Doc ici ! Blessé là ! Un rat ! Une explosion ! Du sang !

Quelle journée bordélique... Une journée au lit à jouer à des jeux vidéo, régler quelques dossiers nobiliaires et balancer des messages coquins à son mec alors que les docs courent ici et là...super !
Un nouveau message, petits cycles matinaux : Besoin d'un doc !

Encore ? Sérieux ? Il se passe quoi dans cette ville...tout se passe en même temps... Pas moyen de passer une nuit tranquille ?

L'androgyne récupère des béquilles et quitte son lit d'hôpital, boule au ventre et douleur lui brulant la cage thoracique. Sa route se fait bien courte, à peine sorti du grand bâtiment terne, si terne, des cris se font entendre. Non loin, une bande d'abrutis se tapent dessus. L'Alte Nobilis lève le ton, grogne, soupire, augmente d'un volume jusqu'à finalement éclater, hurlant sur le groupe de civils et même sur cet agent...rage au ventre, il fend l'air de ses griffes mécaniques, trébuche, gueule, gueule, gueule encore et se casse seul, loin des tourments, loin des abrutis et loin de ce qui en cette soirée bordélique, lui fait cracher des injures.

C'était parti... griffures, lacérations et l'excitation montante... elle était la, féline crevant de faim et de sexe a profusion pour soi disant se calmer... en tout cas c'est ce qu'elle se disait la cocotte...

En plein endroit public en plus, comme si ça ne lui suffisait pas...

Plusieurs baffes bien senties envers son partenaire la conduire a se dévoiler chienne mordante, provocatrice, animale. Les yeux légèrement gorgés de sang elle ordonnait, une certaine nymphomanie couplée a l'énervement et au désarroi que ce soudain changement d'humeur provoquait. Elle en voulait plus, rageait d'impatience malsaine pendant que sa haine augmentait peu a peu.

Elle ne voulait plus se demander d'où tout cela venait et s'excuserait encore moins ce soir de ses gestes, expiant et retardant dans la baise, l'inévitable pétage de plomb qui pourrait s'en suivre...


"Prends moi connard !" ...

Les mots allaient au dela de la pensée, elle ne s'exprimait que rarement de cette façon la et ce n'était pas près de s'arrêter

Tombant sur sa cousine sans connaissance, elle en profite pour lui faire tâter du pied. La faisant rouler sur le dos.

Putain tu met du sang partout. Cuve pas trop vite j'vas chercher un docteur.

Retournant vers le prof, elle l'agrippe, le brasse, l'insulte et l'envoie vers Aislinn. Le bruit plus loin dans la rue l'attire, lui vrillant le crâne, l'agressant comme jamais.

Non mais vos gueules enfoirés..

Les regardant se taper allègrement sur la gueule, elle en profite pour balancer un coup de pied ou deux vers les deux belligérants. Le putain de sudiste l'agrippe et l'entraine au sol dans la bagarre, dans la poussière. Elle qui n'a jamais été violente de nature se met à rendre coup sur coup. Enfonçant un genou dans l'entrejambe du sudiste, mordant l'autre criarde, tapant, criant, insultant, suant... Surtout suant.

Un coup de feu, le crie du sudiste, le noble qui gueule en plus, la tête qui hurle d'envie de tous les envoyer chier. S'appuyant sur le sudiste, l'écrasant avec un plaisir sadique, bouscule le noble handicapé. Le fou par terre sur le cul.

La noblesse sur l'cul..

Elle grimace un rire, la tête voulant exploser sous l'envie de frapper. Elle prend ses jambes a son cou et se sauve, tout de même contente de son coup. Elle file dans les rues du secteur, passant le lézard et le bouscule, le pousse même. Quelques insultes plus tard la revoilà de retour chez elle avec son mari.

Elle se glisse dans le lit, à côté de lui, sans lui toucher, énervée contre lui sans même savoir pourquoi. Elle tire les draps pour les lui enlever, grogant vers lui, suant à grosse goutte. Elle ferme les yeux sur un grognement de frustration, la tête pesant lourdement sur l'oreiller. Se mettant à ronfler comme à son habitude, y ajoutant des grognements.

