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Biographie Arekushi

Créé par Inconnu le 03 Juillet 2008 à 15:50

Visible par tout le monde - Sujet Role Play
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Inconnu Posté le 03 Juillet 2008 à 15:50 #1
Arek est un decker, un homme de l'ombre. Je ne suis pas un guerrier, je n'en ai pas la force. Si vous voulez de moi pour un coup, je serai derrière. Laissez moi prêt d'une borne et veillez un peu sur moi, au cas ou je devienne trop blanc. Entrez ou vous voulez, je veille, mais attention, ce que je fais dans un sens, je peux le faire dans l'autre.

Je suis decker et pas farouche, je suis à la rue et sans emploi et déjà recherché. Cela ne durera pas...

Le temps que je me refasse un peu, et vous verrez bientôt des choses bizarres arriver !
Lanonobaffe~1997 Posté le 04 Juillet 2008 à 11:03 #2
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te souhaite la bienvenue arek
"Pas de main, pas de chocolat "

edit lano: "Je ne parle pas aux cons ça les instruits "
edit lano :" ispice de kinder va !!! bien blonde à l'intérieur, brune a l'exterieur "
Inconnu Posté le 04 Juillet 2008 à 11:25 #3
Message écrit en v2 par Bagheera

Bienvenu Arek
Inconnu Posté le 06 Juillet 2008 à 14:18 #4
Message écrit en v2 par ComG

Le classement ne veut rien dire...
Il dépend de tes stats, donc si tu travaille quelques stats rapidement tu monte...
Mais c'est pas ça qui fait ton talent...

Les STV c'est des jobs pour débuter. Du travail pour tous, c'est la règle là bas...
Inconnu Posté le 22 Avril 2011 à 09:24 #5




03/07/08 à 14:15


Arekushi Musashi - Yurinov, Arek pour les intimes. Decker par passion, connait les recoins de la matrice. Mais pour survivre il faut travailler, et si on ne peut pas travailler, on fait ce qu'il faut pour survivre....

Première nuit en prison, et pourtant je n'ai rien fait...ce monde me déplait fortement, chaque action est pénalisante, la matrice me manque....je dois fuir cet univers....rapidement, me connecter et agir.

Troisième jour en prison...décidemment...

C'est décidé, je vais me racheter une conduite, fini les plans foireux. Rentrer dans l'ordre, le bon, loin des problèmes. Je suis technicien à la ville, je lutte pour que mon prochain puisse dormir en ville comme il faut.......

Arek se reveille de se cauchemard, dans la rue, il retourne chez lui et enfile sa tenue, quelle vie de merde songe t'il

Bon et maintenant, je suis prêt, encore un effort, une semaine ou deux, et je peux tenir chez moi avec mon deck. Il me faut de quoi tenir, c'est trop dure sinon, je ne tiens pas. Je passerai en ville après mon taf....personne ne doit se douter.....personne ne doit savoir !

Arek s'essuye le front....


Mon passé

Une histoire banale en sorte, des parents bizarre, jamais vraiment là en fait. Je ne sais plus quand est la dernière fois ou ils m'ont dit bonjour en fait. Ils étaient tout deux deckers, et ont vite plonger dans le Kro. Le chemin habituel sans doute...Et puis il y a eu ces images, des débordements de pulsion. Au début cela aller encore, et puis tout s'est accéléré. Je trouve mon repos la nuit, connecté, l'esprit absent.

Quelques années ont étés nécessaires pour comprendre la vérité sur ma famille. Des assassins, tous, une lignée de pure tueurs, préparés et sanguinaires. Une foi en la vie pour un idéale, une destruction de l'Homme qui ne respecte rien.

Je n'étais pas différent... Très tôt je compris toutes ces frustrations, ces douleurs, ces entrainements divers et fatiguants, humiliants et inhumains...pour arriver au final à ceci...

Doué dans l'art de la manipulation et la transformation, je fais croire, encore et toujours, une banalité pour tout le monde.

