Bonjour à tous,

J'ai pu remarquer à plusieurs reprises que l'environnement qu'est la ville de DreadCast était parfois très dissemblable d'un joueur à l'autre aussi j'aimerai clarifier la chose pour tout le monde afin que le RP ne soit pas trop fouilli et que vous puissiez mieux vous imaginer les choses.

J'ai discuté de ma vision à moult reprises avec les admins et j'ai leur pleine confiance pour élaborer quelque chose de réaliste à ce sujet.

Tous les éléments qui seront abordés ici seront des éléments accessibles à tous sachant que d'autres pourront se trouver IG ou en élaborant des RP que je m'efforcerai de lire et accompagner.
Je vais réaliser un topic pour que vous puissiez me poser des questions si je ne suis pas assez exhaustif ici et j'y répondrai si l'info est raisonnablement accessible à l'individu lambda, sinon ce sera par MP ou FP pour éviter le spoil.

« Tout commence et tout finit à DreadCast. »
Votre personnage se réveille dans la ville sans le moindre souvenir de qui il est ni de comment il est arrivé ici. Tout ce qu'il sait se résume aux connaissances pratique: comment respirer, parler, se vétir, s'alimenter, se servir de son corps de façon basique ainsi que des capacités de déduction logiques. Le fait de savoir parler inclue la connaissance d'objets basiques du monde de DreadCast. Dans le centre d'arrivée, tout semble automatisé et il n'y a généralement personne pour vous souhaiter la bienvenue car on développe très vite une sorte d'appréhension à s'y rendre, comme si ce lieu renfermait vous concernant un secret si terrible que vous ne vous sentiez capable de le regarder en face. Tout nouvel éveillé s'empresse d'en sortir pour découvrir la ville.

DreadCast fait figure de mégalopole particulièrement sombre, terne et déprimante. Hauts bâtiments luxueusement impersonnels suintants d'un capitalisme sans vergogne en secteur impérial ; véritables bidonvilles malodorants aux allures de déchetteries chaotiques en secteur rebelle.
Le temps est froid et sec, le ciel est presque toujours gris par d'épais nuages, de la poussière semblant recouvrir toute la ville ou un immense fog, rendant la respiration difficile et la visibilité restreinte.

Quel que soit votre secteur, la ville se résume à un enchevetrement de rues inextricables plus ou moins larges bordées de terrains vagues jonchés de débris et de batiments soit neuf mais déjà soumis à rude épreuve, soit vieux et completement ravagés par le souffle d'une énorme explosion. Cet agencement urbain est bordé de trois côtés par d'immenses murs culminant à plus de cent metres de hauteur. Ces murs sont abruptes, extremement solides et n'offrant que très peu d'aspérités... rien d'engageant en somme. Le dernier côté est un immense cratère noirci. La pollution ambiante ne permet pas d'en voir le bout et dès que vous commencez à vous y engager, vos yeux vous piquent atrocement, puis votre tête vous fait souffrir, comme si une main invisible malaxait votre cerveau, puis votre peau commence à faire des cloques et pour les fous qui voudraient voir plus loin, ils finiraient par vomir sang et tripes au sens propre.

Vous finissez donc bien vite par vous concentrer sur la ville en elle même et ses habitants, surtout lorsque vous entrez dans le CIPE de votre secteur, suivant les conseils d'un passant pressé. Toutes les races sont représentées et vous découvrez bien vite les particularités physiques de cette faune. Qui dit "faune" dit aussi "flore" ... et maintenant que vous y pensez, vous vous rendez compte que vous n'avez vu dans les terrains vagues que de mauvaises herbes ou des champignons douteux, rien de plus. Pas de fleurs, pas de fruits, pas d'arbres. Vous voyez alors de magnifiques fleurs en pot ... mais découvrez bien vite avec un certain désarroi qu'il ne s'agit que de plastique. Vous arrivez à un terminal et vous appercevez que bizarrement vous savez vous en servir même si c'est la première fois que vous y êtes confronté. Avec votre premier job en poche vous commencez à vous sentir partie intégrante de ce monde un très court instant avant de vous appercevoir que vous n'êtes qu'un tas de viande au milieu de dizaines de milliers de tas de viande. Rien de glorieux mais vous sentez au fond de vous que vous êtes différent de la masse, vous, vous avez un destin que d'autres n'ont pas et c'est maintenant que votre histoire commence.

Vous avez tant de choses à découvrir sur vous, sur les autres, et sur la ville.

Une fois les bordures explorées, un boulot en poche, vous vous rendez comme beaucoup de nouveaux éveillés aux Services Techniques de la Ville.

