Alisha se réveille la joue sur son bureau avec la sensation de gueule de bois et l’haleine qui va avec, elle se sent étrangement différente, ses boucles rouges n'apparaissent plus sur ses épaules. Elle ouvre un des tiroirs de son bureau et attrape un miroir, hésite un instant avant de se regarder puis se met à crier en voyant se visage horrible qui est désormais le sien.

Petites jambes qui galopent à droite. Tap tap tap tap.

Boire du goblikoz. Regarder le Gobénéral se manger en jetpack. Eviter la parade gobnuptiale de GobAdam. Expliquer à Alleria, la nainasse barbute comment on gobule. Regarder Shabi faire des bêtises. Echafauder des plans avec GobHalinna pour l'attraper pour qu'il soit puni par ShivOrk. Taper GobAdam, beaucoup.

Petites jambes qui galopent à gauche. Tap tap tap tap.

Continuer à courir. Se moquer des gobmâles qui dansent comme des balais sans manche. Regarder les mêmes gobs se prendre les coups de poing de la nainasse qui n'aime pas qu'on parle de sa barbe. Crier beaucoup et ignoblement aigu. Faire tintinnabuler les clochettes de ses oreilles. Boire du goblikoz, énormément. Collectionner les écrous. Sauter sur le ventre des gnolls KO qui aiment un peu trop la chair gobeline. Faire globglobglobglob en tirant la langue et en secouant les oreilles.

Petites jambes qui galopent en faisant des petits ronds, si possible autour d'un Grand excédé.

Dessiner les schémas d'un botte-cul à piston. Mordre les gnolls. Se cacher dans les plantes vertes. Eviter de servir de balle pour une batte de basegob. Faire faire des exercices de diction à Krix_Troll et son rire des cavernes. Utiliser la solidarité gobeline pour gratter des bouteilles de goblikoz. Rigoler, se gausser, se moquer, ricaner. Lancer des capsules à Valgob. Verdir aux compliments sur ses oreilles. Crier encore un peu.

Vie de Gob'.
Yeeeeeeeeeeek !

Ce matin vénusia se réveille dans son placard, elle prend son miroir de poche et regarde se qu'il la gène!

Deux énormes crocs, elle se tire la langue et une longue langue sort.


Met la main verte quelle a sur sa bouche pour ne pas crier ou siffler enfin bref, une envie de manger de la viande? de planter ses crocs lui prend... ses yeux se fendent elle regarde sous la porte puis passe la longue langue pour sentir l'atmosphère elle rate un client du bar de peu et heureusement c'était un robot rouiller.

Venusia se roule en boule au fond de son placard repliant ses membres tordus, se demandant QUANT CE CAUCHEMARS VAS CESSER.

Kambei était un cyborg assez peu rangé, il fallait l'avouer. Mais dans son existence, il était attaché à quelques principes fondamentaux qui lui permettaient de couler des jours... qui continuaient de couler, déjà.

Parmi ceux-ci, on trouvait "Se méfier à tout prix des Gnolls, ces êtres aux pulsions trop sauvages pour qu'on puisse compter dessus."
En effet, de toute sa vie chaque rencontre avec un être poilu, dentu, et pointu à l'air plus ou moins canin avait conforté sa manière de voir les choses envers eux.

La découverte de la veille avait eu quelque chose de rude... des problèmes se posaient : comment éviter d'avoir des rapports approfondis avec soi-même? Allait-il falloir ajuster toute sa garde robe? Comment supporter un budget shampooing-démêlant si conséquent?

A ces trois questions insolubles, il chercha une réponse en se contentant de vivre de son mieux dans cet étrange vaisseau. La stabilité que prodiguait la cybernétique autrefois avait été remplacée par un feu intérieur, pulsions nombreuses, dévorantes et tellement contradictoires...

Il passait donc une fraction conséquente de son temps de mauvaise humeur, apprenant doucement à maîtriser ce corps, ces pulsions... sans oublier cette faim affreuse.

Des pattes trop grandes, cette queue bien trop mobile, un museau bien inadapté...
Comment faisaient ces gnolls pour être aussi à l'aise? Sérieusement, quelle connerie...

XIII est à peine réveillé qu'il remarque son com clignoter. Une quinzaine de messages. Il les lit la tête enfarinée et observe néanmoins des étrangetés sur les faciès de ses interlocuteurs. L'outrilien se frotte les yeux, ses mains sont bien grosses, il n'est plus outrilien !

