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III. Sub Rosa
[RP] II. Les jeux d'Ombre
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« Donnez-moi la force. »
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...Sombres et glauques souterrains, triste descente de SAS. Les protocoles s'affolent, les informations fusent, la banque de données saute. Et le rat est là, à quelques centimètres à peine. Face à face, deux bêtes, deux monstres. Ils se dévisagent alors que l'un préserve toutes ses connaissances, les faisant déjà circuler sur le réseau, vers son nouveau corps, sauvant ce savoir capital. Sauvant ses souvenirs. S'il pouvait seulement les perdre, ses souvenirs.
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...Il n'y a pas d'émotion, pas de sentiment, pas de peur. Le monde est juste. Profondément Juste. Il n'y a aucune erreur car elles sont éradiquées, balayées, effacées. Peut-être est-il une erreur ? Il n’y a plus place que pour la haine, sourde et bouillonnante. Tourbillon de l’Humanité déchirée et emportant tout avec elle, éviscérant de l’intérieur même un fort de sapience ayant mis tant d’années à s’ériger. Les longues griffes du Désespoir percent la coquille d’indifférence avec la même facilité qu'elles retournent sa carcasse. Soulevé du sol par une force qui le dépasse, son vêtement craque sous la douleur, puis vient le vol. L'impact contre le mur détruit une partie des récepteurs. Sa vision perd en qualité en de nombreux endroits qui ne deviennent plus que des taches de pixels créées à toute hâte par ses programmes pour combler à cette défaillance. Il a fait un choix, celui des Hommes et de la plus grande fresque que cette Ville puisse jamais connaître.
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...La nuit tombe sur la fin d'une longue journée. La dernière vraie. Il le sait, il le sent, il a fait son temps. Il est seul, maintenant, il n'y a plus rien qui puisse le préserver, ce vieux clone qu'il traîne derrière lui depuis tant d'années. Sa Calamité a disparu. Il n'a plus personne sur qui s'appuyer, il n'y a plus personne pour qui s'appuyer. Tous des traîtres. Oui, ce sont tous des traîtres, jusque dans sa propre maisonnée. Ils lui veulent tous du mal. Des bêtes assoiffées de pouvoir, voilà tout ce qu'ils sont, qui s'accrochent à leurs sièges jusqu'à s'en faire craquer les jointures, exploser les phalanges. Et lui aussi. Peur, peur, peur. Il a peur.
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...Que lui reste-t-il de son jeu du chat et de la souris ? Que lui reste-t-il de son jeu ? Que lui reste-t-il ? Le monde change, lui apparemment pas, roc enfoncé dans la grève et battu par les remous de la houle. Pourquoi se précipiter vers la fin de l'histoire quand l'éternité s'offre à vous, simple mortel ? Voici une question à laquelle il est incapable de répondre, où que le mènent ses réflexions, ses embranchements de logique, il n'y a aucune notion satisfaisante en bout de course. La perte de moyens est complète et absolue. La raison ne peut venir à bout de son problème. La machine a surgi à nouveau des tréfonds où elle avait été cadenassée.
...C'est dans un milieu aseptisé, où l'air s'alourdit jour après jour sans plus laisser place aux bouffées nocives du smog, qu'il tourne en rond. Ses lourdes bottes dessinent la forme de leurs semelles sur une moquette maintenant bien superflue. À quoi bon avoir goût au luxe si ce sur quoi son envie se porte s'esquive à son ultime assaut ? Il rumine, récite à qui voudra l'entendre des litanies dont lui-même ne comprend plus le sens, ses pâles lèvres de simili-chair s'entrouvrant à peine pour laisser filtrer les sons audibles, sa déduction s'émousse. De Maître il est devenu Esclave ; piégé par de belles paroles, par de beaux idéaux, par de doux souffles. Imbécile ! Que tout aille à Lance, se dit-il alors qu'il brasse rageusement le vide d'un revers de dextre. Autant consentir à la défaite.
