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EDC de 23910

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4) au secours, mais que fait la police?

...La cubaine mit en marche le neuvopack que lui avait donné Elena, une des personnes qui l'avait beaucoup aidée, et commença à chercher des cristaux farins.
Ses dernières recherches n'avaient pas été très fructueuses. Elle découvrait le difficile métier de chercheuse de cristaux farins, et commençait à sérieusement s'énerver contre la machine, lui donnant quelques coup de pied. Elle se mit à lui crier dessus comme s'il pouvait comprendre:
Chéché kristo! neuvopak-poubél! POUBEL!!!
Elle secoua l'appareil, espérant que celui ci aspirerait enfin quelque chose, puis finit par se calmer, bercée par le doux ronronement de ce foutu engin.
vrooooooooooooooooo
Ainsi bercée, elle finit par se laisser aller à rêvasser, ou repenser à des souvenirs passés ...
La cubaine avait rencontré quelques personnes vraiment gentilles, depuis son arrivée en ville, mais certaines essayaient de lui faire comprendre des choses vraiment incompréhensibles. Comme cette gentille fille, rencontrée dans un bar dont elle avait oublié le nom, et qui l'avait accompagnée dans un drôle d'édifice pour lui montrer un appareil qui délivrait ces choses totalement inutiles, incongrues, qu'on nomme "carte d'identiti".
Que faire de ce truc, la cubaine avait beau se poser la question, elle ne trouvait pas la réponse.
Non mais vraiment, ça ne pouvait s'échanger ni contre de la nourriture, ni contre de l'alcool, encore moins contre de l'argent. Elle avait jeté la chose encombrante à la première occasion, s'en souciant comme de son premier string.
Et comme à s'on habitude, ce soir là, elle creusait, à la recherche d'objets beaucoup plus utiles qu'une carte d'identité, puis qu'elle les échangeait avec certaines personnes, dont la gentille Krix_Thuil, contre de la nourriture, à boire, et même de l'argent.
Et on trouvait parfois des choses vraiment intéressantes, comme ce joli "chapo!"
Ce soir là, tout en creusant, elle discutait avec un gentil elfe, un peu bizarre quand même, qui avait engagé la conversation en lui tendant une cigarette allumée. La cubaine la tenait entre deux doigts, intriguée, observant l'étrange objet fumant, quand une femme arriva sur les lieux, et lui sauta dessus, brandissant deux katanas!
La cubaine la reconnu tout de suite, c'était cette drôle de femme qui lui envoyait sans cesse des messages échappant à tout décryptage pour elle.
Sous le choc, la cubaine lâcha la cigarette, et se mit immédiatement à hurler ce qui ressemblait à un appel au secours. iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!
Mais personne ne bougea.
Et la furie l'attaquait de plus belle, lui infligeant une vive douleur au bras, qu'elle avait tendu en avant pour se protéger. Le sang coula. Elle hurla encore, cette fois de douleur, et se mit en mouvement, remerciant la providence d'avoir trouvé quelques jours plus tôt de jolies chaussures à talons déclinées en version "bottes de sept lieues".
Elle fit ce qu'elle savait donc le mieux faire, courir. Elle courut, courut encore, alors que cette démente la poursuivait avec ses katanas.
Non seulement personne ne vint en aide à la cubaine, mais d'autres personnes se joignirent à la folle pour lui courir après, et essayer sans doute, de la tuer, mais pourquoi?
Peut-être voulaient-ils la dévorer? peut-être ces gens ne savaient pas fouiller, et trouver de quoi assurer leur pitance?
Des idées plus folles les unes que les autres se bousculaient dans sa tête. Elle courut encore plus vite, alors que des gens à sa poursuite hurlaient en la pourchassant.
"-Attrapez là, attrapez là! elle s'enfuit!
-Mais c'est quoi cette fille? elle sort des forces spéciales ou quoi?
-Elle court vite c'est tout! attrapez là!"
La cubaine entra dans un bâtiment, et parvint à semer ses poursuivants, qui l'avaient cependant gravement blessée.
hors d'haleine, elle ressortit du bâtiment, et voyant le champ libre, détalla en direction de son squatt. (elle n'avait toujours pas de logement) Là, elle tenta d'appeler une amie au secours, mais cette dernière ne comprenait rien. Comment communiquer avec tous ces gens, vraiment, parfois tout ça devenait vraiment problématique. Il n'y avait bien que les terminaux que la cubaine parvenait à comprendre, au moins quelque chose dans cette ville était doté d'un certain esprit logique.
Seule, abandonnée de tous, la cubaine se prodigua donc elle même les premiers soins. Par chance, elle avait du étudier médecine, mais ne se souvenait plus ou, ni comment... plus elle cherchait à se souvenir, moins elle y parvenait, bien sur.
Elle resta terrée là, durant des heures.
De temps à autre, toujours sur ses gardes, elle passait la tête par la porte de l'édifice, et elle finit par entendre qu'on la cherchait toujours, dehors.
Le bruit des personnes qui criaient se rapprochait dangereusement. Il fallait qu'elle bouge. Qu'elle bouge d'ici, sinon ils finiraient par arriver. Elle quitta donc l'endroit.
malheureusement, elle ne put faire que quelques pas, la fille aux katanas, opiniâtre, l'avait retrouvée. La cubaine n'en pouvait plus de tout ça, résignée, elle décida de se rendre. Mais la fille ne l'entendait pas de cette oreille, et se mit en devoir de la découper en rondelles!
Le sang giclait, c'était un vrai cauchemar. A nouveau, rassemblant ses dernières forces, La cubaine s'enfuit encore.
Toujours poursuivie, elle entra dans un bâtiment, ou elle vit des personnes qu'elle tenta d'appeler à l'aide.
Mais quel ne fut pas son désarroi de constater que non seulement on ne l'aidait pas, mais qu'un horrible nain s'était joint au massacre!
La cubaine finit par tomber sous les coups, et perdit connaissance.
Elle se réveilla au petit matin seulement, agonisant dans son propre sang, dans un endroit horrible et confiné. Beaucoup d'autres personnes étaient là, enfermées comme elle.
Quelqu'un avait vomi, et la pièce empestait aussi l'urine. Une véritable abomination.
Autour d'elle, d'autre gens gémissaient.
La cubaine se soigna tant bien que mal, et vers 8 h du matin, la porte de la cellule s'ouvrit. Profitant de cette aubaine, elle prit ses jambes à son cou, et s'enfuit.
Dans quel monde de fous avait-elle mis les pieds?

Suite: Dans un monde de fous.

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