Le dernier message lui demande d'intervenir d'urgence à l'hôpital, va-t-il pouvoir faire quelque chose avec ce nouveau corps ? Il s'y précipite, un peu perdu. Ses patients sont effrayés par son nouveau physique. Il se gratte la tête, essaie de rassembler ses idées, a du mal à prononcer des phrases très construites.
Puis, il s'attèle à la tâche, soigne des blessures de façon un peu bourrine, ses gestes étant moins précis. Vient le moment de l'échographie. Il casse son "pistoscanner" en appuyant trop fort dessus.

XIII s'énerve tout seul.

Dans son coin, à force de tourner en rond -au propre comme au figuré-, l'autrefois unité complexe dite gynoïde réduite désormais à sa seule part simpliste et primaire d_Animale, tente de se creuser la tête et de réfléchir. Tout est plus confus, moins rangé. Tout n'y est qu'instinct. Rien ne va, rien ne se range, rien ne découle d'une logique. Et surtout, tout l'énerve!
Sa truffe ne cesse de humer l'air et de repérer des odeurs, trop souvent dégueulasses...

La logique des choses, qu'elle effleure entre deux accès de rage, lui dicte que la métamorphose massive est impossible. On ne mute pas comme ça. Une métamorphose brutale est violente pour le corps. Nombreux sont ceux qui ne l'auraient pas supporté. Il y aurait des morts, des blessés, des corps disloqués agonisant partout... Et un robot ne devient pas une demie-bête. Ça cloche. Ça coince, c'pas logique...
Donc, ce n'est pas physique. Mais elle ressemble quand même bien à un foutu gnoll!

Elle tourne en rond. Elle hume. Elle grogne. Elle gronde. Elle tourne en rond et s'énerve... Elle ferme les yeux et inspire, respire ses odeurs qui la déconcentre... Corps, viande, sang... Rhaaaaa! Elle se fourre le museau dans la flotte et se focalise. Un, deux, trois. Reprenons...

Si ce n'est pas physique, si ce n'est pas réel alors, c'est la perception qui est modifiée.

Elle hume encore.
Au coeur du bordel en rouge et sang qui lui sert d'intelligence, elle réfléchit. L'air... Odeur. Primale. Animale. Sauvage. "Nature". Dehors. Champignons... Réfléchir... Arbres. Plantes. Monstres. Manger... Sang.... Stop!
Se reconcentrer... Respirer...
Arbres. Champignons. Fougères. Spores... Se souvenir. Comme en 226 et le nuage rouge. Agents hallucinogènes légers dans le "smog rouge". Éventualité énoncée et avancée entre autres, mais qui rejoignait son idée d'alors : un nuage de spores.

Elle attrape son com' manuel qu'elle a récupéré et tape du bout de ses doigts, résistant plusieurs fois à l'envie de broyer l'engin... Pour écrire et envoyer des messages, elle a désormais besoin de ses "doigts", lesquels sont pourvus de trop longues griffes. Une épreuve. Le message est envoyé à plusieurs personnes...

Quelques réponses. L'analyse de l'air ne semble pas avoir eu de résultat. Mais le vilain spore peut s'être envolé avec l'air : agent volatile. Mais s'il reste dans l'organisme. Chercher dans le corps, dans le sang. Le sang...

Par précaution ou vieux réflexe, elle s'enferme dans une Tech5 toute neuve, ce qui l'arrange, au final : ça cache sa sale gueule de gnoll qu'elle ne supporte pas... Même si à l'intérieur, ça pue le chien mouillé!

Voilà maintenant deux jours qu'Isaac s'était isolé dans son lit.
Impossible de sortir... Il n'aimait tout simplement pas ce qu'il était. Devenu Arrogant, cynique et agressif par tout ce stress et cette frustration, il préférait cela à ne pas être lui-même.

Il faisait ce qu'il pouvait pour passer le temps en attendant que les plumes tombent et que le muscle et le gras de nain reviennent, comme un malade attend de guérir.
Il passait de la position couché à assis, pour lire et relire sa grande collection de bouquins, pour ensuite se recoucher pour dormir.Certes, il y avait toujours son amie pas très loin pour lui tenir compagnie.

Dehors, plus loin, la ville était devenue folle, et lui, priait l'Empereur dans son coin.
On écrira peut-être un livre sur cet évènement, et Isaac le nain se le procurera pour l'ajouter à sa collection.

