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Chaos Sensible
« Chaos Sensible »
(un slam pour ceux qui n'ont pas de bouton pause)
Y’a des jours où j’brille — vraiment.
Le journal circule, les regards s’inclinent.
On me dit : t’écris fort, t’écris vrai, t’écris grand.
Mais à l’intérieur, moi, j’entends que le vide me dessine.
J’suis pas triste. Non.
Juste… trop.
Trop d’idées, trop de sons, trop d’peaux, trop d’mots.
Mon esprit, c’est pas un fleuve, c’est un réseau d’incendies,
Chaque pensée une étincelle, chaque silence une folie.
Les autres parlent en ligne droite.
Moi, j’ressens en spirale.
Une odeur, une voix, un regard, et ça s’emballe.
J’réagis trop, j’absorbe tout.
Là où ça glisse pour eux, moi j’bois jusqu’au bout.
On me dit forte. On me dit vive.
Mais personne voit l’effort pour rester sur rive.
Personne sait l’épuisement de danser
avec ses nerfs à vif, sans jamais les couper.
Et pourtant j’ris, j’aime, j’crée, j’me bats.
J’ai des gens autour, ouais, plus d’un qui m’tient là.
Mais j’vois qu’j’suis pas pareille, pas alignée, pas « comme il faut ».
J’fais semblant d’être fluide, mais j’vais à contre-flot.
Y’a des matins où le monde est trop fort.
Où même l’air m’écorche, où chaque mot est un effort.
Et dans ces moments-là, j’me demande :
Pourquoi c’est moi qui déborde quand tout le monde semble stable ?
Mais j’suis pas cassée. J’suis pas bancale.
J’suis juste construite avec trop de flammes dans le bocal.
Et si parfois j’fuis, si parfois j’me perds,
C’est qu’en moi, y’a une tempête qui parle plus fort que la Terre.
Alors j’écris. J’crache l’encre pour respirer.
J’ouvre des brèches, ouais, pour pas m’laisser tomber.
Et si toi aussi tu brûles en silence dans la foule,
Sache qu’ici, même en chaos… j’tiendrai la foule.
(un slam pour ceux qui n'ont pas de bouton pause)
Y’a des jours où j’brille — vraiment.
Le journal circule, les regards s’inclinent.
On me dit : t’écris fort, t’écris vrai, t’écris grand.
Mais à l’intérieur, moi, j’entends que le vide me dessine.
J’suis pas triste. Non.
Juste… trop.
Trop d’idées, trop de sons, trop d’peaux, trop d’mots.
Mon esprit, c’est pas un fleuve, c’est un réseau d’incendies,
Chaque pensée une étincelle, chaque silence une folie.
Les autres parlent en ligne droite.
Moi, j’ressens en spirale.
Une odeur, une voix, un regard, et ça s’emballe.
J’réagis trop, j’absorbe tout.
Là où ça glisse pour eux, moi j’bois jusqu’au bout.
On me dit forte. On me dit vive.
Mais personne voit l’effort pour rester sur rive.
Personne sait l’épuisement de danser
avec ses nerfs à vif, sans jamais les couper.
Et pourtant j’ris, j’aime, j’crée, j’me bats.
J’ai des gens autour, ouais, plus d’un qui m’tient là.
Mais j’vois qu’j’suis pas pareille, pas alignée, pas « comme il faut ».
J’fais semblant d’être fluide, mais j’vais à contre-flot.
Y’a des matins où le monde est trop fort.
Où même l’air m’écorche, où chaque mot est un effort.
Et dans ces moments-là, j’me demande :
Pourquoi c’est moi qui déborde quand tout le monde semble stable ?
Mais j’suis pas cassée. J’suis pas bancale.
J’suis juste construite avec trop de flammes dans le bocal.
Et si parfois j’fuis, si parfois j’me perds,
C’est qu’en moi, y’a une tempête qui parle plus fort que la Terre.
Alors j’écris. J’crache l’encre pour respirer.
J’ouvre des brèches, ouais, pour pas m’laisser tomber.
Et si toi aussi tu brûles en silence dans la foule,
Sache qu’ici, même en chaos… j’tiendrai la foule.
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cicatrices numériques
07 Mai 2025
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