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Extrait des Chroniques d'Irina

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Rappel de contexte : Les Chroniques d'Irina est un livre écrit par Erzebes, disponible IG si vous le lui demandez.


Chapitre 1 : La Cité

La Cité n’avait pas de nom, car la Cité s’étendait à l’infini et qu’elle n’avait pas de limites.
Personne n’était arrivé au bout de la Cité et il était désormais sur qu’il n’y avait qu’elle.
Personne ne savait qui avait bâti la Cité mais cela n’avait que peu d’importance.
La Cité était, la cité vivait.
Car en son centre battait le cœur de la Cité, un énome cœur rouge, palpitant, cruel, enraciné dans le sol même de la cité, qui lui insufflait la vie et donnait la mort.
Car le Cœur était seul à dispenser la vie, la mort et la maladie.
Tous louaient le Cœur dans des rites païens, orgies jusqu’aux lumières de l’aube. Des transes abominables aux rituels écœurants où le Cœur était vénéré une nuit entière, l’enracinant encore plus profondément dans la Cité et lui donnait vigueur et puissance.
Les parents sacrifiaient leur troisième né au Cœur car chaque couple devait avoir deux enfants et non plus, pour mieux répartir les ressources de la Cité.
Irina était alors mère de Yavon et Spilg mais Irina était enceinte et Irina ne voulait pas donner son troisième au Cœur.
Il n’existait alors qu’une seule façon de se soustraire à la loi du Cœur, il fallait apporter autre chose de grande valeur et l’offrir au Cœur et pour cela il fallait descendre dans les cercles
Irina avait donc laissé Yavon et Spilg à sa mère et était descendue dans les cercles pour y chercher un trésor digne du Cœur et de son pardon.
Irina n’avait emmené que sa dague, qui lui servait à se défendre des hérétiques, hermétiques au Cœur et à sa grandeur. Les hermétiques avaient été délaissés par le Cœur et leur peau avait pris les couleurs de l’anémie car ils ne se baignaient plus dans son sang. Ils cherchaient toujours à détruire le Cœur mais Anksart veillait, réchauffant le Cœur de sa bienveillance, l’animant chaque matin et, disait on dans les murmures, le nourrissait.
Mais les murmures étaient l’arme des hérétiques et personne ne devait y prêter attention, sous peine de voir sa peau blanchir et prendre la couleur des os et d’être rejeté par le Cœur lui-même.
Comme disait Anksart, et Irina écoutait la sagesse du Gardien, quand il apercevait au loin une poignée de ces hommes blafards : « Servir le Cœur est un honneur et un devoir. Et mieux vaut mourir que survivre en dehors de son influence. Les hermétiques ne sont que la pale copie d’eux même, car incapables de se sacrifier pour le Cœur, ils ont été exclus de son regard".

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