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[RP] Les chaises tournent

Créé par Inconnu le 10 Décembre 2011 à 17:04

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Inconnu Posté le 10 Décembre 2011 à 17:04 #1


Lambda s’asseoit sur un siège dans le petit bureau de la corporation et se met à tourner sur elle-même en fermant les yeux. Elle s’arrête au bout d’un moment la tête tournant légèrement et une pensée la fait sourire.

« Mince, on dirait que c’est ce que j’ai fait de plus excitant depuis plusieurs mois, la seule chose qui m’aura fait tourner la tête et couper le souffle… »

Elle se relève et profite de la sensation de tournis les bras écartés, titubante, avant de finalement se jeter à nouveau dans le fauteuil en tirant la langue. Puis elle se réprimande :

« J’exagère quand même, l’attaque cette nuit d’un droide étrange à la banque, des propos menaçants comme toujours concernant les marges de Requiem, comme si seul comptait le profit, toujours plus de profit… La vie n’est pas si monotone au fond.»

« Bon un peu de sérieux, quoi de neuf aujourd’hui ? »

Elle récupère son AITL négligemment posé sur un coin du bureau et lit les nouvelles en haussant un sourcil. Des DG inventifs qui cherchent comment attirer une clientèle fantôme, le DCN qui organise une tribune publique sur un sujet… tiens voilà qui est intéressant pense-t’elle, au sujet des entreprises sur la liste noire. Comme la sienne.

Lambda relève le nez et réfléchit. Quel est finalement l’objectif de l’Empire, fermer toutes les entreprises qui ne leur conviennent pas ? Se débarrasser de tous les esprits qui leur sembleraient dissidents, quitte à leur mettre des mots dans la bouche pour se faciliter la tâche ?

Ses pensées l’amènent au Quartier, ce quartier qui s’était élevé tant bien que mal au sud de la ville, où les petits criminels ou simples citoyens de base étaient censés trouver leur place. Où tout ce que compte l’Empire de nobliaux et de DG d’entreprises trouveraient une main, un bras pour leurs basses besognes. Mais non, la noblesse et ceux qui y aspirent se doivent d’être propres et il n’est pas de bon ton de faire tuer son prochain.

L’Empire écrase étourdiment tout ce qui gêne ses yeux, sans réfléchir plus loin si ce n’est au profit. Se montrer fort, faire fructifier les corporations qui croulent déjà sous les millions, écraser celles qui font à peine vivoter le Quartier, comme si chaque bière bue dans leur troquet ou chaque arme achetée chez eux enlevait le pain de la bouche d’un DG ou d’un noble. Lambda sourit tout en jetant un coup d’œil sur son petit arsenal personnel. A quoi nous servent nos armes, se dit-elle alors avec ironie, pas étonnant qu’on en vende si peu.

Elle se remet à lire les annonces tout en imaginant l’avenir de la ville peuplée de figure fantomatiques, d’habitants fatigués des abus et n’aspirant plus qu’à travailler et dormir, toujours plus longtemps. Des simples citoyens qui n’ont pas le droit de s’exprimer et tremblent de commettre un acte illégal. Oui, bientôt le secteur impérial de DreadCast sera nettoyé de toute sa vermine, et de tous ses esprits libres. Bientôt les nobles pourront se pavaner et les forces de l’ordre patrouiller dans les rues, nul ne viendra les bousculer. Ce ne sont pas les cris de désespoir à peine masqués sur l'AITL, taxés d'appels à la révolte qui changeront quoi que ce soit, les esprits libres sont jugés dissidents, ou au pire rebelles à l’Empire.



Lambda est fatiguée de ses pensées trop sombres et se laisse bercer par des souvenirs qui ne sont pas les siens, d’une ville qui bruissait de bruits et de conversations d’êtres divers. Une ville où il n’existait pas de pensée unique, dont l’Empereur pouvait avoir la fierté de penser qu’il avait su faire cohabiter toute sa création. Une ville où l’Empire comprenait le sens de reconnaitre les siens.
Elle a vaguement mal au cœur


« ça m’apprendra à faire tourner ma chaise… » dit-elle dans un soupir avant de jeter son AITL sur le bureau et fermer les yeux en imprimant inconsciemment un mouvement rotatif à son siège.
Modérateur Posté le 10 Décembre 2011 à 17:06 #2
[Directives: Sujet ouvert à tous ceux qui ont envie de faire tourner leur chaise smiley
RP uniquement, pas de trolls. (Précision: le texte n'a pas besoin d'être en rapport avec celui posté).]
Inconnu Posté le 10 Décembre 2011 à 17:47 #3
Valstik tournait sur sa chaise mais n'avait pas le tournis. Il ne se demanda pas quelle puce était responsable de cela. La journée était presque terminé, comme elle se terminait habituellement depuis quelques temps maintenant.