L'endroit est particulièrement imposant. De l'extérieur le complexe de batiments fait un gigantesque carré de près de 500 mètres de côté et culmine à une bonne centaine de metres de haut sinon plus. On voit d'énormes cheminées crachant en continu un nuage de fumée entre l'ocre et le gris terne. L'intérieur du batiment dans lequel les gars de la sécurité vous envoient sans trop de ménagement est tout aussi impressionant. La machinerie énorme se trouve partout et le vacarme est entêtant. Une odeur acre indéfinissable emplit l'air, le rendant presque moins respirable qu'à l'extérieur.

Un minuscule individu vert geignard qui bouge dans tous les sens et gueule a à chaque fois que vous n'arrivez pas à le suivre dans le dédale de métal vous a été collé comme boss semble t'il. "Gobelin de merde" maugrée l'un des ouvriers de l'équipe. Le Gobelin parle vite et vous donne des instructions compliquées, rabachant les consignes à longueur de temps. Pas un "bonjour", pas un "vous vous appelez comment ?", rien à foutre de votre tronche, vous n'êtes que de la main d'oeuvre bon marché qu'on foutra à la porte sans remord si le travail n'est pas accompli. Va falloir s'y habituer si vous ne voulez pas crever de faim et de froid la gueule ouverte !

La journée de travail finit, vous n'en pouvez plus mais avez pu gagner vos premiers crédits, chose essentielle pour survivre. Nul n'a eu besoin de vous l'apprendre, c'est comme si c'était inscrit dans vos gènes. Programmation ? Instinct de survie urbaine ? Bon sens ? Bref vous voilà à nouveau dans les rues rectilignes et mornes. Maintenant il va s'agir de trouver un toit. Où aller ? Vous consultez alors la carte du secteur trouvée dans la besace à côté du lit dans lequel vous vous êtes réveillé au matin. Vous pourriez retourner dans ce lit mais vous préférez bizarement dormir dans la rue que retourner là bas. La carte vous permet de localiser les agences immobilières éparpillées dans le secteur. La plus grande concentration d'entreprises se trouve au centre du secteur et vous décidez de vous y rendre.

Au fur et à mesure que vous vous rapprochez du centre, les rues deviennent de plus en plus dégagées et larges. Les terrains vagues se font plus rares et les batiments paraissent moins vieux, plus grands, plus luxueux, l'éclairage est de plus en plus puissant. Vous êtes bientôt bloqué par une grande barrière bardée d'hommes en uniforme, lourdement vétus et armés avec le sigle impérial. Le gros "Police" écrit en jaune sur leur gilet noir ne laisse aucun doute. Vous repérez très vite des armes lourdes, des herses, des véhicules blindés et des caméra de partout. L'image est assez peu engageante à vrai dire et vous auriez fait demi tour si vous n'aviez vu de nombreuses personnes passer sans se faire massacrer.

Toujours pas de "bonjour" ou autres, un simple "Vos papiers !" gueulé à l'arrache. Vous vous sentez bête, vous n'avez pas de papiers. Ca ne pouvait pas être simple, non ! On vous met immédiatement en joue avec un fusil d'assaut et vous fait passer dans une salle spéciale. Fouille intégrale à l'extérieur du corps comme à l'intérieur ! Vous comprenez vite que vous n'avez pas intérêt à moufter à la vue des trois tourelles braquées sur vous. Epreuve humiliante mais qui se révèlera utile: on vous passe le crâne au scanner et on vous demande comment vous souhaitez vous faire appeler. Vous devez choisir fissa car le type n'a pas l'air patient du tout.
Vous ressortez finalement de l'autre côté du barrage, l'arrière train douloureux avec une jolie petite tablette tactile indiquant votre nom, votre identifiant et votre statut: Nemo Intra. Un policier vous gueule qu'au moindre écart il vous supprimera purement et simplement. Sympa comme tout par ici ! Des gens serviables et accueuillants... pfff. Au moins avec tout ça on doit être en sécurité pourvu qu'on fasse profil bas. D'ailleurs les gens, tous désarmés, ce qui n'était pas le cas avant, paraissent tout à fait sereins.

