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EDC de MilesTeg~1888

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J ''

Matin

Je me lève pour prendre ma douche, me lave, me rase, enfile mon boxer. Avant de sortir de la salle de bain j'avise ton flacon de crème hydratante. Je le prends, et reviens dans la chambre. Tu dors encore, ou au moins tu n'as pas bougé. Le drap laisse apparaître le haut de ton dos, l'arrondi si charmant de tes épaules.

Je m'approche du lit et fais glisser le drap jusqu'à la naissance de tes fesses. J'enduis mes mains de crème et commence masser délicatement tes épaules. Tu ne bouges pas mais je sens à ta respiration que tu ne dors plus. Tu te laisses faire.

Mes mains descendent le long de ton dos, tout doucement, jusqu'au creux de tes reins. Ta peau est douce et tiède.

Je reviens vers les omoplates que tu fais jouer sous mes doigts, comme un chat qui s'étire. Je repars vers le bas, jusqu'à la naissance des fesses. Un frisson te traverse, ta peau s'irise lorsque je m'attarde un instant sur cette partie de ton corps.

Je remonte lentement, mes doigts dessinent des arabesques sur la peau de ton dos.
J'embrasse ton cou, tu tournes ton visage sur le côté et j'aperçois le sourire radieux et calme qui se dessine sur tes lèvres si sensuelles.

Je frictionne tantôt fermement, tantôt légèrement, le milieu de ton dos. Puis lentement je reviens vers tes épaules, dont je masse l'arrondi au creux de mes paumes. Tes bras se couvrent de chair de poule.

Je sens que tu es bien, je t'aime.

Mes doigts viennent pétrir ton cou, remontent sur ta nuque, s'insèrent dans tes cheveux. Tu frémis, ta nuque se raidit sous mes caresses. Mes mains vont sur ton dos, font des mouvements circulaires entre tes omoplates, descendent de chaque côté de ton corps pour effleurer la base de tes seins plaqués sur le lit. Je sais que tes mamelons sont en train de durcir.

Je reviens sur ton dos, au milieu, je masse tes reins, mes mains s'attardent sur tes hanches. Mes doigts s'insinuent entre ton corps et le lit, en direction de ton ventre, juste au creux de l'aine. Tu cambres un peu le bassin pour me laisser aller un peu plus loin, juste à la limite de ton pubis. Tu soupires.

Je repars vers ton dos, descends pour caresser tes fesses si rondes. Je les masse doucement en de lents mouvements, les plaquant l'une contre l'autre.
Mes mains sont de chaque côté, mes pouces les écartent doucement. Je les caresse lentement, puis plus fermement pour détendre les muscles, et même un peu plus !

Mes pouces remontent le long de cette ligne vers les reins. Je sens ton bassin qui se soulève légèrement pour les accompagner, tes fesses qui se tendent vers mes doigts.

Je reviens vers le bas, glisse jusqu'à tes cuisses.

Mes doigts effleurent les lèvres de ton sexe au passage, avant de pétrir le bas de tes fesses, puis masser tes cuisses jusqu'au pli des genoux.

Je recommence plusieurs fois, du creux de tes reins jusqu'au bas de tes cuisses. A chaque fois mes doigts se faufilent entre tes fesses, glissent sur la fente de ton sexe qui peu à peu s'est mouillée.

Tu te laisses aller, je te sens t'ouvrir, te détendre complètement. J'embrasse tes fesses.
Mes mains continuent leur chemin sur une jambe, massent le mollet, arrivent à la cheville qu'elles pétrissent tendrement. Je fais de même avec l'autre jambe, en partant de la fesse, la cuisse, le mollet jusqu'à la cheville.

Je remets du lait hydratant sur mes mains. Je passe au premier pied. Je masse le dessus, puis chaque orteil séparément.

J'arrive à la plante du pied que je malaxe par de petits mouvements des pouces en partant du talon jusqu'aux orteils, fermement. J'appuie lentement tout le long de la voûte plantaire. Un nouveau soupir t'échappe avant que je poursuive avec l'autre pied. Je te sens si calme, détendue.

J'ai envie de toi.

Mes mains vont partout sur tes jambes, reviennent sur ton dos, passent sur ta nuque. Je dépose un premier baiser au creux de tes reins, un second à la base de ton crâne.
Je remonte doucement le drap sur ton corps.

Tu ne bouges pas, emplie de bien-être.

J'enfile mon kevlar, prend mon casque et me retourne pour te regarder encore une fois, si belle. Je murmure un « je t'aime » plein de tendresse.

Bébé dort tranquillement.

Les yeux fermés, légèrement excitée, tu savoures encore ce massage, et commence à te rendormir alors que je quitte l'appartement qui nous a abrité.

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Je me réveille à nouveau, l'impression d'être dans une douce torpeur. Le soleil lèche ma peau nue à travers la vitre et caresse mon visage, joue dans mes cheveux.
Contre moi, bébé dort paisiblement, sa petite main dans sa bouche.
Je le regarde, paisible, émerveillée et frotte mon nez contre son visage.

En fermant les yeux, je me remémore cette impression de rêver que j'ai eue. Tes mains sur mon corps, ton souffle sur ma peau. C'était délicieux. Un frisson me parcourt, j'en veux à nouveau. Je te veux.
Contre mon ventre et mes hanches, ma main court pour presser doucement mon sexe humide. Je la retire aussitôt en retenant un gémissement, en me mordant la lèvre.

Il faudrait que je me lève, que je cesse d'y penser, de me le remémorer, de ressentir à nouveau ton désir. Je sais que ça ne ferait qu'intensifier le mien. Cependant, je peux de nouveau sentir ta respiration à mon oreille, comme si tu étais là, tout proche. Le vent souffle à travers la fenêtre entrouverte, me donnant l'illusion de ta main qui déplace mes cheveux sur ma nuque. Bientôt tes lèvres devraient s'y poser...

Je me retourne sur le dos, cambre et caresse mes seins pleins. Je sens les mamelons se durcir sous mes doigts, et je tire délicatement dessus.
Un peu de lait sort, je souris et me décide à ouvrir les yeux, me redresser. Le drap glisse sur moi, je me lève.

Je prends une rapide douche et fouille ton appartement. Je trouve ce que je cherchais ; un pull t'appartenant. Je l'enfile, me régale de ton odeur, garde la tête enfouie dedans un instant. Le temps de me remémorer, encore et encore. La tête me tourne, je griffe mes hanches en m'arrachant un gémissement.

Rapidement, j'enfile un shorty et me dirige dans la cuisine. Je vois le biberon trôner, et je souris à nouveau, ton visage ne quitte pas mon esprit une seule seconde.
Je m'en empare et récupère Wyll que je réveille doucement en l'embrassant. Ses yeux s'entrouvrent difficilement, il est encore en sommeil mais déjà sa bouche réclame la tétine. Je la lui offre et le regarde manger goulûment.

Dans un instant fugace, j'entrevois tes lèvres se poser sur mes seins, mordiller et téter le mamelon. Je frissonne.

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