Ceux qui franchissaient la ligne finissaient en prison, tous autant qu'ils étaient, qu'ils soient anticitoyens, nemo intra, citoyens ou même nobles. La loi n'était pas la même pour tous, mais il s'en fichait.

Pas de moral, pas de codes sociaux, juste la loi comme référence et uniquement la loi. Moins de criminels en ville? Tant mieux, cela fera moins de victimes d'agressions gratuites, de meurtres et de vols. Les rues commençaient à devenir propres, les sirènes de police remplaçaient les tirs d'armes automatiques et les cellules de la prison impériale accueillaient les prisonniers comme une mâchoire de crocodile pouvait accueillir des steaks.

Tant mieux pour les innocents.
Inconnu Posté le 10 Décembre 2011 à 19:08 #4
Prison de DreadCast


Inconnu Posté le 10 Décembre 2011 à 22:29 #5
[PR]: Meurtre des citoyens Remus et MR_Booba44. Meurtre de l'agent Valstik. Durée d'incarcération programmée: 96:00 cycles horaire

C'était ce qu'on pouvait lire sur la borne du terminal de la prison.
Hellrogoth avait attaqué le militarium pendant un assaut des troupes sur le SAS rebelle et le S2.
Il avait tout fait pour attirer l'attention sur lui, en attaquant à plusieurs reprises, semant la mort et la peur chez l'ennemi.
Il se devait d'alléger ses frères rebelles de l’autre coté, espérant même une retraite partielle des troupes pour venir le cueillir.

On peut dire que la réaction ne s'etait pas fait attendre... du moins : une fois les flics et autres protagonistes en place,
il lui était devenu très difficile de circuler en ville sans à avoir besoin de courir comme un dératé sous un déluge de feu.

Puis il s'était fait coincé, les flics et Callaghan étaient venu le cueillir, barricadant la porte d'entrée, ne lui laissant aucune échappatoire cette fois ci.
L'agent Valstik, qu'il commençait à bien connaitre, avait réussi à craquer le digicode de la résidence, et avait attaqué l'orc,
soutenu par la suite de l'ex général de l'armée impériale, Callaghan et plus tard, Lucy et de l'agent spéciale Sedna.

On peut dire qu'ils y avaient mis les moyens, tous les flics étaient à ses trousses au final, ainsi que les militaires, remplaçant les flics feineants se complaisant dans leur bureau minable, à regarder la télévision à longueur de journée.


De toute façon, si tu l'ouvres, personne ne t'écoutera, puisque tu es Anti citoyen imbécile "se dit-il"
Et il le savait très bien..

L'orc aura quand même réussi à avoir l'agent valstik, l'envoyant se fracasser contre le mur, lui fracassant le crâne dans un bruit d'oeuf éclaté.
Mais le combat était perdu d'avance, et l'orc fut mis hors d'état de nuire d'un coup de crosse par derrière de l'agent et noble, Lucy, puis incarcéré.



48H PLUS TARD...


Hellrogoth tourne en rond dans sa cellule, pensif et réfléchissant. Il en avait marre de cette prison, marre de passer 5 jours sur 7 en taule,
marre que ses projets n'avancent pas à cause de tout ce temps perdu.


Putain de merde, j'en ai marre marre marre ! Faut que ça s’arrête ce truc bordel de merde !

Hellrogoth se prend la tête dans les mains un moment, se tirant à moitié les cheveux.
Il se devait de prendre une décision aussi radicale que difficile, mais pourtant nécessaire s'il voulait avancer.

Bon, allez fini les conneries, c'est bien gentil d'aider les copains mais, c'est pas eux qui croupissent 5 jours de taule pour une soit disant trahison.

Trahison, un bien grand mot d'ailleurs, pour un homme qui n'a jamais adhéré à quoi que ce soit de l'empire..


Hellrogoth avait pris sa décision, et il comptait bien s'y tenir.
Il avait assez trinqué comme ça, les rebelles pouvaient après tout, très bien se débrouiller sans lui.
Désormais, il ferait tout pour se faire oublier, figurer comme un Anti citoyen cherchant à se repentir de ses fautes, à racheter sa citoyenneté , et comme on dit parfois, pas vu, pas pris, semblait être la meilleur solution à ses problèmes...
Inconnu Posté le 11 Décembre 2011 à 00:47 #6
Remus entre dans sa villa, dépité, abattu, détruit, prends une douche, va se rhabiller et se dirige vers sa chambre, se pose sur sa chaise, sort une bouteille de skiwi du bureau, se sert un verre, et fixe le plafond en faisant légèrement osciller sa chaise.

