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EDC de 35985

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28 - Is there a remedy for hating ?

Ambiance
Is there a remedy for hating ?

Le commandant était en plein enseignement commando avec son contremaître quand son communicateur vibra. Le message contenait une adresse et un digicode que la rousse connaissait parfaitement, elle déglutit, perdant peu à peu ses couleurs.
Commandant ? Vous allez bien ?
Aucune réponse.
Elle hocha simplement la tête et quitta la pièce, elle chercha un nom dans son répertoire et envoya un message a toute vitesse.
 - Hm.. je viens de recevoir un mp .. avec..

 Son adresse et le digi. 

Je ne comprends pas..






  • Uh ... Sérieusement ?




  • Oui j'ai été voir mais je ne suis pas restée..


 ça sent le piège..Non ?




  • Un peu, oui ...On vous a vu ?




  • Non personne , je dois fouiller l'appart peut être ? 


je sais pas. J'ai peur hm..
Elle devenait limite paranoïaque quand il s'agissait de cet homme, un sentiment que la rousse ressentait rarement s'installait peu à peu.




  • Bah.. Vous voulez pas que je vienne ?
 - Si, Si. S'il vous plait.. je me sens mal.. 

 C'est le Lord tout de même..

Après tout le cyborg et elle été liés d'une certaine façon à cet humain.
Elle fouilla tous les meubles de la villa, mettant un vrai désordre dans les pièces. Quand elle arriva au dernier meuble de la chambre, elle déglutit en tombant sur un petit coffret. L'homme aux lunettes noires n'était toujours pas arrivé, elle avait l'habitude qu'il débarque toujours en retard c'était son "truc". D'une main tremblante à fleur de peau, elle ouvrit délicatement la boite.
Un enregistrement était là, dans sa main ... Elle pouvait le détruire, le brûler, faire semblant qu'elle ne l'eût jamais trouvé mais cela n'aurait servi qu'à alimenter sa colère. Elle avait toujours voulu une explication de sa part même si au fond d'elle, elle savait. Elle avisa la chemise noire qui portait encore son parfum, elle lui avait offert.
La rouquine se laissa glisser sur la table du salon et alluma l'enregistrement une boule au ventre.


L'homme au X apparut sur la bande video, c'était bien lui.. avec son éternel borsalino. Il semblait mal en point.

Voyez vous, j'avais parlé avec vous à plusieurs reprise d'un départ possible, et il s'avère que cette idée ne m'a jamais quitté, bien qu'aujourd'hui mes pas ne me guide pas vers le centre de cryogénisation comme les vôtres on pu vous guider là bas à plusieurs reprises
Elle se pinça les lèvres , les larmes perlèrent sur ses joues au fur et à mesure du visionnage. Le cyborg l'avait rejoint en silence visionnant à son tour. Les mots résonnaient dans son esprit.

Outil..


.. Considération ..

.. Jalousie
Jugement ..

.. Peur ..

Excuses..


..Avenir Brillant..
.. Conseils
...Fin...

Ses doigts se crispèrent sur le tissu noir , elle essuya ses yeux humides d'un revers de main. Ils restèrent silencieux , perdus dans leurs pensées. La plaie s'était à nouveau infectée , la douleur était insoutenable.

J'ai mal.. bon sang, quel connard.. Jura -t-elle tout haut.
Vous en pensez quoi ? Elle releva la tête, décidée a rompre ce silence pesant.
Il haussa les épaules comme a son habitude en inspirant profondément.
Je suis soulagé ... et ça fait un vide. Sale con.. jusqu'au bout, il nous aura fait souffrir..
Elle sourit légèrement à ses paroles, acquiesçant.. Jusqu'au bout.. c'était la fin.
Est-ce que ça ira ?
Comme si j'avais le choix..? J'ai besoin d'un verre, plusieurs même.
Ne restez pas trop longtemps ici, ce n'est pas prudent.
Elle lança un regard autour d'elle, un pincement au coeur, il fallait absolument qu'elle protège sa faiblesse. La villa tout comme la réserve était remplie de souvenirs.
L'homme aux lunettes noires se pencha sur elle et s'éclipsa après lui avoir embrassé le front. Une fois seule, elle se laissa aller à sa tristesse. Un vautour lui avait murmuré un jour.
Vous êtes pareils lui et vous.
Vous utilisez les hommes comme lui utilise les femmes pour arriver a vos fins.
Elle avait garder le silence, Son âme était déjà a moitié rongée. Etait - elle vraiment comme lui ? Ils avaient des points en commun certes mais de la a imaginer..jamais elle ne l'avouerait.
Je vous déteste, Lord.
Elle lui répétait souvent ses mots lorsqu'ils étaient ensemble, telle une petite fille capricieuse. Il lui avait donné une leçon remarquable ... jamais elle ne l'oublierait. L'amour est un acte simple et primitif. C'est la lutte, c'est la haine. La violence y est nécessaire. L'amour par consentement mutuel n'est qu'une fastidieuse corvée...

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Merci à Ldj Czevak pour nos nombreux rpay.
Et félicitation .. tu m'as arrachée une larme.

◊ Commentaires

  • Geoffrey (0☆) Le 19 Novembre 2013
    pour une fois je suis le premier à commenter je profite de l'instant, alors que dire si ce n'est que c'est si bien écrit que ça en devien émouvant.
    bravo à toi kaili'

  • Electron~41435 (156☆) Le 20 Novembre 2013
    Bô ! *

  • L-X~19531 (1540☆) Le 20 Novembre 2013
    "L'amour par consentement mutuel n'est qu'une fastidieuse corvée..." = Anatole France.