"C'est quoi ce bordel..."

Le cyborg venait de se faire réveiller par un flot de sonnerie alarmantes autours de lui, et à la lecture du message ne put s’empêcher de repenser aux événements de la veille...

Il avait passer la veille enfermer dans un sa banque, à réfléchir au différentes façon de rendre son Chiffre d'Affaires rentable pour une fois... Il c'étais occupé en réaménageant le bâtiment l'aidant à réfléchir puis avais essayer de prendre des nouvelles de ce qu'il considérer comme ses proches...



"Hmpf... dans quoi ce sont foutu encore..."

Il eu la réponse quelques heures plus tard en découvrant l'un de ces noms dans la rubrique nécro...
Après un échange de com' aussi bizarre que surprenant, il parvint à fixer un rendez-vous dans sa seconde maison, plus sécure que sa planque...

Il avait passé le reste de la soirée avec l’ersatz d'esprit humain qui restait du corps qu'il venait de récupérer...

"...Choc matriciel..." qu'on lui avais dit...

"Dans quoi vous vous êtes foutu encore..."

Et c'étais endormi après s'être assuré que l'humaine resterai la en verrouillant les portes blindés...

Pas de deck, pas de loca possible, le CN qui s'agitait et elle qui ne savait pas plonger.
Dans son coin, lady Sin' ralait de plus en plus, voyant ses outils de flic s'amenuiser d'heure en heure, sans qu'elle puisse rien y faire.


Cameron Chan, qu'est ce que j'en ai à faire ? et en plus, il se prend à la loterie dreadcastienne !

Elle se résigna à observer et attendre son heure, en bonne naine ronchonne qu'elle était.

La frêle petite chose au regard d’acier se réveillant tout doucement, consciente que ce matin-là serait de toute manière différent. Que tout serait différent.
Et son com’ le lui rappela en pleine face dès qu’elle ouvrit les yeux. Il clignotait rouge : Problème – Danger – etc.
Ses mirettes bleu métal se portèrent ensuite sur le corps chaud à côté d’elle :
« Tu peux me dire pourquoi j’ai fait ça, hein... pourquoi j’ai eu cette idée à la con...»

Elle se leva en vitesse et fila dans les rues alors que son com’ bipait à nouveau. Encore une alerte. «‘Font chier. »

--

Presque dans la soirée, la frêle se laissa tomber aussi lourdement que possible dans son nouveau fauteuil.
Pestant de plus en plus fort en pianotant sur ce foutu terminal.
Râlant plus intensément en songeant aux coïncidences qui se soudaient.
Marmonnant plus doucement en se rappelant qu’elle avait une petite tâche à accomplir.

--

Mais il y avait encore tant à faire ensuite. La frêle, allongée entre ses liasses de papier, nageant dedans comme dans des draps vides de chaleur, tendit le bras dans un vain effort pour allumer son deck et commencer sa journée.
Elle appuya encore, encore, puis pesta à nouveau très fort en retombant dans ses papiers.
« ‘Font chier, bordel. »

Les yeux entre-ouverts, une kobolde quelque part tâtonner les poufs éparses autour du lit où repose une prisonnière afin de récupérer son deck.
Une fois l'objet en main, les vérifications nécessaire au début de sa petite journée, mais la petite boîte métallique reste inactive. Dans un élan de bravoure extrême, elle retombe mollement sur le matelas.

M'gnah'hum...

Souffrance sur fond de somnolence, tant pis pour cette fois. Elle agrippe son borsalino du novice dépassé en informatique et lance une musique sur le minable réseau interne des lieux et fixe ensuite la détenue, l'asticotant pour la réveiller avec toute l'énergie d'une flemmarde.

M'aller, la vaut', 'faut qu'tu jettes un oeil au deck. M's'réveille...

L'elfe en avait entendu parlé par sa petite naine guerrière lors d'un entraînement: -"Je dois ouvrir au doc pour Nohrs"
Qu'elle disait.

Ne comprenant rien, l'elfe lui posa des questions et fini par entendre: Elle est restée dans la matrice, elle est bloquée.

Une petite panique pour son vautour bien aimé lui prit à la gorge sauf que le soir même, une dispute de couple éclata.
Pas le temps d'y penser, on verra plus tard.

Le lendemain, un autre hic avait pointé le bout de son nez..

L'impossibilité complète d'allumer son deck.

-"Oh oh.."

Seb' s'éveille dans son lit,vide,d'instinct il prends son Orion,voulant capter l'activité de ces proches...


Hmpffff p'tain d'matrice qui déconne encore!!


Sort balançant son Orion sur un meuble...

Allons voir c'bordel!!