Présent - passé

Journée géniale, le Kro c'est le kif

Je n'ai pas réussi à m'en empêcher, la nuit a été trop dure, il ne m'a pas lâché, il est de plus en plus fort...je dois m'en sortir, mon job aux STV est un bon job, je suis crevé, de cette manière rien ne peux se passer.

regarde autour de lui, son frigo est vide, le sol est vide, sur la table repose son deck

Aujourd'hui, chose importante, j'ai enfin trouvé un bon job en ville. Vendeur dans une superbe boutique...

Chez les commandos. Bon au pire, je peux vous faire un prix...

Pour ma seconde nuit ne prison....ce fut mouvementé. J'ai vraiment ramassé ma race. Pas que je sois pas trouillard, mais là je me suis fait charger toute la nuit par une grosse brute des fonderies de Lithium...mais pourquoi elle a pas sautée en même temps, cela m'aurait évité quelques milliers de tarte dans les gencives cette nuit...

Ceci n'est pas trop grâve, j'ai rencontré une superbe fille, jeune, mais qui a tout le temps de grandir, et j'ai aussi tout le temps...mais vu sa famille en fait, je vais plutôt rester célibataire un petit temps.

Donc le travail c'est la santé, on bosse et sa fatigue, pour combattre la fatigue on boit du RedBull (m'en fou j'ai deja des ailes), et hop on rebosse...

Et la nuit on bosse aussi....

Et avec tout ça...quand on meurt on perd la moitié, et donc, on recommence a bosser.



Transition - fatale - brutale


Arek traverse la grande transition comme il le peut, avec son passé, ses doutes, ses craintes et ses peurs. Tout est si nouveau dans cette grande ville, tout est si différent, tout est à reconstruire.. Mais à nouveau tout recommence, personne n'écoute, tout le monde se préoccupe de ses affaires, Arek ère ainsi, esprit malade et torturé, toujours sans savoir ou se situe le bien et le mal, personne n'ayant pris la peine de le conduire dans le droit chemin.. personne à part un ange croisé un jour dans un bar, approche subtile, partage et naissance d'une passion.

Puis tout s'enchaine, il découvre le chemin du bien, se sent guider vers quelque chose qu'il ne connait pas, se reconstruit à l'image de ce que l'on attend de lui..

Il comprend alors que tout ce qui avait été fait par le passé n'était pas le bien comme sa famille s'efforçait de lui faire croire. L'absence de la connaissance est parfois bien destructrice pensa t'il..

Néanmoins aujourd'hui il apprend le verbe construire, le mot famille et responsabilité. S'investir entièrement dans ce qui est aujourd'hui pour lui le bien.



Mariage




Exprimer cela, sans nulle doute, Angel Yurinov, mon guide et ma muse. Chaque jour ne passe, chaque minute ne s'écoule, chaque instant n'existe, sans que pensée pour toi ne vient heurter ma conscience pour me rappeler à quel point la magie peut exister.


Arek Soldat impérial



Aujourd'hui Arek sert l'empire de toutes ses forces, pour se racheter de son passé, pour construire un futur à sa famille, qui soit autant que possible le meilleur que ce monde puisse offrir. Il est deja fier de ses fils, DG, Fonctionnaire, quel honneur pour lui d'avoir des enfants qui portent fièrement cette citée à bras le cœur. Quand à lui, il est résolument décidé à servir, protéger, et devenir l'arme ultime de l'impérium !
Inconnu Posté le 22 Avril 2011 à 14:42 #6
Rectification - Ex soldat impérial


Arek regarde les soldes qu'il a touché et se dit qu'ailleurs l'herbe est peut être plus verte..
Inconnu Posté le 04 Juillet 2011 à 15:20 #7
AREK - V2.0


Arek ouvre les yeux à nouveau, autour de lui des visages connu, des visages qui apportent de la chaleur à son âme. Lui qui pensait ne plus pouvoir les ouvrir un jour, il voit combien la vie est précieuse et délicate. Il prend le temps de lire chaque mot des messages qu’il reçoit, il prend plaisir à retrouver ses amis qu’il a fuit il y a quelques années. Tous comprennent et acceptent, sans jugement aucun, juste heureux de voir le retour d’Arek parmi eux. C’est un sentiment agréable que de vivre cela, on se sent moins seul dans cet univers, on se sent utile, et surtout, on donne une raison à son existence. Il est seulement triste de voir qu’il faille passer par cette étape pour s’en rendre compte, car parfois vivre par le truchement de la folie conduit à l’isolement. Peut être que si vous prenez le temps de vous arrêtez sur ce récit, vous persévérez à quel point un homme peut souffrir de l’ignorance.