Paterdeus se réveilla. Il ne se sentait pas très bien. Il avait encore dormi dans la centrale. Il chancela et regarda le frigo. Rien... Soudain une vision le surprit. Son bras... Il n'avait plus ces composants ! Ses LED ne semblait plus allumé. Il pressa mais ne les sentit plus. D'ailleurs, ce bras, il ne lui appartenait pas ! Ces poils qui parsemaient ce bras ne lui appartenaient pas ! Il le porta à sa tête. Il sentit quelque chose sur son nez. Un museau ! Il se gratta la truffe. Dans ses bras, ses jambes, son corps et sa tête, il était devenu un gnoll ! Il paniqua en pensant juste à rester calme. C'était à s'en rendre fou ! Il fallait qu'il rentre chez lui.

Don prend conscience d'un autre état, d'une autre race, d'autres idées, sans rien comprendre et se voyant brièvement dans un reflet s'enroule dans une cape sous un capuchon.

Je suis sur mon lit, assis, les bras sur les genoux, essayant de faire le vide. C'est pas si cool que ça finalement. Une idée me traverse...je prends mon com', rédige vite fait à ma dernière confidente ce message:

Il faut qu'on trouve la solution à ces mutations, plus le temps passe, plus je me retrouve coincé aux milieu de la vague d'informations, confiné à analyser et réagir comme un robot, incapable de penser comme je suis censé être...je me perds moi-même...si c'est pas trop tard, essaie de te reprogrammer pour le cas où tu ne résistes plus, à essayer de trouver une solution...j'ai fait ça, je continue à résister mais je vais bientôt craquer...

J'envoie le message, il faut que je tienne, il faut que je tienne...

Les réponses reviennent, négatives. Les analyses s'enchainent, se succèdent et se confirment : négatives.

Alors il ne reste plus qu'une solution.
Et dans sa tête ne résonne plus qu'un seul nom.

Silence observait ses griffes hybrides, noires et brillantes. Ou plutôt admirait. Si le choc avait été brutal, on lui avait vite montré que sont état n'était en rien dû à ce qu'il redoutait le plus. Et s'il n'était pas convaincu au départ, le défilé constant de Gobs dans les rues autant qu'à La Moule avait achevé de le faire.

S'habituer à ses nouveaux sens, surtout son odorat constamment surchargé, prendrait un peu de temps. Mais l'un dans l'autre, il s'estimait chanceux comparé à certains, transformés en Gobelins voire pire, en Elfes. Doucement, il prenait ses marques, appréciant certains changements. S'il devait constamment réprimer ses pulsions violentes et autres montées d'adrénaline, il aimait le timbre roulant et vibrant de sa voix gutturale, sa souplesse retrouvée et ce que la mutation avait fait de ses implants cybernétiques. Si jamais une solution était trouvée, il ferait sûrement modifier son bras prothétique en une version plus... Gnollesque.

D'ici là, il devrait trouver une solution anti-perte de poils. Mais le plus dur à supporter, de son point de vue, resterait encore de ne pas pouvoir fumer, faute d'une morphologie adaptée. Il pré-sentait déjà que son manque conduirait certains insolents vers un terrain favorable au décès prématuré.

La nuit passe entre course a courtes jambes et pleins de bieres, plus elle buvais plus la soif devenait grande , epuisée finalement, Ella finit par s'endormir
Un nouveu jour et Ella se reveille encore plus difficilement , quelque chose avait changer pendant la nuit , elle se redresse et reste figée devant son reflet dns le mirroir
devant elle une image d'une naine grosse, les dents jaunes , une dents qui manque et bizarrement elle ricanne en se levant pour decouvrir son nouveu corps.
Des bras et des jambes courtes et grosses en une soirée elle est devenue une vraie boule de viande

La journée continue , des bieres et des bieres , des ricannement vulgaires , elle rote sans s'excuser à present, cherche la bagarre pour rien, elle court derriere des agresseurs au CIPe mis tremble devnt un gnoll affamé
s'essuit la bouche avec sa manche sns se soucier des taches,
comme si c'été l'autre extreme de la douce Ella .. ou plutot la naine a bouffer Ella


Elle arrive plus a parler ou a ecrire correctement , fait des dessins sur le terminal au lieu d'ecrire ses rapport
bizarrement cette liberté avait bon gout aussi bon que sa pinte
Des nouvelles de L'IO parviennet biensure pas de son nain qui dit toujours rien 'secret imperial * pffff mis on dit que c'est une hallucination
Une Hallucination ils disent? comment tout ca peut etre une simple hallucination , ce corps , ces manieres, cette envie, cette vulgarité ...ce reflet dans le miroir qu'elle voit aussi claire
Un medoc? rien pour le moment , elle est coincée dans ce corps pour le moment que meme son mec trouve moche .. alors autant en profiter.