Bordel ... Qu'est-ce qui se passe.

Remus ne supportait pas que la situation lui échappe, il aime avoir un minimum de contrôle sur ce qui l'entoure, et là ... la situation lui échappait totalement. Il empoigne son verre et boit son contenu ambré dans un bruit sourd. Il repensait à son job, au militarium, ou il avait fini par être détesté par ses supérieurs, qu'il considérait comme faibles.

Tssssss...

Remus se crispait, le visage passant de la neutralité méprisante à la forme la plus pure d'émotion, la tristesse. il repensait au erreurs commises, au faux-pas multiples, il avait fini par tout perdre, amis, amour, et même son propre honneur.
Une larme glissait sur la joue rouge de l'homme, il n'avait plus aucune volonté, plus aucune humanité. Plus de destin.
Il était livré à lui même, dans ce désert aride et chaud que représentait dreadcast, sa santé se dégradait à vue d’œil, il perpétuait les entrainements et refusait de se nourrir, état réduit au statut d'un cadavre.
Remus devait reprendre le contrôle de la situation, et vite ! Mais pour cela, il à besoin d'Elle.
Remus se ressaisit enfin, descends de sa chaise, la laissant tourner toute seule, se dirigeant vers la sortie.
Manerina~6356 Posté le 11 Décembre 2011 à 01:32 #7
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Mané avait la tête qui tourne sur sa chaise, pourtant celle ci ne tournait pas...

Non...

Ce qui faisait tourner la tête de l'elfe, c'était la vodcast...

Piètre façon de se changer les idées, d'affronter ses problèmes et d'oublier... Elle le savait, n'en était pas fière et pourtant recommençait à chaque fois...

Depuis un certain temps, elle ne se reconnaissait plus, ne se sentait pas à sa place... Même ici, dans ce bar, sa deuxième maison comme elle l'a toujours appelé...

De l'autre côté, dans la salle principale du Requiem For a Drink, elle entendait les voix, les voix de ses clients, ses amis, ses proches... Mais ce qu'elle entendait était loin de lui donner envie d'arrêter de boire, au contraire...

Lassitude, morosité, découragement... Le Spleen rongeait aussi bien le coeur de la cité que celui de ses habitants.

Paradoxalement, le bar se remplissait à mesure que la ville désemplissait...

De plus en plus de commerces mettaient la clef sous la porte, les anciens désertaient les uns après les autres et les nouveaux repartaient encore plus vite qu'ils n'étaient arrivés...

Et le plus grand de ses concurrents devenait la prison... Ironique mais si triste...

Non... ce n'était pas la chaise qui lui faisait tourner la tête, mais bien ce verre d'alcool et tous les précédents qui n'arrivaient pourtant pas à lui faire oublier que la ville mourait à petit feu... Comme elle...?

L'Elfe avale son verre, certainement pas le dernier, fait tourner la chaise, se colle un sourire aux lèvres, sort de l'arrière salle et s'installe derrière le comptoir.


"Bonjour... Je vous sers quelque chose?"
Inconnu Posté le 11 Décembre 2011 à 09:38 #8
Inconnu Posté le 28 Décembre 2011 à 16:06 #9
Lambda fait tourner son tournevis entre ses doigts, le regard un peu vide quand son AITL retentit, la faisant un peu sursauter. Elle lit le message, sourit légèrement et fait le tour de la salle des machines du regard. Les STV… le ronronnement incessant des machines qui broient les cristaux et les déchets, les cuves qui se vident lentement au même rythme. Elle imagine la transformation, l’énergie pure qui se déverse dans les cables en rugissant son pouvoir jusqu’aux tréfonds de la ville, illuminant tout sur son passage dès qu’elle trouve une sortie vers la ville, remontant comme une vague impétueuse.

Elle voudrait que la même énergie se déverse en elle et touche doucement le bord de la cuve de sa main nue, comme une caresse. Elle soupire, regarde les techniciens grimpés sur d’autres cuves, réparant, vissant, vérifiant sans comprendre leur travail. Beaucoup d’autres sont assoupis, exténués de leur longue nuit. D’autres assis avec un air encore halluciné, tout juste arrivés et encore perdus.
Elle serre une dernière vis et se laisse glisser le long de la cuve, se dirige lentement vers le centre de sécurité et tend son badge au gardien avec les quelques outils qu’on lui avait remis. « Voilà, c’est fini pour moi ».

