Recherche

EDC de 23910

Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par 23910

Cacher

3) Retour après une petite disparition.

Suite à cet épisode,(2) on entendit plus parler de la cubaine pendant quelques heptades.
La question subsiste toujours: Pendant tout ce temps, ou était donc passé cette fille, qui, il semblerait, trimbalait la recette de la bombe atomique dans sa tête? Oui, il semblerait, selon toute invraisemblance, que cette réplicante ressassait de drôles de choses, dans les méandres de sa cervelle embrumée par des pensées informulables. On ne pouvait pas savoir ce à quoi elle pensait, bien entendu. Personne ne pouvait savoir cela, et qui dit que tout ça n'était pas, au final, qu'un conglomérat de faux souvenirs. Une chose était certaine, en tout cas:
Au vu de ses difficultés à s'exprimer, ce n'était pas demain la veille que cette fille se mettrait à écrire un livre intitulé: "La théorie de la relativité expliquée aux personnes âgées", ou bien "la bombe atomique pour les nuls", ou encore "comment fabriquer une bombe H dans sa cuisine". Non, jamais, sans doute, rien de tout cela ne sortirait de cette jolie petite tête. Et entre nous, c'était tant mieux, non?
Mais pour en revenir à la question qui nous occupe, cher lecteur, ou était donc passé la cubaine?
On l'ignore. Déjà on parlait d'elle comme d'une légende urbaine, une personne qui serait arrivée, ne parlant pas la langue, peut-être même qu'elle venait d'une autre planète! (comment naissent les plus folles des rumeurs, allez savoir). mais avait-elle vraiment existé? Et dans l'affirmative, ou était-elle passée? On dit, parfois, qu'elle avait disparu dans les bas fonds, et que se débattant comme une tigresse, une panthère noire, une chatte sauvage, elle apprenait à survivre, et par là même, apprenait l'art du combat de rue. Mais la version la plus plausible était qu'elle apprenait surtout à courir. car parfois, très souvent même, courir est la solution la plus salutaire. (cours, Forest, cours!)
On entendit plus parler d'elle, donc, jusqu'à ce jour. Ou plus exactement: cette nuit.
C'était une belle nuit étoilée, mais ça, vous ne pouvez pas le savoir, car bien sur Dreadcast était recouverte par une chape de smog plus ou moins respirable selon les jours, comme à l'accoutumée. (DCDM) Le ciel continuait de briller , au dessus des nuages toxiques, mais malheureusement, plus personne ne savait ce qu'était la lumière d'une étoile. Mais... sous le smog, n'y a-t-il pas d'autres étoiles, filantes pour certaines, qui brillent de mille feux? Quoi qu'il en soit, par cette belle et sombre nuit sans lune et sans étoiles pour les Dreadcastiens, il semblerait que cette drôle de fille avait ressurgit de nulle part.
On ne sait pour quelle raison, le travail ne semblait pas particulièrement lui réussir.
Certains pensent qu'elle était tout simplement incapable de savoir comment postuler à un emploi, mais Il semble bien qu'elle avait déjà occupé un poste, et qu'elle en avait démissionné. Pourquoi? mystère et boule de gomme. Et donc, ce soir là, de nouveau au chômage, elle se promenait dans la rue. Elle aperçu quelque chose de brillant, aux trois quart enfoui, et se mit immédiatement à dégager l'objet du sol, un peu boueux en cette saison de pluies acides. Et elle extrait un bel objet brillant: un démonte pneu.
Très satisfaite de sa trouvaille, elle continua de creuser, cette fois en se servant de l'objet comme d'une pioche. Elle ne tarda pas à dégager une chemise presque neuve, préservée car encore dans son emballage de plastique. Elle s'en revêtit immédiatement. (oui, la pauvre se baladait encore en culotte/soutient gorge, elle avait du se faire dévaliser dans les bas fonds?) Par chance, la chemise, un peu grande pour elle, lui tombait à mi-cuisse. (ouf!) Quelle ne fut pas sa surprise, au fur et à mesure qu'elle fouillait et grattait le sol, de voir les quantités incroyables d'objets en tout genre qu'on pouvait exhumer de cet endroit.
Elle creusa inlassablement une bonne partie de la moitié de la nuit, se débarrassant du superflu, pour ne garder que ce qui lui semblait avoir une valeur, à ses yeux en tout cas.
Harassée par tout ce temps à creuser, épuisée, moitié morte de faim et de soif, elle se laissa ensuite guider par les jolies lumières des enseignes et néons de la cité, pour finalement échouer dans un bar, celui qui lui sembla le plus sympathique. Elle entra, un peu timide. Là, des gens qui avaient l'air pacifiques lui firent bon accueil.
Elle répondit à leurs "bonjour, bonsoir" par un "tra-wail mézon, Bonjour!"
S'engagèrent alors des conversations tout à fait épiques, soutenues par la cubaine, et quelque courageux, surtout constitués, signalons le, de courageuses. car tenter d'engager la conversation avec cette fille relevait du casse tête chinois. Non sans mal, son vocabulaire grandissait. Une des femmes, une kobolde, très gentille, lui avait montré chaque boisson et nourriture de la carte en les nommant. Son vocabulaire s'était donc considérablement enrichi, qui plus est de noms plus utiles les uns que les autres. Ah, si la cubaine n'avait été si timide, elle l'aurait embrassée, cette nouvelle amie, qui lui donnait des sandwich et à boire, dont ces fameux cocktails très jolis, aussi bien par la forme que par la couleur, que le commun des mortels appelle un SOTS, et que la cubaine appelait désormais un "séxon' zéstrit!" oui, tout cela, elle l'obtenait contre des choses sans valeur, déchets, ceintures, et autres choses dont la cubaine n'avait pas l'utilité. Elle mangeait à sa faim, et avait même trouvé un joli squat pour dormir. Elle était... presque heureuse! (oui n'exagérons rien, on est à Dreadcast tout de même)
quelque chose cependant, turlupinait la cubaine. Un message. reçu sur son communicateur. Elle le rembobina, et le réécouta encore et encore, mais sans rien y comprendre d'avantage. La femme qui parlait utilisait un ton assez tranchant, c'est ce qui l'avait alertée.
Bonsoir Civilis
Je vous aies trouvés au STV sans CI portant une arme, Je vous fais donc un rappel a l'ordre et vous donnes un avertissement. Les armes sont interdites en haute-ville, garder les au chaud dans votre sac, ainsi que le port de CI est obligatoire en permanence ne l'oubliez pas !
La prochaine fois vous risquez la Garde a vue ou la prison directement
Je vous souhaites tout de même une bonne journée
La cubaine, ne comprenant pas un traitre mot de ce charabia, avait éllaboré la seule réponse lui semblant convenable, et l'enregistra sur son communicateur:
"tra-waï, mézon, bon-jour'!"
une bonne chose de faite, se dit-elle. Mais au fond, elle avait un mauvais pressentiment.
Les ennuis n'allaient peut-être pas tarder à arriver...

La suite: Au secours, mais que fait la police?

◊ Commentaires

Aucun commentaire