EDC de Stiny~49460
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Nirriti
Là, sous la pluie,
Dans la ruelle, l’auvent
Crée un petit refuge, un creux
Drapé de lignes grises, de bruit blanc.
Un instant de bien-être en suspens.
(Profites-en, tant qu’il en est temps)
Une tempête se prépare,
C’est ce qu’elle se dit, elle le sent,
Dans le tissu cicatriciel, dans ses os frêles,
Dans les tendons, dans les muscles et les dents,
Du moins se le dit-elle... Mais je crois sincèrement
Que c’est une façon pour elle de se donner un style, oui !
(Je mélange nos écritures. Je ne sais pas si c’est la narratrice
Ou la pionne qui écrit celle-là. Confusion ! Je suis confuse.)
C’est une projection, aucun doute.
Parce qu’il y a besoin de remplir le Néant,
Bien sûr, des gens l’emplissent d’amour, de drame,
D’une mission qui le tiendra à distance comme un talisman
Le nourrissant de leur lumière comme de leurs ténèbres, sans fin
Mais le Néant est infiniment vorace. Il finit toujours par dévorer sa proie.
Il est fourbe et patient,
(Iel ? Aucune idée, j’avoue)
Parce qu’il a l’éternité, lui, au moins,
Il peut se permettre une prédation racinaire,
Une lente infiltration dans chaque recoin de l’âme.
Ca rend difficile
L’écriture sur d’autres,
On a beau tendre les bras
Et aller se lover dans les leurs,
L’abandon n’est pas au rendez-vous,
Le coeur en creux, au bord des yeux, les yeux
Penchés sur les racines noires en filigrane sous la vie.
C’est pas grave, non,
Les troubles de l’attachement
C’est pas grave, c’est peu important,
On peut se plaindre de la solitude constante,
Tout en sachant à quel point on en est la source.
C’est bien, le mélodrame, c’est important.
Ca aide à tenir à distance le Néant.
La pluie cesse. Il va falloir y aller.
Encore cinq minutes.
Dans la ruelle, l’auvent
Crée un petit refuge, un creux
Drapé de lignes grises, de bruit blanc.
Un instant de bien-être en suspens.
(Profites-en, tant qu’il en est temps)
Une tempête se prépare,
C’est ce qu’elle se dit, elle le sent,
Dans le tissu cicatriciel, dans ses os frêles,
Dans les tendons, dans les muscles et les dents,
Du moins se le dit-elle... Mais je crois sincèrement
Que c’est une façon pour elle de se donner un style, oui !
(Je mélange nos écritures. Je ne sais pas si c’est la narratrice
Ou la pionne qui écrit celle-là. Confusion ! Je suis confuse.)
C’est une projection, aucun doute.
Parce qu’il y a besoin de remplir le Néant,
Bien sûr, des gens l’emplissent d’amour, de drame,
D’une mission qui le tiendra à distance comme un talisman
Le nourrissant de leur lumière comme de leurs ténèbres, sans fin
Mais le Néant est infiniment vorace. Il finit toujours par dévorer sa proie.
Il est fourbe et patient,
(Iel ? Aucune idée, j’avoue)
Parce qu’il a l’éternité, lui, au moins,
Il peut se permettre une prédation racinaire,
Une lente infiltration dans chaque recoin de l’âme.
Ca rend difficile
L’écriture sur d’autres,
On a beau tendre les bras
Et aller se lover dans les leurs,
L’abandon n’est pas au rendez-vous,
Le coeur en creux, au bord des yeux, les yeux
Penchés sur les racines noires en filigrane sous la vie.
C’est pas grave, non,
Les troubles de l’attachement
C’est pas grave, c’est peu important,
On peut se plaindre de la solitude constante,
Tout en sachant à quel point on en est la source.
C’est bien, le mélodrame, c’est important.
Ca aide à tenir à distance le Néant.
La pluie cesse. Il va falloir y aller.
Encore cinq minutes.
Informations sur l'article
Narration
09 Mai 2023
397√
16☆
2◊
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◊ Commentaires
-
Tramme (21☆) Le 09 Mai 2023
J'aime. Et la musique aussi. Le Néant est vorace. -
Flèche (246☆) Le 13 Mai 2023
Toujours aussi joli