La gynoïde continuais ses balades nocturne et fouilles en tout genre. Griffe de rat à la cuisse en guise de couteau. Sac et bandolière diverse: petite exploratrice des ruelles toute en forme. D'un bar à un autre elle semblais se rendre compte de quelque chose en s'exclamant tout haut un :

Sont chem les orga' s'soir p'tain pire que d'hab

Puis au détour d'un bar c'était un ébat bien sentis qui attira son oeil. Se posant avec sa bouteille pour profiter pleinement de la violence de la chose qui se déroulée sous ses yeux, kobold et blonde en action. Un sourire amusée, autant profiter des spectacles du cirque! Quel qu'il puisse être!

~

'Tain d'soirée. Pire qu'une première sodomie par un troll. Sérieux. Déjà qu'on s'fait péter la gueule par une sale connasse de reb'z qui doit pas 'ssez baiser, mais en plus, fallait qu'tout l'monde commence à FAIRE CHIER ensuite. D'jà qu'l'rade était fermé, on peut même pas couvrir l'glotte d'skiwi, NON. Bande de fils d'pute. Et j'en ai rien à branler d'être sorti du même trou. Thallys, va bien niquer t'mère aussi, s'lope. Fais chaud, trop chaud, j'bouillonne.

'Tain, j'retourne à l'hosto et v'là qu'un tas d'gros d'ucs nordiste fait iech, en groupe d'vant, à s'tenir l'queue sans doute. Une connasse blonde (COMMENT CA ELLE EST PAS BLONDE C'TE PUTE ?!) qui commence à m'chauffer. Mais qu'elle aille s'faire baiser par un troll, c'te grognasse !!! GROS CUL !! Et v'là qu'une aut' s'ramène, p'tain, ils ont décidés de TOUS casser MES COUILLES. Si j'vais su qu'serait littéral... BEN J'l'AURAIS PAS FERMÉ QUAND MÊME. BANDE DE SHLAG.

Mais v'là, la petite salope décide d'faire sa fourbe, m'envoie à terre. Connasse, j't'entraînerais avec moi !! L'suite ? Merde, j'sais plus. J'vu des poings voler, des dents s'enfoncer dans l'chairs, des ongles rappaient l'peaux comme d'synthé-fromage dégueulasse, tandis qu'on s'roule par terre. Oeil pour oeil. Et v'là qu'la pute nordiste s'ramène. Et c't'elle qui me cassera les couilles. Puis, y'a la PUTAIN D'POUCAVE. CONNARD DE MERDE QUI TIRE DANS L'TAS ET BIM, DANS L’ÉPAULE, BÂTARD !! Alors, l'gonz' violette s'jette d'ssus, l'blonde s'prend à une meuf à béquilles. Pi à mon tour, d'foncer dans l'tas. L'suite ? J'sais plus. Ma bouche pisse l'sang. M'épaule m'tire. M'côtes aussi. P'tain. S'est passé quoi, là ?! Bordel d'merde, flicave d'merde... Reste bien à terre... Cadeau pour l'CdO, mollard dans t'gueule l'OI... T'apprendras d'engager d'cons... DES CONS !!!


(J'mal...)

En sortie depuis des heures sur la parcelle des fouilles en compagnie de Mik et Kennit, la vautour avait passé un moment en grande partie sur son deck, jusqu'à ce que son congénère ouvre sa veste de costume.

La discussion démarre sur quelques interrogations qui au départ sont sur le ton de l'humour. Houla un strip-tease ?

Kennit entre en déni retournant la situation contre les deux femmes. Les accusant d'être malades elles, et non lui.

Si au départ elles s'en amusent, les préoccupations sérieuses arrivent malgrè tout. Elles avancent de questions en questions, rusant pour en savoir plus sur l'état du vautour. Les sauts d'humeur et le déni de Kennit reste sous contrôle, elles arrivent à tenir une discussion et avoir quelques réponses.

