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Les Chroniques de la société Impériale- Cette soirée-là, 3e Honora Ceremium

Les Chroniques de la société impériale, publ. 11, Lady Zalniz
Cette soirée-là, troisième Honora Ceremonium
Cette soirée-là s’annonce la troisième cession de l’Honora Ceremonium, au point temporel 12062011 2100 à 2230… pour fêter notre appartenance au Secteur Impérial, pour Honorer l’Empereur, la noblesse est invitée à passer quelques instants de convivialité pour échanger des propos policés et politisés.
Le thème dévoilé à nos inspirations étant la nouveauté et la consolidation des liens intra-nobilis.
Je me suis donc apprêtée avec une nouvelle robe de soirée cette fois là non pas vintage à chercher à recycler une tenue décente mais j’ai réussit à me l’offrir toute fierté affichée cette fois avec mon salaire.
C’est en mousseline blanche aérienne, la taille enserrée d’une fine ceinture écarlate que je descends du taxi, le sourire embellit par le rouge à lèvres carmin en contraste consolidé, restant ensoleillé par mon apparente décontraction.
Je m’y rends sur place seule, dommage : non accompagnée comme une DI solitaire à cette soirée-là qui se déroulera dans un restaurant chic de la ville, à l’Impérial.
Comme toujours l’organisation de la garde faite par des policiers est exemplaire, le barrage de leur corps entrainé est à moitié camouflé dans une tenue sombre de civil et l’écouteur coincé dans leurs oreilles reste discret.
Je n’aurais finalement pas besoin de me nommer et de me présenter cette fois-ci… je crois que je suis déjà repérée par leurs services de renseignement…
La consolidation du dispositif étant garantie par leur professionnalisme, je passe devant eux avec l’envie mutine de les distraire d’un clin d’œil qui me traine en tête. … et oui c’est ainsi.
Salve ! … cette soirée-là s’annonce tranquille et assez cosi, la musique jazzy dans le restaurant reste sagement envoûtante, trop peu bruyante pour que cela se termine en bal ou en disco de promo…
La salle du local reste immense, je n’ai pas le temps de faire un tour partout pour saluer tous les Nobilis et Alte Nobilis, Ladys et Lords personnellement présents, un Salve à l’Empereur et à ses représentants du Haut Conseil, dont Lady Alleria de fait, je commandais mon apéritif-cocktail multicolore qui me fut apporté.
Mon regard glisse sur les participants…. qui ne sont plus des inconnus pour moi.
Lord Don Philippe en smocking classé classique du cinéma 007, prend très au sérieux son rôle galant , vient de me souhaiter la bienvenue d’un geste et d’un compliment sur ma tenue que moi la DI solitaire apprécie à sa juste valeur… lorsque nous commençons tous à converser.
Les Ladys sont en beauté et volètent dans leurs robes divines éparses de style, même sont arrivées en majorité à l’heure tandis que nous levons notre verre invités par Lady Elea resplendissante à porter un toast d’honneur à notre Empereur, après qu'elle nous ait informé du poste vacant prochainement de DI du CIPE.
Vient au tour de la polémique sur la nouveauté des decks que je redoutais partir en prise de tête, alors que Lord Horus DI du Cercle de l’Orient nous expliqua à tous la situation actuelle sur les arrestations des hackeurs … évoquant la difficulté de déterminer sur le terminal de Police le taux de recherches, de fixer des exceptions et demandant de la compréhension à l’assemble des Nobilis, particulièrement à ceux qui furent concernés par cette mesure de répression active.
La police étant responsable de bien faire son travail mais restant compréhensive, le thème de la soirée fut parfaitement concrétisé quand il y eu rapprochement et des réconciliations de faites autour de paroles sages et d'un verre…
Le fin sourire sur mes lèvres grillottes, je tenta ensuite de les sensibiliser sur l’aspect du manque de cristaux qu’il y a en ce moment dans les cuves, leur incitant de bien vouloir se soumettre à cet exercice de renouvellement de collecte, afin montrer l’exemple au peuple.
J’espère et certifie que le message aura été entendu pendant cette soirée-là, même si je doute encore pour une certaine personne qui préfère renvoyer cette tâche au Militarium et aux STV, comme à son habitude n’écoutant pas le sens de l’urgence ou du rapprochement de l’exemple que la noblesse se doit de montrer.
Il y aura eu un temps pour tout à discuter à cette soirée-là, pour les joies de la nouveauté de l’informatique ou celle de la consolidation de nos neuvos.
Avant que tous commencent à se retirer par petits groupes, prise d’une nostalgie de papillon qui m’est propre, un regard voilé de mes cils me ravitaillant dans la salle, je m’enveloppe d’une pensée sur le temps des cerises, une ancienne chanson :

"Le Temps Des Cerises
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !
Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles...
Cerises d'amour aux robes pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour,
Evitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour !
J'aimerai toujours le temps des cerises,
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur...
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !"
LZ

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