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EDC de Jack~25139

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Cacher

Gueule de bois et torgnoles

Je me réveille et j'ai mal au cheveux, comme si ces cons poussaient a l'intérieur.
J'ai trop abusé sur le skiwi moi, d'ailleurs, je me lève, je vais pissé, et je me demande si c'est pas du skiwi dans la cuvette.
On dis que le corps humain est composé a 80% de flotte. Ce matin, je fais mentir les putains de statistique.
Mais l'alcool c'est comme l'overboard. Quand tu tombe faut remonter en selle directement.
J'ai lu pas mal de truc sur l'alcool, depuis j'ai décidé d'arrêter de lire.
Bref, du coup je décide de remonter en selle, je fou ma capuche sur ma gueule et je file dans le premier bar que je croise, j'entre, me fou au bar.
J'ai presque pas dormis et je dois avoir une salle gueule.
A mon avis, j'ai un oeil qui joue au carte et l'autre qui compte les points.
Donc, je m'écrase la raie sur un tabouret, et je commande un skiwi... on change pas une équipe qui gagne.
Sauf que ... grosse erreur, j'avais zappé de faire un tour d'horizon de ce rade de merde en entrant.
J'avais pas vu les quatre petits bisounours en train de papoter dans un coin...
Mon cerveau est pas en état de me concentrer pour ne pas les entendre... eux... leurs petits corps frêles... leurs petites voix aiguës.
J'ai les yeux qui s'injecte de sang... quand j'suis bourré, j'suis impulsif... enfin, encore plus que d'habitude.
Histoire de peaufiner mon karma de merde, ils viennent s'installer au bar.

-"Bonjour monsieur, vous allez bien ? moi oui, et lui c'est mon nouveau copain , il est gentil et généreux."
Je serre les dents, espérant qu'elle va la boucler , je m'enfile le verre de skiwi en priant pour qu'il me rende sourd... mais non... vie de merde.

-" Et elle c'est ma meilleure amie, elle est belle hein ? Et je suis vendeuse dans une banque, on a même acheter un appartement... et ..."
Je suis a bout, deux options :
A : je me suicide.
B : Je la suicide.
Je choisis l'option B.
Je souris un peu, genre ta vie m’intéresse, puis mon visage pas aimable prend d'un coup le dessus.
-"Rend moi un service... tu veux bien petite ?"
-" Bien sur monsieur, parce que je suis gentille et que je..."
-"Ferme ta putain de gueule..."
La, j'ai toute leur attention.
-" hey ! C'est pas sympa espèce de vieux ronchon."
Vieux... Vieux ? ... VIEUX !!??
Elle a toute la mienne aussi maintenant.
Je sature.
-"Tu sais comment je ferais pour vous asseoir tout les quatre sur un seul tabouret ?"
-" qu ... hein ? Mais je vois pas le rapport."
Je prend le dit tabouret et le retourne, les quatre pieds en l'air.
Ils observent le tabouret un instant, comprennent et leurs mâchoires se décrochent.
Je ricane comme un con.
Son copain entre en scène... Il est pas entré sur une pirouette, mais je peux vous assurer qu'il va ressortir en en faisant une... et ce sera pas voulu de sa part.
Il s'approche a coté de moi, debout... donc assit je fais sa taille grosso merdo.
-" Heu monsieur... vous pourriez être aimable tout de même... car en fait, moi et ma copine ici présente, sa meilleure amie et mon frère nous sommes..."
Trop c'est trop...
Je saisit l'arrière de sa tête, et hop ! tadaaaaam. Je lui fracasse la bouche contre le comptoir. J'ai sertis ses chicots dans le bois du bar. Ça c'est carré.
Il glisse lamentablement le long du comptoir, KO et fini par terre. Sa gonzesse chiale et se jette sur lui en pleur.
-"Mais pourquoi vous avez fait ça... Lui qui était si généreux, si gentil, si aimable, si beau, si sympatique, si mignon, si..."
Je suis a deux doigts de la rupture d'anévrisme et je l'ai annoncé plus haut, de toute façon, j'ai choisis la foutue option B.
Je prend la bouteille vide de skiwi. L'autre conne est agenouillé a coté de moi sur son mec et ne me regarde même pas.
Ces deux potes s'écrient en même temps.
-"ATTEN..."
Trop tard, d'un geste ample, en soupirant, d'exaspération et d'aise a la fois, je lui éclate la bouteille sur la gueule... elle relève la tête mollement, me regarde... puis s'écroule.
Je souris en coin et reprend une bouteille... pleine.
Les deux autres viennent vers moi trèèèèès lentement. La gonzesse se tiens derrière le mec et murmure des trucs en tremblotant a son oreille. Le mec semble mort de trouille et sort un flingue, un 9mm. Je me marre.
Il met trois plombes a le charger, et encore plus a l'armer. Putain : a quoi ca sert d'avoir un flingue non approvisionné et non armé sur soi ? Je comprendrais jamais leur logique.
Je prend la bouteille de skiwi, arme le bras, prêt a lui lancer... mais je me rappelle qu'elle est pleine. Y'a des trucs sacrés auxquels on touche pas. Du coup, je mets mes lèvres sur le goulot et commence a la vider cul sec.
Le mec élève le flingue le tenant a deux mains, se concentre , tire et me loupe a un bon mètre.
Je me dépêche de finir la bouteille.
enfin vide , je la lance, le mec esquive, mais la fille qui était planquée derrière lui et ne voyait donc rien la prend en pleine tronche. Elle tombe a la renverse par dessus un canapé et se relève en tâtonnant... sonnée.
Je me lève et marche vers le gars, il vide son chargeur , la moitié des balles vont dans le mur derrière moi , l'autre moitié me touche, et la moitié de cette moitié ( vous me suivez toujours ? ) pénètre ma chair... Enfin, pénètre ma chair... On parle de 9mm... et on parle de MA chair... en gros, j'suis égratigné.
Je m'approche du gars qui me regarde comme si j'étais la mort personnifié. Il a pas tord.
Un coup de poing... et le type vole désarticulé par dessus sa pote qui se relève tout juste sans avoir vu la scène.
Elle me regarde.
-" Ou est Jim..."
Je la regarde comme un con, prend un grand sourire forcé et ouvre les mains en soufflant dessus genre je l'ai fait disparaitre.
-"Magiiiiie."
Elle pige pas tout, le choc surement. Elle me regarde et me dit.
-"J'ai mal..."
J'allais répondre que j'en ai rien a foutre mais j'ai une meilleure idée.
-"Je suis vraiment désolé... J'ai des anti-douleur si tu veux, tu ne sent plus rien pendant un bon dix heures... tu en veux un ?"
Pauvre conne... elle me sourit en secouant la tête affirmativement.
Je suis un homme galant, chose promise, chose due.
Je lui envois une giflasse de cowboy dans les gencives. Elle s'écroule... net.
J'crois qu'elle en aura peut être même pour plus de dix heures.
Je retourne au comptoir, prend une troisième bouteille, m'allume une clope et m'enfile un verre.

Le type qui dit que la violence ne résous rien, c'est qu'il a pas cogné assez fort.

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