...
...Cette fois, oui cette fois, il lui faut admettre une fin. Des fluides poisseux couvrent ses vêtements, une mèche de cheveux glisse entre ses doigts avant d'elle aussi être désagrégée dans un état peu enviable. Il fixe un mur. Il prie à l'Impossible. Il crie pour l'Impiété. En chaque point de son corps, la douleur le scie, la Colère surgit à nouveau là où elle avait été refoulée. L'odeur âcre de la fumée de cigarettes flotte encore dans l'air avec celle cuivrée d'un épais liquide rouge. Ses paupières se ferment, sa vision se voile, son esprit se laisse submerger par le ressac des données alors que petit à petit il se perd dans la fractale des informations.
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...La paix revient enfin l'enlacer de ses mains de glace. Elle se fait mère, amante, fille. Dure, douce et duelle. Il lui faut veiller, maintenant._______________________________________________________ 
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« Perdu à jamais, le Roi dort ;
Cette Créature à l'esprit
Tourmenté, perchée du fort
D'où elle vous contemple et rit.
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Perdu à jamais, le Roi est mort ;
Son fidèle Fou, pour l'assister,
S'est égaré au monde indolore.
Lui vous observe, sans but, errer.
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Sachez que l'on ne détrône
Jamais un maître penseur ;
Les justes sévices prônent
Qu'à lui va la victoire en gageure. »_______________________________________________________ _______________________________________________________
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« Donnez-moi la force. »
« Les hommes se débauchèrent, s'égarèrent et se perdirent dans toutes les voies. »...
Livre d’Hénoch ; Chapitre VIII....Sombres et glauques souterrains, triste descente de SAS. Les protocoles s'affolent, les informations fusent, la banque de données saute. Et le rat est là, à quelques centimètres à peine. Face à face, deux bêtes, deux monstres. Ils se dévisagent alors que l'un préserve toutes ses connaissances, les faisant déjà circuler sur le réseau, vers son nouveau corps, sauvant ce savoir capital. Sauvant ses souvenirs. S'il pouvait seulement les perdre, ses souvenirs.
...
...Il n'y a pas d'émotion, pas de sentiment, pas de peur. Le monde est juste. Profondément Juste. Il n'y a aucune erreur car elles sont éradiquées, balayées, effacées. Peut-être est-il une erreur ? Il n’y a plus place que pour la haine, sourde et bouillonnante. Tourbillon de l’Humanité déchirée et emportant tout avec elle, éviscérant de l’intérieur même un fort de sapience ayant mis tant d’années à s’ériger. Les longues griffes du Désespoir percent la coquille d’indifférence avec la même facilité qu'elles retournent sa carcasse. Soulevé du sol par une force qui le dépasse, son vêtement craque sous la douleur, puis vient le vol. L'impact contre le mur détruit une partie des récepteurs. Sa vision perd en qualité en de nombreux endroits qui ne deviennent plus que des taches de pixels créées à toute hâte par ses programmes pour combler à cette défaillance. Il a fait un choix, celui des Hommes et de la plus grande fresque que cette Ville puisse jamais connaître.
...
Ce monde n'est pas.
...La nuit tombe sur la fin d'une longue journée. La dernière vraie. Il le sait, il le sent, il a fait son temps. Il est seul, maintenant, il n'y a plus rien qui puisse le préserver, ce vieux clone qu'il traîne derrière lui depuis tant d'années. Sa Calamité a disparu. Il n'a plus personne sur qui s'appuyer, il n'y a plus personne pour qui s'appuyer. Tous des traîtres. Oui, ce sont tous des traîtres, jusque dans sa propre maisonnée. Ils lui veulent tous du mal. Des bêtes assoiffées de pouvoir, voilà tout ce qu'ils sont, qui s'accrochent à leurs sièges jusqu'à s'en faire craquer les jointures, exploser les phalanges. Et lui aussi. Peur, peur, peur. Il a peur.
