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EDC de Hazel

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Chute (2)

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♪♫ Mise en Ambiance ♫♪
Chute... Ou encore un plongeon dans le vide. Vous êtes vous déjà trouvé au bord d'un précipice ? Cette sensation d'adrénaline qui vous parcours les veines, qui vous fait miroiter une assurance de toute puissance... Cette sensation... De vous sentir aspirer par le vide, cet inconnu si doux, si cruel...
Et... Vous dérapez. Vous perdez pieds sans trop comprendre ce qu'il vous arrive... Vos bras battent l'air. Vous suffoquez alors que la peur vous étreint avec sadisme, votre esprit s'embrouillant sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit de plus... Dans un état primaire, animal...
Alors le temps s'arrête. La chute s'estompe. Mais l'esprit tourne à mille à l'heure. Déroulant toute votre vie jusqu'à l'erreur fatidique. Et si... Si ce n'était en faîtes, pas votre faute ? Une simple perte de votre centre de gravitation, ou encore un souffle de vent dont la tension de votre corps n'a pas calculé l'arriver pour se balancer et ainsi vous maintenir en équilibre. Pire... Et si quelqu'un vous avait poussé ?
Je suis allongée, dans ma geôle, en haut de cette fameuse tour... Le temps s'écoule au goutte à goutte, narguant mon esprit déjà surchauffé. Alors que l'aube perce à peine le smog au dehors, à l'intérieur je frissonne. Sous l'emprise de l'inhumanité du lieu et des visions cauchemardesque qui ne cessent de s'offrir à moi, comme un défilé, la folie si douce, amère, menace de s'emparer de mon reste d'humanité.
Le voilà... L'homme du tableau qui me garde sous son emprise... Le jeu débute, je me tends sous la caresse de sa voix qui me fait frémir de désir autant que d’effroi. Il me regarde de haut, prévoyant déjà ma chute... Il me méprise... Mais je ne peux m'empêcher de le regarder admirative, envieuse, souffrante, brisée de l'entraîner dans ma chute...
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Je t'aime [censuré]. Et c'est ce qui m'a perdue. Remets toi en question je t'en supplie... Et demande pardon...
Ne prononces pas ce nom qui ne t'appartiens plus. Tu n'a pas besoin de moi.
Je ne te demanderais pas de venir... Si je n'avais pas besoin de toi... Mais je t'ai offert ce que nous pourrions être.
J'avais besoin de toi... Moi aussi.
Brûle... Brûle... J'embraserais le monde sans ma moitié.

Ainsi soit-il... Sache que tu restera toujours en mon coeur.
Non... Les monitorés n'en ont pas.
La rousse l'observe chuter alors qu'elle même le sol se dérobe sous ses pieds... Ainsi ce termine le conte tragique de ce tableau.

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