EDC de Zhadum~60904

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aaaaaaAssis sur le carrelage dur et tacheté de la terrasse de son appartement en Haute-Ville, Zhadum regarde la Cité entre les barreaux de la rambarde, cette ville devenue sa Prison, son terrain de Jeu et de Chasse en même temps. La cigarette qui se consumme entre ses lèvres laisse sa fumée s’élever encore plus haut dans le Ciel, tentant de ses tentacules vaporeux de se rapprocher du Renovamen dans une course illusoire à l’Impérialisme.
aaaaaaCe nid qu’il partage avec sa vautour. Cette petite plumée à la blancheur aussi immaculée qu’une trace de sang dans la bonde d’un évier. Pâleur pour certaines pouffiasses du Sud à 80k la passe, Amour pour orateur à grandes oreilles, elle dort, insouciante, amoureuse de Lui, sans même savoir à côté de quoi elle passe, chaque jour.
« Tu n’es pas un monstre avec moi Zhadum »Ca l’avait fait sourire, intérieurement.
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aaaaaaPouvait-il lui dire que c’était pour ça qu’il ne l’aimerait jamais totalement et complètement malgré ses sentiments sincères à son égard.
aaaaaaPourrait-il lui faire comprendre que des fois il avait besoin de serrer quelqu’un jusqu’à l’étouffer.
aaaaaaPourrait-il lui expliquer qu’il avait besoin d’aimer jusqu’à tuer ?
aaaaaaPourrait-il lui expliquer que les larmes de l’Expiation étaient devenues l’eau chaude qui coulait sur son corps, allant jusqu’à réchauffer le cœur du Blanc et à le faire cogner, sans doute trop fort dans sa poitrine.
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aaaaaaC aaaaaa
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aaaaaaElle avait sorti la matrice de ses lignes de codes, Elle lui avait créé un monde de souffrance et de douleur incroyablement beau. Elle avait modulé les lignes et les tracés, lui avait offert une quatrième dimension, Elle avait réussi le pari impossible de lui montrer, d’un doigt où goutait encore le sang d’une lecon un peu trop durement apprise, le chemin de Sa redemption à lui.
aaaaaaIl l’aimait, bien au-delà du bien et du mal. Il l’aimait bien au-delà de l’Amour, Il se sacrifiait pour la crucifier. Il saignait à ouvrir sa lèvre, il la punissait d’avoir été punie.
aaaaaaLeur monde n’était qu’une escalade de violence et de reconstruction d’égo dans l’abolition des chaines et l’humiliation permanente.
aaaaaaElle se trainait sur les tapis, rampant à ses pieds alors que c’est elle qui dirigeait. Il la frappait alors que c’est lui qui avait mal.
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aaaaaaIl l’aimait assez pour ne plus l’aimer, il l’aimait assez pour ne plus la désirer. Il l’aimait assez pour n’être plus que la main qui s’abat, encore et encore, usant de torture pour obliger les Soumises à relever le menton, jouant de fourchettes impies sur les peaux diaphanes.
A eux deux ils avaient peint un millier de toile.
Du don du « Nom » au regard qui fait même ciller les bourreaux, Zhadum apprenait, chaque jour à mieux la torturer pour lui faire plaisir, à faire de moins en moins de traces mais de plus en plus marquantes.
aaaaaa Elle était sa maitresse de leur monde sans sexualité, il était le bourreau soumis pour son plus grand plaisir.
Dans leur monde à eux, la Victime était Coupable et le Sauveur était Sanguinaire, attendant le mélange de l’eau et du sang, des larmes et du Cruor.
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aaaaaa"Tu ne m'appartiendras jamais et je ne veux pas que tu m'appartiennes.
Construis encore et encore le monde détruit que tu m'offres
Je t'aime parce que je te hais.
Ad Vitam."
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Merci aux deux vautours qui partagent la vie de Zhad'. Vous êtes l'exact opposé l'une de l'autre et je prend un plaisir fou à jouer avec chacune d'entre vous.
Merci à Gaïa qui me laisse jouer, encore et encore, et encore. je te le dirais tous les jours sur le mur des remerciements MERCI
Merci à tous ceux qui modulent Zhad, jour après jour.
Un merci spécial aussi au compagnon IG de miss C. Zhad' ne la veut pas hein ... mais merci de les laisser jouer dans "TA cour" au final.