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...Que lui reste-t-il de son jeu du chat et de la souris ? Que lui reste-t-il de son jeu ? Que lui reste-t-il ? Le monde change, lui apparemment pas, roc enfoncé dans la grève et battu par les remous de la houle. Pourquoi se précipiter vers la fin de l'histoire quand l'éternité s'offre à vous, simple mortel ? Voici une question à laquelle il est incapable de répondre, où que le mènent ses réflexions, ses embranchements de logique, il n'y a aucune notion satisfaisante en bout de course. La perte de moyens est complète et absolue. La raison ne peut venir à bout de son problème. La machine a surgi à nouveau des tréfonds où elle avait été cadenassée.
Le monde n'est plus.
...C'est dans un milieu aseptisé, où l'air s'alourdit jour après jour sans plus laisser place aux bouffées nocives du smog, qu'il tourne en rond. Ses lourdes bottes dessinent la forme de leurs semelles sur une moquette maintenant bien superflue. À quoi bon avoir goût au luxe si ce sur quoi son envie se porte s'esquive à son ultime assaut ? Il rumine, récite à qui voudra l'entendre des litanies dont lui-même ne comprend plus le sens, ses pâles lèvres de simili-chair s'entrouvrant à peine pour laisser filtrer les sons audibles, sa déduction s'émousse. De Maître il est devenu Esclave ; piégé par de belles paroles, par de beaux idéaux, par de doux souffles. Imbécile ! Que tout aille à Lance, se dit-il alors qu'il brasse rageusement le vide d'un revers de dextre. Autant consentir à la défaite.
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...Cette fois, oui cette fois, il lui faut admettre une fin. Des fluides poisseux couvrent ses vêtements, une mèche de cheveux glisse entre ses doigts avant d'elle aussi être désagrégée dans un état peu enviable. Il fixe un mur. Il prie à l'Impossible. Il crie pour l'Impiété. En chaque point de son corps, la douleur le scie, la Colère surgit à nouveau là où elle avait été refoulée. L'odeur âcre de la fumée de cigarettes flotte encore dans l'air avec celle cuivrée d'un épais liquide rouge. Ses paupières se ferment, sa vision se voile, son esprit se laisse submerger par le ressac des données alors que petit à petit il se perd dans la fractale des informations.
...
...La paix revient enfin l'enlacer de ses mains de glace. Elle se fait mère, amante, fille. Dure, douce et duelle. Il lui faut veiller, maintenant.
... ♪ ...
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« Perdu à jamais, le Roi dort ;
Cette Créature à l'esprit
Tourmenté, perchée du fort
D'où elle vous contemple et rit.
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Perdu à jamais, le Roi est mort ;
Son fidèle Fou, pour l'assister,
S'est égaré au monde indolore.
Lui vous observe, sans but, errer.
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Sachez que l'on ne détrône
Jamais un maître penseur ;
Les justes sévices prônent
Qu'à lui va la victoire en gageure. »
« Je pensais que vous auriez trouvé une petite clairière, avec un ruisseau. Les tocards prennent toujours leur retraite près d'un ruisseau, à cause de la soif. »
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Sinon ... Ouais, osef btw.Informations sur l'article
[RP] Contigences
04 Décembre 2015
844√
13☆
13◊
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◊ Commentaires
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Archimède~46401 (131☆) Le 04 Décembre 2015
First -
SIn~54491 (15☆) Le 05 Décembre 2015
"Moi, quand j’ai plus rien à faire ici, je me retire… Plus une goutte d'eau." -Au prix du verre à DC, on comprend pourquoi. Je sors, oui. * -
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Brume~52251 (2☆) Le 05 Décembre 2015
Comme toujours, je ne pige qu'une moitié, mais le texte est tellement magnifique.
*Jaqen Prend note qu'Azazou montre un kobold sur la carte, surement un signal pour un change race*
Hihihi, tu vas venir dans l'équipe des forts
*vient vite déposer une étoile peluche kob et file ensuite** -
