'entente de la voix mécanique puis il se retourna pour regarder, avec un soupçon de crainte dans les yeux, l'Androïde face à lui qui arborait le symbole de l'Impérium vert et lumineux sur le buste.

Individu: Euuh, ou.. oui.. attendez deux minutes..

Cyrax: Je n'attendrais pas deux minutes, 10 secondes suffisent pour sortir votre

       carte d'identité. 

Cyrax contrôlait toutes les informations sur l'individu, 91 battements par minutes, pourtant il ne souffrait d'aucune maladie cardiaque ; Température corporelle : 37,3 à 38,9 en trente secondes; Pupilles dilatées ; Sueur observable... L'androïde a pu confirmer les soupçons envers ce suspect, peu importe où il se place dans ce réseau il pourrait l'amener a une piste.

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Jean-Michel Von Storm

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- Quelle désillusion...
- Qu'est-ce que tu racontes mec ?
- Non rien, fait pas attention...
- Ah tu vas pas faire ta Zalaniz encore !

Les deux coéquipiers s'ennuient ferme, en attente de nouvelles. Mais soudainement, le fidèle observateur du groupe donne de ses nouvelles.

*twii*

- Nom d'une pipe Jean-Michel, il faut que tu voies ça !
- Quoi ? Que se passe-t-il ?
- Ouais mec, mais qu'est-ce qui se passe ?
- Un collègue ! Enfin je crois, il fait un contrôle d'identité à l'entrée du bar ! Surement un de ces nouveaux cadets malformés !
- Nom d'une pipe !
- S'il entre, il va tout foutre en l'air, notre gars va s'échapper !

*piov* l'écran s'éteint sur le visage désabusé de Jamy.

- Allez Jean-Michel, fait chauffer le moteur, on y va !

Le fourgon de police camouflé démarre en trombe et fonce en direction du bar situé un pâté de maison plus loin, à environ trente secondes.

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Jules - Lia

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L'orcette s'appuie au mur avec un bâillement à s'en décrocher la mâchoire. L'hôtesse menait son chaud, fallait "filtrer" les entrées pour éviter que des alcoolisés viennent la faire chier. Ou encore aller sortir un client qui avait trop bût, au besoin...
Un redressement alors qu'un androïde s'approche, un flic on dirait... 'tain il allait pas faire chier quand même ! Si s'con entrait ça ferait fuir les clients et les recettes du soir baisseraient...

L'orc lui... N'a pas cela en tête, semblant réfléchir à un truc en fourrant son majeur au fond de sa cavité nasale pour déloger un intru, comme si ce dont il réfléchissait sortirait par magie avec la crotte de nez qu'il... Fourre dans sa bouche ensuite. Un bruit de mastication s'entendant. C'est qu'il veut avoir les faveurs de la femelle lui... Faut trouver une idée qui...
Puis soudain son visage s'illumine comme s'il avait eu une idée mais genre... THE big idée. Puis il se marre d'avance d'un rire tonitruant.

- Lia !! Tu connais la vanne de l'écureuil et du kobold ?! s'extasie t-il
- Naaaan mais j'sais pas pourquoi t'va m'la dire... répond t-elle peu coopérative
- En faîtes c'est un écureuil qui... commence le mâle alors que le fourgon surgit au coin de la rue
- Tagueule Jules y a du monde c'louche ! l'interrompt la femelle
- Mais j'ai pas fini de...

L'orc est interrompu par un coup de manche de la hallebarde de la femelle. Non parce qu'on sait tous que ce sont les femelles les dominantes chez les orcs... Bref. Le Jules ronchonne en remuant le nez, Lia en profitant pour envoyer un com au PDG du consortium...

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Cyrax

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Le tas de ferraille était debout, face au suspect qui vidait ses sacs à même le sol. L'ensemble de son contenu était par terre: Cigarettes de luxe, plusieurs communicateurs et decks orions ainsi qu'un étrange sachet suspect qui se distinguait parmi les autres effets personnels. Les capteurs de Cyrax scannait d'un rayon ces objets mais il bloqua sur le contenu du sachet.
À la vue du rayon lumineux vert qui balayait le sol l'individu exprimait une peur qui prenait de l'ampleur, trahissant toute sa sincérité..

Individu: Mm.. Monsieur.. C'est pas à moi ça, j'allais... je l'ai trouvé.

Cyrax: L'information que vous me donnez est fausse à 98%, vous êtes en état 

       d'arrestation pour détention de produits stupéfiants. Vos poignets.  

L'homme face à lui ne savait pas quoi faire face à l'Androïde pourtant il était dans son quartier, ses collègues étaient à côté et Cyrax était seul. D'un mouvement assez maladroit, il attrapa les deux City Eagle chromés a sa ceinture et les braquas sur l'Androïde en reculant de deux pas incertains en arrière.

Individu: LES GARS ! LES GARS ! RAMENEZ-VOUS ! VITE ! Puis il tira deux coups de feu vers le ciel.

Cyrax: Menace détectée, sommation inutile, mode de neutralisation primaire activée. 

