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EDC de 16725

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Cacher

Toi, Ma Fille.

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4/227.4
Me suis-je souciée de ce jour-là plus que d’un autre ? Pour être honnête, non. Pourtant, aujourd’hui, c’est une date que je chéris. Ton arrivée, ta venue.
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J’aurais pu cependant. Ton nom apparaissait sur la liste des arrivées, que j’envoyais chaque soir à Ella. Ton nom était déjà là, sous mes yeux, devant mon nez. Mais j’étais heureuse à cette époque, aveugle. Il m’a fallu plus que ça pour voir Ta lumière.
Il m’a fallu te rencontrer. Le CIPE était le meilleur lieu de rencontre pour cela, toi, petite NI, moi, Agent d’accueil. J’ai posé les yeux sur toi, et j’y ai cru : peut-être que toi, tu ne te rendormiras pas. Ils sont tellement nombreux, à retomber dans le sommeil…
Des paroles, un échange, tout ce qu’il y a de plus banal. Je t’ai proposé un bar, pour faire des rencontres, tu as préféré une banque, plus tranquille, moins de monde. Surtout cela, pas trop de monde, n’est-ce pas ?
Etait-ce écrit d’avance, ou bien un choix personnel que je ne comprends toujours pas aujourd’hui ? Peu importe, les choses se sont faites ainsi. Nous en avions parlé, et pour une fois, je n’ai pas hésité, pas un instant. Un signe.
Et tu es venue, tu as répondu présente à cet appel, au premier, et aux autres qui ont suivi. Je me souviens de cette première fois, pour toi. Au dojo, tu as reçu ton premier entraînement. Premières baffes reçues, premiers coups donnés. Tellement de choses à apprendre et découvrir. Je me souviens même de Child, ce jour-là, assis sur le meuble comme à son habitude, livre en main, nous regardant du coin de l’œil alors qu’il écrivait des vers qui m’étaient encore destinés.
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« Le rouge est ton emblème,
Celui que tes yeux ont
Quand tu me dis ‘’je t’aime’’,
Juste avant notre union. »
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Je l’ignorais encore, à cet instant, mais je tenais déjà à toi, petite gynoïde.

7/227.4
« J’ai pris Hemilly sous mon aile. »
Tu n’avanceras pas seule, ou alors, juste ce qu’il faut. Nous serons là.
Tellement de choses me lient à toi. J’étais là la première fois où tu as réellement vu un corps au bord de la mort. Je me souviens de ton regard perdu, de ton faible sourire me remerciant d’enlever ce sang sur tes mains alors que tu n’avais rien demandé. Juste là au mauvais endroit, au mauvais moment.
Puis, j’ai sombré, j’ai reculé. J’ai laissé Child avec sa Solitude et ses bras froids, comme une femme sans cœur, pourtant déchirée. Amoureuse, toujours, mais jamais comme il faut. Retournée vers cet elfe que j’aimais depuis tant d’années, je n’ai pas cessé de te surveiller de loin. Te voir évoluer du coin de l’œil. Et ses mots, encore, résonnent, inlassablement, cassants comme je ne l’aurais jamais cru.

5/228.3
« Tu as tout de même abandonné une maison que tu considérais comme la tienne, un homme qui était tien, tu as fait du mal à celle que tu considères comme la fille que tu n’as jamais eu. »
M’éloigner, pour mieux me pardonner ce que je te faisais à travers ça. Car ses mots avaient beau être blessants au possible, ils n’en étaient pas moins vrai.
Et je n’oublie pas.
Tu as finalement porté son nom, enfin. Hemilly Crawling. C’était idiot, mais j’étais fière, de toi, pour toi. Tu as peut-être gravé cette date quelque part. 6/228.3.
Pourtant je t’ai vu tomber, un peu. Souvent, je te surveillais, souvent, je te retrouvais dans ce centre. Quelque chose s’était assombri, lentement. Pourtant, tu souriais. Je t’avais peut-être un peu trop bien montré ça. « Sourire, pour cacher. ».
Ton père l’a si bien dit…
« Ton sourire est devenu un imposteur. »
Une fois, j’ai osé entrer dans ce centre alors que tu y étais. Je savais, en partie, pourquoi, pour qui. Et je partageais cela. Nos regards se sont perdus dans un horizon lointain, j’ai écouté la moindre de tes paroles, je t’ai parlé d’espoir. J’ose croire que tu n’oublieras pas. Et j’ai enfin revu un véritable sourire sur tes lèvres. Le genre de chose qui fait chaud au cœur, au milieu de la glace de ces cuves.
J’ai partagé avec toi ce que je ne pourrais partager avec personne d’autre. Tu es une amie, à qui je peux dire tout et n’importe quoi, aveuglément, confiante de ton silence. Combien de fois t’ai-je parlé de l’autre côté, pendant des moments de mélancolie ? Combien de fois m’as-tu écouté te parler de ce qui me touchait ? Confidente. Je sais que tu as aimé, je connais tes cauchemars. Je m’inquiète pour toi, tu t’inquiètes pour moi, et nous nous répétons constamment, vainement, que c’est inutile. Tu étais là suite à mon opération, tu étais là quand j’ai quitté Darna, pour un autre. Inaccessible. Encore, girouette. Artichou, dirait finalement Kambei.

Tu ne m’as jamais jugé, je t’ai offert mon aide autant que possible.
J’accepterais de mourir pour toi, quand bien même tu refuserais.
Je pourrais prendre les armes, si tu me le demandais, ou pour te défendre.
Peu importe tes secrets, ils seront gardés avec une clé d’argent.
Qu’importe ce qu’il m’en coûtera, je serais prête à n’importe quoi pour toi, ton bonheur, ta vie.

Et que les lois de l’Imperium aillent au diable aujourd’hui. Je t’aime, Hemilly. Ma fille.
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Inutilisable IG, sauf pour la principale concernée, évidemment, que je remercie pour tout ces moments, et ceux qui sont susceptibles de savoir. Comme d'hab' quoi.

◊ Commentaires

  • Hemilly~37023 (37☆) Le 24 Avril 2013
    Je ne sais que dire a part que j'ai envie de te sauter dessus pour un calin! x) Ma maman mauve et je peut témoigner une fois qu'on a essayer le mauve on en revient pas ;D