Animale et pourtant.... les évènements s’enchaînaient à l'Imperialis Officinarum avec une telle rapidité qu'il lui semblait que tout vacillait autour d'elle. Ses idéaux déjà largement entamés par les agissements manipulateurs et proprement hérétiques de ceux là même qui prétendaient la combattre.

La rage et la colère montaient alors que les recherches avançaient et devenaient plus précises, l'équipe s'était étoffer pour trouver l'origine de cette perfide illusion qui semblait rendre muet le Gouvernement Impérial en lui même. Hallucinations, psychotropes, ondes radio... tests... tout y était passé; puis les doutes vinrent s’insinuer aussi perfides que la source qu'elle n'osait imaginer réellement possible.

Entre les soins apportés à un agent Impérial ignoré de ses propres supérieurs et les fréquences de recherches, comme celles du Conseil de la Noblesse, les heures s'écoulaient capable de faire frémir Aïon lui même. Ce n'est que quand la pause fût nécessaire et à la lecture de son carnet que la claque arriva comme un coup de tonnerre.



Une relecture de la fréquence dédiée et le doute qui naît.
Pourquoi avait'elle changé son intervention pour dédouaner les avancées faites alors que tout commençait à prendre forme ? Comment avait-elle pu oublier que L'Ambassade comme le Haut Conseil lui avait donné certaines connaissances ? Comment pouvait-elle mentir de manière si éhontée ?
Quels étaient donc les soins apportés à ce vautour / Androïde ? Ce malaise et soins hospitaliers qui s'en suivirent ? Tout concordait.

Autant de questions que de pièces de puzzle à assembler et la colère qui monte... écran de fumée, fumisterie, manipulations, mensonges: Perfides... Cette hégémonie partisane prônée par quelques uns pour assouvir leurs ambitions personnelles, leurs propres quête de Pouvoir en piétinant les Idéaux même qu'ils prétendent défendre.

Une main griffue métallique s'abat sur le meuble et le broie alors qu'elle lit un message laissé. Un grondement sourd pour ponctuer l'union d'un puzzle aux pièces dévoyées.

.... Noeud temporairement ouvert entre matrice S1, S3 et S7. Les gardiens se sont bastonnés entre eux.

***** [censuré] contrôle les blackbox, les ID, les arrivées, le clonage, tout...

...

La Loi sur l’Humanité, les Premiers nés... dévoyés, soumis à une dictature d'égo, silhouette fantomatiques et larbins incapables de ne pas se vautrer à ses pieds puants de suffisance.

Pourquoi ? Trouver l'ID42...

Elle prit son communicateur en grondant, envoyé quelques messages et laissa une intervention au Conseil de la Noblesse:



L'attente serait sans doute plus immonde encore....

Voyons à quel point vous pouvez être IG-Nobles, surprenez moi...

Après une nuit bien agitée, il était l'heure de se réveiller pour la jeune humaine, c'est avec un affreux mal au crane que Lilly ouvrit les yeux et se tourna vers celui qui lui avait prêté ses bras pour la nuit. Elle eut un mouvement de recul et faillit hurler de peur en voyant la chose affreusement petite et verte à ses côtés. Elle se leva d'un bond et chercha du regard son humain, puis reporta son intention sur le goblin qui se trouvait en face d'elle.

Elle sentait le regard bizarre de la chose sur elle..Quelque chose ne tournait pas rond.. Elle baissa alors les yeux pour voir que sa peau avait changé de couleur et était aussi verte que celle du gob et ne pu s'empêcher de laisser échapper de très vilains mots..

Putain! mais qu'est ce que c'est que ce Bordel encore!

Elle entendit vaguement la voix du gob lui disant de regarder son aitl. Elle le prit donc et lut l'annonce pour chercher quelques explications à ce qui se passait encore dans ce secteur..Les seuls mots qu'elle avait retenu, étaient "ne paniquez pas"

Trop tard, Lilly était complètement affolée et Lithium essayait de la rassurer tant bien que mal..T'es belle ma goblinette..ses mots trottaient sans arrêt dans sa tête, elle était sure qu'il n'en pensait pas un mot. Elle soupira, il fallait qu'elle sache, la curiosité était plus forte, elle s'approcha du miroir et oh surprise!




