EDC de 34183
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par 34183
Cacher
L'Oeil
Spoiler (Afficher)
Se lancer dans cette organisation folle, et ne pas penser, ne plus penser. Suractivité, brouillard et mal de crâne, oblitérer ce qui se jouerait entre ces pions. Les noms des inscrits l'avaient étonnée, le tirage au sort émue.
Oh Enclisms, est ce pourquoi vous nous avez donné le clonage pour que l'agonie et la mort ne soient plus qu'un spectacle grandiose ?
Elle avait joué des mots pour parer la réalité de leur illusion. Leur courage ? Non, un jeu malsain dont les règles se révélant au fur et à mesure, devenaient carcans d'acier pour mieux les emprisonner dans ce rôle qu'ils avaient choisi.
Je suis une femme de devoir Devant les trois, sans maquillage. Le devoir, juste cela, même si cela ne suffirait pas, même si elle aurait pu encore masquer son inanité, son insuffisance. A quoi bon, sous le masque, la fatigue et là juste sous la nuque, ce qui la rongeait et dévastait. Et l'étonnement, la robe de Nobilis beaucoup trop grande pour elle qu’elle avait dû endosser. Sirius , L'imperium est-il en si grand péril, qu'il lui faille la foi des toutes petites ? Je pensais qu'il était trop tôt, je ne suis pas de celles qui reculent. Contradictions, illusions envolées. Une robe de paille pour une Elfe de pacotille.
Quand tout cela sera fini, tu t'occuperas de moi, quand cela sera fini, je...Promis, il me faut juste tenir
Quand cela serait fini, elle ne serait plus la même. Et de le savoir déjà, lui mettait au coin des yeux une noire nostalgie.
- Vous n'avez pas le choix.
- On a toujours le choix.
On paie toujours le prix. Et à chaque fois il est celui auquel on ne s'attend pas
Faire son devoir et surtout éviter le regard des autres. Se terrer en devenant visible. Son nom sur l'aitl et marteler les annonces des DreadCast Games de cette phrase épitaphe "Il ne doit en rester qu'un" comme autant de clous qui scelleraient le cercueil de la foi.
Et les cycles se déversaient dans le grand sablier vermeil où bientôt les grains de poussière seraient remplacés par le sang des Impérialistes - tuerie fraternelle.
Les préliminaires étaient achevés. Comme une danseuse de la Moule elle avait appâté le client, il ne restait plus qu'à effectuer la passe en entrant dans l'arène. Visser son œil à la caméra et transmettre les images, à travers elle, les spectateurs se repaîtraient de ce spectacle. Elle ressentait au plus profond de son âme leur avidité, voyeurisme de fin de race, dégénérescence. Les mêmes qui scrutaient l'aitl chaque matin à la recherche d'annonces croustillantes à mettre sous les crocs de leur connerie. Souillée, avilie par ces regards dont elle se faisait l'écho.
Et immédiatement le ton était donné. Sa caméra avait enregistré et retransmis le premier meurtre. Deux contre une ; Le Lord sans compassion et la petite humaine sans état d'âme étaient là pour faire le spectacle. Les bottes dans le sang de la victime, la caméra éclaboussée, elle avait filmé et même esquissé un espèce de rictus qui aurait pu passer pour un sourire. Regarder le jeu des alliances, supputer les chances de chacun et se surprendre à guetter le prochain meurtre.
Les tréfonds de l'âme bien plus noirs et dangereux que la pire des bestioles.
Le lendemain n'avait été qu'un long massacre - Qu'ils en finissent vite et que je rentre chez moi -. Chaque mort fut érigée en spectacle, fidèlement. Elle sentait son esprit adhérer à tout ce pourpre, saoulée de ce sang, enivrée par cette traque immonde, bientôt elle vit le Lord se débattre et faillit applaudir les choix qu'il faisait, même s'il eût mieux fait de se coucher, là et de tendre sa gorge, pour ce que cela aurait changé. Non, bien sûr "Le show" Il fallait leur en donner pour leur argent à tous ces yeux, sinon le client ne serait pas satisfait, la passe ne serait pas payée.
A bout de souffle, devenue mécanique de l'effroi, elle avait assisté à la fin sans même la comprendre. Après tous ces meurtres, les trois concurrentes semblaient à leur tour repues. Elle faillit pleurer en les voyant hésiter, prises dans les filets de ces règles, était-ce les mêmes qui s'étaient montrées sans pitié dans leur alliage sanglant ? Elle ne pourrait oublier ce que son œil hanté avait enregistré, jamais.
Non elle n'en était pas de ces combattants qui tuaient pour le jeu, par plaisir, elle n'en serait jamais. Et de lire l'espèce de mépris qu'elle croyait trouver dans leur regard la confortait.
Pour sa première Honora, la toute petite Nobilis porterait la robe trempée du sang Impérialiste dans lequel elle avait baigné.
Pour sa première Honora, la toute petite Nobilis porterait la robe trempée du sang Impérialiste dans lequel elle avait baigné.
Informations sur l'article
Journal
07 Janvier 2014
1380√
21☆
12◊
Partager l'article
Dans la même categorie
◊ Commentaires
-
Astaa~40027 (268☆) Le 07 Janvier 2014
ad nauseam * -
N2CV (82☆) Le 07 Janvier 2014
J'adore! Un excellent texte. Vraiment excellent! -
Amar (211☆) Le 07 Janvier 2014
Tss.. sale elfe... tu tiens même pas tes promesses d'abord... -
Manerina~6356 (1567☆) Le 07 Janvier 2014
Devancée sur la vision de Mané qui est en cours d'écriture. Vais devoir changer tout ça. Mais ça valait le coup, trop longtemps que tu n'avais écrit, trop prise par les articles IG? Je me sens presque coupable. Une étoile sans culpabilité pourtant, pour un texte qui aurait fait dire à Mané "Nous nous ressemblons beaucoup plus que vous ne l'imaginez" -
L-X~19531 (1540☆) Le 07 Janvier 2014
Une robe de paille pour une Elfe de pacotille. Si beau...
Et je rejoins Mané, ça faisait trop longtemps. -
Ethayel~30165 (769☆) Le 07 Janvier 2014
Il est impossible de garder une robe blanche et pure dans cette cité. Par la Noblesse on voit de plus près la gueule du monstre qui nous guette.
Suis ton chemin, petite elfe !
Je découvre ton écriture, bien agréable à lire. * -
Electron~41435 (156☆) Le 08 Janvier 2014
sale peste de Taty qui prend pas soin d'elle... * joli texte !!