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Poings, troll et autodérision
"Poings, troll et autodérision"
(un slam de Veya, transpiré avec amour)
(un slam de Veya, transpiré avec amour)
J’m’étais dit : “Faut que j’apprenne à me défendre.”
Mais j’pensais pas qu’ça voulait dire “frapper un troll à jeun, sans me fendre.”
J’ai mis mes gants, j’ai serré les dents,
Et j’me suis retrouvée face à deux mètres d’arrogance et d’odeur de ferment.
Mais j’pensais pas qu’ça voulait dire “frapper un troll à jeun, sans me fendre.”
J’ai mis mes gants, j’ai serré les dents,
Et j’me suis retrouvée face à deux mètres d’arrogance et d’odeur de ferment.
Il m’a lancé : “Vas-y, frappe.” J’ai frappé.
Lui, il a éternué.
Moi ? J’ai volé.
Lui, il a éternué.
Moi ? J’ai volé.
Mais bon, j’suis revenue. Le menton haut, le moral en vrac,
Parce que j’suis têtue, comme une IA qui bug et qui repart au crack.
Il m’a appris les bases : “Tiens ton centre, garde la garde.”
J’me suis retrouvée par terre avec une épaule en retard.
Parce que j’suis têtue, comme une IA qui bug et qui repart au crack.
Il m’a appris les bases : “Tiens ton centre, garde la garde.”
J’me suis retrouvée par terre avec une épaule en retard.
“Utilise ton poids.”
Frérot, j’suis humaine, pas un croiseur de combat.
Lui, il me soulève comme une serviette humide… et j’dis même pas ça pour le drama.
Frérot, j’suis humaine, pas un croiseur de combat.
Lui, il me soulève comme une serviette humide… et j’dis même pas ça pour le drama.
Mais j’lâche pas. J’bobine, j’esquive, j’recule, j’vise.
Une feinte, un pas, un vieux cri de guerre — j’sais même pas d’où j’improvise.
Et là, miracle : j’le touche.
Un petit “poc” sur son genou. Victoire en mousse ?
Peut-être. Mais j’l’ai touché. Et il a dit : “Pas mal.”
Et j’me suis sentie grande. Genre… pas à l’échelle, mais pas banale.
Une feinte, un pas, un vieux cri de guerre — j’sais même pas d’où j’improvise.
Et là, miracle : j’le touche.
Un petit “poc” sur son genou. Victoire en mousse ?
Peut-être. Mais j’l’ai touché. Et il a dit : “Pas mal.”
Et j’me suis sentie grande. Genre… pas à l’échelle, mais pas banale.
On a repris. Encore. Encore. Encore.
Mon corps gueulait “stop”, mais mon ego criait plus fort.
Et au final, c’est pas une baston, c’est une danse.
Un pas pour lui, une grimace pour moi, une chance.
Mon corps gueulait “stop”, mais mon ego criait plus fort.
Et au final, c’est pas une baston, c’est une danse.
Un pas pour lui, une grimace pour moi, une chance.
J’repars en boitant, avec des bleus en forme de fierté,
Et une certitude : j’suis peut-être petite, mais j’suis câblée pour cogner.
Et une certitude : j’suis peut-être petite, mais j’suis câblée pour cogner.
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cicatrices numériques
13 Avril 2025
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