Ce qu'elle vit, ne lui déplu pas du tout. Mise à part peut-être la couleur de ses cheveux..rose et ses oreilles pointues, elle était plutôt bien roulée pour une affreuse gobeline. Il y avait bien pire qu'elle, son goblichou par exemple!

Back To T19

Les yeux s'ouvrirent dans un petit bruit de micro-moteur. L'affichage rétinien n’affichât rien d'autre que les pavés sales de la rue Propagande. Sath voulu relever la tête, des informations binaires lui traversèrent le cortex cérébrale. Sa capacité de réflexion augmentée via son implant semblait prendre le relais. Mais cela était différent, il pouvait à présent visualiser et déchiffrer les trames qui le traveraient.
Il pu reconnaître les requêtes de mouvement des cervicales. Les cerveaux moteurs s'activèrent immédiatement. Sa tête était lourde et l'esprit confus. Le champs de vision s'ouvrit sur la rue sombre et dans un léger grincement. L'affichage se mit a niveau, l'image devint nette. Diverses notes firent leurs apparitions au fur et à mesure que Sath posait son regard sur ce qui l'entourait. La sensation des notes s'affichant à ses yeux ainsi lui donnait une impression de casque de pilote, cela justifierait le poids de sa tête? Ou bien une augmentation de ses yeux?

L'emplumé fut prit d'une angoisse, la même qu'il l'avait tiraillé le jour où il fut confronté à ce cadavre mi-mort mi-vivant égaré dans la matrice à jamais. Mais que faisait-il là? Allongé sur le bitume froid et crasseux. Il essayait de se rappeler. Mais rien, ses souvenirs confus, inaccessibles. Seul sa fin de service à ce qui lui semblait la veille lui revint. Le retour rapide vers son nid, sa main poussant la porte du nid. Puis plus rien, trou noir.
Que s'était-il passé? Combien de temps surtout?

La journée semblait débuter, la luminosité que lui affichée ses rétines semblait en croissance. Son acuité visuelle réagissait telle un écran, cela le perturbait de plus en plus. Voulant se relever, les trames de commandes des cerveaux moteurs partirent de son cortex central. Dans le même moment une main blanchâtre et synthétique, portant les marques de salissures et d'usures dû au temps, apparut dans ce champs de vision améliorée.
Celle ci poussa sur le sol, Sath remarqua et comprit que cette main il en était le propriétaire et il l'a contrôlé. Les réponses des différents systèmes ne tardèrent pas à venir saturer sa mémoire vive. Encore sous le choc de cette vision, l'Emplumé coupa tous les signaux sortant de son cortex. Bloquant ainsi tout mouvement de ses bras et de son corps.
Réalisant se que se passait il prit une à une les informations qui lui parvenaient, analysant les trames et les requêtes. Il crut être dans la matrice avec Om. Mais à la différence prêt que les systèmes en questions réagissaient et répondaient à une vitesse extrême. Chaque donnée traitée en amenait un nouveau lot.

Les quelques secondes qui lui fallut réellement pour se relever et se maintenir sur les deux jambes de métales qui le constituait à présent lui parut une éternité. Il réalisa amplement que son corps chétif d'emplumé avait belle et bien laissé place à cette carcasse de ferraille usée par le temps et le mauvais traitement. Sath tomba presque à la renverse, les flux d’énergies qu'il recevait pour traduire les sentiments de peur, de curiosité mais surtout d’angoisse le firent presque reboot.
Prenant le temps d'adopter ce nouveau corps, il bougeait petit à petit les mains, puis les jambes et les pieds. Son corps était plutôt massif et recouvert d'une couche épaisse de titane protégeant qui supposait tout un enchevêtrement de circuits, câbles et tubes en tout genre. L'ex-Emplumé observa ensuite la rue, cherchant un point ou un bâtiment qui l'aiderais à se repérer. Une petite icone de donnée clignotât sur sa rétine droite au moment ou celle ci se posait sur un bâtiment vétuste.
D'un simple et rapide signal de son esprit les données s'affichèrent laissant une visibilité correcte mais quelque peu partielle de l’environnement extérieur. Prenant le temps de lire les informations relatives au bâtiment, plus quelques rapports de conversations datant bien des années avant l’arrivée de Sath en ville, le vautour pu remarquer la présence d'une fiche audio.
S'empressant de l'ouvrir, il fut surprit de reconnaître la voix de ce Troll qu'il avait connu à son réveil du centre.

