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EDC de Karlix~49030

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Cacher

Un projet dément, un fou en action, peu importe il était temps.( Tags partie 1)

Je regarde le sol, assis sur ce sofa de fortune. Mes affaires sont prêtes. J'ai voulu mettre en œuvre ce projet la toute première fois pour délirer, puis par amour et enfin par idéologies. Ainsi que pour faire connaitre une manière de s'exprimer artistiquement, l'art de la rue. Mon regard se pose sur mon sac, il est temps de mette à exécution ce projet. Je le fais pour quels motifs ?
Un léger rictus se dessine sur mon visage, tandis que j'ajuste ma cagoule et mon masque. La réponse est simple, j'aime taguer et faire vivre les murs. C'est mon art, ma manière de m'exprimer et de me sentir vivant. Par ce biais, je communique et livre mes pensées. Une image vaut mille mots. Certains s'expriment à travers la violence, j'ne suis qu'un simple humain, les orcs, les gnolls et les vrais combattants me surpassent largement. Je voulais en faire partie, mais j'aime la matrice et passer des heures à m'entrainer ne me ressemble guère. J'ai fait mon choix. Il est temps à présent.
Tandis que je me lève, je songe à tout ce que j'ai enduré pour y arriver. Je n'ai pas un corps d'acier, je n'ai rien véritablement à cacher. L'opinion des autres, ce qu'ils peuvent penser de moi, je m'en balance. Je suis juste moi. J'ai mis plus d'un an à préparer le tout. Les sacs, le matériel, m'entrainer, repérer les lieux, noter les points clés sur la carte, vérifier le parcours maintes et maintes fois. Cela fait même plusieurs heptates que je me cache comme un rat mort dans ce secteur pourri. Ma meuf me manque, mes potes aussi. Je m'emmerde à sortir en pleine nuit, pour prendre connaissance du terrain. Heureusement, j'ai la matrice, mais leur foutus annonces sont nazes en ce secteur. Il n'y a rien à rajouter, je m'y ennuie.
Ils se bouffent entre eux, s'en rien assumé utilisant les annonces anonymes tels des lâches. Il vaut mieux être aveugle parfois, j'en retiens cela. Deux contre un, des querelles internes au secteur... Ils n'ont pas de couilles ? Ah merde, c'est pire, ils ont des lois. Ils sont plutôt les empereurs de la lâcheté pour se cacher derrière cette excuse. Mercenaire, speudo milice, j'ai envie de leur gueuler mais prenez votre agri et frappez-vous un bon coup sur la tronche régler votre compte comme des hommes quitte à crever en larve ayez un peu d'honneur. Il leur manque un bon tournoi de règlements de comptes. Cela leur permettrait d'évacuer leurs frustrations du slip, les prostitués suffisent plus apparemment ou alors elles ont pompés même leurs cerveaux, ou du moins le peu laissé par le bien-aimé enclism.
Hein ? Attends, c'est quoi ce message. En prime, ils croient que je vais les rejoindre ? Ils n'ont vraiment pas d'esprit, j'ne suis pas un vendu, ni un traitre moa et encore moins un écureuil un jour rebz et le lendemain impé et vice versa.

Je ne dois pas penser à cela, j'ai ma mission. Celle que je me suis fixé moi-même. Je me secoue la tête un coup héhé. Allez punky il faut y aller. Le temps passe, est rien, ne se fait en journée. Je regarde la carte, l'itinéraire et c'est parti.
Je sors de ce bâtiment au digi craqué et m'engouffre dans le nuage de smog amplifié par l'obscurité de la nuit.
Le smog m'entoure, je m'engouffre dans la pénombre de la brume obscure. Je fais profil bas, j'avance, la peur au ventre. Ce secteur n'est pas le mien, un individu qui me remarque et ma mission sera un échec complet. J'ai peu de temps, peu de discrétion, mais et une immense volonté. J'arrive devant l'entrée du premier bâtiment, j'entre. Système de sécurité ? J'm'en balance, ils auront un cours gratos d'art déco par un pro.
Je m'avance devant un pan de mur, mon sac sur le dos, ma capuche sur la tête, mon masque sur le nez. Je sors mes armes.
Non, pas des armes d'acier, des lames ou des flingues, mais mes bombes propres à moi-même. Elles peuvent faire plus de mal qu'une arme pour tuer. Ma cagoule pour bouclier, je commence mon art. L'art de faire vivre les murs des secteurs, celui de les rendre vivants et expressifs.
Je me fais craquer ma nuque engourdie, m'étire et rentre dans un état second. Mon esprit reste vif à ce qui m'entoure, mais mon âme est dans un autre monde. Mes mains gantées commencent leurs rites, les runes se dessinent peu à peu sur les murs. Ma danse s'accélère, le rythme s'intensifie, plus vite, encore plus vite.
Je dois réagir plus rapidement. Le temps... Pourquoi le temps semble-t-il s'être arrêté alors que chaque second mets compté ? Des refoulements de nuages colorés m'enveloppent et me dissimulent en leurs seins. Rapidité, aisance, habitude, je laisse ma marque, mon œuvre, mon message sur les murs.
Tapis dans l'ombre teinté de couleurs, ces forteresses de bétons abandonnent petit à petit le monochrome pour des teintes respirant la vie et la liberté. Ces murs ternes avec mes graffitis et mes taggs prennent vis sous les pressions de mes doigts.
Dommage, oui, je regrette seulement une chose. Choisir de laisser des œuvres porteuses de messages, au lieu de certaines de mes œuvres au naturel, tout simplement. Quoi que, toutes mes runes sont l'expression de mes pensées et ma manière de voir les choses.
L'hésitation, la crainte à disparue. L'adrénaline s'est propagée dans toutes les parcelles de mon être, elle a rempli mon corps. Mes mains tremblantes, au départ, effectuent des mouvements surs et précis au fil du temps. Je me sens vivant, tout mon être est en feu. Tout mon être s'embrase, la passion à pris le dessus sur toutes les autres formes d'émotions.
L'œuvre fini, je range en vitesse mes affaires et tel une ombre m'engouffre dans les profondeurs obscures du smog pour aller au bâtiment suivant. ...

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