Un coup d’œil encore avant de sortir. Elle s’est sentie bien ici, a fait des rencontres impossibles auparavant. Elle a comme retrouvé une partie de ce qu’elle avait perdu, s’est amusée comme si elle était arrivée hier. Et maintenant sa citoyenneté… Elle relit le message reçu et lève les yeux vers le bureau de Francesca, la lady des STV. Lambda avait été bien inspirée de revenir là quand elle avait été obligée de laisser son agence.





Retour dans la rue après s’être frayé un passage dans le sas d’entrée tres encombré des Services Techniques. Elle a du jouer un peu des coudes « pardon… pardon … je voudrais sortir », enjamber les endormis mais rien d’inhabituel ici.

Elle respire à fond, regarde la rue, jette un coup d’œil vers le dojo d’entrainement et sourit.

Pas longtemps. D’autres pensées lui viennent une fois dehors, celles qu’ont tenté de faire taire son mentor du Programme Impérial de Réhabilitation. Les derniers jours n’avaient pas aidé à l’apaiser. Elle revoit la Police débarquer au bar et arrêter sans sommation son grand ami l’orc, à peine revenu d’un séjour hors de la ville, sur la base d’anciens stigmates qu’il portait sur lui après tout ce temps. Sa révolte quand elle s’était tournée vers le policier qui refusait de répondre à ses questions… le gazage en règle à la lacrymogène auquel elle avait eu droit. Ses yeux coulaient à la fois de rage et de douleur, et de la honte de ne pouvoir réagir davantage, ne pas se laisser aller à le toucher.

Anticitoyenne, juste le droit de se laisser traiter comme moins que rien, même à la prison où elle avait voulu rendre visite à Hiruma et avait eu la surprise en cherchant sa cellule de remarquer son propre nom sur une liste : interdite de visite. Le gardien conciliant l’avait laissé passer pour aller vite glisser à manger à l’orc que déjà la Déléguée sortait de son bureau et venait à grands pas la faire sortir. Le pauvre gardien en avait pris pour son grade tandis qu’elle sortait sans un mot de plus.

Lambda refoule tout ça et avance dans la rue, se dirigeant sans y penser vers le bar. Elle s’installe au comptoir et se met à réfléchir, faisant doucement tourner son tabouret.
Exodus1~17394 Posté le 31 Décembre 2011 à 12:52 #10
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Le message tomba tel le couperet d'un Agrimensor qui s'abattrait derrière la nuque.

"Cette ville est pourrie par ses fondations et sans avenir pour qui n'appartient pas au crime organisé. Je la quitte donc en te laissant 163000 Cr qui ne réaliseront pas mon projet mais pourront faire avancer le tient.
La somme te sera remise par Lady ...

Amicalement.

S"


Le message suivant était plus court, car sans doute plus chargé en émotion, mais avec une finalité identique.

Exodus1 perdait ses deux meilleurs amis la même journée. Deux chaises qui restaient vides autour de cette table où chacun aimait relater son quotidien et ses aventures.

Sur les trois amis, l'un deux captait plus souvent l'attention tellement son évolution fût impressionnante, tant sur le plan professionnel que sur ses capacités acquises à force d'entraînements, chaque jour passant, sans répit.

Son projet consistait à intégrer le militarium et pour cela il c'était imposé d'être au meilleur de ses aptitudes avant de présenter sa candidature, afin de ne rien devoir à personne et être évalué sur son seul mérite.

Il passait la plupart de son temps dans des salles d'entraînements qu'il ne quittait que pour accomplir son travail au service d'une OI et aller manger un morceau au Requiem où il lui arrivait de rencontrer quelques connaissances avec lesquelles il avait plaisir à converser avant de repartir en entrainement.

C'était quelqu'un qui ne tenait jamais en place. Toujours en action que ce soit en surface ou dans le souterrain. Quelqu'un qui avait beaucoup de convictions et croyait en un avenir à DreadCast, à force de volonté et persévérances.

Le second ami était moins téméraire. Lui, sa passion c'était l'informatique. Ce qui lui valu quelques soucis avec la justice mais sans jamais avoir accompli un délit qui soit préjudiciable à qui que ce soit.

Son ambition était d'être le meilleur dans son domaine pour intégrer une unité spécialisée du CO ou au pire une du militarium.

Il passait tout son temps au bureau afin de composer un capital pour l'avenir et était toujours là pour aider ses amis que ce soit en leur avançant les Cr nécessaires pour un passage au centre de clonage ou pour l'achat d'un équipement particulier.