Radium: Ecoute T19, les temps sont pas simples. Le Quartier est sur liste noire. Le Business est au point mort avec tous les Zimp's sur notre dos. Si tu cherche une planque pour être au frais, ce bâtiment est disponible. Prend le Digicode, on se voit plus tard, une affaire à finir. Contacte Yagami, on aura bientôt besoin de ses talents."

La transmission fut coupée, un popup avec les 6 chiffres du digicode fit aussitôt son apparition sur sa rétine droite. Un plan miniature fit apparu aussi. L'Emplumé était à quelques rues de la Moule Qui Soul ou du moins. Il manqué un "E" à l'enseigne répertoriée sur la carte et l'emplacement était quelque peu différent de l'actuelle position du bar. Sath préféra ne pas prendre en compte ce détail. La question qui le perturbait été de savoir qui avait pu être ce T19 et comment s'était-il retrouvé dans ce corps d’Androïde. Dans l’immédiat il devait rejoindre le nid, la-bas il pourrait entreprendre ses recherches.

Sur le chemin beaucoup de bâtiments ne figuraient pas sur la mini-carte. Seul les plus vétuste et délabré y figuraient avec chacune une petite annotation sur les propriétaires, les digicodes ou les dispositions des lieux. Ces données étaient elles encore a jours? Depuis combien de temps n'avaient elles pas eu d'update?

En entrant dans sa Villa, Sath remarqua aussitôt les impacts de balles sur les murs et les piliers. Avançant directement vers son Antre, il passa la porte et s'installa dans le bruit de la mécanique grippée dans le siège face a l’écran. S'en que cela le surprenne réellement, les cameras de surveillances avaient été désactivées deux cycles avant sa fin de service la veille. Rien de ce qui a bien pu se passer dans l'entrée ni figurait donc.
Prenant le temps une nouvelle fois de s'observer via les cameras de son installation, il remarqua le numéro de série sur son poignet gauche.

T.1.9.V.9.2

Il était donc dans le corps de ce T19. Ouvrant une connection a la matrice, le vautour chercha un maximum d'information sur l’être que cet Androïde avait bien pu être par le passé.
Sans surprise il vu le message audio qu'il avait déjà écouté, ce T19V92 semblait très lié dans des affaires illégales liée au Quartier. Une façade respectable, DG de plusieurs entreprises.
-La Moule Qui Soul
-Le Quartier (agence immobilière)
-L'usine du 6TMD

Une façade d’Androïde d'affaires plutôt honnête si se n'est que ces entreprises furent sous liste noire durant un temps d'après les archives Impériale. Les archives détenaient d'ailleurs pas mal d'informations sur cette personne, ses liens dans le crime organisé, ses contacts, ses habitudes, son potentiel grade dans le Quartier. Un dossier bien trop protégé pour que Sath n'essai de le décrypter avait comme nom "Heresia Ceremonium".
Le cassier judiciaire de celui ci fut tout aussi des sources importantes d'informations. Hacking, vol, complicité de meurtre, détournement, trafic d'armes et de substances illicites, agression moral et physique, haute trahison, dissidence.

L'Emplumé n'en revenait pas, il était dans le corps d'un criminel disparut depuis des années. Comment expliquait-il cela? Comment cela pouvait être possible? Qui avait bien pu faire cela et pourquoi?

Il se mit alors a fouiller les données internes de la machine, des noms encore d'actualité d'autres inconnus sortir. Des personnes respectables aujourd'hui, d'autres rebelles. Des adresses, des bilans, des caches d'armes, de drogues ou bien encore les planques d'anciennes personnes importantes de l'Empire. Tout ceci montrait a quels points Sath se trouvait dans un merdier monstre. Il ne pourrait jamais se représenter dehors ou a son travail avec ce corps. Comment expliquerait il cela?
L’androïde allait devoir se terrer ici et retrouver la personne en cause. Mais un dernier dossier lui retenu l'attention. Un fichier datant de quelques années avant son arrivé en ville.