Puis, Aellô se met à son tour à avoir chaud, s'emporte contre Kennit.

Elle s'allume une première psycho', son monde terne par habitude l'est d'avantage... Le manque de sommeil sans doute...

Agitée, elle met ça sur le compte de l'Autre, et tente de se calmer.

Mais cette odeur.... Cette odeur qui lui remplit les narines comme une douceur... Et cette discussion qui l'énerve.. Et puis merde, il fait chauuud... Si chauuud.. Depuis quand Mikette sent-elle si bon ? Sursaut de conscience.

Mais qu'est-ce qui m'arrive...

Elle enchaîne les psycho', le délire inhabituel agite l'Autre à l'intérieur. Et si parfois, elle feule ou grogne, son esprit embrumé n'arrange rien.

Et si ce n'était pas la poussée rapide des serres, l’appétit grandissant qui se tordait pour s’extirper, l'alertée en partie. C'est ainsi qu'elle poursuit la soirée passant de la vautour tenant droite, à celle qui se voûte, reniflant les odeurs aiguisant ce je ne sais quoi dont l'attrait se fait de plus en plus fort...

Forte heureusement pour Kennit resté seul, elle n'avait pas d'envies particulières le concernant !

Pour le reste...

Après un début de soirée somme toute habituel, Kennit perçoit une soudaine montée de température dans le smog. Il lutte avec lui même pendant une éternité ... qui se résume à un battement de cœur avant d'ouvrir sa veste de costume.

Funeste comportement qui initia une réaction en chaîne non maîtrisé dont les effets se feront sentir des heures durant.
Ses collègues de fouille, d'habitude si calmes et d'agréable compagnie commencèrent à débiter des blagues corrosives plus rapidement qu'un NA vide les chargeurs de ses pistolets à bille. Mais très vite, il perce leur comportement à jour :
Elles cherchent à dissimuler sous leur humour à un crédit les symptômes de leurs maux !
Il est le seul du trio à percevoir les variations de températures, la modification de la luminosité ambiante, ainsi que la décrépitude qui affecte les champignons qu'ils collectent.
Plus le temps passe, et plus leur état empire. Au déni, s'ajoute une grande confusion. Le pauvre, esseulé dans ce monde de fou, essaye d'ouvrir les yeux de ses collègues mais ne parvient pas toujours à garder son calme face à leur comportement.

Quand soudain, de sa lumière la vérité les éclaires ... elle en éclaire une sur les deux tout du moins.
Il n'est plus seul à lutter. Plus fort que cette étrange maladie inconnue, la guérison se transmet par simple présence d'une personne saine.

Maintenant il sait ce qui lui reste à faire.

Dix cycles minutaires. C'est le seul laps de temps qu'elle avait eu hors de l'Hôpital, avant qu'on ne la rappelle.

« Un souci avec votre patiente. »
« Mais laquelle..? »

Ni une ni deux, la petite rouge remonte rapidement, du moins autant que le permet son état. Soit, assez lentement finalement, déjà pâle, le moindre de ses pas tire encore un peu sur ses points. Jusqu'à parvenir à destination, et voir déjà un petit groupe planté devant les portes de l'Hôpital Impérial. C'est visiblement suffisant comme chaleur humaine pour la réchauffer assez violemment, la sueur commençant à perler sur son front. Ou bien est-ce la peur qui la gagne, d'avoir perdue une patiente dans la nature, qui pourrait manger le bitume à tout moment, vue sa blessure ? Elle n'aurait su le dire. Tout ce qu'elle savait, là tout de suite, c'était que le smog lui paraissait bien plus gris, on aurait dit qu'il mangeait les couleurs tout autour. Elle cligne plusieurs fois des yeux : serait-ce le contrecoup de ces deux jours sans ménagement ? Son corps qui lui rappelle que, quand même, il est temps qu'elle se repose ? Peut-être, mais là tout de suite, ce qu'elle entendait, c'était deux idiots se crêper le chignon pour elle ne sait quelle raison.

Par pitié, ne criez pas..

