Recherche

EDC de Plax

Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Plax

Cacher

Pourquoi Juliette IV (Non référencé)

Elle décida de le suivre, pour tenter de le raisonner afin qu’il se livre tout seul aux autorités avant d’aggraver son cas, et surtout pour veiller à ce qu’il n’utilise pas son arme.
Il la conduisit en marchant un pas derrière elle, et tenait son journal sur la main qui dissimulait son pistolet. Ils se rendirent dans la zone industrielle, montèrent sur l’un des bâtiments désaffectés juste en face d’une usine de produit chimique hautement toxique, et il l’invita à s’asseoir sur bord de l’édifice les pieds dans le vide.
Un peu hésitante, elle s’y contraint après qu’il eut posé le journal à sa place pour qu’elle ne salisse pas ses vêtements.
— Que faisons-nous ici ?
Il avait au moment de s’installer à ses côtés, délaissé l’Eagle derrière eux sans plus y porter la moindre attention.
— Vous allez voir ça va bientôt débuter.
En face se trouver l’usine illuminée, en activité de jour comme de nuit. Elle ressemblait à un dragon en sommeil, qui laissait s’échapper de temps à autre d’énorme nuage de fumée.
Elle l’observa déplier un parapluie pour les protéger, et profita de sa distraction passagère pour se saisir de l’arme et la braquer dans sa direction.
— Maintenant c’est fini Plax, nous allons rentrer bien sagement au centre hospitalier.
Il lui sourit de manière déconcertante.
— Je n’ignorais pas que vous allez vous en saisir, la seule question qui me taraude encore et de savoir si vous l’utiliserez.
Elle leva le menton.
— J’en suis capable, vous savez.
— Je n’en doute pas, mais pour vous éviter les remords d’avoir essayé, apprenez qu’il n’est pas chargé.
Elle fronça les sourcils, tira la culasse et rien n’en sortit, elle fit glisser le chargeur et constata en effet qu’il n’y ne contenait aucune munition.
Elle le balança dans le vide, dépitée de s’être fait duper.
— Vous vous êtes moquée de moi.
Il se rapprocha d’elle et lui passa un bras autour des épaules en les abritant tous deux de son parapluie.
— Non, regardez.
Le site industriel se mit alors à rugir, comme si le dragon venait de s’éveiller, un bruit infernal se répandit dans toute la zone. Éclairés par les projecteurs de l’usine, ils purent distinguer comme une nuée de battement d’ailes d’un noir métallisés s’élevaient dans le ciel.
— Ce sont des papillons de graphène, ils sont libérer par le dragon quand il fait de mauvais rêves.
Attiré par la manifestation, un nuage de lucioles radioactives qui s’en nourrissait vint former un ballet surprenant entre ombre et lumière qui s’entremêlaient dans l’interaction.
Même si les papillons étaient fictifs, elle fut ébahie par le spectacle et ne pensa plus du tout à leur situation.
Sans détourner son regard, elle l’interrogea.
— Qu’est-ce qui vous effraie tant Plax ?
Il tourna son visage vers elle.
— J’ai peur un jour de me réveiller de ce cauchemar, et de découvrir que la réalité est cent fois pire que mon rêve terrifiant, mais il sera alors trop tard, et j’aurai beau prier de toute mon âme pour que le sommeil me gagne, sans qu’il ne revienne jamais.
Elle le regarda troubler par cette déclaration, il se pencha pour lui donner un baisé, qu’elle ne repoussa pas.
— Pourquoi moi Plax ?
Il lui sourit.
— Pourquoi Juliette.

◊ Commentaires

Aucun commentaire