L'ouvrant, il fit face à deux rapports et une dernière fiche avec des consignes au sujet de ces données. Le premier rapport faisait part d'une incarcération de l'individu T19V92. Sath reconnu les biens et les cachets de la prison pour avoir lui même signé ceux ci sur de nombreux rapports. Celui ci faisait rapport d'une séance éducative de torture sur l’Androïde faite a l'époque par Jania et une autre gardienne. Si le deuxième nom ne fit ni chaud ni froid a l'Emplumé le premier augmentât sa curiosité. L'exercice s'était fini par un un effacement de la mémoire partiel de T19V92. Mais mentionné aussi un comportement anormal de l’être a la suite de celui ci.

Le deuxième rapport était une dossier au centre de clonage de remise a zéro des systèmes et de la mémoire de l’individu type Androïde T19V92 a sa demande.

La fiche avec les consignes était adressé a une personne dont le nom n'était pas mentionné. Elle expliquait se qu'il devrait faire de toutes les données mémoires de la dernière sauvegarde de l'être T19. Celle ci devait être stockées dans un coffre a la banque Orbital-Banque jusqu'au jour ou l’Androïde viendrait les réclamer.

Les questions dans le cranes de Sath fusèrent. Comment pouvaient elles se trouver dans le corps de ce Droide si lui même il n'y était pas. Qui avait eu accès a ce coffre? Et qui l'avait placé dans ce corps? Mais surtout comment? L'Emplumé devrait dans un premier temps retrouver ce compte et les dernières personnes ayant eu accès a ce coffre.

Sath n'arrivait toujours pas a réaliser se qui lui arrivait. Il se trouvait dans le corps d'un Androïde jadis nommé T19V92.

*Message vidéo *

POURQUOI ?
Pourquoi qu'on s'demande toujours pourquoi ? On dépense t'jours trop d'énergie à s'poser des questions et pô assez à vivre les réponses. Appréciez, découvrez et amusez-vous!

*Siouka se sert un Impérial Blanc, boit une gorgée et regarde la caméra.*

Viiii ! je sais, d'habitude ça s'sert avec un testicule d'nombriliste sur un cure-dent dans l'verre... mais j'suis en rupture.

Ce jour là, Dora reçut quelques visites dans sa cellule.
Que des rebelles.
pas toujours très agréable, mais au point ou elle en était rendue,
elle pensait qu'il valait mieux être tabassée que de rester seule.
Mais à sa grande surprise, on ne la frappa point.
Et la nouvelle gobli-Xin lui apporta même à manger, après qu'elle ait démonté
puis remonté une androïde appelée Ynaelle à la façon steampunk.
Dora assistait à tout cela, aussi blasée qu'un barman ayant déjà tout vu, servant un skiwi à un écureuil éhappé d'un élevage, et qui plus est aurait passé commande en s'exprimant en latin.
Plus rien ne la surprenait, car visiblement, elle était toujours enchainée dans une cave, mais son esprit délirait, et tout ceci n'était certainement qu'une simple projection mentale dans un esprit rendu fou par l'isolement et la torture.

Alors au point ou elle en était, elle décida qu'elle pouvait s'asseoir sur les
interdictions impériales et qu'elle pouvait se permettre de parler à des anticitoyens, et même à des rebelles purs et durs, s'ils s'en présentaient à elle.
c'est ainsi, qu'elle passa un moment finalement pas désagréable du tout,
et qu'elle se retrouva a discuter de philosophie avec Xin la gobeline qui voulait manger du plastique.
Le débat s'engagea sur la folie.

Xin lui dit qu'on pouvait très bien vivre en étant folle, la preuve,
elle même y arrivait.

Dora lui rétorqua dans une réplique toute koboldienne, que celui qui sait qu'il est fou, qui a conscience de sa folie, alors, celui là n'est pas fou.

Xin répondit un truc du genre: c'est pas faux.

Dora arriva bien sur à la conclusion qu'elle même était folle, mais pour le coup,
l'était-elle vraiment?

Plus tard elle reçu la visite d'un Troll-Duke, et d'un tout petit Sodom barbu.
Le troll Duke faisait très peur.
Dora sautait partout dans sa cage comme un petit écureuil sauvage.
Finalement le Troll-Duke ne la mangea point.

Quand au nain barbu, elle essaya de lui faire croire qu'elle était une rebelle, kobolde,
et qu'elle n'avait rien à voir avec cette impérialiste orc appelée Depreda Dora, et que c'était une erreur.
Et qu'il fallait bien sur la libérer.
Le plan ne fonctionna pas, bien sur, car même transformée en kobolde, Dora mentait toujours aussi mal...

Plus tard s'en suivit un défilé tout à fait délirant, une foire aux monstres, tous plus fous les uns que les autres.
Un vrai carnaval...