Néanmoins la suite se révèle plus agréable. les rues se transforment en boulevard, les allées éclairées sont somptueusement décorées de fioritures plastique classes bien que d'un style très pompeux. Les couleurs bleues, argent et or sont partout, l'asphalte est rempacé par un revetement parfaitement lisse et les batiments sont aussi immenses et stylés qu'impeccablement entretenus. De gigantesques écrans diffusent des messages faisant l'éloge des forces impériales et affichent des images de militaires paradant dans les rues aseptysées. Vous respirez l'air bien plus pur ici à pleins poumons. Plus loin, une fontaine au milieu d'une place parsemée d'écrans et d'hologrammes décoratifs ou publicitaires fait presque oublier les désagréments de la journée. Un joli kyosque juxte la fontaine et s'en échappe un fumet délicieux de viande en sauce. Cela tombe bien, la journée vous a creusé l'appétit. Vous prenez place et êtes sur le point de commander quelque chose lorsque vous appercevez les prix exorbitants pratiqués ici: le met le moins cher vaut plus que votre salaire du jour !
L'envie de protester vous monte au nez mais la présence plus que notable de la police qui ne semble attendre qu'un faux pas pour vous trouer la peau vous rappelle immédiatement à l'ordre explicite du "fermes ta gueule ou crèves"
Vous vous décidez donc à rejoindre une agence immobilière sans manger, en quête d'une location correcte.

L'entreprise dans laquelle vous entrez ressemble presqu'à un Palace, tout semble fait pour rendre les lieux les plus tape-à-l'oeil possible: colonnes ciselées, tentures chamarées, sol ciré et reciré, vendeurs impeccables. Ces derniers regardent vos habits miteux d'un air dédaigneux et courent d'un client à un autre, prenant soin de vous positionner en dernier, lorsque les autres clients richement vêtus, eux, sont satisfaits. Et un "Lady" par ci, et un "Monsieur" par là toujours d'une voix sussurante et clairement fayotte. Vous leur auriez collé un bon coup dans les dents à ces vendeurs, mais les nombreux mastodontes armés jusqu'aux dents qui gardent les lieux ont quelquechose de ... dissuasif. Après une longue attente on daigne enfin s'occuper de vous. Un rapide coup d'oeil sur les offres disponibles vous fait vite comprendre que le prix va exponentiel avec la proximité du plein centre ville. Votre choix est vite fait: la périphérie mal famée semble être le seul endroit raisonnablement accessible pour vos moyens, et encore, la moitié de votre salaire y passe... "Bienvenue en Secteur 1"

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Vous regardez les informations de la carte qui était dans vos affaires à votre éveil. Il n'y a pourtant pas de doute, votre nouveau job est suposé être dans le coin mais pas moyen de voir une enseigne ou autre, le quartier semble completement anarchique: batiments raccordés un peu à tous les étages, tous semblables et pourtant si différents. Vous regardez autour de vous... personne. Bon le plus logique c'est ce bâtiment là, en face et vous vous y rendez pas très sûr de vous. L'intérieur du batiment est on ne peut plus déconcertant: l'aspect clair et fonctionnel d'une entreprise jure totalement avec les multiples impacts de balles et les giclées de sang séché. Vous observez l'endroit, interdit. C'est pourtant bien ici, oui, là le nom de l'entreprise "..m.-blue" à moitié défoncé par les impacts. Vous faites un peu de bruit, vraiment pas rassuré, vous entendez un cliquetit et ressentez le contact du métal contre votre tempe.

Un déglutissmeent plus tard, une voix vous promet de vous buter si vous osez travailler ici. Message reçu 10/5, vous déchirez votre pass illico. Rien de plus, c'est ... très engageant tout ça.

Vous revoilà dans les rues sombres et chaotiques, cet endroit semble obéir à des règles assez implicites et vous vous dites qu'il va vite falloir les connaître si vous voulez survivre. Pour cela vous devez faire des rencontres donc trouver des lieux de vie. Plus simple à dire qu'à faire, personne dans les rues hormis des clochards et des types bizarres armés de boites ... "neuvopacks", le mot vous vient instinctivement aux lèvres. Bien, autant aller les voir eux.

Vous êtes content, le type finalement assez sympa vous a donné les rudiments: éviter telle entreprise, faire gaffe à telle personne, aller dans les bars, contacter telle personne pour s'entrainer. Lorsqu'il n'y a pas de loi demeure la loi du plus fort ou de celui qui sait se faire écouter. Pour la loi du plus fort il faut une arme, pour se faire écouter il faut du fric ... le problème est simple finalement: vite se procurer des crédits.

Un nouveau tour au CIPE et vous voilà reparti à la recherche de votre entreprise. Selon la carte elle se situe en centre ville. Au fur et à mesure que vous vous en rapprochez, les rues deviennent plus vivantes, plus aérées mais pas beaucoup plus lumineuses. Partout les personnes semblent faire des économies, on réutilise tout et on s'affaire à rendre les choses les plus efficaces possibles. Ici une femme retourne la terre à la recherche de bouts de métaux utilisables, là un homme marchande de la nourriture, là enfin un vieillard alcoolique semble donner des informations à un mec en veste de cuir noir... et récupère quelques billets.