Voici donc ce que j’ai à vous raconter, ma vie, ma disparition, mon retour.

De nos jours,

Mais quel chemin j’ai parcouru pour en arriver là ? Ces épreuves que j’ai traversées pour me rendre comptent de la chance que j’avais ? D’avoir ces hommes et ces femmes autour de moi ! Certes j’ai fait souffrir, et certainement que ces blessures sont de celles qui ne guérissent jamais. Mais il était nécessaire pour moi de partir, faire un break comme on dit, me poser et faire le point, sur ma vie, sur notre vie, sur notre avenir. Mais avant de parler du futur, je vais juste poser en quelques lignes mon périple dans les terres isolées qui entourent notre belle cité.

Il est des voyages qui durent, d’autres qui marquent, certains forment, le mien aura été tout à la fois, endurance morale et physique, douleurs internes et externes, peines et réconforts.

Flash back – 3 ans plus tôt.

Après avoir vécu des moments fabuleux avec ma femme, la naissance de ma fille, je pensais que tout irait pour le mieux maintenant. Nos projets allaient bon train, le Foyer commençait à se faire un nom, les dons affluaient, l’hôpital se mettait en place, et les nouveaux projets complémentaires comme la bibliothèque allaient voir le jour. Tout commença à dériver avec les messages étranges de l’empire concernant ces projets, le refus des délégués de travailler avec nous, puis le message de la DAI, qui voyait d’un mauvais œil la création du foyer, jugeant qu’il ne convenait pas aux directives du truc, ou qu’elles n’étaient pas applicables, enfin un jargon tellement imbitable qu’une grosse migraine me guettait.

Puis ce fût le tour des autres centres, trop proches selon l’empire des STV, du militarium et même des chiottes de l’empereur lui-même à l’extrême. Que de foutaises dites pour nous montrer à quel point notre volonté d’aider la population était vaine. Tout allait de travers, personne ne comprenait le bien fondé de notre démarche, nous voulions aider les jeunes de la ville, leur offrir le minimum pour survivre, mais il m’a semblé que cela ne nous préoccupait que nous même en fin de compte. Tout le monde autour de moi ne comprenait pas ce qu’il se passait, alors que petit à petit je comprenais que tout ceci n’était que le résultat d’une chose.

Je dépensais tellement d’énergie dans cette entreprise que j’en oubliais mes proches, pris dans le besoin de me battre pour prouver le bien fondé de notre travail, je ne voyais pas que je m’éloignais de ceux que j’aimais, et surtout, de ceux qui convoitaient mes perles précieuses. Je dérivais, je sombrais, je ne voyais plus le bien du mal, je devenais agressif et rejetais tout en bloque, je n’avais plus qu’une seule idée en tête, arrivé à mes fins, prouvé que la fondation devait exister dans cette ville, je m’étais engager dans une lutte, face à moi-même, et face aux autres, sans m’en rendre compte. Sans me rendre compte non plus que dans cette démence, je donnais à ma femme le moyen même de me faire souffrir encore plus en lui offrant la direction d’un bar, quelle erreur monumentale.

