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EDC de Jinta~58437

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A DreadCast, y'a plusieurs types de personnes.
Il y'a celles qui ont des choses précieuses.
Que ce soit des proches, des objets, ou même de simples souvenirs.
Il y'a celles qui vont en avoir. Qui sont encore jeune, qui ont encore tout à apprendre, rien de perdu pour le moment.
Ils ont encore beaucoup a vivre, a voir.
Il y'a ceux qui en ont ! Et qui gardent tout. Ils se battent même pour ça, c't'admirable au fond.
Et finalement.. Il y'a les reclus, ceux dont on ne parle presque pas, ceux qui font beaucoup de bruits, mais n'ont plus la foi d'aller au bout de leur pensée. Ou alors, seulement quand on remet leurs compétences en cause.
Aujourd'hui, nous allons parler plus précisément du troisième profile.
Oui.. Ce genre de vieux maugréant constamment, reclus, seuls, sur qui tout le monde crache sans arrêt parce qu'il faut un bouc-émissaire.
Ouais.. Bon. Ce genre de personnes sont généralement tristes, faut l'avouer. Ou alors lasse. Mais peu importe, ils en ont plus grand chose à foutre du reste du monde, il faut être franc parfois hein. En général, ils ont vécus des choses qui marquent.
.. Que ce soit la perte d'un parent. L'abandon. L'éternel froid de l'acier rongeant des entrailles après une mauvaise parade. Les tirs farins s'incrustants entre les omoplates après une mauvaise conversation dans un bar. Ou bien même les hallebardes traversant le cuir du trench' lorsque tu sors de chez toi.
Il y'a beaucoup de raisons de perdre le goût de la vie, tu sais.
Il y'a beaucoup de raisons de vouloir prendre la vie des autres aussi.
L'abandon, le vol d'un être chère, les mots qui tentent désespérément de passer l'armature de métal renforcé servant d'organe vital, le meurtre, le viol. Et bien d'autres encore.
Mais rien, rien de rien, ne peux enlever ce regard las, reflétant le vécu. Rien ne peut retirer cet air constamment blasé. Rien ne peut recouvrir le gris de ce monde par les couleurs d'antan. Si ce n'est les lames, lorsqu'elles virevoltent pour se planter dans la chaire de l'ennemi qui ose remettre en question tes compétences. Oui, ce nain l'avait mérité après tout. La Cyborg avait la gueule de bois, et l'envie de se battre.. Forcément, le mal de crâne n'arrangeait rien.
Du moins.. Peut-être que rien ne pouvait l'enlevé. Mais des choses peuvent arranger cela.
Après tout, quoi de plus beau que de belles explosions aux portes Sud de la cité, n'est-ce pas ? Ou encore, des étrangers venant poser des bombes n'importe où sous prétexte que quelqu'uns de leur compagnons sont morts. Jouissif, comme idée. De voir tout le monde s'unir pour un objectif commun, et oublier la seconde d'après que leur vie dépendait de leur union.
Rien n'est plus amusant que de voir l'éternel rage, l'abandon, ronger le corps et les entrailles de cette Cyborg.
Mais, elle l'avait mérité, il est vrai. Demander du repos et ne pas envoyer de com' valait amplement le fait de provoquer cette tristesse.
Tout comme l'envie de destruction s'était emparée de son mentor, elle s'emparait à son tour d'elle.
Les envies de voir la ville à feu, à sang. De voir enfin l'Humanité payée pour le mal fait à ses propres enfants. Elle ne faisait que le mérité, elle ne faisait que grandir la rage de jour en jour en voyant les erreurs humaines se pavané dans la ville sans se soucier de leur propre existence. Peut importe ce que la Cyborg était devenue, en tout cas, elle n'était plus comme avant.
C'est ainsi que la solitude transforme les gens. Que l'injustice perfore la sérénité. C'est ainsi que la rage vient à consumer les existences pour créer des êtres haineux et hors de contrôle. Ne priant que pour la fin de l'Humanité et tout ce qui s'en suit. Ne priant que pour la Mort et la Destruction.

Auparavant, elle protégeait la vie et la défendait.
Aujourd'hui, elle continu sa descente aux Enfers et son envie ne cesse de croître. Entre quatre murs, seuls ses poings lui parlent. Lorsque l'acier rencontre l'acier.
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Article sans aucune prétention, il y'a sans doute des erreurs etc.. Bref, merci d'avoir lu.

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