Et voilà qu'il la tire, ça fait un mal de gnoll sur sa suture qu'elle en gémit. La patiente est partie, personne n'a été fichu de la retenir, c'est pas croyable. On lui demande des trucs sortis de nulle part, et pendant ce temps, les deux andouilles ne se crêpent plus le chignon, mais commence à carrément se le tirer. Voire à se l'arracher.

Mais pourquoi vous faites ça..

« Mais qu'ils sont cons.. »

Et voilà qu'on l'apostrophe. Pire, qu'on l'injurie. Sortie de nulle part, comme ça, fallait qu'elle se tape une furie en pleine rue. Comme si le combat de l'autre côté ne suffisait pas.

« Avec tes ch'veux t'a l'air une pute du club. »
Mais qu'est-ce que je vous ai fait...?
« Vous feriez mieux d'aller avoir à quoi elles ressemblent, les putes,
vous seriez étonnée de vous y retrouver. »
C'est moi qui ai dit ça..?

Elle descend avec l'outrilien, et à leur tour, ils se crêpent le chignon. Sans en venir aux mains comme les sanguins qu'ils ont quitté pour retrouver Aislinn, loin de là. De nouveau, elle jure, elle qui en est si peu coutumière. De nouveau, elle cherche la petite bête, voire la grosse, elle prend la mouche comme elle ne l'a jamais fait, jamais aussi vite. Elle blesse et finit blessée, comme si c'était devenu nécessaire.

Mais pourquoi ? C'est faux, je n'ai jamais pensé ça, je n'ai jamais voulu ça.. Je n'ai jamais été comme ça.. Pourquoi ?

« Les patients qui se sauvent, j'en ai plus que marre. Vous voyez ou ça mène ? »
« Oui, dehors. »

À la moindre de ses paroles, une voix au fond d'elle crie. Pour qu'elle cesse, qu'elle se retrouve. Rien n'y fait, elle a besoin de ces piques qu'elle lance n'importe où, la fièvre la transforme un peu. Toujours cette même chaleurs, la sueur qui fait boucler ses chaleur et ravage son esprit, lentement.
Elle n'aurait jamais insulté un Lord, ne l'aurait jamais vexé, et encore moins traiter de con un Alte Nobilis qui ne lui avait rien fait. Jamais, ô grand jamais, elle ne se serait permise, et pourtant, quelque chose avait brisé cette barrière-là.

« Hum... Ton haussé... Stressée... Vexante... Vous voulez assommer une patiente avec un sac. Alors qu'il y a une heptade vous m'avez dit que jamais, vous ne frapperez quelqu'un... Vous m'avez menacée avec une seringue... Vous transpirez le calme ! »

Il avait raison. Au fond, elle savait que quelque chose clochait, mais c'était loin, très loin. Pourquoi lui, ne s'énervait pas comme eux tous ? Les antipyrétiques d'Aislinn faisaient-ils réellement effet, elle qui avait presque l'air plus calme, par moment ? Toute la nuit, elle batailla, pour gagner par moment, perdre bien souvent, contre elle-même. Et essaya même de prendre part à leurs réflexion, sans grand succès bien souvent, jusqu'à ce que l'aube pointe son nez.

Dans une salle d'Hôpital, cinq êtres insignifiants, tous à cran et prêts à bondir sur le moindre soupçon de possibilité, revoyaient le secteur pour essayer de comprendre. Lorsque les lampadaires s'éteignaient dans les rues, eux pensaient encore à la contamination impossible par le sang, réfléchissait sur les flammes, évoquaient les phéromones et l'air.

« Mais il y a deux points.. Un, vous n'êtes pas sorti de l'Hôpital. Deux, vous avez fait un séjour en cuve de régénération. Peut-être qu'un gaz s'est échappé des égouts..? Il ne peut pas entrer ici, parce que l'air y est filtré..»

Toutes les idées lui venaient. Et toutes la fatiguaient. À bout de force, elle s'endormit contre son pan de mur, les jambes repliées contre sa poitrine. Ça faisait longtemps.