Ce projet relativement simple à négocier avec mes partenaires, fut un des éléments les plus dures de ma vie à vivre en tant qu’échec avéré. J’ai assisté aux conséquences de mon égoïsme en voyant ma femme passer de directrice d’un établissement à danseuse puis strip teaseuse, mais comment cela a-t-il pu arriver ? Un appel à l’aide, un besoin d’attention, je ne l’ai pas vu, sans doute était il trop tard, je m’enfonçais encore plus sur moi-même. La souffrance de la voir montrer son cul à toute la ville devenait si profonde que je ne dormais plus, ne mangeais plus, ne parlais plus, n’écrivais plus à personne. J’étais responsable de tout ce bordel, tout partait en couille, tout s’effondrait, je voyais autour de moi des visages, des paroles, des gens qui parlaient, mais je ne voyais plus rien. Comment pouvais-je être à l’origine de tout ce merdier, qu’avais je donc fais toutes ces années pour que l’on me juge en permanence, qu’on ne m’accorde aucune confiance ni aucun crédit. Pourquoi tous ces hommes et ces femmes s’acharnaient à venir pourrir mes idées, me voler mes concepts, toutes ces personnes incapables d’innover et qui préfèrent s’approprier ce que j’ai pu concevoir. Est-il si facile à l’être humain d’être aussi violent vis-à-vis de son prochain ? Il me semble que oui, effectivement, rien ne va autour de moi.

Mes préoccupations ne sont pas celles des autres, je ne prends aucun plaisir à perdre mon temps à discuter avec les gens, je ne prends aucun plaisir à me promener de bar en bar et montrer que j’existe, à quoi bon perdre son temps dans ces futilités, alors qu’il y a tant de choses à faire, tant et tant qu’il me manque du temps, tout en voyant ces gens autour de moi perdre le leur. Cela me ronge de plus en plus, j’ai envie de gueuler un grand coup dans les grandes rues de la ville, mais putain, merde quoi ! Bougez vous le cul au lieu de glander, voir de me casser les burnes. Mais ce serait un message vain certainement.

Ce soir là, en rentrant chez moi, je consultais le dernier message de ma femme, qui me disait qu’il était temps de faire le point, qu’elle souffrait aussi, qu’elle prenait du réconfort auprès de DarkCloud qui lui était présent alors que moi je m’éloignais. J’étais incapable de faire face à cela, tout était de ma faute, tout s’effondrait, je n’avais plus aucune énergie pour faire face à tous ces problèmes, je n’avais plus d’issue. Je me regardais dans un miroir et voyais ce visage tout en me demandant qui c’était. Tant de fatigue…

Je pris donc la décision d’ouvrir mon coffre et d’y prendre mon bon vieux flingue. Mais il était vide, quelqu’un en avait vidé le contenu, avait dérobé mon livre de compte, mes communications avec des partisans rebelles, tout ces plans échafaudés en secret venaient de disparaitre, et avec cela tout le reste de mes entreprises. J’imaginais donc ma disparition, laissant à mes enfants de quoi mener une enquête sur ce qui se passait tout en leur laissant le temps d’agir avant que tout cela ne soit rendu public. Une enquête discrète sur ma disparition aurait conduit à la découverte de vol, et aurait conduit à camoufler cet énorme ennui. Je ne doutais pas de leur ténacité, j’avais des soupçons sur une personne, je leur laissais donc son nom dans un cryptogramme bien pensé, au milieu d’une lettre explicative sur les raisons partielles de mon départ. Tout en sachant qu’il fallait gagner du temps pour les opérations en cours. Il me fallait faire vite, cependant, il y avait encore tant à faire pour disparaitre de la ville, que je décidais de scanner la matrice à la recherche d’une quelconque solution. C’est ainsi que j’ai trouvé ce pauvre droids relié à la matrice dans une salle d’hôpital, il était le parfait pigeon pour y laisser un espion informatique de ma composition. Son histoire collait très bien à mes besoins, un agent spécial, menant des enquêtes. Ainsi, mes contacts rebelles auraient eu à loisirs de continuer leur trafic sans trop d’inquiétude et préparer les transferts nécessaires. Ce pauvre Lyde était un parfait couillon, il me fallait lui faire croire que sa sœur était probablement passée dans cette ville en implantant dans sa mémoire cybernétique un message de cette nature. C’était mon dernier cadeau aux factions rebelles. L’activation à distance du contrôleur par la chef rebelle lui permettait d’obtenir des informations utiles pour leur cause. Quand à moi, je pouvais m’exiler dans les terres isolées qui bordaient notre cité, là ou rien ne vit, là ou rien ne survit. Je pensais alors avoir fait pour le mieux, sans me rendre compte des dégâts que j’allais occasionner.

