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Il s'appelle...

Quand ses lèvres parcourent ma chair, j’ai son prénom qui tambourine dans mon crâne.
Léon.
Quand je dévore ses sens, j’espère que mon prénom résonne dans son corps.
Léon., c’est ce gardien de prison que j’ai rencontré dans un bar, un soir quelconque. Nous avions parlé brièvement sans se dire de choses importantes, à propos de tout mais surtout de rien. J’aurai pu croire, naïve que je suis, que l’histoire allait s’arrêter là. Je me trompais.
Un message de sa part, une réponse de la mienne : l’échange a commencé aussi simplement que cela. Je ne m’attendais pas à le revoir et pourtant, un rendez-vous fut, donnant naissance à un plaisir indicible. C’est ce soir-là que j’ai appris à connaître Léon.. Et le lendemain. Puis les fois suivantes. Il disait ces mots que je voulais entendre avec ce timbre de voix, celui qui parvient à vous donner envie de retrouver le sourire et de surmonter vos angoisses. Rien que ça.
Je croyais avoir lié là ma première réelle amitié. Ce fut une nouvelle erreur. Comment cela s’est-il passé, je ne sais plus vraiment. Je me rappelle juste du bar, de cet échange de regard et de la douceur de sa peau. De nos pas rapides quand nous avons quitté les lieux pour nous rendre chez moi. Nous aurions pu faire ce qu’il ne fallait pas dès cet instant, mais il n'en fut pas question : Léon aimait quelqu’un et ce quelqu’un n’était pas moi. Je comprenais, j’approuvais. Après tout, je le savais. Mais la douleur, personne ne peut la contrôler.
Alors quand il partit ce soir-là, j’ai cru que tout redeviendrai comme avant. Jamais deux sans trois, il en a de même pour les erreurs. C’est à se demander comment je fais pour survivre dans ce monde, entourée de menteurs, d’hypocrisie et de sournoiserie.
Mais détrompez-vous, Léon n’est pas comme ça : tout était clair dès le début. C’est juste moi, pauvre Emy qui ne comprend jamais rien à rien.
De ce fait, quand nous nous sommes revus quelques jours plus tard, je ne pus m’empêcher de savourer sa chair, sachant que je m’infligeais des blessures dont il n’aurait jamais connaissance et dont je ne lui laisserai pas l’occasion de prendre conscience. J’en avais envie et lui aussi, alors que mon cœur pâtisse de cette union, voilà bien le cadet de mes soucis.
Léon.
Il est parti le lendemain matin ou pendant la nuit, je ne sais plus. Avec son amour pour cette femme qui m’est inconnue et laissant derrière lui le souvenir douloureux de notre étreinte.
Léon.
C’est son nom qui s’affiche quand je reçois un message. Je n’ai pas osé le revoir, de peur qu’il puisse lire dans mes yeux toute la tristesse qui pèse sur mon âme. Je sais qu’il s’inquiète pour moi, qu’il n’a jamais voulu me faire le moindre mal. Après tout, je n’avais qu’à écouter les signaux envoyés par mon propre corps, qu’à me respecter et empêcher que cela n’arrive. Mais que voulez-vous ? Ce court instant valait tous les espoirs déchus qui en découlèrent.
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Vous n'êtes toujours pas capable d'entrer dans la cervelle d'Emy, ceci reste donc inutilisable IG.

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I'm living...
07 Janvier 2013
980√  3 11

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◊ Commentaires

  • Léon~34645 (0☆) Le 08 Janvier 2013
    Merci :o et désolé pour Emy !
    J'espère rejouer avec toi un jour, quand même. hein ? :(
  • Valmont (178☆) Le 08 Janvier 2013
    Han.. J'en connais une qui serait pas contente.. ^^
    Texte bien agréable à lire!
  • Léon~34645 (0☆) Le 08 Janvier 2013
    Roh, c'est pas un homme à femme. Il a eu que deux femmes dans sa vie, et comme tu l'as si bien dit dans ton article, il a été clair avec les deux, d'entrée ^^
  • Léon~34645 (0☆) Le 08 Janvier 2013
    Mouarf ! Mais !! Bordel, elle a très bien exprimé la situation, je brise pas des coeurs :/
  • Léon~34645 (0☆) Le 08 Janvier 2013
    C'est à cause d'April ça :/
  • Zed_Brown~50702 (38☆) Le 02 Juin 2014
    J'aime vraiment ton style. C't'assez étrange, souvent glauque, tout en mêlant parfois de l'émotion.. J'trouve ça souvent.. Dérangent à souhait. Ça laisse pas indifférent.