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EDC de 23910

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15) la vie bourgeoise de la cubaine. (ou l'ascension sociale d'Esmeralda)

La cubaine, était "presque réparée", et avait recouvré en grande partie la mémoire.
Des zones d'ombres persistaient, mais elle se disait que ça finirait par passer.
Elle envisageait cependant encore quelques séances de la thérapie du docteur Krix, mais Esmeralda était devenue très occupée. Elle continua donc son petit train train quotidien sans trop se soucier du reste, un peu comme à son habitude.
Elle faisait son petit bout de chemin, au CIPE, et se retrouva bientôt propulsée au rang de [A1- Responsable Pole Ni]. Elle ne savait pas exactement ce que ça voulait dire, mais elle avait de plus en plus de responsabilités au sein du pôle emploi impérialiste!
Hynna lui faisait confiance. Esmeralda était troublée, et ne savait pas trop quoi penser de tout ça.
Puis, Hynna partit en cryo, après avoir nommé à sa suite Vycodin.
Vycodin se retrouvait donc à la tête du CIPE, secondé par La cubaine, juste en dessous dans la voie hiérarchique. Chic!
Il fallait même qu'elle recrute des agents, toutes ces responsabilités lui pesaient, mais elle s'en acquittait du mieux possible.
Elle trouvait qu'elle avait beaucoup de chance, et tout aurait été pour le mieux, si à cause de ses nouvelles responsabilités, et de celles de son amant, elle ne le voyait plus trop...
Même leurs échanges de vidcom via communicateur se faisaient plus rares.
Occupée par le travail, elle ne voyait pas le temps passer.
Plus beaucoup de temps même pour aller boire un verre avec Krix_Thuil ou Elena.
Tout ça finit par la tracasser.
Et Uriel qui ne donnait plus de nouvelles.
Peut-être attendait-il de son coté, un appel?
Ou alors, il avait une nouvelle maitresse, qui l'occupait à plein temps en dehors de ses heures de travail au Militarium?
Mais qu'est-ce qui se passait? La cubaine, quoi que tolérante sur les écarts du Troll, commençait à ressentir quelque chose d'assez nouveau. La jalousie?
Plusieurs fois, la cubaine prit le comm, mais chaque fois elle le reposait.
Non, elle ne craquerait pas la première.
Elle voulait savoir.
Savoir combien de temps le troll pouvait la laisser sans nouvelles.
Deux heptades passèrent. Et toujours rien. Elle pensa même que c'était fini entre eux.
Mais non, elle sentait toujours au fond d'elle que ce n'était pas fini.
Et puis le traceur restait actif. Elle pouvait savoir à toute heure ou il était, et continuait de hacker de temps en temps, en douce, pour savoir ce qu'il faisait. Elle était devenue hackeuse par amour...
Uriel aussi de son coté savait à tout moment ou elle se trouvait. Il pouvait débarquer à n'importe quel moment.
Elle espérait qu'un jour elle allait le voir arriver, par surprise, comme il aimait à le faire.
C'était un troll farceur au fond. Son armure, ses muscles, étaient une carapace, qu'elle avait su percer, et mettre à jour.
Mais non. Deux heptades et demi sans nouvelles.
La cubaine était de plus en plus nerveuse.
Et puis ce jour là, son comm vibra, comme il le faisait environ deux cent fois par jour depuis qu'elle occupait ce poste.
Elle jette un œil dessus, et voit apparaitre le nom du contact en lettres de feu, qui s'impriment dans son espri: Uriel.
Elle allume fébrilement l'appareil, et là, le choc. Un SOS, un appel au secours, comme surgit du plus profond de la nuit, puis plus rien.
La cubaine n'est pas de la dernière pluie. Elle sait bien que le troll mène une vie dangereuse au Militarium.
Elle s'est même presque habituée à lire son nom dans la rubrique nécrologique, sur l'Aïe téelle.
Pourquoi ce SOS? Il se passe quelque chose d'inhabituel, de pas normal. Panique.
Elle regarde à droite, à gauche, prend ses armes, qu'elle n'a jamais utilisé en dehors de l'entrainement.
Mais pour Uriel elle s'en servirait.
Ni une ni deux, La cubaine sort dans la rue, active ses traceurs, et là c'est le deuxième choc. L'estocade.
Le traceur indique: "Uriel est mort"
La cubaine s'effondre en pleine rue, comme touchée d'une balle en plein cœur...

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