Avant de partir, je faisais un dernier nettoyage des traces d’Arek dans l’espace matriciel de la ville…

Je n’étais plus…

De nos jours.

Avec le recul je me rends compte maintenant combien j’ai été aveuglé par cet alter ego qui me poursuit depuis tant d’années. Il m’aura fallu deux décennies pour m’apercevoir que cet autre moi me détruisais, aux yeux de toutes et tous, alors que dans mon profond intérieur j’étais isolé, incapable de comprendre pourquoi j’arrivais toujours dans ces situations d’échec. Je me suis inventé une vie, fait croire en des choses, j’ai masqué des choses et repris pour mon propre compte des actes odieux. Sans me douter un instant que le préjudice serait si important. En fuyant en permanence je n’ai fait que m’enterrer, inexorablement dans mon enfer personnel, dans ma folie. Je ne fais que fuir car je ne sais pas assumer mes erreurs, je n’assume pas ma vie, je… j’ai… point de départ d’une longue réflexion, j’avais le temps. Les premiers jours de mon exile furent presque un soulagement pour moi. J’été enfin seul, livré à moi-même dans ces contrées désertes. Le commencement d’une autre histoire.

Les premier mois,

Furent sans doute le plus calme de mon périple, j’étais encore énervé de toutes ces histoires qui me rongeaient lentement, je ne parvenais pas à faire le vide. Toute cette colère qui me collait des boules au ventre, toutes ces angoisses qui m’empêchaient de trouver le sommeil. J’avançais sous un soleil de plomb, dans de désert sans fin à la recherche de la moindre trace d’ombre. Comment une terre pouvait ressembler autant à un grand vide de vie ? Je m’interrogeais alors sur ce qui m’entourait, et petit à petit je lâchais le regard centré sur moi. Alors que j’avançais dans cette chaleur infernale, je sentais le poids des années peser sur mes épaules, mes pieds me brulaient, et chaque jour je devais me battre pour trouver la moindre source d’eau. Mon scanner, même si il me rendait bien service, était un poids considérable pour un novice tel que moi dans cette immensité désertique. J’ai traversé des océans de sable à la recherche du salut, de la paix, du pardon aussi. Je ne trouvais que le vide, le néant et rien à perte de vue. Chaque soir je me couchais en pleurant, puis de moins en moins, pour finir à ne plus avoir la force de verser des larmes.

Je comprenais alors que dans cette preuve il me fallait apprendre à faire face, trouver le moyen de me pardonner et de cicatriser mes blessures du passé. Ces premiers mois de cette longue traversée du désert furent considérablement éprouvants à la fois physiquement et mentalement. Un jour, je me souviens, me posant au sommet d’une dune, je regardais encore dans toutes les directions à la recherche de quelque chose, je scrutais au loin l’immensité de ces plaines jaunes brulantes, me demandant ce qui j’y cherchais. Un court instant j’ai fermé les yeux tout en retenant ma respiration, pensant être arrivé au bout de mon périple, sans réponse, sans être parvenu à trouver.

Peut être aurais je du la retenir plus longtemps, car le reste de mon périple aura été bien pire.

Ouvrant les yeux, je reste ébloui par le soleil, lorsqu’un coup assommant vient heurter ma tête. Je perds connaissance, je roule sur moi-même. Tout est noir, calme, je me crois mort.
Inconnu Posté le 04 Juillet 2011 à 15:20 #8
Mon cauchemar,

J’ouvre les yeux je ne sais combien de temps après ce coup sur ma tête. Je suis ligoté dans une chariote toute déglinguée, je sens l’odeur d’orcs puant irriter mes narines, je baigne dans un jus à l’odeur encore plus immondes que ces créatures puantes. Ils avancent d’un bon pas vers ce qu’il semble être leur repère... Plusieurs kilomètres sans doute ont été parcouru, je ne sais dans quel direction, mais j’arrive dans un bastion orcs dans les montagnes, des tourelles postées çà et là, des trolls montant la garde et un petit arsenal accumulé au fil des années.

