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EDC de 30188

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[HRP : Le texte n'est pas de moi. Merci à l'auteur.]

Il regarde Erzebes, allongée dans ses bras, qui a perdu connaissance, il rapproche ses lèvres des siennes et voit qu'elle respire encore, puis met sa main sur la poitrine de la jeune femme, suit le rythme des battements de son coeur, s'aperçoit qu'il bat normalement.
Il réalise qu'elle était juste trop fatiguée, qu'elle s'est endormie, épuisée entre ses mains tant la discussion qu'ils avaient eu tous les deux était si profonde et si douloureuse.
Il regarde son visage, si pale, si triste... Mais qu'est ce qu'elle avait donc fait pour mériter ça ?

"Oui tu as été conne de te servir de moi comme d'un vulgaire jouet, bordel ! Mais cette fois-ci j'ai été aussi con que toi ...
J'ai un excellent odorat, un bijou militaire qui détecte les ennemis ou le mensonge, qui détecte l'allié ou le traître et pourtant je n'ai pas été capable de détecter la souffrance que tu avais en toi. Mon stupide odorat ne s'est contenté que de m'empoisonner les sens avec l'odeur de ton parfum. Il ne faisait que réveiller en moi mon amour pour toi que je cherche à cacher chaque jour pour ne pas briser le coeur de ma bien aimée... Pourquoi cet odorat de merde ne m'a t'il pas prévenu que tu n'avais pas besoin d'entendre mes récriminations sur le fait que tu t'es servie de moi alors que maintenant je le comprend, tu t'es donné tant de mal pour oublier cette histoire et recommencer à zéro. Pourquoi ai-je été aussi con et ai-je réveillé une blessure qui était plus bien plus grave qu'une morsure.
J'ai des bras capables de soulever un troll et de le projeter à quelques mètres et pourtant je suis dans l'incapacité de te soulever et de te déposer loin de tes souffrances. Je n'utilise mes bras que pour tuer, oui, après tout, je suis la machine de guerre de l'Empire... Un jouet, comme toi...
Mes yeux ont oser te regarder, regarder tes larmes, regarder tes lèvres qui ne faisaient que me demander de l'aide et pourtant, tout ce que mes yeux me transmettaient : son sang, sa chair fraîche, à manger, à déguster, ils ne servent qu'a ça maintenant ces yeux, à me dire qui est ma proie.... "
Sous ce flux de sentiments, il éloigne ses cheveux de sa nuque, regarde l'emplacement de la cicatrice qu'elle ne fait que griffer, il décide de l'aider à s'en débarrasser.
Il rapproche ses lèvres en tremblant, incapable de croire qu'il va mordre quelqu'un pour la première fois d'une manière volontaire, mais il sait qu il ne restait qu'un moyen pour l'aider, faire ce qu'il n'aime pas faire
Il colle ses lèvres à sa nuque, lui fait un long baiser à la nuque, fermant les yeux, laissant des larmes couler, il n'a pas pleuré depuis qu'il a appris que ses parents ont quitté la ville, il pleure à nouveau cette fois, réalisant à quel point il a été un fardeau pour cette jeune demoiselle inconsciente entre ses mains
Il ouvre la bouche, met lentement ses crocs sur l'emplacement de la cicatrice, yeux toujours fermés, larmes laissant des sillons sur ses joues, commence à enfoncer légèrement les crocs, s'arrête au moment où il sent les gouttes de sang frôler sa langue et commence à les repousser
"Non, je ne vais pas boire son sang, EH ! La bête à poils ! Je sais que tu m'entends, que tu sommeilles au fond de moi, c'est son sang que tu veux ? Tu peux crever ! C'est sa chair que tu veux ? Je t'en donnerais pas, Tu m'as pris ma vie ! Je ne te laisserais pas prendre celle d'une autre !! Non ce n'est pas l'inhibiteur qui t’empêche d'agir, c'est moi cette fois ! Tu veux te servir de mon corps pour tuer ? Tu en resteras prisonnier toute ta vie ! Cette femme m'a aidé à comprendre que je peux te combattre, tout comme elle va combattre ses souffrances à elle, alors je vais le faire ! "
Il enlève doucement ses crocs, crache par terre les quelques gouttes de sang qui étaient dans sa bouche, s'assure que la morsure n'est pas grave, il a à peine transpercé la nuque.
Il cherche le plus grand morceau du papier déchiré sur le comptoir, le ramasse, caresse délicatement du doigt les quelques gouttes de sang qui perlent sur la nuque de la jeune femme et écrit un unique mot sur le petit morceau du papier
"Désolé"

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