Des ordres, toujours des ordres
Interdiction de faire si et ça...

BORDEL !

J'écrase ma clope sur le sol, j'ai le sang qui bouillonne, j'ai tellement chaud...
Ils m'énervent tous avec leur vérité absolu, comme si j'étais leur gentil petit écureuil.
Ça suffit, j'en ai marre d'eux et de leur moral.
Je suis une orc et la seuls morale est le goût du sang et l'excitation de la guerre et des combats.

Et en plus j'ai les crocs putain.

Un instant privilégié.
Le moment que passait la Kobolde était une courte pause dans la tempête, un refuge de douceur. Confidences, murmures, masques tombés elle se livrait et en retour, elle recevait ce pour quoi elle était prête à tout : de l'affection. Dans ces rares moments où toute forme de mensonge était proscrite, la féline se ressourçait.
Mais cette fois, il faisait chaud. De plus en plus désagréablement chaud. Ariane commença par s'éventer, puis par s'agiter... Face à elle, son ami continuait à dérouler ses confidences et elle; se battait, en proie à des troubles grandissant. Il faisait chaud, les choses paraissaient soudain ternes, sans intérêt... Et puis il l'agaçait !

Voilà qu'il se mettait à critiquer ?! Mais... Pour qui se prenait-il, lui ?! Un grognement plus tard, elle reprenait la maîtrise d'elle même. Pour quelques cyclo-minutes. Un instant plus tard, il s'agite.
"Mais putain, il peut pas se calmer lui ?! ARRETE DE BOUGER !" pense-t-elle, se retenant à grande peine de le hurler.
La féline bondit, elle n'en peut plus, elle ne tient plus, un feulement s'échappe de sa gorge, menaçant; tandis qu'avec une précision redoutable et surprenante elle mord de toutes ses forces le cou de sa proie improvisée. Le sang coule, la réaction ne se fait pas attendre, violente; mais le jeu est fait : son instinct a repris le dessus et a parlé.
La répression est soudaine, la laissant autant abasourdie que sa propre réaction. Cependant, impossible de regretter... Le goût du sang sur sa langue, chaud, se fait agréable mais surtout, d'être si brutalement malmenée la seconde qui suit lui donne l'impression de revivre.

L'instant d'après, la Kobolde reprend le contrôle de son corps. Il est temps de s'éclipser, avant qu'un nouveau dérapage ne survienne, elle le sent bien, de façon diffuse, vague, que quelque chose est anormal... Ou bien est-ce qu'enfin ce soir, elle est devenue momentanément normale... ?

Une journée de taff comme les autres. Pas une mouche dans la boutique. Nikolass en profite pour piquer une p'tit roupillon jusqu'au moment où ...........................
Nikolass se réveille en sursaut, haletant, transpirant, le corps chaud et des sueurs froides. Il se met à palper sa veste avec frénésie.
"PUTAAAAIN ........"
On venait de lui piquer sa paye pour la troisième fois de la semaine.

Drôle de spectacle. Chorégraphie de bras, de jambes et de dents qui s'entrechoquaient dans un brouhaha vulgaire de "Connasse !" et "Pute !" entremêlés.
Dahl eut l'impression d'être tirée en arrière, du temps des débats à l'Agora dans sa bonne période. Avec un brin d'innovation, ceci dit, vu l'utilisation -presque- militaire insoupçonnée d'une paire de béquilles.
Sous camouflage optique, elle ne prit cependant pas la peine d'analyser la scène plus en détails; si quelque chose clochait, il n'était pas question de les approcher, d'autant plus qu'elle connaissait déjà la raison de cette folie: ayant vu une pauvre âme rendre tripes et boyaux un peu plus tôt, elle était certaine que tout avait rapport avec les ragoûts aux hormones qu'on leur refilait dans tous les rades de la ville.
Trop d'hormones dans le ragoût= dérèglement émotionnel chez le glouton = doctorat en médecine et félicitations de l'Ambassade. Yeah.
C'est donc forte de ses idées qu'elle rentra dépenser sa nuit dans le fond d'un canapé défoncé, entre skiwi et chaleur humaine.
Tout allait pour le mieux.