Je suis conduis dans une pièce dépassant tout ce que l’on pouvait imaginer, tant elle ne ressemblait en rien à ce que l’esprit le plus malade ne pouvait même concevoir. Il y avait des restes humains un peu partout, du sang, des trippes, des excréments jonchaient le sol parmi quelques corps qui semblaient désespérément de trouver une issue. Certains corps gesticulaient misérablement dans leurs souillures, à moitié démembrés, ne pouvant même plus hurler leur douleur. J'étais arrivé en enfer, il n'y avait plus aucun doute.

Cette salle serait sans doute le dernier endroit de ma vie, je comprenais que je finirai ainsi. La suite fut un ensemble de jours et de nuit de souffrance, tortures jour et nuit, sentant les lames rentrer dans mes chaires, les tisons brulants m’ôter la vue, mes ailes découpées lentement avec un canif rouillé. Une telle souffrance nous fait hurler tant et tant, et pourtant, aucune oreille pour entendre ces cris, le désespoir, et une attente, celle de sa mort prochaine. Lorsque les supplices s'arrêtaient, j'osais me plonger dans mes souvenirs, pour y trouver un repos, donner à mon âme de quoi survivre, mais l'effort était tellement important que rapidement je sombrais dans un comas à moitié vivant. J'ai du mal encore aujourd'hui à décrire cette détention tant mon esprit a du s'échapper à cette horreur permanente. J'ai enfouis au plus profond de mon esprit ce qui pouvait rester de bon en moi. Je suis réveillé chaque matin par un craquement, celui d'une de mes articulations. Mon bourreau aimait tout particulièrement me briser un os au réveil, je ne sais pas pourquoi, sans doute une manie qu'il avait depuis tout petit. Il prenait plaisir à me voir ainsi souffrir, étrange créature... je sombre dans la folie, inexorablement, jour après jour.

Les choses prennent alors un tout autre sens, comme il est facile de vouloir mourir, parfois, de pouvoir s'échapper quand on le veut. Comme il est simple de ne pas faire face à la vie, en décidant d'un seul coup d'arrêter ce que l'on commence, mais comme il est difficile de décider d'en finir quand cela n'est plus possible, quand même la mort ne veut pas de vous, quand la souffrance permanente vous force à vomir, et vomir encore, avant que de se voir ingérer une quelconque nourriture à l'odeur putride. Tout prend un sens, la vie est précieuse, quelle erreur que de vouloir s'en échapper. Je me rend compte à quel point j'aimerai être avec des gens que je connais pas pour parler de rien, du temps qu'il fait, découvrir des visages, toucher des mains, sentir des cheveux, je regrette tellement de ne pas avoir su vivre parmi tout ces gens.

Je ne sais trop comment, un soir, a demi mort, vidé en partie de mon sang, emputés de mes membres, je suis projeté dans une pièce qui devait servir de fumoir des restes humains avant d’êtres consommés sans doute. Ce fut certainement la meilleure chose qui me soit arrivé durant tout ce temps, une eternité sans doute, j’avais perdu la notion même des heures, des secondes, je ne fonctionnais plus qu’en attendant le prochain supplice, priant pour que ce soit le dernier.

Ce soir là, je me souvient d’une chose, une odeur humaine différente, un souffle sur ma peau, je vis les yeux d’un ange… puis à nouveau, le noir.
Inconnu Posté le 04 Juillet 2011 à 15:24 #9
Résurection,

Je reprend conscience, dans une pièce lumineuse, calme. Je sent mon cœur battre, tout est si paisible. Je suis enfin mort, enfin j'ai échappé à cet enfer. Par quel miracle ? je ne sais pas encore.

Doucement j'essaye de prendre conscience de là ou je suis, mais je n'y arrive pas, je ne sent pas mes membres, je n'arrive plus à lever mes bras, mes mains ne me répondent pas, je n'ai aucune sensation dans mes jambes.