A nous trois, nous formions une micro entreprise, chacun ayant sa chaise, attribuée pour toujours, quoi qu'il arrive.

L'un ayant d'énormes capacités évolutives, les deux autres l'accompagnaient dans son ascension tout en préparant leur propre projet.

Tandis qu'il développait ses aptitudes au combat, les autres travaillaient d'autres spécificités. Lorsque tous auraient atteint l'excellence ... ils échangeraient leur savoir.

Mais aujourd'hui Exodus1 se retrouve seul, ses compagnons partis sur un ressenti de trahison envers un système perfide composé de quelques Nobilis dont la morale de certains n'a pas la valeur du titre.

Certains de ces Nobilis manifestent une arrogance du verbe n'ayant pour égal que le verbiage du discours. Des allocutions égocentriques qui leur évitent sans doute de ce remettre en cause en se protégeant derrière un bouclier sémantique auquel le simple citoyen n'a qu'un seul recours, celui de ce taire pour ne pas être jugé d'anti-citoyen.

D'autres assument pleinement leurs fonctions. Ne connaissant pas chacun de ces Nobilis dans leur fonctions réciproques je ne peux que remercier Lady Francesca, Lady Ever, Lord Zlatows ou encore Lord NRA pour leurs implications auprès du citoyen et leur dévouement qui me semble sincère.

D'autres pratiquent la politique de la chaise bancale parfois doublée par celle de la chaise vide, ne trouvant leur stabilité qu'avec l'aide d'une cale et se transmettant leurs directoires au mépris des responsabilités engagés, exposant ainsi la population à de multiples dangers car incapables d'apporter des initiatives à leurs responsabilités.

Les citoyens peuvent se faire assassiner et cambrioler par des organisations criminelles qui ne cessent de se développer, lorsqu'il ne s'agit pas de vulgaires raclures en quête d'un bulletin, qui attendront votre sommeil pour venir vous assassiner et vider votre logement en sachant qu'ils ne risquent que quelques cycles de prison pour vous avoir dérobé le peu qui vous appartenait, dont l'acquisition nécessita des mois de travail sans répit. Un matériel qu'ils vendront en un rien de temps par une annonce diffusée sur l'AITL pour faire leur fortune sans le moindre effort accompli.

Par contre, l'impérium n'a pas le budget pour assurer la sécurité de ses citoyens.

Le CO intervient une fois les crimes et délits accomplis, mais quels sont ceux qui récupèrent leurs biens dérobés ? Quels sont ceux qui perçoivent un dédommagement pour leurs acquis perdus avec l'obligation de réitérer des heures d'entraînement pour récupérer leurs instructions ? Quel citoyen- salarié à DreadCast peut vivre honnêtement en pouvant effectuer ses inévitables passages au centre de clonage et acquérir des équipements nécessaires pour optimiser ses compétences professionnelles selon la voie choisie ?

Nos chers Nobilis, qui gèrent l'impérium telle la cité antique de Rome, devraient pouvoir adopter cette devise sans gène :

"Solus via impetrorid of tentacio cedere"

mais s'ils étaient moins soucieux de leurs seules carrières et intérêts, c'est toute la ville qui s'en porterait mieux.

Je dédie cette réflexion à mes deux amis partis ...
Le pouvoir est par nature, criminel.
Domingo~10990 Posté le 04 Janvier 2012 à 20:44 #11
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Oh oui c'est fr.
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Le Troll comptait. Ses mâchoires, entourées de silence se contractaient régulièrement, d'une lenteur reposante, d'une douceur paradoxalement effrayante.
Le Troll comptait ses contractions, le nombre augmentant inlassablement.

Il songeait.

Le comptoir lui arrivait à la taille, les personnes assises devant et autour de ce Monstre lui arrivant au poitrail.

Il songeait, silencieux.


Le Requiem était bruyant, mais le Troll était silencieux. Il n'était jamais silencieux, normalement. Toujours un bruit émanait de son corps. Soit celui de ses bottes maltraitant le sol de son pas lourd, ou encore sa voix grave dans un rire des plus naturel. Soit son grognement, dans l'énervement le plus bestiale.

Mais, il songeait, silencieux.

Un cliquetis, une flamme, et il recracha un filet de fumée blanchâtre, observant celle-ci danser dans son silence, voyant quelques ronds oser la défier quelques secondes plus tard.
Rien n'y fit, ces quelques secondes passées dans le silence le plus profond, s'étant entouré de murs invisibles, s'étant faufilé quelques minutes dans cette prison de verre, il songeait.

