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EDC de Naurestel

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XI. Plonge princesse, plonge 2/3

La douleur... C'est à peu près ce que je me souviens le plus dès les premiers instants où j'ai ouvert les yeux. Une douleur intense, lancinante, vicieuse. Que m'est-il arrivé déjà? Mon cerveau fortement embrumée par l'anesthésiante tente de se secouer de sa torpeur un moment alors que la douleur m'envahie par rafale comme une brise dans un matin empli de smog qui s'arrête pour recommencer peu après. Alors que m'est-il arrivé? Quelques images me parviennent, des voix vrillent mes oreilles, je grimace. De ces images je vois Yang qui m'observe attentivement, Negan qui ne semble pas choqué et Lewd qui pose un regard doux sur moi. Lentement je recadre le souvenir de la veille. Oui... je... je suis devenue une vautour.... C'est vrai. Les voix s'éclaircissent alors au sein de ce souvenir.
" Tu dois te faire implanter, tu es une vraie vautour, plus épilée..."
Yang... oui c'est sa voix. C'est ça... je me suis fait implanter. Pendant la nuit. Un petit effort je dois me réveiller. Alors que la douleur me vrille le crâne, j'ouvre lentement les yeux, ma vue est brouillée et je gémis de douleur. Mon premier réflexe est de vouloir bouger, d'essayer de me toucher la tête comme si cela apporterait un soulagement quelconque. Mais je me rends vite compte que je ne peux pas bouger. Nouveau gémissement de douleur, je suis solidement sanglée au lit de la salle de repos de l'Hôpital Rebelle. Je suis allongée sur le ventre, et de ma position tout ce que je peux voir c'est le mur. Le son et la lumière m'agressent alors que je reconnais mon environnement. Où est Asajj? J'aperçois à nouveau ma conscience adossée au mur, non loin de moi, elle me sourit, un sourire qui vacille entre la tendresse et la fierté.
Tu as assurée petite. Te voilà officiellement Vaut'
Je grogne un peu, visiblement pas d'humeur et pas dans mon assiette, je souhaite seulement que ces migraines disparaissent.
J'ai mal...
Oui, c'est normal... , fait une voix familière Les migraines vont s'estompées dans les jours qui viennent, progressivement, c'est pour cela que c'est 7 jours de convalescence.
Ma conscience est restée muette, se contentant de m'encourager du regard. Je reconnais très bien la voix qui a répondu à ma plainte. Autour de moi, je sens maintenant des infirmiers et infirmières qui me détachent de mes liens et qui m'aident avec précaution à prendre une position plus confortable et naturelle. Je suis maintenant couchée sur le dos et je vois Asajj qui me sourit. Je lui rend, un peu moins assurée.
La chirurgie c'est bien passée. Je suis confiante que tu pourras rapidement quitter l'hôpital ce soir.
J'écoute attentivement tout ce qu'elle me dit, elle me pose des questions sur mon nom, l'endroit où je suis et la raison de ma visite, je réponds à chacune d'elle et je comprends qu'elle s'assure que je n'aie pas de lésion au cerveau. Après un moment, elle dit me laisser tranquille, que je suis autorisée à user de mon communicateur et de mon deck, mais pas de l'implant car il n'est pas calibré. Elle me prévient que la calibration aura lieu lorsque je n'aurai plus ces migraines et que le plus loin à l'intérieur des 7 jours suivant la pose était le mieux. Je me souviens avoir prévenu mes proches que tout allait bien, malgré la douleur qui m'épuisait et puis j'ai dormi... j'ai énormément dormi.
Le soir venu, je suis retournée chez moi, avec la promesse de me tenir tranquille. Une promesse que je n'aurais aucun mal à tenir compte tenu de mes migraines. Ma convalescence a alors débuté. Les trois premiers jours je n'ai presque rien fait. Je répondais à mes messages et dormais énormément. Je mangeais beaucoup de viande et buvais de l'eau en grande quantité. Tranquillement mes migraines se résorbaient. Le quatrième jour, j'ai commencé à être un peu plus active. Je suis sortie glaner dans la rue et j'ai pu le soir retirer le bandage définitivement.
En le déroulant, je me souviens m'être observée dans un miroir, voyant une partie de mon crâne rasé, ma main c'est aventurée vers ma nuque afin de sentir la prise datajack de mon implant. C'est à ce moment que j'ai pris conscience que ma douleur et les souffrances occasionnées n'étaient pas vaines. Cinquième et sixième jour il ne subsistait plus rien, mon corps avait fini par se rétablir sans peine. J'ai pris mon communicateur et j'ai écris à Asajj me disant fin prête pour la calibration. Depuis deux jours, Yang me taquine sur les éventuelles surprises qui m'y attendent. Une sombre histoire de Glukoz se trame derrière tout ça et ne l'ayant pas encore vécu je ne sais pas à quoi m'attendre. Asajj me donne rendez-vous le lendemain pour calibrer mon Conex Umbra.
Arrivée là-bas, elle me fait entrer et me demande de m'asseoir ou de m'allonger sur un canapé, me mettant à l'aise le plus possible. La curiosité m'envahit au plus haut point, et je m'exécute. Elle me tend alors un câble qu'elle m'invite à brancher à ma prise datajack et m'explique en quoi consiste la calibration. Je l'écoute avec attention alors que je branche le câble à ma nuque puis m'allonge sur le dos.
Lorsque tu seras prête nous commencerons,me prévient-elle.
Je suis prête.
Ferme les yeux.
Je m'exécute sans crainte. La calibration commence. Dans les faits, je ne sais pas combien de temps exactement elle a duré, tout m'émerveillait, cette expérience je l'ai vécu comme dans un rêve éveillé. Je me souviens des encouragements d'Asajj et de son rire, car comme Yang, j'avais connue la sombre histoire du Glukoz. Au bout d'un certain temps, Asajj m'a annoncée que la calibration était terminée et que mon implant était fin prêt à l'usage. J'ai battu des paupières en revenant à la réalité du monde qui m'entoure. Je me souviens avoir remercier Asajj chaudement pour la pose et la calibration. Plus le temps avançait plus j'approchais de mon objectif. Ce n'était plus qu'une question de temps maintenant et je le savais, très bientôt j'allais sans doute être initiée à la plongée.
Cette nuit là je suis rentrée chez moi, avec un message à Yang, Yang qui allait m'initier un jour ou l'autre. Le lendemain matin, un message de sa part m'attendait.
Yang: Rendez-vous à ma grotte au ****** de XXXX postules-y comme hackeuse. Nous avons beaucoup à nous dire, avant de commencer.
Tu vois, petite? Tu es sur le bon chemin.
Ma conscience me sourit et j'opine faiblement. Tout ce passe si vite, comme si tous les morceaux s'emboîtaient enfin. Elle poursuit:
Plonge!
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Article HRP relatant les faits RP et la psychologie de ma pionne, rien n'est donc utilisable RP sans avoir participé à ce dernier. Aussi je me suis bien gardé de spoiler la calibration car c'est autant personnel que plus amusant si, comme moi, vous le découvrez par vous-même. Commentaires sont les bienvenues.

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