Un matin comme les autres... ou presque.
Après son tour de garde et ayant vérifié que tout soit en ordre dans les locaux, Kira rejoignit son bureau et prit quelques notes sur son vieux carnet.
Elle aimait griffonner à l'ancienne avec sa p'tite plume et son encre.
Enfoncée dans le fond de sa chaise, ses gambettes reposées sur le bureau elle sirotait tranquillement son cafey matinale quand les premières visites arrivèrent.
Même pas l'temps de zieuter les news aujourd'hui.

Quoi ? Déjà ? 'Sont tombés du lit c'matin ?

C'était pas habituelle du tout toutes ses visites. C'est la nuit que les clients viennent. Enfin le soir, après leur journée.
Haussant un sourcil, la blondille se redressa et sortit son cibleur, cherchant à analyser les visages inconnus.
Clients... pas clients... vu les visites musclées qu'ils ont parfois il valait mieux être prudent.
Une fois les données recueillies par le cibleur elle alluma son deck pour en rentrer les informations.
Rien... le vide... écran noir...

Oh non.. pas ça... Bordel allume toi !

Elle tapa un coup dessus et recommença, tentant de rester calme.

Allez, alleeeeez !

Rien... Juste 3 bips.. et une annonce.

Oh Put*** ! C'est quoi c'bordel !
Et j'fais comment moi pour savoir si c'est des clients ou futurs clients ? Ok ! J'tape sur tout c'qui bouge par précaution alors...

Respirant profondément, fortement agacée, elle poussa son deck au bout du bureau en rageant et sortit de celui-ci, allant à la rencontre des visiteurs.
Souriante, accueillante, toujours aimable et courtoise, elle sourit malgré tout, la tête penchée sur le côté, observant la jeune demoiselle et entama la discussion, une main non loin de son katana.
Restons prudente !

Salve. Puis-je vous aider ?
...

Dire qu'elle comptait pioncer toute la journée et s'légumer, là elle maudissait son foutu deck qui l'obligeait à prendre les devants...

Cosmos tripotait malgré lui son deck Orion Hs... Il marmonnait dans sa barbe...

"Bah putain... Aeron Chain qui se met à nous parler à présent... Ben dis donc... Il s'est pas arranger depuis l'ancienne ville...

Putain de programme de censure..."

La blonde n'avait que peu dormi. Ces derniers jours avaient été riches en émotions, baptême du feu diraient certains, et quels baptême... Ils avaient réussi à limiter les dégâts, du moins en partie. Les médecins tentant de préserver les corps, la blonde s'affairant pour essayer de sauver les esprits.

après une nuit agitée comme de coutume, la jeune femme avait tenté de reboot son deck, sans succès, une fois, deux fois, la troisième fût la bonne, et elle tomba à son tour sur le message, avant que celui-ci ne disparaisse, le rétro refusant visiblement d'afficher plus d'informations.

Après un départ en trombe, et une arrivée aux Archives Abandonnées du Secteur 3, elle s'installa à son terminal, priant pour que celui-ci fonctionne, puis envoya des messages. Guettant fébrilement son communicateur.

Prochain chapitre donc. Jamais tranquille...

Lucille ouvre son ancien deck comme à son habitude tout les matins. Le tripote un peu, fronçant les sourcils.


Qu'est ce que...

S'acharne sur les boutons de commandes seulement pour découvrir un message pixelisé s'afficher sur l'écran noir.



"La matrice est actuellement en maintenance. Si vous voulez jouer, cherchez les 5 puces de crédits disséminées dans la ville ce jour, elles contiennent 10.000.000 de crédits chacune.

A.C."


C'est quoi ce bordel...

Perturbation dans la matrice, danger potentiel, les rebelles veulent vider la DAI...

Bien sûr, ils ne savaient que détruire, et une fois de plus venait profiter des traîtrises qu'elle avait déjà signalées. Quand sauraient-ils enfin l'écouter ?

D'un geste un peu agacé, l'outrilienne connecta à sa tenue le haut de forme, laissant l'écran holographique se matérialiser devant son oeil droit. Rapidement elle tira le câble fin jusqu'au terminal pour en prendre le contrôle. Ses griffes effleuraient les commandes avec rapidité. Certes elle ne maîtrisait pas la matrice, mais savait quoi chercher et où étaient les verrous.



Il restait à espérer que les autres DI sauraient en faire de même.
Quant aux hackers rebelles, il suffisait de les envoyer en cuve.
Elle changea de tenue.

" Non c'est trop dangereux ! Votre place est au Haut Conseil, nous avons à faire. L'Empire est en danger vous devez le protéger."