" Son Âme..Revient..P'tit Elfe.. "

Le Troll comptait. Il comptait les gouttes de sang tombant sur le sol, sa main se contractant régulièrement, exerçant une douce pression sur le verre brisé qu'elle contenait.
Cette douce pression arrachant la peau de fer de Domingo.
Cette peau déchirée laissant échapper un filet de sang, auquel des gouttes fracassaient leur défis en tombant, rapidement, silencieusement.
Au sol. Le Troll songea.
Domingo, Troll à tout faire.
Inconnu Posté le 05 Janvier 2012 à 01:14 #12
Ghylma rentre chez elle après une journée étrange...
Elle s'étale sur son canapé et le film des heures passées défilent, les images tournent dans sa tête...
Elle se sent perdue, triste, en colère, ... Les émotions se mélangent, s'entrechoquent...
Comment arrêter le carrousel infernal? Comment comprendre ce qui lui arrive?

Peut-elle parler d'un nous? Non, il faut du temps...
Peut-elle parler tout court? Non, d'autres sont prioritaires...

Quelle place peut-elle prendre?
Quelle place lui donne-t-on?

Amie, relation privilégiée, partenaire de passage, rien????

Rien, rien, rien.... Voilà ce qui résulte du tournis engendré par le carrousel des émotions...
Comment trouver l'équilibre? Comment avancer?

Faut-il bouger pour que cela arrête de tourner?
Faut-il changer pour trouver l'équilibre?

Les questions sont là... Et resteront là....

Doucement, le carrousel des émotions emmènent Ghylma vers le sommeil...
Probablement pas un sommeil réparateur, mais un sommeil... pour dire de pouvoir prendre son service, demain et encore le lendemain... Et ainsi de suite, jusque quand... Personne ne le sait.

La nuit prend le dessus et emmène Ghylma vers des songes dont on ne souvient pas....
Inconnu Posté le 08 Janvier 2012 à 14:28 #13
[Prison de Dreadcast 24 cycles horaires sur 48 écoulés...]

Pas de chaise dans sa cellule, ils sont plusieurs, les conditions sont spartiates et s'ils se rebellent les gardiens ne les louperont pas.

L'elfe se met donc à tourner sur lui même dans un coin, il tourne, il tourne jusqu'à sentir que tout bascule, le sol, le plafond, tout se mêle et s'entremêle pour ne former qu'un flou artistique sans queue ni tête.


"Encore en taule Aenarion, qu'est ce que tu fous encore là ? N'as tu donc rien appris ?"

Mis à part une arrestation pour travail dans une entreprise sur liste noire et un meurtre, tous ses délits relevaient d'un decking illégal. Rendre service à l'un, surveiller les habitudes de plusieurs proies et au final c'était l'incarcération puis en bonus une journée gratuite pour non paiement de l'amende.

Il y avait pourtant eu une pause dans ses habitudes, le séjour de l'autre coté. Pas de flics, pas de pression, il fallait juste supporter le fait qu'à tout moment un autochtone mal embouché ne lui tombe dessus.

Là où l'organisation structurée des institutions impériales accablaient de tout leur poids les citoyens et surtout les moins dociles, il régnait de l'autre coté un certain chaos.

Malheureusement toutes les choses ont une fin et c'est ainsi que menacé d'être exécuté pour des crimes qu'il n'avait pour une fois pas commis, il dû se résigner à rentrer chez lui.


"Super j'ai les flics au cul, les militaires à mes basques et une condamnation au statut d'AC qui me pend au nez ! Mais c'est quoi toute cette merde bordel !"

Légère prise de conscience, il est toujours entre quatre murs. Gargouillis dans le ventre, le service laissait à désirer. Il se remet donc à tourner sur lui même.

Pouvait-il en vouloir aux gens de ne pas lui faire confiance ? Il avait pas un si mauvais relationnel, juste ce petit coté distant, secret voir mystérieux. Il essayait de prouver sa loyauté, être là, obéir et progresser pour peut-être un jour ne plus faire douter.

Si... une personne avait su sans le vouloir obtenir sa confiance sans la demander. Il l'avait mal traitée, un coup de folie, signe d'une frustration mal contenue. Pourtant, elle avait toujours répondu présente avec son petit air dédaigneux. A croire que ça l'attirait d'être repoussé. Nul doute qu'il n'avait aucune chance d'aller plus loin mais une parole même piquante de sa part, lui remontait le moral pendant la tourmente...