"Alerte à la CdL, ça a pété !"
Encore..
"Toutes les unités disponibles, sur le pied de guerre, immédiatement. "

Soirée de merde. Encore l'autre conne de rebelle qui se trimballe avec tellement de grenades qu'on en vient se demander si elle les pond pas à la demande.
Des morts, des blessés, des pas contents du tout, des emmerdeurs, et quelques agents pour évacuer les blessés et sécuriser les autres.

Kelvin est bien meilleur que moi pour ce genre de trucs.. vivement que j'en finisse avec tout ça.

Se débattre pour garder la tête hors du smog, comme d'habitude. Se prendre la tête avec l'un -encore-, rassembler quelques infirmiers pour parer à l'absence de docs diplômés, supporter les blagues douteuse d'un certain..

T'es où ?

J'suis blessé.. m'suis pris une grenade..

----...

J'plaisante, près de l'atrium institut !

... Me fais pas ce genre de.. .. putain, Jérôme.. ..

Maiis..

Retour au Nid, dans le seul carcan qui sache contenir la constante mauvaise humeur qui ronge continuellement depuis des heptades déjà.
Encore dix jours à tenir.. Dix jours..

ça s'engueule sur le fil du CdO, ça se bat dans le Nord du secteur. C'est quoi leur problème ? Ils participent à l'effort collectif d'humeur de merde ? Dormez les gars, sans déconner. Baisez un bon coup, saoulez-vous la gueule, je sais pas.. Et surtout, SURTOUT, foutez-moi la paix. J'ai tellement sommeil.. tellement somm-..

Dormir.. Dormir, enfin.
Au réveil, ça ne va pas mieux. Comme tous les matins, cette envie de tuer le premier qui fait sonner son com'. Et toujours pas d'annonce de l'Ambassade sur l'AITL. Putain !!
Et puis cette chaleur... Bordel, il ne manquait plus que ça.

Dix jours.. Plus que huit. Et s'il continue à faire si chaud, c'est en cryo que j'irai me rafraichir.

Fouillant comme à son habitude en sifflotant .... l'air guilleret .. zieutant l'humaine endormi dans le trou ...

Je remplit les sacs de déchets , la goutte au front suintant de ses écailles ...

...Mais c'est quoi ce truc ... je transgoutte des écailles moi ??!!

Virant l'anapurnol au sol , la queue d'outri agitant le smog pour en rafraichir la temperature , regardant vivement autour de moi , desorienté ...

...Non mais puis y a pas idée de ronfler dans la rue !!! et puis elle me gene celle la ....

Triturant de ses doigts une dague .... hesite à taillader la dormeuse dans une envie frenetique , nerveuse à souhait .. montant au nez comme l'ura avalé de travers ...

Je vire mon masque de chauve souris kobold ... étouffant ... puis je grignote les champi' ramassés .. les trouvant palot tout de meme

... je vais etre malade à force de les manger ces trucs .... puis à respirer ce smog de merde la !!! vl'à que je rale maintenant comme une elfette ... ca va plus cette histoire ,je vais surement encore muer , c'est pour ca ...

Je file alors gratter mes écailles pour calmer tout ca ...

Caeldoris se réveilla avec une légère migraine. Elle est dans son lit toute nue. L'Argentée regarde son mari avec un regard haineux avant d'envoyer un message à sa victime qui est sa propre petite soeur.

Dans ce message, elle lui écrivit à ceci.

Tss..Saloperie de vie..J'ai envie de te buter à vie ! Vendre de tes organes pour me faire du poignon et vendre ton cher corps aux plus pervers héhé !

Et si je coupe les orteils de toute ma familles pour faire une jolie parure huhu.

Quelques minutes après l'envoie de ce message. Elle commença à tout casser ou presque. Elle pris par un drôle de folie qui est une colère presque ingérable.

Caeldoris étant en colère et haineuse en vers tous les proches qu'elle connaissait..qu'elle commença à rédiger des messages haineux à tous ses contacts au presque.