Les deux regards étaient croisés, l'un avait toute la peur du monde, l'autre n'exprimait rien. En l'espace d'un instant, Cyrax bondit sur l'homme, propulsé par une détente hors-normes, son poing de métal percuta violemment son nez puis juste après l'autre vint décocher un énorme coup dans la mâchoire de l'individu l'envoyant taper contre le mur de l'enseigne.

Cyrax, en posant ses doigts sur sa tempe: Individu suspect neutralisé, menace imminente, 

                                          demande de renfort.

Face à toute cette agitation, le quartier s'était réveillé malgré l'heure, tout les passants avaient leurs regards rivés sur la scène tandis qu'une dizaine d'individus armés descendaient les bâtiments a toutes vitesses et qu'un Van noir fonçait dans sa direction..

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Charles D. Ward

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Secteur Marran - La moule qui saoule
Heure : Approx. 10:50 PM.

S'aurait put être une bonne soirée en perspective... De la bière, une jolie gamine qui s'trémousse, et une belle bande d'vautours a observer, une soirée digne de s'nom pour l'vieux techos... Mais non, il avait fallut qu'ca dégénère. Depuis quelques minutes, la rumeur de la salle s'était faite assourdissante, un problème avec "un mec dans l'entrée" visiblement. En tous cas ca s'agitait comme dans un nid d'écureuil venant d'reçevoir une dynamite dans la mouille.

Ca et la les videurs du rad' vérifiaient leurs armes avant d'aller voir s'qu'il s'passait en extérieur, histoire de régler l'soucis... Mais plus important, l'gus qui arrosait la bridée d'bifetons semblait lui bien plus tendu... C'était plus les gambettes quasi-parfaites de la gamine qui l’intéressait, mais visiblement les sorties d'secours... Quant aux renfrognés, ils étaient déjà en train de s'préparer a la castagne... Nan, franchement, ca puait la merde.

D'un geste vif, il empoigna sa bière en posant sa clope, vidant sa chope rapidement pour s'mettre un peu de baume au coeur, car quand ca allait péter, et ca allait péter, il préférait penser a rien d'autre que sauver sa peau.

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Madison

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Très vite la femelle fût alertée, et arrêta de se trémousser. L'ambiance du bar était électrice. C'est pour dire, la dernière fois un inquisiteur avait été abattu au bar qui avait failli fermé à cause de cela. Mais l'Empire pardonne à ce qu'il paraît alors il avait été bon et laissé le bar ouvert.

Je cesse de danser mais continue de sourire pour la forme. Attrapant de nouveau la cravate de mon gus. Nous parlons à voix très basse... Il veut fuir, apparemment... C'est pour lui. J'ai un plan, après tout, c'est un gros client, je peux pas le perdre lui avec l'argent qu'il me refile... Je lui demande de jouer le jeu et l'entraîne avec moi dans l'arrière boutique en faisant l'aguicheuse pour les illusions.

Mais l'autre au pif rouge avait pas l'air con... Bordel... Tant pis. Arrière boutique, je bouge la bibliothèque qui cache une issus de secours qui s'enfonce peu à peu en escalier descendant. Lampe torche, trench et nous voilà à courir dans le souterrain qui mène aux égouts de la ville...

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Jonathan Vayne Banner

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J.V Banner: Je veux simplement que tu me livre sans retard.

Le mastodonte mit un terme au dialogue en posant son doigt massif sur le front du Nain devant lui. Ils étaient là, en train de discuter dans un taudis en pleine basse ville loin de toutes présence policière. Il faisait sombre, humide et une sale odeur de renfermé squattait les narines des occupants.
Le troll dirigeait sa propre organisation à travers ce bâtiment, c'est lui qui était le responsable du réseau de drogues qui paralysait la ville ; Il était conscient du danger et de la peine qu'il risquait de prendre, du coup, grâce à l'héritage de son père, il a pu investir dans une véritable milice pour défendre son réseau.

J.V Banner: Maintenant dégage, très vite.

Le nain s'empressa de se diriger vers la porte lorsqu'il évita de justesse un outrillien qui allait rentrer dans la salle à la même allure que lui. Tout affolé et essoufflé...

Outrillien: M'sieur Banner ! M'sieur Banner ! Y'a un agent du CDO qui... qui.. qui vient de foutre à terre un d'nos vendeur devant l'bar !

J.V Banner, ses crocs se comprimaient: T'envoi tout nos hommes pour qu'ils le butent avant l'arrivée des autres. Vite.

L'employé hocha la tête et déboula les escaliers à toutes vitesses pour prévenir les autres tandis que le Boss allait se contenter d'un cigare de marque et d'un bon vieux skiwi devant une rediffusion du Dreadball...

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Jean-Michel Von Storm

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Dans un crissement de pneus sur le bitume abîmé des bas quartiers, le fourgon s'arrête au niveau de l'agent androïde, provoquant stupéfaction dans la petite foule de junkies qui commence à s'amasser.