Bref, il savait pas encore ce qu'il ferait mais s’attellerait à progresser pour le jour venu choisir son destin.
Inconnu Posté le 12 Janvier 2012 à 21:03 #14
Luli était un à tournant de sa vie.

Travail, logement, amis, amours. Tout changeait et se bousculait. Le cycle de la vie? Non. Juste un nettoyage de printemps. Une douce valse à laquelle elle ne s'était pas vraiment préparée mais qu'elle prenait de plus en plus plaisir à danser. Elle tournoyait sur sa chaise au rythme de cette musique. Ou alors est-ce elle qui était immobile et le reste qui était en mouvement? Elle ne savait plus très bien. Après quelques verres tout ce mélange de toute façon. Elle savait juste que cette délicate mélodie du changement était là, ancrée dans ses oreilles, la poussant à se transformer, à évoluer.

Evoluer pour mieux repartir? Peut-être.
Un pas en avant, trois pas en arrière.
Détruire pour reconstruire à l'identique serait plus exact.
Recommencer et faire les mêmes erreurs. Son credo.


Elle se servit un autre verre et l'avala d'une traite. C'était pas vraiment le remède efficace contre la mélancolie, mais elle n'avait rien trouvé d'autre pour chasser ses idées noires.

Boire pour oublier.
Oublier les chaises vides qui tournent autour d'elle.
Places vacantes précédemment occupées.
Un manque difficile à combler.

Avancer sans elles.
S'attacher de nouveau pour souffrir?
C'est un risque à prendre.
Mais est-ce vraiment utile?


Luli s'enfila un autre verre et se perdit dans ses pensées.

Deux personnes. Une chaise.
Deux finalistes. Ils avaient éliminé tous les autres concurrents au jeu impitoyable de la chaise musicale.
Une mélodie se fait entendre.


Elle ferma les yeux.

Ils tournent autour de ce siège.
Ils accélèrent.
Plus vite.
La musique s'éteint.
Lequel des deux va réussir à s'asseoir en premier?
Inconnu Posté le 12 Janvier 2012 à 21:43 #15
Lambda fait tourner le dé au creux de sa main, pensivement.

Elle l’observe sous toutes les faces qu’il présente, fascinée par toutes les possibilités qu’il offre. Tellement mieux qu’un simple pile ou face, pile tu gagnes, face je perds… plusieurs réponses possibles à chaque question, plusieurs façons d’envisager l’avenir.

Mais pourquoi laisser le hasard décider de ce qu’elle doit faire ? Lambda sourit en coin tout en serrant le dé dans sa main jusqu’à lui donner une chaleur qui le rend presque vivant. Le hasard n’existe pas, sinon comment le dé serait arrivé la, si ce n’est pour faire jouer Lambda.

Elle ferme les yeux et formule silencieusement la question qu’elle s’est posé souvent depuis le cataclysme. Il y avait jusque la deux réponses évidentes et jouables sur un crédit lancé en l’air. Sapar et Opaline avaient montré le chemin du sens que l’on peut faire revêtir à la mort, Lambda pourrait relever le défi.

Mais le dé ne lui permet plus un raisonnement binaire, elle doit réfléchir à ce qui se trouve sur chacune des faces, à chaque symbole incrusté sur lesquels elle peut passer le bout de ses doigts pour en sentir tout le sens. A oui ou non s’ajoutent des si, des variables à l’infini juste à cause de lui.

Alors elle prend une grande inspiration et regarde la rue par la baie de son minuscule bureau, puis elle ouvre la main et pose les yeux sur le dé.

Il est temps de jouer.

Lambda fait rouler le dé.





EveR~4918 Posté le 12 Janvier 2012 à 23:39 #16
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Ducit Calver
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Sa frimousse d’ange, un large sourire sur les lèvres alors que mes mains glissaient sur son épaule régulièrement pour relancer le mouvement. Le siège du bar tournoyait et semblait pouvoir emporter avec lui tout ses tourments ; ceux que personne ne voudrait voir dans les yeux d’un enfant. Et puis, presque trop hâtivement, il a interrompu mon geste et pris un air des plus sérieux avant de sauter de la chaise et de poser sur moi un regard terriblement adulte et sévère.

Il ne me sembla plus ce petit garçon que j’avais presque vu naitre à mon arrivée dans le Cité. Il se voulait grand et l’espace d’un instant l’était sans doute trop.

A trop croiser la souffrance, on la devine au travers d’un rire, jusqu’à la lire dans un regard… en imprimer la force en sa rétine.

J’ai voulu la nommer.

La quantifier, la crucifier.

Forme, nom, nombre, peu importait.

« Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. »


Des épines, une tige large, des pétales de métal rouillé. Dans sa pâleur d’acier, elle aurait pu se dire ; et en la pensant, je la faisais périr.

Il a lui aura fallu construire sur le manque, bâtir sur la non présence et sans doute sur un vide, s’entourer d’oubli pour s’épanouir.

Et… Finalement ne pas la saisir, passer devant, partir… créer ce qui aurait du simplement être.

Réminiscence, oubli, il y a quelques jours... Une voix plus grave et ce même sourire, un peu blessé sans doute et cette même détermination de... petit démon.
Cycles de vie, les images s’enchainent, se fondent, confondent et le crayon glisse encore sur la page de mon carnet, essayant de dessiner le mouton qu’il m’avait demandé.
Il a finalement pris le crayon et entreprit de le dessiner avec... un regard d'enfant.





« Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent. » St Exupéry


Inconnu Posté le 18 Janvier 2012 à 00:22 #17
Les mots tournent et tournent.
Ils arrivent dans la tête de Ghylma s'entre-choquent et raisonnent.

Amour, haine, jalousie, envie, reconnaissance, valorisation, ...
Bonjour, aurevoir, s'il vous plait, merci, ....



Parfois, une envie de vide, une envie d'équilibre, de stabilité, ...

Tout et rien. Rien et tout....

Le sommeil arrive, les mots se calment.... A quand une journée sans ....
Inconnu Posté le 18 Janvier 2012 à 23:39 #18
Quittant quelques instants les yeux du terminal du Requiem for a Drink, Sernine fait tourner sa chaise et sent les globules rouges lui monter à la tête. Il pense au sang comme ce liquide vitale qui irrigue la Cité ; les crédits. Au coeur, la DAI qui pompe et réinjecte ce précieux fluide dans chaque organe de la ville. Chaque veine est un conduit auquel s'abreuver, faire ça place, prendre sa part car les crédits ne se multiplient pas, ils circulent doucement par échanges électroniques dans tout le secteur et nulle crainte d'hémorragie.

L'information aussi circulent le long des terminaisons nerveuses de la Cité, le gigantesque espace matriciel auquel on peut accéder grâce aux ordinateurs. Précieux collaborateurs, ils emplissent les bases de données, permettent les échanges et porteuses de leur propre destruction, les virus parfois quoique Server Guard veille. Lui, il a besoin d'un accès plus grand à ces informations ; dans l'intérêt de sa Corporation, de son Consortium... Un corps humain comporte des limites mais l'Impérium dans sa grande mansuétude les a repoussées. Il lui faut être plus réceptif, plus performant pour défendre les siens, il a besoin d'un accès instantané à ce flux d'informations qui baigne la Cité.

Il n'y a pas de secret, les terminaisons nerveuse sont étroitement reliées au veines qui parcourent les rues de DreadCast. Savamment imbriquées, l'une ne va pas sans l'autre dans cette vie, minuscule molécule dans cette tentaculaire mégalopole, il veut y avoir un accès privilégié. L'opération doit avoir lieu dans une heure, se faire greffer un implant cybernétique n'est pas sans danger mais il s'y est préparé.

Il songe : Quelle part d'humanité subsistera ? Il ne le sait pas ; chaque modification qu'elle soit génétique ou cybernétique engendre des conséquences. Le battement de l'aile du papillon et l'ouragan... Certaines choses, il le sait resteront inaltérables : Requiem en fait partie, sa vie passée aussi...

Il cesse de faire tourner sa chaise, glisse son city eagle dans son holster et referme sa veste de cuir brun : Il est l'heure... Pourvu que tout se passe bien.
Anastacia Posté le 19 Janvier 2012 à 10:07 #19
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Après le choc de la nouvelle, Saria fait tourner sa chaise, perdue dans ses pensées.
Et elle tourne....
Inconnu Posté le 25 Janvier 2012 à 23:17 #20
Ah les femmes

Avant de s'endormir, ces mots tournent dans la tête de Ghylma...
Mais que veulent les femmes... Et puis elle, que veut-elle?

De l'attention, du temps, de l'écoute...
Triste impression que de se sentir en décalage, à l'écart, transparente...
C'est un choix, son choix...


Si j'avais su ....


Ghylma se retourne sous sa couverture. Encore un nuit, seule...

Se battre? Continuer? Mais contre qui? Avec qui? Pourquoi?
Pour lui? Le veut-il vraiment?
Pour elle-même? Peut-être.... Mais dans quel but?


Ghylma soupire Ah les hommes !!! et s'endort doucement. Avec le sommeil, la ronde des mots s'estompent...