Elle revint près de son mari endormis que la jeune demoiselle le regarda d'un air assassin malgré que sa vue ayant baissé surtout au niveau des couleurs.

La jeune demoiselle cria sur son mari..

Connard ! Pourquoi j'ai dit oui ! Tu es qu'un salopard ! Tu es l'erreur de Thalys ! Tu ne devais même pas exister ! Tu mérites la mort! Tu vas voir à ton réveil..Tu aura envie de te suicider !

Suite à cette énervement et aux cris qui résonna dans sa villa que Caeldoris respira un bon coup et pris un verre de skiwi essayant de se calmer..

Elle hurle encore et encore, elle à buter sur le corps inconscient d'un type dans la rue, perdue dans le fil de ses pensées toxiques. La nuit, elle ne s'en souviens pas, les cris, elle s'en souviens.

La clé s'abat avec rage sur le malheureux qui traînait là, pour frapper encore et encore les os de la cage thoracique. Madame Connasse n'est qu'un animal en fureur, toute notion de civilité disparue de son esprit. Elle feule et hurle encore alors que le bruit des coups passe d'un "Scroutch" bruyant à des "splotch" au milieu d'une bouillie de chair et d'os.

Sa tenue couverte de sang et puante l'accompagne alors qu'elel s'éloigne fulminant, soudain, un choc, noir total.

Pour le nain, ce n'était qu'une journée normale à s'énerver contre tout et rien !

Le scientifique avait soudé toute la journée des métaux, avait fondu du bitume et autre dans sa vieille fonderie du sud du secteur... et le tout sous sa tech5 et avec son masque à gaz... son visage était presque jaune tellement il faisait chaud la dessous... Plutôt content de son travail, il sortit par le long couloir métallique du hangar.

En sortant de son atelier il se rhabilla correctement, partit saluer le groupe de fouilleurs prés de la déchetterie du secteur orion, blagua un peu, mais n'était pas très à l'écoute tout de même et finit par partir se coucher les laissant entre eux... en remontant chez lui il sentait bien que sa température corporelle ne descendait pas après cette journée en enfer... Il passa le seuil de sa porte, entra le digicode et rentrait dans son petit appart'.

C'est la que tout commença... il trébucha, tomba tête la première et se cogna sur la table basse. Ni une ni deux, il souleva la petite table et la balança sauvagement contre l'écran plat, voyant celle ci se briser, il entra dans une colère froide et commença à saccager son appart... les portes manteaux s'envolèrent par les fenêtres, les meubles se trouvèrent les pieds brisés, et lui même affamé après sa journée de boulot, en se retournant se frappa violemment la tête contre la porte de la douche qu'il avait arraché quelques instants plutôt. Assommé l'outrilien s'étala de tout son long sur le canapé resté intact... zzz

Mon cerveau est comme embrumé par la colère.
J'ai du mal à rester concentrer. J'ai tellement chaud, c'est pas possible, j'ai l'impression que l'air est glacial comparé à ma peau brulante, je sue, je grogne, je tourne en rond dans mon antre. Rien n'y fait, même nue je continue d'avoir chaud, même après un verre d'eau et une poche de sang j'ai encore la gorge sèche.
Et l'alerte à chaque fois que je reçois un message m'irrite, mais vous fermez jamais vos gueules ?
J'ai du mal à voir claire, je ne peux pas m’empêcher de regarder autour de moi avec nervosité, comme si à tout moment quelques choses allait arriver...

La jeune Elfette , endormie en sueur, rêvais , une respiration un rouflement , une respiration un ronflement . Elle ouvre les yeux , Entent la respiration , le ronflement. Une vieille vautour dors dans la sale de dojo de l'École .

-MAIS TU VA LA FERMER SALOPERIE A PLUMES MAL PLUMER !

Elle grelotte et fonce avec ses petit poing sur la Vaut et la tape comme elle peut. Ne fesant bien sur quasiment pas mal a celle-ci. Dans son someil , Neurine assome la petite elfette.