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EDC de Zartam~21969

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Chroniques du cercle : Duke (1)

Duke - partie 1
"- Tu te souviens de notre balade en moto dans le midwest ?
  • Rien que toi, moi et les flics de cinq états différents."

Sam et Max
Le 6/219.1, à 17:40, tous les agents du Cercle de l'Orient reçurent un message de Jeeny, plutôt inquiétant.
Que venait faire l'AC Duke dans cette histoire ? Quelques jours plus tôt encore, un AR avait été mis à son nom pour collaboration avec les rebelles. Le capitaine Bitobra m'avait appelé en renfort ce jour-là, car il avait repéré Duke, qui papotait avec un autre criminel recherché, Salvik, dans une petite ruelle.
Je m'étais rendu sur place, et après avoir écroué Salvik sans trop de résistance de sa part, nous entreprîmes de coincer Duke de part et d'autre de la ruelle, avant de commencer le speech pré-arrestation.
Il niait les faits, évidemment, ce qui était plutôt marrant vu que l'anti-citoyen portait un béret rebelle tout neuf.
Malheureusement l'arrestation ne se passa pas comme prévu. Drayton surgit de nulle part, enragé, et me sauta dessus, déterminé à venger la patté que je venais de mettre à son frère. Profitant de l'effet de surprise, il me taillada de toute part avec son épée énergétique, et en quelques secondes j'étais déjà agonisant.
Bitobra et moi-mêmes décidâmes de nous replier. Manque de chance, j'étais toujours poursuivi par Drayton et celui-ci ne me lâchait pas d'une semelle. Alors que je filais sur mon overboard, une plaie béante sur le thorax -l'avantage des armes à énergie était que les blessures se refermaient très vite, empêchant toute hémorragie, mais c'était très douloureux- à chaque mètre que je parvenais à franchir sans m'écrouler, je sentais un sifflement derrière moi, témoin des coups manqués de Drayton, et à chaque fois qu'il me manquait, sa rage ne faisait que croitre.
Duke, quand a lui, observait au loin. Cela devait l'amuser, ou alors, il devait hésiter à venir m'achever...
Par je ne sais quel miracle, je parvins à semer Drayton, et déboulai dans un taudis, avant de m'écrouler dans un coin, pour souffler un peu. J'étais épuisé, et je n'avais pas mon matériel de soin sur moi...
Je me décidai donc à sortir, et à marcher un peu, quand devant moi, à l'autre bout de la rue, apparut un groupe de demoiselles occupées à glaner des cristaux. Lady Francesca et Mallory, une lady et un docteur diplômé, c'était bien ma veine. Je m'approchai d'elle, pas beau à voir, ce qui put facilement s'observer sur leur regards effrayés, et avec la plus mal venue des politesses vu les circonstances, je leur demandai :
"Bien le bonjour Ladies, l'une d'entre vous aurait l'amabilité de m'administrer quelque soin ?"
Je crachai du sang. Mallory commença à s'avancer, quand à l'ombre d'un bâtiment, j’aperçus deux silhouettes très mal venues. C'était Dédé : Duke et Drayton, décidés à en finir avec leur agent du cercle préféré.
Je pris mes jambes à mon cou, ce qui entraîna la course poursuite la plus longue de toute mon existence. J'en étais peu fier, mais quand son assistant holographique de combat nous indique qu'il ne nous reste plus que 18 points de vie, le combat n'est pas la meilleure des solutions. Surtout quand ce même assistant nous indique que nous n'avons pas l'initiative sur les deux poursuivants.
Après une bonne vingtaine de minutes de c'est toi l'chat, j'aperçus enfin la grande porte du militarium, et ses tourelles de défense salvatrices. J'avais traversé la moitié de la ville pour voir ça, et c'était ma dernière chance.
J'entrai au militarium, et m'écroulai une seconde fois. Long silence. Ils avaient abandonné. Soupir.
Des coups de feux retentirent à l'extérieur, je dressai les oreilles et regardai en direction de l'entrée. Ils n'avaient pas abandonné. Ils avaient bousillé les tourelles de défense du Militarium et étaient entrés, bien décidés à me buter sous les yeux des recrues.
Alors que Drayton fonça dans ma direction, épée devant, je me jetai dans le sas, et atterri lourdement sur le sol poisseux des souterrains. Je pris un des passages dont seuls les habitués des ST connaissaient l'existence, et disparus pour de bon, cette fois.

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