Vous entrez dans l'entreprise. Pas de fioritures, tout est fonctionnel, petit mais efficace. L'acceuil y est très vite très chaleureux, cela dénote completement avec l'expérience de la rue de tout à l'heure... à croire que la vie se trouve sous la protection de grandes pointures. La paye est vraiment entre le risible et le misérable mais au moins les personnes que vous avez pu rencontrer sont très avenantes et très vite on vous propose de finir la journée dans un bar du coin, de quoi cramer directement vos économies... pour le logement un squat dans un des multiples immeubles abandonnés, pas très glorieux mais comme tout le reste simplement fonctionnel, rien de plus... "Bienvenue en Secteur 3"

Ca fait maintenant bientôt un mois que vous vous êtes éveillé. La vie est dure mais au moins vous comprenez un peu mieux comment tout fonctionne dans ce monde dévasté.
Vous n’étiez rien mais maintenant vous avez vécu, rencontré des personnes et vous avez appris qu’en ce monde les faibles n’ont pas leur place. Vous avez vu mourir une personne avant de la croiser dans la rue quelques jours plus tard et appris ainsi l’existence du clonage. Vous avez compris qu’outre le simple fait de vivre, c’est la manière de vivre qui est importante. Les rues jonchées de débris humanoides, la sempiternelle recherche de crédits et les multiples conflits de personnes, d’influences ou d’idéologies sont devenu votre lot quotidien.

Mais maintenant il est temps de prendre part à tout cela car oui, DreadCast est un tout et vous en faites partie que vous le vouliez ou non. Depuis le simple forçat au dirigeant politique en passant par les barmen, les pontes de l’économie, les tueurs à gages, les terroristes, les hackers, les inventeurs ou même les charcudocs, tout le monde influe sur le destin de ce qui reste de l’humanité. Vous avez l’intime conviction que vous sortez du lot et que votre histoire ne fait que commencer. La question primordiale est la suivante : qu’allez vous faire de votre potentiel ?

Vous sillonnez les rues avec cette question en tête, découvrant chaque jour de nouvelles choses. Là une entreprise qui ouvre ses portes. Là une nouvelle annonce des dirigeants. Là un laboratoire bizarre dont on vous bloque l’accès. Là des contrebandiers se dirigeant furtivement vers les sous terrains. Là un foyer pour défavorisés. Là un mec dont l’équipement vaut des décennies de salaire. Là une troupe de gens surarmés protégeant une personne d’importance. Là un livre avec des informations intéressantes au milieu d’un inextricable bric à brac.

Quels innombrables secrets renferme cette mégalopole scindée en deux ? Vous avez pu estimer la taille de votre secteur : un carré d’une dizaine de kilomètres de côté soit environ 100km². Une personne impliquée dans le conflit entre impérialistes et rebelles vous a dit que les deux secteurs étaient distants de près de 10km.
Pourquoi ces énormes murs cachant l’horizon, s’élevant au-dessus de toutes les bâtisses de la ville ? Vous avez bien essayé de voir au-delà mais à chaque fois un indicible sentiment de frayeur vous en a empêché. Un sentiment aussi fort que celui vous empêchant de pénétrer dans le cœur du centre de clonage, là où ne règnent que les machines aux dires de certains. Vous avez eu beau questionner votre entourage sur l’extérieur de la ville, personne n’a pu vous répondre jusqu’alors.

Qui est cet Empereur vénéré par certains, honnis par d’autres ? Existe-t-il ou a-t-il vraiment existé ? Rien que penser à cette question vous fait frissonner car apporter une réponse pourrait sceller votre destin. La réponse elle-même existe-t-elle ? Qui croire ? Qui soutenir ? Qui fuir ? Qui consulter ?

Peut-être qu’après tout, cela n’a aucune importance finalement et que seule compte la place que l’on se fait dans la ville. Cette ville où tout n’est que conflits et où s’élever dans la société demande toute l’énergie d’une vie et des sacrifices aussi variés que difficiles. Cette ville où rien n’est jamais définitivement acquis. Cette ville imprévisible. Aurez-vous la volonté suffisante pour surpasser vos innombrables concurrents, vous créer des alliés et résister aux trahisons ?

Juste pour information, ce n'est pas parce que le BG n'est pas écrit quelque part qu'il n'est pas accessible. Les actions de vos personnages en concertation avec moi peuvent vous permettre d'obtenir des informations.

up

Je profite de ce topic pour écouter et répondre à vos questions en suspens sur la vie de tous les jours à DC et des éléments qui vous manquent pour mieux imaginer votre environnement.

Je compte rédiger un topic sur "ce qui est communément su" au sortir du CDC et ce qui s'apprend forcément par la suite afin de continuer à donner cette base commune de BG qui est considérée comme insuffisante.