"Ash, gère la foule, je vais gérer cet inconscient.
- Ouais mec.
- Tu oublies la hiérarchie !
- Pardon, ouais mec, mon lieutenant."

Jean-Michel claque la portière de son véhicule et s'approche à grands pas vers le Cyrax avant de lui coller son insigne d'officier sous le nez.

Nom d'un p'tit écureuil, serait-ce une machine... (!)

"Monsieur/Madame, veuillez m'expliquer la teneur de ce foutoir. Et profitez-en pour m'indiquer votre foutu nom, votre foutu grade, ainsi que votre foutu matricule afin que je puisse vous identifier sur nos foutues bases de données. Vous avez approximativement trois foutus centièmes de secondes. "

Pendant ce temps-là, Ash maîtrise les civils comme il peut en arrière-plan.

Oké les mecs, veuillez garder votre calme. Approchez tous, approchez tous, merci. Je suis l'agent Mercury, voilààà, approchez comme ça. Le cercle de l'orient va répondre à toutes vos questions mais avant ça, veuillez regard -hey toi le vautour, par ici !- veuillez regarder bien attentivement cet objet en forme de stylo que je tiens dans la main...

L'oreillette de Jean-Michel grésille, signe que Jamy tente de le contacter, mais il ne répond pas immédiatement, attendant les réponses du tas de ferraille.

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Cyrax

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Alors que la foule ne cessait de s'agrandir autour des deux policiers et du jeune dealer. Cyrax se retrouva interpellé par l'agent Jean-Michel, après un bref scan de l'individu qui exigeait beaucoup de chose, il comprit que les renforts étaient enfin là.

Cyrax: Lieutenant Von Storm, je suis Cyrax, prototype 32N du Cercle de l'Orient,

       actuellement en pleine enquête, vous êtes prié de m'aider à faire face à cette 

       situation.

Après ce très court discours, une armée de Junkies armés à la kalashnikov approchaient rapidement des policiers à une quinzaine de mètres, la foule autour commençait à s'exciter jusqu'à insulter le tas de ferraille qui lui, semblait sur la défensive.

Cyrax: Menace imminente, 10 individus armés à 4 heures. Mise en blindage activée.

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Jean-Michel Von Storm

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- Sauf que tu enquêtes sur notre zone d'opération !

Jean-Michel a les boules, d'autant plus que l'observateur le harcele sur l'oreillette, il finit par céder et répondre à l'appel.

- Jamy, tu vois pas que j'suis occupé ?
- Attention derrière toi c'est affreux !!

Une armée de junkies, c'est le bon mot. Un gang qui débarque de nulle part se dirige vers leur position. Mais le célèbre lieutenant de police ne perd pas de sa contenance, et analyse bien vite les possibilités. Il fait signe à son collègue qui flashouille la foule un peu plus loin de se mettre à l'abri derrière la portière du fourgon, puis se retourne vers le robot.

- Cyrax, tu obéis à quelle hiérarchie ? On t'a bien donné un grade nan ? Tu vas pas nous sortir l'histoire du prototype de merde qui n'obéit qu'à maman ?

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Cyrax

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Quelques bruits métalliques sourds et secs venaient perturber le dialogue du policier jusqu'à ce que l'hologramme du CDO s'éclaira une nouvelle fois sur le buste de l'androïde.

Cyrax: Lieutenant Von-Storm, je vous propose d'en discuter quand tout sera plus calme.

       Il semble que nos deux opérations soient reliées, coopérons..

Le gang était maintenant à une vingtaine de mètres de l'escouade leurs fusils suffisaient pour dissuader la foule qui s'écartait assez rapidement. Soudain, un elfe balafré, courbé et visiblement défoncé cria :"Fuuumez les moi !"
Puis, une fusillade commença.

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Jules - Lia

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Les deux orcs observaient le tout alors que quelques miliciens du Sud les rejoignaient. Ils étaient maintenant une petite dizaine réunie à la porte du Bar. Tout ce monde obéissaient à Lia qui n'était autre - semble t-il - que la garde en chef. Trépignemant en sentant l'ambiance électrice, vérifications des armes et équipements alors que Jules lève son agrimensor comme un déjanté.

- BAAAAASTOOOOOOON ! éructe t-il

Il termine à peine l'expression de son engouement qu'il prend le poing de Lia dans la trogne, lui arrachant un grognement de mécontentement. Les autres, habitués à cela se marrent franchement du pauvre bougre. Vite arrêté par un geste de Lia qui écoute à l'oreillette. Un sourire dévoile sa dentition on ne peut plus aiguisée alors qu'elle souffle des mots à ses troupes qui hochent la tête en coeur presque.

- Bien. Allons y. ordonne t-elle

Ni une ni deux le groupe se dirige vers les flics alors que Lia lève les bras en mode "nous venons en paix" avant qu'elle ne soit interrompu par le début de fusillade. Tout le monde appliquant les ordres et venant se placer entre les flics et les junkies. L'orcette se tourne vers les agents.

- B'soin d'un coup d'main ? On a ordre de vous épauler. dit-elle avec un sourire.