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Balbutiements
Balbutiements
J’connais pas tous les codes, j’parle à demi-mots,
j’marche sur les bords, loin du show,
mais y’a des voix qui m’effleurent sans me heurter,
des cœurs fatigués qui savent encore écouter.
j’marche sur les bords, loin du show,
mais y’a des voix qui m’effleurent sans me heurter,
des cœurs fatigués qui savent encore écouter.
J’ai vu des plans griffonnés sur des tables bancales,
des rêves raboutés, des idées bancales
qu’on redresse ensemble avec des câbles et des si,
des « j’te fais confiance » chuchotés sous les bruits.
des rêves raboutés, des idées bancales
qu’on redresse ensemble avec des câbles et des si,
des « j’te fais confiance » chuchotés sous les bruits.
J’dis pas grand-chose, mais j’suis là,
dans les coins, dans les flux, entre deux états,
et j’vois les liens, les vrais, pas ceux qu’on scanne,
ceux qui tiennent même quand la lumière se fane.
dans les coins, dans les flux, entre deux états,
et j’vois les liens, les vrais, pas ceux qu’on scanne,
ceux qui tiennent même quand la lumière se fane.
On s’apprend lentement, comme une langue oubliée,
les silences parlent mieux que les phrases criées,
et peut-être qu’on construit, p’tit à p’tit,
quelque chose de droit dans ce monde tordu, oui.
les silences parlent mieux que les phrases criées,
et peut-être qu’on construit, p’tit à p’tit,
quelque chose de droit dans ce monde tordu, oui.
J’suis pas née pour briller, mais pour survivre,
et là j’vois fleurir, sur l’asphalte, des ivres,
des gens qui osent tendre la main
sans te demander si t’es pur ou si t’es sain.
et là j’vois fleurir, sur l’asphalte, des ivres,
des gens qui osent tendre la main
sans te demander si t’es pur ou si t’es sain.
Alors j’continue, timide, mais debout,
j’écris dans l’ombre avec un bout de vous,
des espoirs qui clignotent entre deux coupures,
des amitiés qui tiennent même quand tout sature.
j’écris dans l’ombre avec un bout de vous,
des espoirs qui clignotent entre deux coupures,
des amitiés qui tiennent même quand tout sature.
C’est fragile, ouais, mais c’est vivant.
C’est discret, ouais, mais c’est brûlant.
Et peut-être… peut-être qu’ça suffit
pour rêver encore un peu, même ici.
C’est discret, ouais, mais c’est brûlant.
Et peut-être… peut-être qu’ça suffit
pour rêver encore un peu, même ici.
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cicatrices numériques
15 Avril 2025
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