Cette pièce si lumineuse, ces légers bruits qui arrivent à mes oreilles, je me souviens de ces bruits, il y avait les mêmes dans notre hôpital, les monitorings, oui, c'était bien cela. Je me mis à pleurer, mon cauchemar n'était il donc pas fini, je n'étais donc pas mort ? Pourquoi tant de haine, qu'ai je donc fait pour mériter cela, je m'agite, je sent la douleur alors qui refait surface, j'essaye de bouger de sur mon lit, sans y pouvoir.

Emprisonné dans mon propre corps, je tente de m'enfuir, quand une main se pose au dessus de mon visage, un masque vient se poser sur ma bouche, et je sent mon corps se détendre.

Pour la première fois depuis plusieurs mois j'entends à nouveau le son d'une voie douce arriver à mes oreilles.

- Calmez vous, tout ira bien. Vous êtes en sécurité.

Calmez vous résonnait dans ma tête, encore et encore. Chaque jour j'entendais cette même voie qui me rassurer pendant ces séances de reconstruction. Elle m'expliquait que dans mon état c'était encore une chance si je pouvais respirer. Je ne savais pas très bien si c'était une chance, mais je la croyais. Elle me dit après plusieurs jours que mon corps serait différent, jamais plus comme avant, j'avais souffert de trop multiples ablations pour permettre une reconstruction organique. Je devais comprendre alors que je devenais un androïde. Était-ce le prix à payer ? je me doute que oui, la survie d'un être sans doute. Pourquoi survivre ?, je ne sais pas encore.





Inconnu Posté le 05 Juillet 2011 à 14:32 #10
suite...

Plusieurs fois j'ai du ouvrir les yeux et les refermer, ne sachant plus trop en fait ou j'en étais, mon esprit avait tellement essayé de fuir ce cauchemar que je ne savais même plus si j'avais encore une once de lucidité en moi. Souvent l'écho de cette voie résonnait en moi, me demandant de chercher ce calme, cela m'était il encore possible ? comment savoir si la paix était à nouveau un concept palpable et tangible ?

Mon esprit s'arrêtait ça et là, de temps en temps, apparaissait, disparaissait, j'étais à moitié mort, et pas encore vivant, je sentais de temps à autre des souffles autour de moi, de la chaleur qui aurait du être réconfortante, mais qui me semblait si loin de moi pourtant. Puis mon réveil total fut enclenché, je m'en souvient parfaitement, ce jour là il y a avait plusieurs personnes dans cette pièce, toutes autour de moi, me fixant, espérant. Je senti des milliers de décharges électriques, toutes aussi intenses les unes que les autres, me procurant cette sensation de vie, une renaissance sans doute, je sentais à nouveau les extrémités de mes membres, ce catalyseur me faisait prendre conscience de ce nouveau corps, plus fort, plus robuste, et faisait disparaitre mes douleurs, cicatrices de ces amputations.

Je vois et je sent, progressivement ma conscience refait surface, je revis à la fois physiquement et psychiquement. Je vois tous ces visages autour de moi attendant qu'un son sorte de ma bouche, attendant une expression de ma part, attendant une lueur de vie dans mon regard. un court instant je croise le visage d'Angel en face de moi, mais ma rétine rectifie ce truchement de la réalité, il me semble reconnaitre cette douce femme qui m'accompagnait dans cette longue opération. A cet instant je senti la première expression humaine à nouveau produite par mon corps, une larme s'échappa de mon conduit lacrymal, coula le long de ma joue, et pour la première fois, je sentis à nouveau l'humidité sur ma peau, mes yeux s'embuaient, j'étais vivant, je sentais mon corps, mon esprit revenant lui aussi à la surface.

Je pris alors conscience de mon existence pour la première fois. Moi, Arek, j'existais à nouveau dans ce monde. Je n'avais pas encore la force de me lever, mais j'entendais, je voyais, je respirais, et j'étais habité de sensations. Je reposais la tête sur mon lit, et me laissais aller à un rêve paisible...



Inconnu Posté le 07 Juillet 2011 à 08:56 #11
Le départ...

