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EDC de Sylas

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Il me semble que cacher c'est mieux ♪

𝓟𝓵𝓸𝓷𝓰𝓮, 𝓹𝓵𝓸𝓷𝓰𝓮 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓵𝓸𝓲𝓷 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓽𝓮𝓼 𝓼𝓸𝓷𝓰𝓮𝓼.
𝓐𝓾𝓼𝓬𝓾𝓵𝓽𝓮, 𝓪𝓾𝓼𝓬𝓾𝓵𝓽𝓮 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓵𝓸𝓲𝓷 𝓽𝓮𝓼 𝓬𝓻𝓪𝓲𝓷𝓽𝓮𝓼.

Elle ferme les yeux, essayant de chasser le vague à l'âme qui l'étreint en quelques battements de cils doux.
Jusqu'où peut-on renier sa nature la plus profonde, renoncer à se qui nous caractérise.
Elle passe une main sur sa gorge, serrant son cou de ses frêles forces, un faible soupire las échappe à ses lèvres, elle relâche la prise, abandonnant son bras sur la couverture bleutée. Son cœur est serré douloureusement depuis quelques instants, elle pose ses mains sur ses iris, ses éclatants yeux qui lui attirent tant de problème.

𝓒𝓸𝓷𝓿𝓸𝓲𝓽𝓲𝓼𝓮, 𝓹𝓪𝓼𝓼𝓲𝓸𝓷, 𝓱𝓪𝓲𝓷𝓮, 𝓬𝓾𝓻𝓲𝓸𝓼𝓲𝓽𝓮́...

Une larme trouve le moyen de se frayer un chemin sur sa joue, salé, transparente roulant jusqu'à disparaître dans l'immensité des draps bleus. Elle se roule sur le côté pour se recroqueviller sur elle-même, tremblante. Ses ongles ne traversent pas le tissu immaculé de son chemisier, demain il ne restera aucune trace de son chagrin.
Tout est si vide, morne, elle se sent toujours ainsi après avoir été en colère, s'énerver la vide de toute ses forces, aspirant son énergie aussi sûrement qu'une flamme consume son combustible.
Et puis elle ne le voit plus que de temps à autre, lentement la manche de son trench échappe à sa main l'accrochant comme si elle était une NA apeurée suivant son mentor, comme un petit écureuil égarée suivant se qui ressemble à sa figure paternel.
Il la laisse seul, et quand elle est seule des mains avides la cherchent à tâtons, en peine de peau à caresser, des yeux affamés savourent ses formes, des mots cherchent à l'atteindre.
Elle se sent comme une petite flamme qui attirent à elle les êtres égarés dans l'obscurité, si douce, si tendre et si distante.

𝓤𝓷𝓮 𝓹𝓸𝓲𝓷𝓽𝓮 𝓭𝓮 𝓵𝓪𝓲𝓽 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓾𝓷𝓮 𝓽𝓪𝓼𝓼𝓮 𝓭𝓮 𝓬𝓪𝓯𝓮𝔂 𝓽𝓻𝓸𝓹 𝓪𝓶𝓮̀𝓻𝓮,
𝓾𝓷𝓮 𝓹𝓸𝓲𝓷𝓽𝓮 𝓭𝓮 𝓼𝓾𝓬𝓻𝓮 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓾𝓷 𝓬𝓪𝓯𝓮𝔂 𝓽𝓻𝓸𝓹 𝓯𝓪𝓭𝓮.


Bien sûr elle redoute ses mains avides qui menacent de la déchirer si elle ne prend pas garde. Mais son cœur est tiraillé, ils l'appellent de leurs vœux, tendent des bras vers elle en quête de réconfort, un répit qu'elle pourrait leur offrir, un instant futile suffirait à les apaiser mais elle n'ose s'y résoudre, souffrant en silence de ne pas rendre les mots tendres, agonisante de laisser les larmes couler dans l'indifférence, scarifiée de laisser les passions s'étioler et se pervertir aux fils des frustrations.

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