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EDC de Hazel

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FlashPeur

Connaissez vous cette sensation ? Celle de ne faire que revivre des atrocités de pire en pire ? Celle... De vous dire que ça ne s'arrêtera jamais ? Jamais je ne souhaite que vous viviez cela... Jamais...

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Je viendrai te voir quand tu sera dans notre prison... Encore
Mon sang me semble marteler ma tête, autant que celui qui coule dans mon oeil droit. Mes doigts sont toujours crispés sur mes citys eagles, prête à tirer au moindre danger. Les hostis sont au sol, les alliés présents. J'observe brièvement la mutante sauvée de justesse de l'orc rebelle qui vient de dire ces mots, d'un oeil vide. Mes mains tremblent... Je mords furieusement l'intérieur de ma joue en me sentant happer dans mes souvenirs.

Commandant, et vous ?
C'est mon devoir de protéger mes hommes. Prenez, c'est pour vous.
Des messes basses s'entendent dans le hall de la prison rebelle en cette fin d'année 249. La Rousse vient d’extraire la gélule de cyanure de sa fausse dent, du sang sur les lèvres en parlant rapidement, refermant la main de la naine de la sienne, la couvrant. Un regard jeté autour d'elle... Personne n'a vu fort heureusement.
[Quelques cycles plus tard, en isolation rebelle, naine dormant dans un coin, brune gardienne discutant avec la Rousse]
Si tu ne joue pas avec moi... Je vais finir par perdre patience... Et pourquoi pas m'en prendre à la petite naine à son réveil, hein ? Ca pourrait être amusant.
Faîtes, je m'en contrefiche.
Regard froid, fixe. La Rousse défit presque du regard la gardienne. Non, elle ne céderai pas au chantage. Il ne fallait pas. Soudain, la naine s'éveille justement. Quelques paroles échangés rapidement, le Commandant Impérial se lève pour cacher le Sergent nain de la vue du bourreau.
Sergent c'est maintenant où jamais !
Bruit de casse d'un objet de verre croqué, l'humaine se raidit en entendant le corps derrière elle se raidir en happant l'air dans un dernier sursaut de tentative de survie avant de commencer à se liquéfier à l'activation de l'APM. La gardienne fait reculer l'écureuil roux, regardant d'un air dépité ce qu'il se passe. Puis lentement, pivote vers la survivante, la mine plus folle qu'auparavant.
Je déteste que l'on brise mes jouets...

Battement de cils rapide, ma respiration demeure saccadée alors que je m'adosse au mur. Je sens le bandage de ma main gauche s'imbiber de sang à la poigne qui enserre mon arme. Mes lèvres tremblent imperceptiblement alors que mes yeux observent vaguement l'arrestation de l'hostis. Ce visage... Le visage !

[Heptade précédente...]
Mais elle fout quoi seule en SR aussi ? questionne t-il en passant les menottes à la rousse
On lui a pas laisser le choix ! On la cueilli en ST ! Un contrat c'est un contrat hein, elle vaux des thunes cette rousse ! ricanement de l'irradiée
Mise en prison, puis au parloir, la mandataire du contrat arrive avec l'exécutante. Tout s'enchaîne dans un flou des plus complets face aux souvenirs.
Mâchoires bloquées par une cartouche laser pour éviter le suicide, la vaut' qui "opère" en découpant la joue de la Rousse pour lui retirer la dent receleuse de la gélule de cyanure. La mise en isoloir, les coups de fouet déchirant puis le sang qui martèle la tête de l'humaine mise au sol à force de coup de jus part le collier de prisonnier.
Non ce n'est pas VRAI ! PAS VRAI !
Tu s-sais pertinamment que j'ai raison... Et c... C'est ça qui te met en colère...
Le martèlement dans la tête s'intensifie alors que la tête du Commandant est saisie, les griffes de l'ancienne soeur s'engouffrant dans les orbites de manière brutale, inexpérimentée, rageuse. Malgré tout l'entraînement à la douleur, la Rousse tente de se débattre, hurle de douleur en se mouvant faiblement sous sa tortionnaire qui a payée son enlèvement.
Douleur, peur, douleur, douleur, peur... Puis le noir.
Des mains se posent sur les miennes, je cille à plusieurs reprises en me reprenant comme je peux, mes yeux se rivant à celui qui ne cesse de me protéger ces derniers temps. Je jette un oeil autour de moi en agrippant un peu plus mes citys dans mes mains.
Tu es en sécurité, lâche tes armes, c'est fini...
Non non... Vous ne pouvez pas comprendre, ce ne sera jamais fini... Jamais... Ils ne me laisseront en paix que quand ils m'auront brisés... Je ne suis en sécurité nul part. Ceux que je pensais mes amis deviennent mes assassins...
Hujan par pitié faîtes que ça s'arrête...
Personnages cités :
Baby, BaAxeT, Alucard, Kinchaka, Skyler

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