Ce ne fût pas sans peine les premiers mois que je réappris à me service de mon nouveau corps, tant il était différent. Mon corps de vautour, si petit, si frêle ne me permettait pas de m'épanouir entièrement, j'ai vécu tant d'années dans cette frustration d'être aussi impuissant face à des créatures bien plus fortes que je m'en suis rendu malade, un mal profond qui ronge. Tout cela avait disparu avec ce changement, j'étais plus fort, mes limites avaient changées, je devais maintenant composer avec tout cela. Comment réorganiser sa vie après autant d'épreuves, sans doute que cela est impossible, le temps seul est il capable de cicatriser les blessures... j'allais le découvrir.

Je découvrais aussi ce lieu étrange, des résidents sans doute, isolés dans ces terres arides, en lutte permanente avec un milieu hostile, éléments déchainés, meutes de créatures sans morale, un cadre de vie parfait en quelque sorte. Ces gens étaient pourtant si admirable, ils avaient créé cette petite société fort bien structurée, sans haine, sans violence, et avaient un tel niveau de compétence dans tous les domaines que je découvrais les plaisirs de l’ingénierie, des sciences métaphysiques, des pensées oubliées. Le plus incroyable était encore leur mode de relation intime, totalement épanouie, cela forniquait dans tous les coins et recoins, j'ai eu du mal au début à m'y faire, mais après quelques séances, j'ai pu voir à merveille les petits gadgets qui se dissimulaient ça et là dans ma nouvelle carcasse d’androïde. Qu'est ce que j'ai pu niquer à tour de bras, des femmes superbes, des corps à tomber par terre, une, deux, trois femmes par moment, dans tout le respect qui soit possible, tant de liberté dans l'acte, comment peut on vivre loin de cette facilité à vivre tout simplement. Cette communauté était parfaite, après la cruauté que j'avais vécu chez les orcs. Je me demandais alors si je ne me perdais pas un peu au milieu de toute cette luxure, j'y prenais goût, jour après jour, je pétrissais des poitrines charnues, goûtais des sucs délicieux, nectar de rares fleurs ouvertes. C'était open bar, open night, open mind, mais la pensée est quelque chose de bizarre parfois.

Un jour je me rendais dans une grande salle d'ordinateurs, je me connectais et inconsciemment je retrouvais le code pirate que j'avais installé dans le cerveau de ce pauvre Lyde, j'hésitais un instant, puis, par simple curiosité j'allais naviguer dans sa mémoire d'androïde. Et puis, je ne sais pas pourquoi, je trouvais quelques messages perdus, destinataire confondu, mais de détresses sans nulle doute, je repensais alors à ma famille, mes enfants... un court instant le remord me gagna et je décidais de rejoindre les miens.


Inconnu Posté le 07 Juillet 2011 à 08:59 #12
Il faut cultiver son jardin,

Sur le chemin du retour je repense à mon voyage, les raisons, les conséquences, les concepts de vie et de mort...

J'emmagasine tant et tant de choses le temps de ce retour.





Quel bonheur ce sera que de retrouver les siens

Inconnu Posté le 07 Juillet 2011 à 09:01 #13
Ce jour.





Je suis comme un point dans l'univers, je vois des points s'agiter autour de moi, mais tellement loin...





... que s'est il passé !


Inconnu Posté le 16 Avril 2013 à 11:41 #14
Derrière ses barreaux, le vautour se tord de douleur, transfuge récent il entre dans une phase de sevrage qui ravage son corps et son cerveau. Pour l'heure il est le seul danger pour lui même et l'exterieur, il pourrait pisser de la Kro pure à 100% tellement son corps en est imprégné..



Laissant une note au gardien de prison, la souffrance le rongeant, ses muscles se faisant aussi brulants qu'une barre d'acier chauffée au rouge plantée dans sa chair.

Ne veux voir personne ..
Inconnu Posté le 08 Mai 2013 à 20:22 #15
prenant le temps d'une inspiration, le vautour centenaire écrit sur son réseau un message d'une grande tristesse. A destination du warez groupe, et autres geeks cybernautes.


Annonce officielle de la famille yurinov, moi, arekushi musashi yurinov renie a jamais mes enfants qui ont rejoint le cote sombre sous un nouveau nom.

Paix a leur âme.