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EDC de MilesTeg~1888

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Cacher

Songe

L’homme jette rapidement un coup d’œil dans la rue avant d’ouvrir la porte. Elle est déserte, à cette heure les noctambules sont partis se coucher, les travailleurs sortent à peine de leurs lits.
Le sang bourdonne dans sa tête, martèle ses tempes.
Il sort en affichant un air d’une tranquillité à toute épreuve malgré l’excitation que lui procure le mélange de l’adrénaline et du Kronatium. L’homme remonte le boulevard puis s’enfonce dans la première ruelle sur la droite. Il pénètre dans un vieil immeuble délabré qu’il a choisi lors de ses repérages des jours précédents.
Les nanopuces disséminées un peu partout clignotent en vert sur son affichage néocortical. Il sait qu’il doit aller vite pour assurer sa sécurité avant la redescente. Il rejoint calmement la planque qu’il s’est aménagée, et active les détecteurs passifs ainsi que les contre-mesures de localisation placés sur son chemin.
Sans prévenir le voile noir tombe sur son esprit. Une heure, une seconde. L’homme s’effondre.
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Il pianote sur le digicode, met sur Off les caméras, entre dans le hall, et se dirige vers le petit salon.
Elle est là, elle l’attend, comme promis. Resplendissante, sa superbe robe rouge mettant en valeur son corps magnifique. Il s’approche d’elle.
Un sourire illumine son visage délicat, son corps se tend imperceptiblement. Il l’enlace et l’embrasse pendant qu’elle ferme les yeux et s’abandonne.
Les mains de l’homme courent sur son corps. Sa peau s’électrise alors que la bretelle gauche de sa robe glisse sur sa fine épaule, dévoilant la dentelle précieuse de sa lingerie. Une bouffée de chaleur l’envahi, elle halète et lui rend ses baisers. Les yeux toujours clos.
Elle frémit tandis que les mains glissent dans ses cheveux, lui massent la nuque. Il lui mordille tendrement l’oreille, chuchotant quelque chose d’inaudible. Un frisson la parcourt du creux des reins jusqu’en haut du cou.
Sa poitrine se gonfle, ses seins durcissent, les mamelons pointent sous le tissu. Cela fait trop longtemps qu’elle attend.
Ils sombrent lentement entre les coussins, sur l’épaisse moquette de la villa.
Les mains de l’homme sont maintenant sur son buste, libérant ses seins généreux de leur corset. Ils sont chaux et lisses. Leur galbe parfait disparaît quelques instant dans la coupe de ses mains, tandis qu’elle gémit. Il embrasse délicatement les aréoles, avant de titiller les pointes durcies.
Les mains frôlent ses hanches, encerclent son ventre.
Elle se cambre, bascule son bassin en avant, sa jambe droite s’allonge sur le sol tandis que la gauche se replie, dévoilant ainsi son désir, ainsi qu’un poignard DI2 estampillé BANDITS fixé à l’intérieur de sa cuisse.
« Inutile ce soir, mon escorte est dehors » murmure-t-il, pendant qu’il retire l’arme de son luxueux fourreau en souriant.
Elle ne répond que par un petit soupir, alors qu’il fait glisser délicatement la lame. Remontant sur la soie de ses cuisses, et découvrant ainsi ses longues jambes fuselées.
La main lâche la dague, s’insinue, remonte, caressante, jusqu’au creux de l’aine. Révélant ainsi son pubis que rien ne recouvre. Le bronzage uniforme, glané au bord de la piscine, met en valeur la fine toison brune.
Son bas ventre est en feu. Elle sent la main venir à cet endroit et le masser en petits cercles, de bas en haut. La langue de son amant frôle sa cuisse, remonte plus haut et s’immisce entre ses lèvres, progresse encore et rencontre le clitoris gonflé de désir. Elle gémit, elle fond, il goûte son envie.
Une onde de plaisir dévorant éclate à la base de ses seins, irradiant vers les mamelons que les mains ont rejoints. Il fait rouler les pointes, coincées entre ses doigts, lui arrachant un petit cri de plaisir.
Les mains se referment sur ses seins, les palpent fermement dans une douce violence. La langue continue entre ses jambes. Sa respiration devient saccadée.
La langue encore en mouvement, revient sans cesse, s’imprègne de sa saveur humide. Son duvet s’irise. Elle a chaud. Un éclair de désir lui brûle le bas du ventre, elle relève le bassin, écarte les cuisses puis les resserre.
Les mains attrapent ses fesses et les caressent. Elle les accompagne par un mouvement régulier du bassin. Ne sachant plus que faire. Se laisser aller, s’ouvrir encore, accepter le plaisir qu’il provoque.
Elle se tend au maximum, la tête rejetée en arrière, les fesses serrées, son dos ne touche plus le sol. Offrant la vision d’un arc de plaisir magnifique à son partenaire. Elle lui plaque le visage sur son sexe. Elle ondule lentement.
La langue passe autour du clitoris, descend vers l’entrée du vagin, savoure délicieusement les replis de ses lèvres. Sa respiration se fait plus rapide.
Elle halète, se sent fondre. Elle serre ses seins entre ses mains, les malaxe. Le plaisir éclate violemment en elle, lui faisant pousser un cri.
Elle crispe les mains sur la nuque nichée entre ses cuisses comme si elle voulait le faire entrer au plus profond de son ventre. Sa vulve, tendue, est secouée de frémissements. Son clitoris l’enflamme de plaisir. Elle explose, s’ouvre et se referme. Elle l’emprisonne entre ses cuisses brûlantes. Elle jouit et coule dans sa bouche. Son fluide est sucré, doux et agréable.
Des ondes de plaisir se propagent par vague dans tout son corps, tandis qu’elle se laisse retomber sur les coussins. Apaisée. Savourant encore et encore son bonheur.

Niché dans l’écrin formé par les cuisses de sa maîtresse, l’homme voit apparaître le message prioritaire du PCI dans son affichage cérébral.
Il relève la tête. Elle le regarde les paupières mi-closes. Elle a déjà compris.
A l’attention des ses hommes il sous-vocalise son ordre dans son implant « Deux minutes, porte de service ouest »
Il l’embrasse amoureusement, lui rend son poignard. Elle sourit, un peu tristement «Vas y, mais reviens vite »
Il vérifie le placement de son Desert Eagle, se dirige vers le couloir. Avant de passer la porte il se retourne et regarde ce corps délicieux, plein de promesses.
« Tu sais… »
Elle ne lui laisse pas le temps de continuer : « Fait chier cette conne !! »
Il part, tandis qu’elle referme les yeux pour se rejouer le plaisir qu’elle vient d’éprouver.
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La conscience, ralentie par son état, lui revient doucement. Les restes de son rêve s’estompent. Pourquoi maintenant ? Après si longtemps ? Peut être le stress, ou le kro auquel il est peu habitué ?
Nostalgie, mélancolie, quand le fantasme était réalité. Elle.
Survivre. Son conditionnement repasse en mode primaire. L’homme sort de sa cachette le medpack de qualité militaire pour s’administrer les premiers stimulants qui lui permettront de rejoindre le plus proche hôpital sans trop de dangers.
La vie continue.

Spoiler (Afficher)
Nââân pas celle là, trop facile...

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