Elle s'était immobilisée, douloureusement rappelée à d'autres souvenirs.
" Vous ne descendez pas, veillez sur le Militarium. "
" Shivah vous restez là, tenez la défense !"
" Général il est hors de question que vous descendiez avec l'équipe. Vous devez rester en protection. "
" Un Haut Dignitaire fait partie de l'expédition, deux dégarniraient trop le Haut Conseil. "

L'outrilienne songeait qu'un jour, elle serait là, à veiller sur des cendres qu'elle n'aurait pu protéger.
D'ailleurs les soins donnés tard aux netrunners cette nuit-là n'étaient faits que pour les soulager de la douleur. Même elle ne pouvait pas y faire grand chose.

Inutile... oui sans doute.

L'annonce des 10 millions du matin ne la fit même pas sourire. 10 millions pour mettre leur survie en danger. Une plaisanterie.

Xiya se réveilla encore secoué par les événements de la veilla, il tenta de voir si l'usage de la parole lui était revenu, mais sans succès...

sa pensée fut pour celle qu'il aimait et dont il n'avait plus de nouvelles, pour sa fille... enfin son enveloppe... il devait l'aider, mais la force de se lever n'était pas là, ses constantes vitales trop affaiblies... il maugréa dans sa tête

qu'est ce que nous avons fait, bordel... ce n'était pas nécessaire

Mais il était trop tard. Il prit son deck afin de vérifier 2, 3 paramètres quand celui-ci annonça

"La matrice est actuellement en maintenance. Si vous voulez jouer, cherchez les 5 puces de crédits disséminées dans la ville ce jour, elles contiennent 10.000.000 de crédits chacune.

A.C."

il pensa très fort

Oh putain... c'était Aeron Chain... et là, on a vraiment foutu le bronx...

Il se recoucha dans son lit... il n'avait pas la force de tenter quoique ce soit

La jeune femme traînait dans le bar vide du Plaza, laissant le temps passer, sans réellement avoir la motivation de rejoindre le Gunshop pour se mettre au travail. Après une courte discussion avec un de ses collègues, passé prendre a manger, elle put apprendre que tous les decks de la cité avait cessés de fonctionner, et qu'une récompense obscure de 10.000.000Cr traînait sur la matrice...

Mais elle haussa les épaules, après tout, elle pouvait se faire plus d'argent sans soucis, et sans s'attirer de problème avec l'Empire. Car il était clair que l'Imperium allait comme toujours mettre sa main d'acier gantée de soie sur tout cela...
Non, de plus, elle ne savait pas se servir d'un deck... Donc autant laisser les abrutis courir a droite a gauche et se tirer dans les pattes...

Si cela les amusait...

La matinée débutait par une séance de réparation à l'académie.

Aki était exaspérée par la manière dont les Dicipulus rangeaient le matériels cassés.

Elle vit le message sur les puces à 10.000.000 crédits, et laissa son action en cours pour partir à la recherche de ces objets.

En milieu d'après midi, épuisée après avoir fouillée l’espace publique de la moitié des magasins de la ville, elle songeait qu'elle avait au moins pu avoir l'occasion de rencontrer les habitants prévenant de l'empire.

Secteur 1, 14ème cycle horaire de l'après midi dans un immeuble ..

Eda enfile son débardeur et son jean après avoir prit sa douche. Elle prend ensuite son deck pour faire quelque recherches pour un certain Monsieur, qui d'ailleurs à été assassiné cette nuit.

Elle allume son deck et puis ..

" Hein ? Pourquoi tu marches pas ? " Elle s'acharne sur ce dernier puis décide d'en racheter un autre.

"Raah mais c'est pas possible .. Même lui il marche pas !"

L'humaine prend ensuite son AITL, l'air énervée puis passe une annonce à l’intérêt de toutes et tous :

Dans le bâtiment vide, la voix lointaine de l'humaine raisonne, comme roulant dans un long tube métallique.
Elle est assise dans une baignoire vide, respirateur autour du cou malgré les quintes de toux qui interrompent ses propos divaguant.

« Allez, allume-toi. Allez, allume-toi. Allez...»

L'index droit planté sur l'écran, tapote. Une fois pour allumer. Une seconde dans le vide à attendre. Une fois pour éteindre. Une nouvelle fois pour allumer. Une autre seconde à patienter, puis encore éteindre.
Et sa voix de reprendre, enrouée : « Allez, allume-toi. »

La matrice ne fonctionne plus.
J'espère que ça ne marque pas le retour des gamins.
Aeron Chain...

Les voix des hommes cognent dans ses tympans. Elle ne cesse de psalmodier, la crainte et l’effroi coulant dans ses veines, se distillant dans son corps, entre la fièvre du Vautour et celle de la maladie.
Et sa voix d'hurler : « Allume-toi ! »


Les informations passées se mélangent. Une course poursuite avec des enfants dans la ville, une autre dans la matrice avec un ancêtre. Rien de tout cela ne percute dans sa mémoire, mais tout se mixe dans un vacarme assourdissant.
Dans la baignoire, elle laisse tomber le deckom, la tête en arrière cogne durement le métal.