L'homme s'était offert de petites vacances en cryogénie. L'atmosphère de la ville lui était devenue pesante et trop de questions se bousculaient dans sa tête.
Ce n'était pas la première fois qu'il avait recours à cette méthode pour décompresser, elle n'était pas coûteuse, pas contraignante et pouvait être prolongée autant de temps qu'il le voulait. En outre, la cryogénie étant devenue une pratique courante, personne ne lui poserait de questions sur ce qu'il avait fait durant ce temps.

Mais voila, au bout de pratiquement une année, le nain humain décida de sortir, estimant que cela faisait assez de temps qu'il était congelé et que la ville devait sûrement être moins peuplée de monstres bizarroïdes qu'avant sa cryogénisation.
Au moment où il en eu l'envie, la cuve s'ouvrit -ne demandez pas comment cela est possible, seuls les techniciens du centre de cryo sont au courant des mécanismes-, on ne put ouïr que le "psschhht" dû à la décompression de la cuve. Et dans un nuage de fumée blanchâtre Harmus sortit.

Il ne se rendit pas immédiatement compte de son apparence, il alla d'abord nettoyer son habituel costume, petit rituel dont il avait pris l'habitude après chacune de ses cryogénies. Et c'est au moment où il se baissa pour retirer ses chaussures qu'il s'aperçut de la laideur de ses mains. Elles étaient devenues petites, vertes, sales, crochues.
Ecœuré par ce qu'il vit il ne réalisa pas tout de suite ce qu'il s'était passé. Puis il alla se regarder dans un miroir et c'est avec horreur qu'il se rendit compte qu'il n'était plus humain de race supérieur, mais un petit gobelin tout crasseux, en bas de la chaîne sociale.
Il va sans dire qu'il poussa un cri au moment de la découverte. Il aurait bien aimé aller crier sur les techniciens du centre, leur demander ce qu'ils avaient fait à son si beau corps, mais il avait trop honte de se balader sous une telle forme.

Il était maintenant devenu inconcevable de sortir ainsi, et même de vivre ainsi. Il repartit donc encore sous le choc dans sa cuve, en oubliant son costume, avec seulement ses chaussures aux pieds.

Le gobelin traine son sac derrière lui dans un léger bruit de verre... Les murs du centre de clonage renvoient le faible écho, presque insipide. Le nabot contourne quelques silhouettes inanimées comme autant de droides déchargés, faut dire qu'on en croise de plus en plus ces derniers jours... La lumière blafarde projette un halo sur le sol glacé. Un bref éclat, au fond de la pièce. Le gob' continue son chemin avant d'atteindre son tas.

- Gnnnnn mes précieux... hinhinhin! *voix de crécelle*

Il vide sa besace consciencieusement, bouteilles après bouteilles.

- 52... 53...




¤ 38h plus tôt - Ile de la Moule

Le gobelin avise le distributeur.

- Goblikoooooooooooooooz ! *mode zombie ON*

La chose verdâtre inspecte l'armoire de métal sous toutes les coutures. Ses oreilles papillonnent aux rythmes des pensées qui s'entrechoquent sous ses rares cheveux roux. Elles se figent. Le gobelin fouille sa besace et en ressort un tournevis vol... emprunté de façon indéterminée dans le hangar du CM. Il plonge sa main dans la bouche du distributeur et s'applique à dévisser la trappe qui le sépare du la boisson bleutée. L'opération ne prend que quelques minutes et son bras difforme peut alors fouiller l'intérieur de la bête. Le gobelin se dandine, remue ses pattes, glisse, tâte à l'aveugle avant de frôler la bouteille. Quelques millimètres... La machoire du gardien lui scie l'épaule mais la promesse d'un goblikoz à raison de tout. La bouteille quitte enfin sa glissière. Le gob replace la plaque avant de s'éclipser avec son trésor.

- Gobli précieux...

Il le cajole un instant, caressant ses courbes enivrantes. Le moche frémit à son contact, le décapsule d'un coup de dents avant de le siffler.




¤ 17h plus tôt - Mad Circus

Le pistobille tournevis laser* libère le champ en quelques secondes. Le gob dépouille le rack de ses précieux golbikoz avant de replacer la trappe. Il s'éloigne en se dandinant, besace pleine à craquer. Il n'y a plus un seul gobli de dispo dans le secteur !

- hinhinhin !


* brevet déposé