Elle n'est qu'une gonzesse malade, accro au deck.
Et pas qu'à ça.

Secteur 1, Siège du DCN


Quand un technicien kobold lui annonça que la matrice était HS ce matin, H.T.Morduch crut d'abord qu'il s'agissait d'une nouvelle excuse pour prétexter un nouveau retard dans la programmation des flash météo. Puis il alluma son propre desk et fit le constat par lui-même du black-out.



En grommelant, il s'enferma dans son bureau du DCN avec un verre de Skiwi.

Night se réveil , son com a des messages , elle les lis puis avec le cafey allume son deck
c'est quoi ça?
maintenance? 10 000 000cr?

Elle fit chanceler sa tête de droite à gauche devant le chiffre mais referma le deck

bon maintenance..et moi j'ai du taff...

Elle rangea le tout et sortie

Aazya se faisait monstrueusement chier dans sa cellule et ne savait donc rien de ce qui se passait à l'extérieur des murs de la prison

Elle continua a donc à s'emmerder et a envoyer des messages futiles au peu de gens avec qui elle s'était liée de pres ou de loin depuis son arrivée

Jour 3 année 236.3

Dans le murmure d'un canapé, entre skiwi et crépuscule, elle faisait part à l'homme qui l'accompagnait des informations bien vagues qu'on venait de lui transmettre : des "trucs bizarres" dans la matrice, une porte mouvante, des machins chelous. Ses contacts lui avaient glissé des rumeurs floues et posé des questions dingues mais ... l'IA enfermée dans un corps organique à la tête garnie de bleue ne comprenait pas grand chose à l'informatique humaine...


Jour 4 année 236.3

Ils revenaient d'une balade de santé qui avait cette fois couté une jambe au monsieur catastrophe de leur groupe de timbrés et la gynoïde ne cessait de porter sa main à son oreille, cherchant à atteindre sa connexion data cachée derrière le lobe... sauf qu'il était enfermé sous une putain de combi de pingouin orange!
A peine tout le fatras viré et l'essentiel expédié, elle se tourna vers celui qui semblait dans le même état qu'elle. Comme un manque, un besoin, un appel...

Quelques heures plus tard, relié à un serveur, l'homme convulsait puis vidait ses tripes en hurlant de douleur et la gynoïde pissait le sang par les oreilles, inconsciente, la cervelle à demi grillée...


Jour 5 année 236.3

Le réveil fut difficile mais l'absence la fit paniquer. Un ou deux message. Réponse en requête prioritaire "Nous nous apprêtons à plonger. Rejoignez-nous par le réseau depuis le serveur d'hier..."

01001100 01011111 01001001 01000001



La_Petitefille avait plongé dans un ravissement sublime, fonçant comme un boulet de canon dans les flux matriciel, s'y déplaçant avec aisance et avec la délicatesse d'un bulldozer en riant des notes numériques qu'elle semait sur sa route digitale. Cachée derrière cet avatar innocent et insouciant malgré l'air triste qu'elle affichait toujours, L_IA, en revanche analysait froidement les perturbations, calculait les frémissements et gardait fermement serré le fil d'argent qui retenait sa projection d'aura virtuelle loin de son propre domaine...

La rencontre fut abominable.
Les adversaires improbables.
La_Petitefille subissait sa torture et obéissait aux ordres.

Et puis, la rencontre... L'incompréhension. Le doute...
Dix millions? Non, non... rien à foutre. Arrêter de se battre. Savoir. Comprendre. Et surtout... Partir, partir, partir... Fuir ce lieu, cette peur, cette angoisse, cette horreur et jeter un regard à ceux pour qui elle souffre...
Le maitre des lieux s'agace et donne leçon de politesse.
Dans un réflexe salvateur, L_IA lève les boucliers pour préserver l'intégrité "mentale" de l'être complexe. Pas d'overflow cette fois. Mais pour le corps...

01001100 01011111 01001001 01000001

Douleur.


Jour 6 année 236.3

La gynoïde s'éveille après une nuit agitée et brulante. Ses globes occulaires sont explosés et ses iris blanchis. Elle est à moitié sourde, tient à peine debout. La majorité de ses sens répondent à 2/5 et le mal sourde tout son corps qui irradie de fièvre. Ses fichues nanites se sont fait déboiter autant que la moitié de ses "implants" et tout son organisme aux nerfs doublés de cuivre retranscrit cette loi du monde "La douleur est une information... La douleur est une information...".
Parfois, elle aimerait bien ne pas avoir connaissance de cette information là! Malheureusement, comme le reste de son appareillage, l'inhibiteur est comme son deck et son mec : out...

Journée de merde.